Choses el Autres enm&iQ&£rPA6/§£ La loi militaire A la chasse m m m Les malheurs du citoyen Furnémont Mariage La Saint Henri Pensées diverses L'effondrement total du pont d'HoIlebeke Examens CU HOM QUE DE (JA HU OND1SSEMEN T riessines Boesinghe Nécrologie Pensées diverses Pour vos reliures >k de la gauche. Ce serait d'ajourner le débat au 14 octobre,ce qui laisserait encore quatre seniaioes avant la session ordinaire de No- vemfere. M. Hymans. Si Ton commence le débat en Octobre, nous serons tous a notre banc et chacun de nous fera son devoir. Mais il n'est pas possible de s'engager dès a present a clöturer la discussion avant une date déterminée. M. Poullet, ministres des sciences et des arts, expose les raisons pour lesquelles il im- porte que la loi scolaire soit votée avant la session ordinaire de Novembre. En fin de compte et après intervention de MM. Franck, Anseele, Vandervelde, et C. Huysmans, l'ordre du jour de la Chambre reste tel qu'il était fixé. Jeudi 24 Juillet. M. Lamborelle parle du conttole de la production et de la vente du lait, ainsi que de Couverture des frontières. L'appel nominal ayant été réclamé par le socialiste C. Huysmans, 91 membres seule- ment répondent a l'appel de leur nom. Une partie de la gauche et surtout les libe'raux s'étaient retires sans voter. La Chambre n'étant plus en nombre, la séance est levée a 2 h. 40. est basés sur les faits qui ont amené la jus tice repressive a ouvrir une instruction a charge du citoyen. Inutile, non plus, de dire que le citoyen n'a pas répondu a la convoca tion. Le fait seul que Taction est iutroduite devant le tribunal de Bruxelles dernier domicile connu du fugiiif démontieiai si besoin en était encore, que lex-depu 0 socialiste est tapi dans quelque retiaite que veut ignore r la bienveillance de ses proc jes eux-memes. V W HS Le monument Beernaert Le conseil provincial de la Flandre-Occi- dentale a voté, a l'unauimité de ses membres, un subside de io.coo francs pour le monu ment Beernaert. Les conseils provinciaux de la Flandre Orientale et de la province d'An- vers ont voté respectivement un subside de 3,ooo francs. V La loi militaire sera promulguée vers le 15 aoüL seulement c'est-a-dire après la fin des operations relatives al'incorporation des miliciens de 1913. Les innovations quelle eontient, nécessitent d'ailleurs un travail administratif préparatoire considérable, la redaction destructions nombreuses. ?K M ¥Z On écrit au Palriote La chasse a la bécaasine est pour le mo ment Tamusement favori de nos gros capita- listes, direz-vous. C'est possible, en voici un exemple Vendredi dernier, un mongieur portant un fusil de chasse, prit place dans un réservé du train semi-direct, qui part d'An- vers pour He'renthals et Ghdbach, a 18 h. 3a m. Quand le garde vint contióler les cou pons, le chasseur exhiba sa médaille de représentant et le garde continua son con trole. Des voyageurs, dont la curiosité avait été mise en éveil, se demandaient Qui est ce représentant-chasseur Puisqu'il a un par cours gratuit en réservé sur cette ligne, il doit habiter Tarrondissement de Turnhout ou un des arrondissements du Limbourg L'un d'eux répondit Je connais ce monsieur pour l'avoir vu plusieurs fois a Bruxelles, mais il me semble qu'il était alors en soutane Qui cela peut-il être Nous le demanderons a M. Tex-abbé Fon- teyne, représentant cartelliste de Bruges. ?K -K Depart de Missionneires Peres Blancs) Le 2G Juilh t se sont embarqués a Aavers Four le Vicariat du Haut-Congo Mgr Roelens, évêque titulaire de Djei ba, vicaire apontolique du Ilaut Congo Beige, et le Rév. Père Colle. Le 11 aoüt s'embarqueront a Marseille Pour le Vicariat du Haut-Congo les PP. Van Geen, d'Esschen, Claerbout.de Pitthem et Feys, de Houthem. Pour la Mission du lac Albert (Kilo), Con go Beige les PP. Van den Bulcke, de Ba- vichove et Carpentiers, de Malices Pour le Vicariat du Nyanza Méridional les PP. Brossart, Tribout et Keyzeis. Pour le Vicariat du Ta^ganika les PP. Leclinche et Vacder Stay. Pour le Vicariat du Nyanza