CHRONIQUE rPROISE Le Sénat Bepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE au Comines kaert, ricaire de Thourout, neveu du doyen DeBo, M.Ghesquiere, l'auteur de la cantate, c P. Linnebanck, déle'gué des litte'rateurs neerlandais, etc. Le Comite' flamand de France e'tait repre'- senté par M. l'abbé Valere Pil, M. Lefèvre, editeur du Patriote des Flandres et Edm. Liégeois, conservateur de la Bibliothèque et du Musée d'Ypres. De nombreux toasts furent prononce's par M. Brutsaert, au de'légué de Tévêque, a 1 administration communale de Poperinghe, a M. Ie se'nateur Fraeijs de Veubeke et M. le député Colaert, ainsi qu'aux membres du Davidsfonds par M. Noterdame, p ésident du Davi isfonds de Bruges par M. le cha- noine Mahieu, délégué de Mgr Waffelaert et par M. Borns, professeur a l'athénée royal d'Anvers. Les reunions et le cortège de l'après-midi. A 2 h., le Christen Vlaamsch Verbond a tenu une re'union dans la salle de l'Hotel de Ville. MM. Jos. Vandenberghe, échevin de Roulers, l'avocat Dosfel, et Maurice De- I hem, d'Ypres, y ont pris la parole. A la même heure, un Landdag des étudiants fiamands avait lieu sous la prési- dence du Westvlaamsche gouwgilde de Louvain. Les orateurs furent M. l'avocat Degroeve, de Bruges le R. M. Beeuwsaert, vicaire a Ostende, et M. le député Van Cau- welaert. Le cortège était compose' d'une quantité de groupes estudiantins, de délégations de toutes les communes de l'arrondissement et de nombreuses musiques. Sur tout le parcours l'enthousiasme fut énorme. A 4 heures, a la Grand'Place, le Dr Borns et le Dr Claes, professeurs a Anvers, ont pris la parole devant plusieurs milliersd'auditeurs qui les ont chaleureusement acclamés. La cantate, oeuvre de M. Ghesquiere sur paroles de M. Vanhautte, exécuté par Soo personnes, produisit une forte impression et constitua un des principaux attraits de cette belle fete Une fete de gymnastique par la société St-Michel, d'Ypres, une fete musicale et un cortège aux lumières. suivi d'exécution de liederen flamands, ont clöturé cette bril- lante journée. R n'est pas possible de renoncer au gou dronnage de nos routes empierrées. Nos po pulations agricoles s'ameuteraient. Le gou- dronnage leur donne satisfaction et met les routes a l'abri des infiltrations d'eau. Si je préconise si vivement la construction d accotements empierrés venant soutenir des routes pavées suffisamment arquées, c'est que l'expérience a établi ^excellence de cette solu tion, notamment sur des troncons de trois routes trés fréquentécs: d'Ypres a Warneton, de Wynendael a Thourout et de Courtrai a Tournai. N'entre-t il pas dans les intentions du mi nistre d'imposer une limite de chargeraent pour le roulage Le lourd charriage est dé- sastreux pour nos routes Des charrois de ii.ooo kilos ne sont pas rares sur nos rou tes. Je recommande a la trés sérieuse considéra. tion du ministre le voeu de notre population de voir comprendre dans les prochains grands travaux la reconstruction de la route Internationale d'Ypres vers Bailleul, qui re monte aux temps les plus reculés de notre histoire. Je promets au ministre la loyale reconnaissance de notre population s'il donne suite a leur voeu W. >K Le budget extraordinaire vernement n'a pas renonce a lachevement du canal de l'Yperléeil s'efforcera de terminer les travaux le plus tot possible. Quant aux adjudications-concours, je n'en suis pas plus enthousiaste que M.Coppieters, mais elles peuvent être parfois utiles. De son coté, M. Van de Vyvere, mi nistre des chemins de fer, a fait la declara tion suivante en re'ponse a la seconde deman- de formulés par ||M. le senateur Fraeijs de Veubeke Le projet de mise a double voie entre Courtrai et Ypres est a l'étude. On commen- cera d'abord par les parties les plus rappro- chées du centre du pays. /V*- Reunion du Conseil Communal Séance publique du 23 aoftt 1913, sous la présidence de M. Colaert, bourgmestre. MM Biebuyclé, Fiers et Seys, absents, se sont excusés. M. le secrétaire donne lecture du procés- verbal de la seance préce'dente qui est approu- M. D'Huvettere. L'usage des motocy- clettes se répand de plus en plus et le règle- ment est peu observé par ceux qui usent de ce moyen de locomotion. lis dépassent sou- vent la vitesse