r Téléphone Samedi 6 Septembre 1913 le N° 10 centimes 48e Année N° 4800 Téléphone 52 A nos Amis politiques Revue de la Quinzaine Dix années de Pontifical Les chemins de fer dans 1'arrondissement d'Ypres "ft •>-v, On s'abonne rue au Hear re, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tous les bureau* de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires COÜtCUt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresser Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Nous rappelons a nos amis que depuis le ier juillet, les Administrations communales s'occupent de la confection des nou celles listes e'lectorales qui entreront en vigueur le 1 mai de l'année 1914. Voici les conditions essentielles requises pour être inscrit sur les listes électorales AGE. Pour la Chambre, être né avant le 2 mai 1889. Pour le Sénat, la Province et la Commune, être né avant le 2 mai 1884. DOMICILE. Pour la Chambre, le Sénat et la Province, être inscrit au registre de la population et résider effectivement dans la commune depuis un an, au 1 juillet 1918, c'est a dire depuis le 1 juillet 1912 auu juillet 1913. Pour la Commune, être inscrit au registre de population et résider effectivement dans la commune depuis trois ans au 1 juillet 1913, c'est a dire depuis le 1 juillet 1910 au 1 juillet 1913. Pour les conditions requises pour l'attri- bution des voix supplémentaires, nous enga- geons vivement les électeurs catholiques qui croiraient y avoir droit, a s'adresser sans retardmunis de leurs pieces justificatives, ou des renseigneiwenls précis, au bureau per manent de l'Association catholique d'Ypres, Cercle Catholique (i'r étage) rue de Menin a Ypres, ou l'on fera pour eux gratuitement le travail et les demandes nécessaires. vont étudier une loi sur l'espiounage... con- tre, naturellement, et pour... aussi, espé- rons.car cesera encore une carrière libérale en plus... ouverte a nos porteurs de cert'fi- cats et diplóines. Ce sera neuf. Que fais tu Je suis espion Tiens... Mal- lieureusement pour lui, le citoyen Anseele n'aura pas le temps d'examiner le projetdèi maintenant, ses ouvriers lui donnant trop de fil a retordre... Voila ce que c'est d'etre Anseele et directeur d'usine... c'est le cas de dire que nul n'est prephète dans son. usine... Enfin tant pis, laissons Monsieur Anseele a ses... brebis, et noslecteurs... a eux-mêmes. Sam. vV VVV Toujours les vacancos... et toujours les accidents, toujours la main froide de la mort brisant les joies paisibles. A Waling- l'ord en Amérique deux trains de touristes 8'écharpent et en Angleterre une collision de deux trains amène un inceudie et fait de nombreuses victimes. Les automobiles pro- voquent plusieurs morts et l'air semble se vengrr sans discontinuer des tentatives au- dacieuses des hommes-oiseauxmais comme pour se venger a son tour, un audacieux, je dirais un téméraire, s'il ne s'agissait pas du progrès, accompli t en aéroplane un ex ploit merveilleux d'adresse et de sang-froid. Sans s'aventu/er tant nos aviateurs font de l'excellente besogne et rendent de nom- breux services au cours des grandes ma noeuvres qui se déroulent avec beaucoup d'entrain et tëmoignent des progrès reels accornplis par notre armée. Le roi toujours infatigable s'y montre pour quelques courts instants de quoi digérer le diner offert a Monsieur Carnegie le généreux pacifiste revenant de Inauguration du palais de la l'aix oii l'on fit des ehoses bonnes et utiles. Eiitreleinps oubliant ses infortunes premiè res le roi exilé Manoël ne songe qu'& sa jeunesse et épouse au chateau de Sigma ringen la princesse Victoria-Augusta de Hohenzollern. En Hollande le nouveau ca binet fait penser k la fable des grenouilles qui demaadent un roi. Au doux pays d'Albion les employes des postes et télégra- phes trouvant la vie cl ére, sans doute, de- mandent une augmentation de salaire, et a Dublin des grévistes nombreux et turbulents en font autant. Malgré cela la police trouve encore le temps et le moyen de mettre la main... et mêmeplus sur certains juifs qui semblent avoir quelque connaissance, voire quelque souvenir du vol du collier de perles. En France, a "Versailles, on s'agite, on se démène pour uue trahison I... qui après enquête eat déclarée simple imprudence. Et c'est la,le refrain de chaque jour,dans tout... partout, on ne voit plus que trahisonOn fouille font pour découvrir un eoi-disant plan, bientot on coupera les gens ea petits morceaux pour voir, si se sentant sur