Septentrional; le P. Stéphan. Pour le Vicariat du Kivu le P. Wecker- lée. Par ce même steamer s'embarqueront plusieurs Frères dont les noms ne sont pas encore coonus, et 14 Seeurs Missiocnaires de N. I). d'Afrique (Soeurs Blanches) pour ees différenti s Missions des Pères Blancs. Mms Furnémont, née Lotte, vient d'intr - duire une demande en divorce contre tson mari, l'ancien député de Namttr. en ee mo ment en voyage pour motifs personnels. La première comparution devaut M le président du tribunal, exigée par la loi, a eu lieu vendredi. La deuxième est iixée a jeudi prochain. Inutile de dire que la demande en divorce Un des plus brillants mariages qui aient eu lieu li Ypres depuis nombres d années, a été célébré Mardi matin, celui de Mle baron Pierre deConinck de Merckem,bourgmestre de la commune de Merckem et conseiller provincial fils de feu M. le baron Charles de Coninck de Merckem, ancien sénateur, et de Mme la baronne, née marquise de Bourdeil- les, avec Mile Marie-Henriette Fraeijs de Veubeke, fille de M. Ernest Fraeijs de Veu- beke, sénateur et échevin de la ville d Y pres, et de Madame,née Terrier. La veille, au soir, l'Harmonie communale avait donné une sérénade devant l'hotel de M. Fraeijs de Veubeke, tandisque les mem bres de la commission au complet allaient présenter leurs félicitations aux futurs époux. Le mariage civil eut lieu a dix heures et demie dans la salie échevinale. Malgré son état de santé, et se substituant exceptionnelle ment a M. Téchevin de l'état civil, M. le bourgmestre Colaert s'était fait un devoir de venir présider en personne a Tunion des jeunes époux. M. le bourgmestre pronorca une excellente allocution, se disant heureux de pouvoir exprimer au nom de la ville d'Ypres ses voeux et félicitations,et aussi per- sonnellement heureux de présider au mariage de la fille de son ami et premier échevin. II y ajouta ses voeux de bonheur pour les jen- nes mariés, pour leurs parents, pour tous ceux qui leur sont chers et pour tous ceux qui les chérissent. Les témoins étaient pour le marié M. le baron Guy de Coninck de Merckem, son frère, et M. le marquis de Bourdeilles, son onclepour la mariéeM. René Fraeijs, vice-président du Conseil provincial de la Flandre occidentale, et M. Maurice Fraeijs, président du Tribunal d: première instance a Bruges, ses oncles. La cérémonie religieuse, a onze heures, en léglise Saint-Maitin, rcvêtit une grande so- lennité. Mgr. Waffehert, évêque de Bruges, donna la bénédiction nuptiale et pronoDga une remarquablc allocution avant la messe. Ce fut M. le chanoine de Brouwer, curé- doyen d'Ypres, qui officia, entouré d'un nombreux clergé, S. S. Pie X avait daigné envoyer sa bénédiction apostoüque aiusi que son portrait avec un autographe. Les orgues furent artistement tenues par M. Louis Van- houtte, organiste de Saint-Martin.Le maitre- autel, dans son somptueux apparat des gran- des fêtes, se détachait richement sur un fond de plantes ornementales, sorties des serres de la société horticole yproise. Le cortege était composé de M. et Mme Fraeijs de Veubeke, baronne de Coninck de Merckem, baron Guy de Coninck de Mer ckem, baron et baronne de Blommaert,baron et baronne Jean de Coninck de Merckcm.M. et Mme René Fraeijs, M. et Mme Maurice Frarijs.M.et Mme Philippe Van den Berghe, M. et Mme de Hennin de Boussu Walcourt, la douairière et Mile de Hennin de Boussu Walcourt, M. et Mme Maurice Misson, mar quis de Bourdeilles comtesse de Chabannes, baronne Gustave de Coninck de Merckem, M. et Mme Jean de Brouwer, M. et Mme Henri Fraeijs de Veubeke, M. et Mme Lu- dovic Fraeijs de Veubeke, M. et Mme Pros per Devolder, M. Léon Douxchamps, MM. et Miles de Brouwer, M. MmeetMPe de Thibault de Boesinghe, baronne de B'om- maert, sénateur et Mme Félix Struye, baron de Bieberstein, Mme Paul Terlinden, sous- lieutenant Joly, du 3e lanciers. La mariée était radieuse dans sa toilette blanche ornée de superbes dentelles de fabri cation yproise et dont la traine était portée par deux pages, les petits Hennin de Boussu Walcourt, neveux