réglementaire et ne conservent pas le coté stipulé, II y aurait lieu de recom- mander la pluie, tant en usant d'une certaine latitude, de tacher de faire modérer cette vitesse et de faire observer le coté réglemen taire. M. Struye. Dans la plupart des villes allemandes ethollandaises, des pancartes prescrivent de ne pas dépasser 12 kilomètres a l'heure. M. le Président. Notre règlement est plus sévère il prescrit 10 a l'heure et 5 dans les tournants. Nous n'avons qu'a faire exé- cuter le règlement. La séance publique est levée a 6 heures. \V Dimanche 3i Aotit igi3 F. VAN WINDEKENS, rue de Lille, i3, vé. Au cours de la 6éance de mercredi dernier il a de nouveau été question au Sénat du canal de la Lys a l'Yperlée. Nous résumons les observations présentées d'après le compte rendu analytique. v\v M. Fraeijs de Veubeke. La laborieuse population que je représente a été profondé ment affectée par le désastre qui vient de se produire dans la tranchée de Hollebeke. Elle a été heureuse d'apprendre par la dédaration du ministre a la Chambre que ce facheux événement ne le fera pas devier de ses inten tions en ce qui concerne le canal *de la Lys a l'Yperlée. Mais je me permets de demander si l'ad- ministration conserve autant que le ministre une égale confiance dans la possibilité de mener a bonne fin un travail qui doit rendre a notre région une prospérité connue par nos ancctres et d'empêcher nos ouvriers d'aller s'engager loin de leur familie, a l'étranger. Nous devons unir nos efforts pour rendre a nos populations ouvrières, en même temps qu'une honnête aisance, la vie familiale. S'il y a utilité de ciéer dans notre merveil- leuse colonie des voies de communication facile, il est encore plus indispensable de pro curer ce bienfait a nos populations de la mère-patrie. Aussi faut-il achever sans plus de retards le canal dont je viens de parler. M. It président.Rermettez-moi de vous faire renaarquer que vous abordez-D le bud get extraordinaire. M. Fraeijs de Veubeke. - Je vais avoir fini. M. Coppieters. Si tout le monde pou- vait parler du budget extraordinaire, j'aurais •ncore beaucoup de choses a dire. M. le président. Je suis oblige' de main- tenir la régiecertains membres ont renoncé a leur discours précise'ment paree que leurs observations concernaient le budget extraor dinaire. M. Fraeijs de Veubeke. Je m'incline. Je reprendrai la suite de mon discours au mo ment ou nous aborderons ce budget. Je me permets d'aborder une autre question qui intéresse au plus haut point le pays. Je me bornerai toutefois a demander au ministre de prendre des mesures pour l'entre- tien de notre réseau des routes royales. Les routes de la frontière par Menin et Ypres jusqu'a la route du littoral sontdepuis des mois dans un état de'plorable. M.Coppie ters a traité cette question des routes avec une si réelle compétence jeudi dernier que je ne veux pas m'étendre sur ce point. Je suis, moi aussi, de l'avis qu'il faudrait remplacer, dans xotre contrée.tout au moins, les routes empierrées par des routes pavées, bien entretenues.réservées au gros charriage. On ménagerait sur ces voies deux mètres de chaque c6té qui seraient empierrés et réser vés aux automobiles et aux cyclistes. Af. Fraeijs de Veubeke. Notre sym- pathique président a bien voulu me rappeler, le 19 aoüt dernier, que je braconnais quelque peu sur le terrain du budget extraordinaire. Je désire done revenir sur la jonction du canal de la Lys a l'Yperlée. J'ai cru compren dre que le ministre a déclaré a la Chambre que les difficultés rencontrées dans la tran chée du bief de partage ne sont pas insur- montables. J ai done la confiance que l'ad- ministration mènera a bonne fin, a bref délai, un travail difficile qui ne s'étend d'aillcurs que sur 200 mètres. L'événement a démontré, dans le cas de la tranchée d'Hollebeke, que l'adjudication- concours n'a pas été une mesure heureuse. Si l'entrepreneur avait cherché le terrain stable k 3 ou 4 mètres de profondeur en plus, la catastrophe ne se serait pas produite. Ne pourrait on introduire dans les travaux difficiles le système allemand, consistant a mettre aux concours entre tous les ingénieurs du pays, le» plans exclusivement suivant un programme déterminé. Le ministre