le point d'etre pris, ils n'ont pas avalé les fruits de leur prétendu espionnage... Le pis, c'est que cela se gagne même chez nous a la rentrée pour encombrer encore un peu les tr avaux parlementairee, nos honorable», Suite et fin) C'est par la piété que Pie X a toujours espéré restaurer toutes choses dans le Christaussi eBt-ce a la source de la piété, üla sainte Eucharistie, qu'il a surtout tra- vaillé a ramener les tidèles. De 14, le décret du 20 décembre 1905 sur les conditions et la pratique de la commu nion fréquente dont un illustre cardinal a dit que c'est le plus grand bienfait accordé a l'Eglisedepuis l'apparition duSacré-Coeur, a la Bienbeureuse Marguerite-Marie les cinq autres décrets réglementant la commu nion des infirmes et des jeunes collégiens le célèbre décretSingulari1910, rame- nant dans l'Egliae la pratique traditionnelle et séculaire de la communion précoce et privée des enfants arrivés a l'age de raison enfin l'éclat donepar des légats du Paps aux CoDgrès eucbaristiques de Londres, de Cologne, de Madrid, de Montreal, de Vien- ne, de Malte, oü se sont déroulées des pro cessions splendides de 70.000, 80.000, 100.000 hommes I Est-ce que l'histoire n'appelera pas Pie X le Pape de l'Eucharistie Pour la restauration de la piété chré- tienne, Pie X a encore publié son Motu proprio du 11 novembre 1913, sur les beautés du cbant grégorien, contre los abus de la mu8ique profane dans les églises et surtout la constitution Divino afflatu ramenant aux antiques traditions la recita tion du Bréviaire et la liturgie catholique. Qui n'a admiré la mageifiquo Lettre au clergé du 4 aoüt 19C8, que Pie X écrivait a l'occasion de son jubilé sacerdotal et oü il trace si bien son propre portrait, en recom- mandant l'oraison, la sainteté, touts» les vertus sacardotales sans lesquelles Paction extérieure du prêtre demeure sterile et intéconde Quels éclatants hommages a la piété sous sa forme la plus méritoire que les Lettres de Pie X au P. Cormier, géaéral des Donai- nicaius, sur la fidéle observance des tradi tions du saint fondateur sur la philoso- phie du docteur angélique aux fils de saint Francois d'Assise, Frères de l'Uniow léo- j nienne, Frères mineurs Capucins et Frères mineurs Couventuels, ramenés a l'égalité de privilèges que le Motu proprio du 23 novembre 1911 Quomagis incolumis sur les Frères de la Stricte Observance, les Ré- formés, les Récollets et les Alcantarius, et que la Constitution du 8 février 1913 pour la liberté de confession des Religieuses Comment oublier que Pie X a bóatifié le curé d'Ars, Jeanne d'Arc, la sainte de la Patrie les Carméiites de Compiègne, le P. Eudes, et qu'il prépare pour l'uuivers catho- I lique et pour nous, FraEcais, d'autres béati- fications destinées a accroitre la piété des fidéles autant que le norabre de leurs inter- cesseurs dans le Ciel I 1 La discipline ecclésiastique a été l'un des grands soucis de Sa Sainteté Pie X. 11 s'est préoccupé des études scolastiques et théologiques des jeunes léyites, auxquels il a iaterdit journaux, revues et nouveautés dangereuses. Dans une allocution aux évê- ques, Pie X leur disait en propres termes Si jamais vous aviez dans vos séminaires un de ces savants nouveau genre, débarras- sez-vous en bien vite et a aucun prix ne lui imposez les mains. Vous voub repentirez toujours d'en avoir ordonné un, ne serait ce qu'un seuljamais de l'avoir exclu. Les comités de vigilance, cre'és dans cha que diocèse par l'ordre de Pie X, doivent signaler tous les écrits et toutes les manifes tations contraires 4 la vérité intégrale. Les évêques, enfin ont, de par le Décret Sacrorum Acstitutum le droit et le devoir de condamner tous les écrits qui s'impriment ou se répandent dans leur diocèse contre la foi et les moeurs. Le Décret «Ne temere», 2 aoüt 1907, modifiait heureusem- nt l'ancienne législa- tion des fiancailles et du mariage, valide, désormais, quand le consentement des fu ture est recu par le curé du lieu oü le ma riage se célèbre La Constitution du 29 juin 1908,«Sapienti Consilio a réorganisé la Curie romaine et réservé 1'admiListration de la justice la Rote et a la Signature apostolique l'interprétation des lois et les recours contre les actes des Ordinaires aux Congregations proprement dites et les services d'expédition et de ge8tion aux Offices. Le Décret Maxima cur° 20 aoüt 1910. règle admirablement l'amovibilité des curés en respectant tous leurs droits par le recours devant les tribunaux ecclésiastiques