des mariés. De trés belles dentelles ornaient de nombreuses toilettes. Dans Ie choeur, spécialement réservé aux invités, nous avons remarqué parmi l'assis- tance comte et comtesse Alfred de Laubes- pin,comte et comtesse Camille de Laubespin, Mme Ferd. Merghelynck, M. et Mme Ro bert Merghelynck, Miles Parmentier, M. Albéric de Coussemaker, M. le député Co laert, Mile Colaert, M. Robert Colaert, baron et baronne de Vinck, sénateur et Mme Vandenpeereboom, Mme Breydel, M et Mme Albert Vercruysse, baronne Coppens, douai rière Iweins, Mile Van der Noot, Mile de Ghelcke, chevalier et Mme Hynderick de Ghelcke, chevalier et Mme Ch. Hynderik de Ghelcke, Miles et MM. Tack, M. et Mme Alb. Biebuyck, colonel et Mme Vedrine, M. et Mme Ancion, Mme et Mile Joly, Mile Boedt, Mme et Miles Boone, etc. A Tissue de la cérémonie, une réception avec lunch réunit la plupart des invités. Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, et M. le cha noine de Brouwer s'y rendirent a midi et demi. S 9 On fêtait la Saint Henri, dimanche der nier, k la Uongrégation de St-Martio,dirigée par M. l'abbé H. Callewaert. Est-il besoin de dire qu'elley fut fètée avec eet entrain et eet enthousiasme qu'expli- quent dunient et Tardeur juvénib de tout ce petit monde en liesse et son attachement a son cher Directeur Ce qu'il est toujours utile autant qu'agréa- ble d'acter, c'est que cette exuberance de joie et de vitalité ne se traduisait pas.coinme dans trop de reunions de jeunesse, par des inconvenances et des excès de tout genie. Heureux et bien avisés les parents qui ap- précient a sa valeur l'éelectisme de ce milieu pour la préservation morale de leurs en- fants. Comme d'babi'ude, et malgré la concur rence que faisait a la fête la solenniié reli gieuse célébréeaux Carmes, M. le chanoine De Brouwer, le grand ami et protecteur de la Congregation, trouva moyen de venir en- courager par sa présence les honnêtes ébats de ses jeunes amis et leurs divertissements artistiques. II se plutnotamment k constater les sérieux progrès accomplis par THarmonie de la Congregation. Comme d'habitude aussi, le programme de la lête était choisi autant que varié, et la musique vocale et instrumentale succédait ou se mêlait beureusement aux assauts d'es- ciime, aux exercices gymnastiques, aux dan8es, aux pyrami es,aux tableaux vivants exécutés par les Turners faisant partie du Patronage. Il y avait dyt neuf cependant et M. le Di recteur comme M. le i'réfety firent allusion dans leurs speechs de circonstance agré- mentésdu petit traquenard traditionnel. Le militarisme avait envahi la Congrega tion. Des jeunes défenteurs da la Patrie ren- daiont les honneurs aux invités, les escor- taient ou faisaient la haie sur leur passage. II y avait la maintenant comme un petit Cercle militaire. Aux besoins nouveaüx il faut des oeuvres nouvelles, avait dit foit justemeut dans son allocution le héros de la fête. Il avait ajouté, avecnon moinsderaison, que la Congregation doit constituer la souche desdites oeuvres. Aussi ne pouvait-on s'empêcher, si peu müitariste qu'on lüt, de hurner avec plaisir eet air patriotique qui emplissait maintenant lts locaux du Patronage. Le service personnel et intensifié étant aujourd'bui un fait accompli, il ne reste plus qu a s'en accommoder et a parer du mieux possible a ses dangers. Quel meilleur moyen d'y parveuir et d'améliorer la caserne que de muuir le jeune milicien de cette vertu foncière, de cette trempe de caractère,de ce mépris du respect humain auxquels il se forme longuement et sürement au patronage, sous 1 étendard de la céleste Mère, la toute puissante Ileine des Cieux. Après la bataille de Loigny, ofi les volon taires de l'Ouest, los anciens zouaves ponti- ficaux furent écrasés par des forces irilini- ment supérieures, le général de Sonis, griè- vement ble sé, était couché dans la neige. II voit passer l'armée allemande, eet armée dont les soldats avaient la Bible ou des livres de prières dans leurs bavres-sacs. k L'armée prussienne, dit-il, ne tarda pas a passer sur nos corps, en