emoMiQm m&iSE
m
Cercfe des Etudiants
Le goudronriage des
routes empierrées
La Rénovation
de Ia Dentelle
Concert Public
CHROMQUE DE
L'A RRONDISSEMENT
Comines
Warneton
dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
il «uffit de jeter les yeux sur l'horaire pour
s'en convaincre. Le mal n'est pas s'en remède,
monsieur le ministre, et, si vous vouiez bien
me le permettre, je vous proposerais immé-
diatement certaines ameliorations qui donne-
raient satisfaction a cette active et laborieuse
population, trop longtemps oubliée dans ce
coin de notre chère West-Flandre.
2° Ce mêmc train dont je pariais plus haut
porte au retour le n° 3674 et se dirige vers le
littoral et Bruges. A Menin, il est en corres
pondence avec le n° 3676 pour Courtrai, qui
est lui-même en correspondance avec les
n°» 2828 vers Mouscron, 2885 vers Gand,
3194 vers Bruxelles, 3201 vers Ingelmunster.
3° Le train n° 3474 arrive a Comines a
9 h. 49 m. et y stationne jusqu a 10 h. i5m,,
avec un gain de 4 a 5 minutes, ce qui serait
aiser a trouverce train pourrait encore faire
le trajet de Le Touquet aller et retour, afin
de donner a Comines la communication avec
le train 3688 vers Courtrai, d'oü encore cor
respondance a Menin vers le littoral et le
chef-lieu de province et a Courtrai avec les
n°! 2896 vers Mouscron 2901 vers Gand
2813 vers Bruxelles; 3207 vers Ingelmunster.
4» Ce sont la, monsieur le ministre, de
multiples correspondances dont est privée
une fraction notable de la population de mon
arrondissement. Le soir, il n'y a pas de train
entre 18 heures et 21 h. 27 m. et a Ypres
vers Comines il n'y en a guère davar.tage
entre 17 heures et 19 h. 36 m. L'administra-
tion pourrait trouver, je crois, le remède en
faisant continuer sur le Touquet le train
d'Ostende n° J3o4 qui arrive a Ypres a
i7 h. 59 m. et qui, a Comines, donnerait
correspondance avec le 3bj5.
La ligne d'Ypres a Cortemarck
II reste enfin la ligne Ostende-Armentières
en exploitation par l'Etat depuis environ 40
aas et oü aucune amelioration n'a été intro-
duite principalement sur la section Ypres-
Cortemarck.
La population fort dense de cette contrée
si négligée et qui est cependant d'une si
grande activité agricole et commerciale
réclame, monsieur le ministre, depuis des
années, trés respectueusement mais avec une
tenace énergie, des trains nouveaux en cor
respondance avec ceux d Ypres vers Bruxelles
et ceux de Cortemarck vers leur chef lieu de
province et la ligne de Gand. Ici encore, avec
un peu de bonne volonté, il y a moyen,
monsieur le ministre, de donner satisfaction
a une vaste contrée oü l'activité est grande et
les besoins impérieux. Vous mobjecterez
peut-être, monsieur le ministre, que la
création de trains nouveaux sur cette ligne
ne couvrirait pas la dépense C'est une
erreur profonde un essai de six mois, ici
encore, justifierait pleinement nos prévisions.
On nous dit que Sexploitation de notre
vaste réseau ferré occasionne un déficit au
trésor si cela est suffisamment établi, et
quant a mois je le crois, n'y aurait-il pas lieu
d'élever davantage le tarif des voyageurs de
jre et 2rae classe seu'ement? Y a-t il un pays
au monde oü on voyage a meilleur compte
qu'en Belgique
Le Materiel
J'appelle encore l'attention de M. le
ministre sur le matériel préhistoriquc qui
reste en circulation sur la ligne Courtrai-
Poperinghe. Les wagons sont dépourvus de
sonneries d'alarme, d'un éclairage et d'un
chauffage qui ne sont certainement pas
exempts de dangers graves.