de pre mière instance et d'appel. Enfin, la refonte du vieux droit canoni- que, ordonnée !e 19 mars 1904, se poursuit activement tous les jours. r«n Que dire maintenant du gouvernement extérieur de Pie X et de son autorité sexergant avec tant de prestige sur tous les points du monde catholique En 1905, il écrit la touchante Lettre To- loniae populum en 1906, l'Encyclique «Tribuscirciter», pour mettre fin au schisme des Mariavites en 1907, la Constitution de l'Eglise grecque ruthène en 1910, la Let tre Quod hierarchia sur la hiërarchie catholique au Brésil et la Lettre Si qua es tsur la hiërarchie catholique en Angle terre, L'Encyclique Lamentabili statu», 1912, est un appel émouvant en faveur des Indiens de l'Amérique du Sud. Mais c'est surtout en France que se sont fait sentir la lumineuss clairvoyance et l'énergie merveilleuse do Pie X. Dèsle 18 mars 1904, il profeste contre la proscription odieuse des coDgrégations en- seignantes, et quelques temps aprè3 contre la visite de M. Loubet au Quirinal, au roi d'Italie, spoliateur de l'Eglise. Arrive la Séparation avec les Cultuelles Pie X, n'écoutant que sa conscience, les condamne comme contraires 4 la divine Constitution de l'Eglise», comme ótablissant l'aposiasie nationale comme violant le droit de propriété et le droit des gens».Trois Encycliques, 11 février et 10 aoüt 1906, 6 janvier 1907 font taire la prétendue sagesse des cardinaux verts et sauvent d'un dé- sastre irréparable l'Eglise de France, qu'aurait perdue le démocratisme anarchi- que des Cultuelles, même canonico-légales. La condamnation des mutualités dites approuvéesdu 17 mai 1908, compléte le cycle des mesures prises par Pie X pour faire avorter chez nous toute tentative de schisme. Le Portugal, victime, lui aussi, dune re volution maconnique,entend la voix auguste de notre grand Pape, flétrissant comme naonstrueuse une loi de séparation plus persécutrice encore que la'nutre. chacune sufflrait a illustrer un pontificat, comment ne pas être saisi d'une admiration profonde, d'une vénéraiion toute filiale, éclatant en actions de graces pour la Provi dence, qui nous a ménagé un tel Pontife a l'aurore du XXe siècle. Pour nous, il nous est doux de dire avec toute l'Eglise Dominus censervet eum -VW 0 E3 Devant toutes ces grandos choses, que Pie X a au faire en si peu de temps et dont Nos lecteurs trouveront ci-dessous d'après les Annales Parlementaires le remarquable discours prononcé au Sénat le 21 Aoüt par notre distin- gué Sénateur M. Fraeijsde Veubeke. L'état de nos voies ferrées Messieurs, a tort ou a raison, certains esprits revêches ont fait circuler une légende qu'un des principaux soucis du ministre des chemins de fer était de faciliter, par la créa- tion de trains, le retour, leurs résidences respectives, des membres des deux Cham- bres dans toutes les directions du pays. En parcourant hier YIndicateur officiel je constate effectivement que les légisïateurs des principales villes du pays, par oü passent les trains internationaux, ont toutes les faci- lités pour arriver commodément a Bruxelles et en repartir de même. II n'en est malheureusement pas ainsi des députés et sénateurs qui n'ont pas la bonne fortune de représenter un arrondissement qui n'est pas traversé par les voies de grande communication. Pour n'en citer qu'un qui me tient le plus a coeur, je ne mentionnerai que l'arrondisse- ment d'Ypres, qui est, sans conteste, la contrée la moins bien partagée de tout ce pays. II est vrai que les Anglais ont pu a merci exploiter la Flandre pendant plus d'un demi-siècle. On nous a promis, depuis la reprise du réseau des Flandres par l'Etat, qu'en moins de cinq ans la population de notre réseau si industrielle et commercante n'aurait en plus rien a envier a celle des autres arrondisse- ments. Si mes renseignements sont exacts, la re prise remonte a 1905 et s'il est vrai que le département des chemins de fer nous a donné depuis lors quelques ameliorations dans les correspondances, il reste énormement a réaliser avant de nous donner satisfaction. Je me souviens que la situation du Grand Central avait quelque analogie avec celle de la Flandre et cependant il n'a pas fallu plus de trois ans pour confondre complètement ce réseau avec celui de l'Etat Nous savons tous, messieurs, que notre éminent ministre des chemins de fer est animé a notre sujet des meilleurs intentions 1 et qu'il a le souci, lui aussi, d'améliorer, I avec les mauvais éléments dont il