ordre parfait... J'avoue que je ne pus me défendre, mém e u ce moment, d'&dmirer la discipline et la tenue des troupes. Mgr Baunard. Les principes redgieux sont mille fois plus nécessaires aux nations que tous les codes et que toutes las institutions politiques. Victor Cousin. II n'y a point de vertu morale ou politi que qui ne soit en genr.e dans uu verset de 1 Evargile. Lamartine. Nous ne voyons bien nos devoirs qu'en Dieu, c est le seul fond sur lequel ils sont toujours liaibles u l'esprit. Montalembert. Le cataclysme final, attendu depuis la chute de la première travée, il y a cinq se- maines s'est produit, mercredi matin a neuf heures et demie, avec uu fracas épouvauta- ble. Deux ouvriers furent les seuls témoins d'un genre de spectacle, qui, s'il pouvait être prévu, attirerait des railliers de curieux. On se souvient que des mouvements in- quiétants s'étaient maaifestés déja au mois de mai deruier. En quelques jours, la culée et la pile du cóté du cabaret «Iu den Vaart» étaient lézardées en tous sens, et la travée qu'elles supportaient s'effondrait le 10 juin dernier. La cessation de pluies abondantes ralentit depuis lors le travail de dislocation. Cepen dant un mouvement lent, quoique percepti ble, faisait avancer toutl'ouvrage, disloquant les piles et la superstructure. Ce travail de dislocation a été précipité par les pluies continuelles de ces den iers jours auxquelles un ventdetempêteest venus'ajouter la veille. Ces pluies ont fortement détrempé leB ter res houlante8 entourant le pont et provoqué la chute complete de celui ci. C'est un spectacle chaotique. Toute la masBes'est effondrée, comme uo cba'eau de cartes, vers la direction dc Comines, ou le rive dite du chateau de Mme Mahieu. C'est un fouillis inextricable de poutrelles tordues recouvrant quelques énormes blocs de piles brisées mais ce qui contrastait violemment avec tout eet enchevêtrement de matériaux c'est la masse k peu piés intacte de la chaus- sée empierrée qui est descendue d'une pièce sans qu'un pavé ait, pour ainsi dire bougé. Les dégats sont trés importa ts, mais pré- vus de longue date. La dynamite devra ache- ver Ia destruction de cette masse colossale de déeombres, tout ce qui reste de ce super be oont de 105 mètres, de longueur, a trois travées, construit il y a seulement un an. -vV- Vcrs 11 heures du soir, le docteur constate que le corps devenait froid. Le visage se défi- gurait, la respiration devenait trés faible. Le chanoine Ponset présenta alors a Mgr Dela- maire un crucifix a baiser et c'est dans ce baiserque, sans agonie, l'archevêque expira. Mgr Delamaire était né a Paris, le 4 (évrier 1848 oü il était curé de Notre-Dame lors de sa nomination au trone épiscopal de Péri- gueux il devint ensuite archevcque de Cambrai. Mort de M. Edmond Van Hée Président du Conseil provincial de la Flandre Occidentale. 1 Nous apprenons la mort de M. Edmond Van Hée, président du conseil provincial de la Flandre occidentale et membre de la dépu- tation permanente, décédé a Furnes, mercre di soir, a Page de 72 ans. 1 A 1'age de 3i ans, en 1872, M. Van Hée était membre du conseil provincial deux ans plus tard, il fut élu membre de la députa- tion permanente. Lorsqu'en 1898, la prósidenca du conseil proviccial deviut vacante par suite de la retraite du docteur Van den Abeele, M. Van Hee fut élu président de Passemblée a la quasi unacimité des suffrages. Sa longue pratique des affaires administrates, son tact, sa connaissance des hommes, lui r n- daient aisé Paccomplissement de cette tache. Ce fut un président de choix. D'une cour toisie parfaite, d'humeur toujours égale, im partial et ferme, il dirigeait magistralement les débats. Les membres du conseil provincial mon- trèrent en toute» circonstarces combien vi- vement ils lui étaient attachés et tout récemment encore, ils lui donnèrent une marque suprème de sympathie, en renou- velant son mandat a 1'unaLimité des suf frages. Le Roi rendit hommage a ses éminentes qualités en lui conféraut le grade de com mandeur de l'Ordre de Léopold. subis par les anciens élèves du Collége épiscopal de notre ville. M. Jules Decaeslecker d'Ypres, a passé avec grande distinction Pépreuve finale de docteur en médecine. M. Maurice Decaeslecker d'Ypres, a passé avec distinction l'examen de docteur en mé decine. (ie épreuve). M. Gabriël Decaeslecker d'Ypres, a subi avec succès le ir examen de docteur en méde. cine vétérinaire. M. Maurice De Jaeger e d'Ypres, a subi avec succès l'examen de docteur en droit. (ir épreuve) M. Evarisle De Jaeger e d'Ypres, a subi avec succès, l'examen de docteur en médecine. 