Les honorables collègues de la Chambre
qui appartiecnent mon arrondissement ont
k diverses reprises fait une description suffi
samment détaillée de ces voiiures insalubres,
incommodes et dangereuscs pour ne pas
insister davantage.
Je me permets enfin de signaler a l'hono-
rable ministre des chemins de fer combien
les voyageurs de cette malheureuse ligne
sont chaque jour exposés a des déraillements,
voire même a des catastrophes, par suite
de l'excès de vitesse que les machinistes im-
priment a certains trains du soir sur quelques
troncon» de la voie. Ils s'y croient obligés,
afin de regagner le temps qu'ils perdent a
chaque station intermédiaire oü des croise-
ment» de trains ont lieu, ceux-ci arrivant
rarement aux heures réglementaires. Le
matériel étant fort légér et Ia voie mal établie
en plusieurs endroits, une vitesse de 80
kilometres a l'heure nous expose aux plus
graves dangers, je le répète.
La distribution du courrier a 7 h.
Un dernier mot pour finir. Je suis l'organe,
monsieur le ministre, de mon vaste arron
dissement et un peu le porte-parolc de votre
arrondissement de Roulers, pour vous de-
mander avec les mêmes vives instances que
veut bien y mettre votre honorable collègue
de la marine, postes et téiégraphes, la mise
en marche d'un train aussi mioiscule soit-il,
ou peut-être une voiture automobile pour
transporter a Thourout le courrier le plus
important de la journée, qui nous parvient
de tous les coins de la Belgique, de manière
«t atteindre a Thourout le train n° 3190 de
4 h. 3g m. qui permcttrait aux bureaux des
postes de Roulers et banlieue, ainsi que de
celui d'Ypres et des communes desservies
par ce dernier, d'organiser sans difficulté la
distribution de ce vaste courrier vers 7 heures
et non vers 9 heures du matin, c'est a-dire
avant le départ en voyage de trés nombreux
commenjants, qui pour le plupart prennent
les trains et trams qui, dans toutes les direc
tions, circulent vers 8 heures.
Comme ici surtout l'intérêt général doit
primer l'intérêt particulier, j'ose prier respec-
tueuses monsieur le ministre de ne pas
s'arrêter devant quelques futiles considéra
tion financières.
Si l'honorable ministre des chemins de fer
veut bien se prêter a exécuter ce minimun de
nos tres justes revendications, je lui promets,
au nom des 140,000 habitants que comporte
notre important arrondissement, des accla
mations générales et une reconnaissance
comme jamais ministre n'en a obteuu dans
notre région.
J'ai dit.
Réponse de M. Van de Vyvere
ministre des chemins de fer
L'honorable M. Fraeijs de Veubeke nous a
entretenus de l'ancien réseau de la Compa
gnie de la Flandre Occidentale. II est allé
peut-être un peu loin en affirmant, pour
corser son argumentation, qu'en trois ans le
réseau du Grand-Central avait été complète-
ment remanié. S'il avait assisté a la séance
de ce matin, il aurait entendu plusieurs séna-
teurs se plaindre de la survivance de disposi
tions, de batiments et d'ouvrages d'art datant
de l'exploitation de l'ancienne compagnie
concessionnaire.
II s'est done exagéré les inégalités de la
situation. Je n'en reconnais pas moins trés
volontiers que la transformation de l'ancien
réseau de la Flandre Occidentale, comme
celui de l'ancien réseau du Grand Central,
est hautement desirable. Je m'appliquerai a
la réaliser, d'autant plus volontiers que, moi
aussi, j'ai l'honneur d'être l'élu de la provin
ce intéressée.
Les demandes que l'honorable sénateur a
présentées au sujet de la mise en marche de
trains nouveaux seront trss attentivement
examinées. Je serais fort étonnné qu'il füt
possible de lui accorder tous les points, mais
je ne serais pas moins étonné qu'il füt impos
sible de lui donner de larges satisfactions.