dispose, j dans la mesure du possible, nos relations j avec le centre du pays. Les communications avec Bruxelles Le train parlementaire, comme on le dé- signe chez nous, quitte Poperinghe a 10 h. 36 m. pour arriver a Bruxelles a 14 h. 08 m. II nous ramène au logis, au départ de la capitale, a 18 h. 17 m. pour arriver pénible- ment a destination a 21 h. 18 m., a condi tion, bien entendu, de ne pas manquer la correspondance a Courtrai, sinon, nous n'arrivons chez nous qu'a 21 h. 54 m. Le seul bon train dans la direction de Bruxelles et au dela est a 5 h. 48 m. du matin, pour arriver dans la capitale 8 h. 10 m. On nous dit que l'unique voie de Pope ringhe a Courtrai est trés encombrée et que peu de lignes de notre réseau national ont un trafic aussi considérable en marchandises. Dans ces conditions, nous comprenons com- bien il doit être difficile pour l'administra- tion d'augmenter le nombre de trains ou d'améliorer l'horaire en attendant l'établisse- ment d'une deuxième voie dont la ligne a un impérieux besoin. Afin de dégager la voie lors du passage des meilleurs trains entre Poperinghe et Cour trai et vice-versa, n'y aurait-il pas lieu d'examiner, monsieur le ministre, si votre administration ne pourrait faire circuler une partie des trains de marchandises, le soir> après le passage des derniers trains de voyageurs Je crois que ce système est beaucoup mis en pratique a la Compagnie du Nord, ainsi que sur plusieurs lignes allemandes. La population de tout 1'arrondissement d'Ypres, nous charge, monsieur le ministre, de vous demander un train dans la direction de Bruxelles au départ de Poperinghe vers 6 h. 3o, de manière a atteindre, k Courtrai, le train 3194, qui arrive dans la capitale 4 9 h. 18. Le 3694, appelé le train parlementaire, peut sans inconvénient être retardé au départ de Poperinghe de 40 minutes, de manière k supprimer a Courtrai l'arrêt de 38 minutes, attendu que Töbstacle que l'honorable mi nistre des chemins de fer invoquait jadis est écarté. Quant aux trains de l'après-midi, nous faisons le sacrifice deles emprunter, pour nous rendre dans la direction de Bruxelles, ils sont tous également négligeables et sans aucune utilité. Le pays de Courtrai, comme celui d'Ypres vous seraient sincèrement reconnaissants, monsieur le ministre, de leur accorder un nouveau train au depart de Bruxelles vers les 13 heures pour arriver a Courtrai vers les 11 h. 3o m. Ce même train pourrait repartir de Courtrai dans la direction de Bruxelles, vers les i5 h. 3o. m. pour y arriver vers 17 heures. Ces deux trains donneraient a Cour trai correspondances avec le train 3689 vers Ypres-Poperinghe et avec le 3698 vers Cour trai. Je vous fais en passant remarquer, mon sieur le ministre, qu'il n'y a aucun train direct de Bruxelles a Courtrai entre 9 h. 6 m. et ifl h. 7 m. et de Courtrai vers la capitale entre 12 h. 3a m. et 19 heures. M.le ministre m'objectera peut-être que cette dépense ne sera pas couverteil peut avoir tous ses apaisements a ce sujet. Les mêmes craintes existaient dans son département lors de la creation des trains 8194 et 1900.Nous avions demandé la mise en marche de ces trains, 4 titre d'essai pendant une période d'un an et, après trois mois, il fut établi parl'admi- nistration que les recettes dépassant toute prévision les trains en question seraient maintenus définitivement. Je n'insiste pas davantage, l'incontestable utilité de ces nouveaux trains étant surabon- damment démontrée. Pour le retour vers Ypres-Poperinghe, nous avons l'assurance de M. le ministre que le train 2900 partira toute l'année vers les 4h. 3o m., quand les travaux dela gare de Denderleeuw, qui s'effectuent en ce moment, permettront au train désigné de partir égale ment pendant les quatre mois d'été, la même heure que celle renseignée t\ l'horaire d'hiver. Le dernier train dans la direction de Cour trai, quitte Bruxelles a 20 heuresM. le ministre ne pcurrait-il, pour les quatre mois d'été seulement, donner aux nombreux voyageurs de notre contrée, l'occasion de prendre ce train et le mettre en correspon dance avec le 3701 qui, pendant la même période d'été, serait retardé d'une cinquan- taine de minutes, de manière a arriver a destination vers les 22 h. 45 m. La ligne de Comines a Armentières Les nombreux voyageurs de la ligne Armentières-Comines sont fort mai desservis; 1H.1 HL'jaymti Hi>M JOURNAL ©rgane Gatholique YPRES de TArrondissement !r*i

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