1 (ir épreuve) M. Jean Morel de Houthem, a passé avec dtstinction Pépreuve finale de pharmacien. M. Daniel Coene de Dickebusch, a passé avec distinction l'examen de docteur en médecine. (tr épreuve) M. Gaston de Salmon d'Ypres, a passé avec grande distinction le dernier examen a l'école industrielle de Courtrai. M. Maurice d'Huvettere d'Ypres, a passé avec distinction le ir examen a l'école industrielle de Gand. M. Eugène Watelet de Bruges, a subi avec succès l'examen de candidat-ingénieur. ii' épreuve) Distinction honorifique. Qua tre ouvriers attachés a l lostitution Royale ont regu la decoration bien méritée pour leurs longs et loyaux services dans ledit établissement. Ce sont MM. Bruno Dery- cke, menuisier Edouard Pardieu, ouvrier agrico'e Arthur Sanctorum et Emile Mari- eau, jardiniers. M. Roger de Thibault de Boesinghe, an- cien élève du Collége St-Vincent a subi avec succès l'eximcn de docteur en droit. (2' épreuve). Mgr Delamaire, arcltevêque de Cambrai, qui avait été frappé d'une attaque d'apo- plexie dans sa villa de Cancale, est mort lundi matin. j Dans Paprès-midi, le dimanche, Mgr Delamaire recut la visite de Mgr Dubourg, j archevêque de Rennes, qui avait tenu a se rendre auprès de lui. Le malade remercia affectueusement Mgr Dubourg qui ne croyant pas a une issue fatale, rentra a Ren- nes dans la soirée. Autrefois, je guillotinais des brutes maintenant je coupe le cou a des scélérats instruits. Voila toute la difference. Deibier, le bourreau. ^oue vivons dans une société malade. On a jeté a pleines mains l'instruction au peuplc les lumièrcs 'ont marché pins vite que les moeurs, et aujourd'hui il est bien prouvé que l'accroissement des connaissances a amené celui de la corruption. Lenormant. Celui qui voudrait enseigner la géométrie, en'donnant des lecons de latin, ou qui croi- rait apprendre a jouer dn piano en dessinant, serait jugé bon a mettre aux petites maisons. II ne serait pas plus déraisonnable cependant que ceux qui prétendent améliorer le sens moral par l'enseignement de la grammaire, de la chimie ou de la physique. Spencer. J'ai été de ceux qui ont cru que toutes les fois qu'on ouvrirait une école, on fermerait une prison... Nous sommes loin de compte Peysonnié. Longtemps les bons esprits avaient espéré que l'instruction, pour lequelle le gouverne ment de la République fait tant de sacrifices, moraliseraient l'enfance. II n'en a rien été. Feuilloley, avocat général. Toute la France appelle la religion au se- cours de la morale et de la société... Les professeurs ont enseigné dans le désert, paree qu'on a proclamé imprudemment qu'il ne fallait pas parler de religion dans les écoles. Portalis. Pour que l'instiuction soit vraiment bonne et socialement utile, il faut que l'instruction populaire sont profondément religieuse.C'est dire que dans les écoles primaires, l'influence religieuse doit habituellement être présente. Guiyjt, On s'est itnaginé qu'en forcant les enfants du peuple a aller s'asseoir sur des bancs de puis Page de sept ans jusqu'a celui de douze ou treize, on inculquerait dans leur esprit une loi morale assez forte pour suppléer a l'éducation de la familie et a la contrainte de la loi religieuse. II me parait que l'expé- rience est faile, et que 1 école a fait faillite. Henri Fouquier (Le Matin I900). adressen vous a la Librairie CALLEWAERT-DE MEULENAERE rue au Reurre, 38, a Yprea. •Je* *Jb* •Je*' •T*j *T*. r»l

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2