Je puis rassurer l'honorable membre sur
le danger qui peut provenir de la vitesse
excessive des trains sur les lignes de la Flan
dre occidentale. J'ai été amené a examiner
avcc beaucoup d'attention la question de
sécurité.
J'espère pouvoir mettre en service, a partir
du i"'octobre, sur les lignes de la Flandre
occidentale, un certain nombre de voitures a
voyageurs du dernier type. Cette innovation
fera, je l'espère, plaisir a l'honorable M.
Fraeijs de Veubeke.
-VW-
Monsieur le Sénateur Fraeijs de Veubeke
vient de recevoir de M. Helleputte, ministre
de l'Agriculture et des Travaux Publics, la
lettre suivante
Bruxelles, le 25 Aoüt 1913.
Cher Monsieur lé Sénateur,
En réponse la question que vous avez
bien roulu me poser, j'ai l'honneur de vous
faire savoir qu'il n'entre nullement dans les
intentions de mon Département de renoncer
au goudronnage des empierrements.
En ce qui concerne la Flandre occiden
tale, j'ai décidé d'abandonner le système de
la régie pour l'exécution de ces travaux et
d'y faire procéder par voie d'adjudication.
Le cahier des charges nécessaire a cette
fin est dressé et l'adjudicatioit sera annoncée
prochainement.
C'est en raison de cette décision que les
appareils qui servaient a l'exécution des
goudronnages en régie ont été remis aux
Domaines pour être vendus au profit du
Trésor.
D'ailleurs ces appareils ne répondaient
plus aux exigences des procédés actuelle-
ment en usage.
Veuillez agréer, cher Monsieur le Séna
teur, les assurances de mes sentiments bien
dévoués.
(s) G. Helleputte.
A Monsieur Fraeijs de Veubeke,
Sénateur.
.1 M
Le hasard nous a fait connaitre la mésa-
venture d'une dentellière flamande, entrée
en service a Bruxelles paree qu elle ne savait
vivre de son art. Le produit du délicat travail
aux fuseaux rentrait dans les gages de cette
bonne a 15 fr. par mois, et sa dame partait
parfois pour Paris avec une malle pleine
de dentelles!... Un jour la dame la planta
avec sept mois de gages impayés. Depuis,
cette habile élève d'un couvent des Flandres
est forcée de faire des ménages, et elle sera
probablement perdue pour 1'Art
Cependant, n'existe-t-il pas une coopera
tive, a laquelle a contribué la munificence de
S. M. la Reine, et l'oeuvre des Amies de la
dentelle due a sa bienveillante initiative s
Sans doute ces ceuvres ne sont pas asse%
connues des intéressées. On a declare impos
sibles a Bruxelles un syndicat et une école de
dentellières.Mais une école de dentelles d'art
relèverait les salaires dans la capitale 011
abor.dent depuis peu les magasins spéciaux,
dans la ville oü cette industrie occupait
10.000 femmes en 1802, 011 doivent se trou
ver, dans leur familie ou en place, nombre
de personnes de la province, excellentes den-
tellières.
Le R. P. Rutten et d'autres sociologues
distingués ont préconisé les syndicats et les
écoles spéciales pour faire refieurir cet art
gracieux et nourrir ses modestes artistes. De
puis 1910 des efforts généreux se poursuivent
dans ce sens. L'idéa) serait une école centrale
ayant des filiales dans tout le pays, vaste as
sociation professionnelle technique et com
merciale, qui répartirait le travail, puissante
intermédiaire pour l'intérieur et Tétranger.
Cette organisation a obtenu une réussite
compléte en Autriche. II lui a fallu l'a:de
momentanée de l'Etat.