tiendra, du reste, j'en suis certain, a honneur d'attacher son com a une entreprise difficile, mais dont la realisation rendra a Ypres son antique prospérité. Malheureusement, aucun crédit n'a été prévu au budget cette année. Peut-être le ministre voudra-t-il nous dire que les crédiis seront prévus aux prochains budgets En aucun cas, il ne saurait être question d'attendre, pour la reprise des travaux, l'issue d'un procés en cours. Ne pourrait-on mettre en adjudication certains travaux qui n ont rien de commun avec la tranchée de Hollebeke. Je demande au ministre de s'at- tacher a .a solution de cette question avec la ténacité et l'enthousiasme qu'il sail mettre dans l'étude de questions qui le passionnent. Je prie le ministre des chemins de fer de vouloir bien ordonner sans retard la con struction prévue de la double voie de Courtrai a Comines. Cela permettrait au ministre d'appliquer le programme d'amé- boration que je lui ai indiqué jeudi dernier. Nous, West-Flamands, qui avons le pri vilege d avoir pour ministre un éminent compatriote, unissons nos efforts pour lui demander de mettre fin aux maux dont souffrent nos laborieuses populations depuis un demi-siècle. M. Coppieters. La culbute de ponts sur l'Yperlée est due au systè me appelé concours-adjudication qui fait exécuter les plans aux entrepreneurs. Quand le système ne réussit pas, le travail manqué tombe finaiement a dos a l'Etat. A preuve les murs des quais d'Anvers. L'administra- tion, ayant modifié légèrement les plans de l'entrepreneur, l'Etat a été rendu responsable des dégats. Pour l'Yperlée, on cherche aussi a laisser la responsabilité a l'Etat. Ces adjudications-concours ne devraient pas se faire pour la conception des projeïs. Ce sont les ingénieurs des ponts et chaussées que cela regarde. Chaque fois que Ton pro cédé a des adjudications-concours, on consta te, d'aillcurs, que ce sont les ingénieurs des ponts et chaussécs qui ont fait ces projets. A GAUCHE C'est trés vrai. M. Coppieters. On devrait, a mon sens, mettre au concours le projet même ou l'exécution. Financés communales compte de igi2 dépot. M. le Président. Les recettes ordinaires selèvent a 407.801,58 fr. et les dépenses ordinaires a 356.924,60 fr.Excédaat a Tordinaire 508.876,98 fr. Les recettes ex- traordinaires s'élèvent a 276.976,94 fr. et les dépenses extraordinaires a 192.733.67 fr. Excédant 84.183,27 fr. L'excédani total est de 135.o6o,35 fr. Les recettes ordinaires dépassent considérablement les dépenses ordinaires. Le compte sera examinée samedi prochain a 3 heures. Bureau de Bienfaisance cession de bail. Le Conseil approuve Ia délibération prise par le Bureau de Bienfaisance autorisant la cession pour un terme de sept années encore a courir du bail accordé a Julie Bonquet- Liétard, cultivatrice, a Vlamertinghe, a une ferme de 2 h. 06 a. Cette cession est fuite au profit de son fils Charles moyennant un fer- mage annuel de 3ooo fr. L'augmentation est de 3oo fr. Tarif-règlement des droits d'abattagere- nouvellement. A la suite d'une demande faite par le gouverneur, le Conseil décide,sur délibération prise par le Collége, de renou- veler pour un terme de cinq ars, le droit d'abattage. Chemins de fer vicinaux iigne Ypres- Bailleul. M. 'e Président dit quele capital primitif de 160.000 fr.est porté a 205.000 fr. Le mémoire dcscriptif énonce diverses modi- j fications le nouveau tracé est allongé de 3 kilomètres un viaduc sera construit prés j de la gare de Poperinghe la longueur des voies sur plate-forme est porté de i3.ooo a 20 000 m. II y a lieu d'ajouter le renchérisse- mentdes matériaux et de la main d'oeuvre. Pour Ypres Tannuité est porté a 4,35 p. c. soit 4898 francs Certaines communes ne sont pas disposé s a voter cette augmentation. Je propose de convoquer les secrétaires pour samedi pro chain a 10 heures. Si elles refusent, nous ne prendrons pas leur part. II y a lieu d'accorder la concession a la Société Nationale qui accor dé ensuite la cession par voie d'adjudication publique. MBouquet espère que les diligences néces saires seront faites pour faire hater ce travail. Le marché a déja sensiblement diminué et cette diminution n'a plus besoin de s'accen tuer. j M. le Président, répondant a une question de