Les écoles dentellières ne sont pas une
nouveauté. Dans une monographic du
Patriote, signe'e Pol Nest, il est rappelé que
le clergé et les couvents sauvèrent l'industrie
dentellière lors de l'effroyable crise de pau-
périsme de 1840 Depuis cette époque les
congregations religieuses forment des dentel
lières. Dans le Palais de la Femme, a 1'Ex-
position de 1910, auprès de dentelles d'un
art et d'une finesse inou'ies, ressortait une
pale admirable destinée au Souverain Pon-
tife. Ces merveilles prouvaient que In tradi
tion de la dentelle d'Ypres est hautement
conservée a l'Ecole Lamotte, qui venait de
perdre son zélé directeur, l'abbé Joseph Bar
bier, l'éducateur d'e'lite qui en avait fait une
des premières écoles professionnelles et mé-
nagères du pays. Et on reproche aux cou
vents le léger tantième des éièves, tan
dis que tel marchand a touché i5o francs
d'une dentelle payee dix fr. al'ouvrière
En France comme en Belgique on signala
des journées de 40 a 75 centimes, et d'un
franc a i.5o pour les plus habiles L'ouvrière
d'art, pour ce maigre salaire, reste courbée
dix a seize heures au-dessus du coussin sur
lequel ses fuseaux rapides se dévident en de
merveilleux dessins.Souvent elle doit fournir
les écheveaux Voila les salaires de famine
pour ces merveilles d'art que les élégantes
paient parfois des milliers de francs, paree
que, mieux que les bijoux, des dentelles a la
main font ressortir la magnificence de leurs
toilettes. Aussi voit-on, dans certaines con-
trées,les dentellières abandonner leurs aiguil
les ou leurs fuseaux pour les rudes travaux
des champs ou de l'industrie.
Pour empêcüer de se perdre un art si pré-
cienx, lui permettre de soutenir la concur
rence des vulgaires produits du mécanisme,
conserver la tradition des chefs-d'oeuvre éthé-
rés, que les hommes d'oeuvres établissent des
syndicats d'ouvrières, des ligues d'acheteuses,
visant a diminuer le nombre des intermédiai-
res et a obtenir des marchand des salaires ré-
munérateurs. Qu'ils créent des écoles et des
musées de dentelles et arrachent aux pou-
voirs l'obligation d'étiquettes d'authenticité.
Qu'a l'exemple de la charitable Reine des
Beiges, les dames du monde soutiennent les
travailleuses et portent fréquemment de la
dentelle, de la vraie...
Puisque les premiers efforts ont été heu-
reux, qu'on persévère et étudie la lorte orga
nisation qui, en Autriche, procure aux den
tellières une occupation constante et bien ré-
tribuée.
Hommes d'ceuvres, continuez a protéger
les dentellières. Et vous, dames de la haute
société, ne portez jamais de tulle, ou rem-
placez aussi alors par des chromos les ta
bleaux de martres de vos salons. Vous, bour
geoises, préfércz peu de Valenciennes beau
coup de ces chiffons mécaniques sans valeur.
Alors, grSce a vous, les dentellières ne mour.
ront plus de misère, et un art national, gra
cieux et essentiellement féminin, recouvrera
son antique splendeur. La dentelle a la
main art de la femme, devrait être toujours
de mode comme le sont les tableaux et les
sculptures- Charles Barbier.
7iul des informations
Reunion du Conseil Communal
Séance public du samedi 30 aoüt. La
séance est ouverte a 5 h. 20.
Sont présents MM. Colaert, bourgmes-
tre-présidentFraeijs de Veubeke et Vau-
denboogaei'de, échevias D'Huvettere, Bou
quet, Iweins d'Eecklioutte, Lemaliieu, Bie
buyck, BausetStruye, conseillers;G. Vidor,
secrétaire. Sont absents MM. Fiers,
Vanderghote, Sobryet Begerera.
Le procés-verbal de la dernière séance est
approuvé.
Lodimanche 14 septembre, a midi, un
concert sera donné sur le kiosque de la
Grand'Plice, par les AccerdéoDistes d'Os
tende, sous la direction de M. Bogaert.