M. D'Huvettere, dit que la ligne princi- le vers Bailleul viendra en tout état de cause et que ce n'est que par la suite que la ligne vers Poelcapelle pourra être demandée. Si Poperinghe, Kemmel et Reninghelst n'inter- i viennent pas, la question sera examinée a nouveau. Le Conseil retardera son vote jusqu'après la re'union de samedi prochain. Eiygièneservice de propreté.a) Règle ment b) Concession de monopole.M. Ie Président propose la remise ajhuitaine. Bureau de BienfaisanceLibéralités d [°*CC?S1T dS concession de sepultures. M. le Président. M»e veuve Aliaeys de mande une concession de r m. c. pour 20 ans20 fr. M, Robert Glori.%4£ c PTtUr,Ué:5°3fr'33-A^dé. vascafté'e»1 depuis ^Ue la n'y a plus h? T rCgards d'é80uts, n y plus de siphons et qu'il s'en de'gage des odeurs nauséabondes.Il demande qu'orf er M. le Président. L'observation est trés ,uste. Nous pou„„ns r&liser serv.ee de propreté !eri reorganise. Les com mercants qui font de* a-u 1. veiller a ce que"- deS.dcb'U«8«> devron, ueu d imposex ce travail an nouveau concessionaire. Funérailles de M. Henri BOURGEOIS Les funérailles de M. TIenri Bou'geois, capitaine en second, commandant du Corps de Pompiers de Comires-Belgique, ont eu lieu Luudi 25 Aoüt dernier et fürent trés im- pjsaat-s. A 10 heures moins le quart M. 1 abbé De Cock, curé a Comines, assisté de son clei'gé vient procéder a la levéedu corps et le couvoi se dirige vers leglise dans l'or- dre euivaut La Croix et les baunières, les porteurs d> s couronnes et des decorations du défunt, la batteria et 2 peletons de Pompiers sous les ordresdu Lieutenant A. Beun, THarmo- nia Communale, les membres du Conseil Communal, le Corps de Pompiers de Comi- nes-Trance, tout entier, Messieurs les offi ciers délégués étrangers, la grande Harme- nio, les autres délégations parmi lesquelles: la gendarmerie, la douane, le personnel de la gare, la chorale de Comines-Belgique, l'Union des travailleurs etc. ainsi que la Philharmonie la Concorde, la Gymnastique les Trompettesde Comines-France;lec. rcueil encadré par une haie de pompiers et porfé par des locataires de M. Bourgeoisles coins d poêle étaient tenus par MM. le Commandant Steyt, de Courtrai, le Com mandant Leroy, de Comines-France,Vander Mersch, bourgmestre de Comines et Beau mont, sous-instituteur. Venait ensuite la fa milie suivie des assistants. Le deuil était conduit par MM. Louis, Henri et Albert Bourgeois, fils du défunt. L'Harmonie Com munale a joué une marche funèbre au départ de la maison mortuaire. A leglise M. le curé De Cock a officié it 1 offrande qui a continué jusqu'après ia messe,on a vu défiler unequantité denotabi- lités des communes environnantés. Après les absoutes le cortège futièbre s'est dirigé vers le cimetière dans lemeuae ordrequ'au départ i leglise la Grande Harmonie et THar- monie Communale ont joué alternativemen' des marches funèbres. Trois discours ont été prononcésprèsde la tombe, par MM. le sous-Lieutenant II. De- cour, au nom des Pompiers de Comines- Belgique parM. le Bourgmestre J. Van der Mersch au nom de Tadministration com munale et par M. le Capitaine Leroy au nom des Pompiers Frai ^ais. Discours de M. H. Decour IJno voix a été entenduo dans Comines c'est le Corps de Pompiers qui pleure son chef Messieurs II m'incombe la pénible mission de venir au nom du Corps de Sapeurs-Pompiers de Comines, prononcer un suprème adieu a celui dont nous venons de conduire, hélas I si inopinément, la dépouille mortelle a sa dernière demeure. Des voix plus autorisées que la mienne Vous diront ce que fut M. Henri Bourgeois, comme citoyen et comme père de familie chrétien qu'il me soit permis de retracer en quelques mots sa carrière d'Officier des Pompiers. M. H. Bourgeois entra dans le Corps de Pompiers de Comines, avec le grade de Sous-Lieutenant, le 29 juillet 188S il fot nommé Lieutenant-Commandant le 25 mai 1900 et recut le Grade de Capitaine en Second, le 28 aoüt 1907. Enumcrer ici toutes les qualités de notre 1 egretté Commandant, serait répéter ce que Ton entend dans la bouche de tous ceux qui Tont connu de prés. Aussi me bornerai-je a dire et bien sans crainte de contradiction que M. Bourgeois fut Tincarnation vivantè de Tesprit d'ordre, de devoir et de dévoue- raent. Dès son entree dans la grande familie de Pompiers, le regretté défunt eut de suite accaparé Testime et l'affection de tous ses subordonnés, et ses conseils et ses ordres furent toujours écoutés avec respect. Con- stamment a Taffüt des ameliorations a intro duire, sa seule et unique preoccupation était de faire du Corps de Pompiers, une compa gnie d'élite. Et qui de nous ne se rappelle le tact avec lequel il sut applanir les difficultés qui surgissent pour ainsi dire périodique- ment et inévitablement dans toutes les socié- tés. C'est paree qu'il était considéré, non seulement comme chef, mais encore comme véritable père des hommes qu'il avait sous ses ordres. A juste titre, pour une carrière si bien remplie, notre Commandant a obtenu suc- I cessivement la croix civique de 2s classe, le j 15 novembre 1900; la médaille commemo rative du règnede S. M. Léopold II, le 4 mai 1906 une mention honorable du gou vernement Francais, le 26 aoüt de la même année et en dernier lieu, la croix civique de ie classe, le 3 novembre 1910. Commandant Bourgeois Nous avions Tintime conviction de pou- j voir, pendant de longues années encore, Vous conserver a la tête de vos chers Pom piers HélasDieu, dans ses impénétrables desseins en a décidé autrementCepen- dant, votre inoubliable souvenir restera parmi nous et le magnifique drapeau, dont le 24 juillet 1904, Vous fites si généreusement cadeau a notre compagnie, nous restera comme un gage précieux de votre affection sincère et de notre reconnaissance inaltera ble Les nombreuses et imposantes mani festations de sympathie dont nous venons d'être témoin, nous consolent quelque peu de la perte sensible que nous cause votre mort. Puissent-elles dans la mesure du pos sible, atténuer quelque peu la douleureuse épreuve que traverse votre familie éplorce Et maintenant, cher et regretté Comman dant, vos dévoués pompiers Vous disent, non pas Adieu, maisAu revoir, la Haut Discours de M. Vander Mersch Bourgmestre de Comines. Messieurs, Ce 11 est pas sans une profonde emotion en présecce de ce froid cercueil, que je, viens adresser quelques mots d'adieu a celui que Comines pleure en ce moment. L'implacable mort a frappé a la tête notre beau corps de Pompiers. L Administration communale, par mon organe, vient rendre un juste et deruier tribut de regrets et de gratitude a celui qui fut un de ses auxiliaires attitré. Le commandant Bourgeois avait droit a toute notre estime comme il peut revmdi- quer avec honneur notre entière reconnais sance. Car aux souvenirs de bon citoyen qu'il laisse parmi nous, il faut joindre les nombreux et dévoués services qu'il n'a pas marebandés a la cause publique. Vous venez d'entendre, Messieurs, toute la longue nomenclature des dates qui son comme les époques et comme les pages de la vie donnée en dévoüment et sacrifice a notre corps de Pompiers par son commandant, et a sa ville natale au titre do conseiller com munal. Dévouement et sacrifice étaient, peut-on dire, les deux grandes vertus civiques de Monsieur Henri Bourgeois. Et s'il a coma- cré plus de 25 années a cette familie d'adop- tion dont il était le chef et qui était sa joie et son orgueil, nous pouvons dire avec cer titude qu'il a bien mérité desesconcitoyens. C'est bien le plus beau titre qu'un homme puisse envier c'est pourquoi nous nous inclinons profondément devant cette tombe. Puissent ces marques d'estima et de re connaissance adoucir la douleur si légitime de son épouse et de ses enfants pour lesquels il avait une orofonde affection. II fut toujours aussi un catholique con- vaincu Dieu dans sa bonté lui accordera certes ?a-Haut la récompense si justement mentée par son esprit de sacrifice qui a auréolé sa vie chrétienne. Au nom de Ia ville de Comines, au nom de sa population toute entière je vous rends hommage, commandant Bourgeois, et vous adresse le suprème adieu ou plutot un au revoir dans le ciel BURGERSTAND. A,S:rüs7^rkl^g61 van den 22 tot den 29 ,li veidi:ghestrait. Demevar Made- mano'e li VandeTasfeele Her- Dur'an oLavm "j'a4- 0Peringliesteönweg. b'üondt Alphons, 'vèeinarla? °Cll,Kte SÉANCE DU MARDi 19 AOUT 1913 M. Helleputte, ministre de Tagriculture et des travaux publics. Le gou-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2