Mardi 9 Septembre a 7 heures du soir au
Volksbuis, lête de cbaiité au profit des Mis
sions du Congo-Beige.
vV-
cette sorte ellL v'68 a,U taux le I,lus élevé. De
ficient jamais y PQrdfvL80HuvfQt eü béné"
Js' (Note de la redaction)
Règlements communaux ouverture de
rues. M. le Président11 existe un grand
abus. Des propriétaires de terrain construi- 5
sent des maisons sur leur terrain, qui ne se
trouve pas sur la voie publique, et ainsi, ils
amorcett des rues après quelques temps, j}
ils demaadent la canalisation d'eau.l'éclaira-
ge, des égouts, le pavage de la chaussée et
des trottoirs, etc. En période électorale,
nous voyons les eandidats de part et d'autre
promettre l'exécution de ces travaux mais
cela est impossib'e, la ville courrait a la f
ruine
M. le Bourgmestre doane lecture d'un f
règlemeut sur la matièreles propriétaires
de terrain devront s'y conformer avant de
pouvoir cocs'ruire.
Le Conseil vote ce reglement a l'unani-
miié.
M. D'Huvettere. Mais de la sorte, il
sera impossible de construireala campagne.
M. le Président. Absolument pas
noas devons empêchei' l'amorcement de
rues a l'intérieur des t--rres. Pour tous les
cas existants, nous re pouvons rieu faire.
M. Biebuyck fait observer que, comme
corollaire, il taudra uu règbm nt sur l'ali-
gnement.
Chez les Jeunes Gardes Catholiques
Service de propreléreglement, monopo-
le. M. le Bourgmestre donna lecture du
règlement sur le service d ébouage.
Après le règlement qui est voté a l'unani-
mité, on discute le contrat.
A l'intérieur de la ville, l'enlèvemeut des
immodices se fera tous les jours, de 7 heures
du matin a midi. En dehors du périmètre,
deux fois par semaine. Le samedi après-
midi, il sera procédé a un nettoyage spécial.
Les regards d'égouts seront cures une fois
par semaine.
Le contrat est conclu pour douze ans, a
commencer au 15 septembre 1913, a raison
de 7.500 francs l'au l'adjudicataire aura la
faculté de résilier le contrat après 3, 6 ou 9
années moyennant un préavis de 6 mois.
Actuellement, le service d'ébouage cc ütait
a la ville G.000 fr. par an. L'acte de con
cession est voté a Punanimité.
M. le Président. L'entrepreneur des
vidanges veut bien se charger de l'entreprise
du service d'ébouage- II n'y a plus que trois
éboueurs qui sout restés en Bervice ils
seront repris par le nouveau concession
naire.
M. Evariste Swyngedauw est nommé con
cessionnaire du service des vidanges et du
service d'ébouage de la ville.
M. le président. On a oublier de porter
a l'ordre du jour, ia question de l'augmen-
tatioa de capital pour la ligne Ypres-Bail-
leul, que nous avons discuté la semaine
dernière.
Ce matin a eu lieu une consultation des
délégués des communes intéressées. Pope-
ringhe et Kemmel ne veulent pas consentir
a l'augmentation du capital.
Nous acquiescons a l'augmentation de
notre part mais puisque Kemmel et Pop8-
ringhe se retirent, nous nous contenterons
de la ligne Ypres-Bailleul.
M. Fraeijs de Veubeke.-— Je regrette
n'avoir pu assister a la réunion de ce matin;
j'aurais tüché de persuader les délégués de
Poperinghe et de Kemmel, de l'importance
du trafic notamment des marchandises
sur la section Kemmel-Poperinghe. Cette
décision est regrettab'e elle retardera en
core de deux ans au moins la construction
de la ligne. J'espère que M. le bourgmestre
usera de teute son influence aux vicinaux a
l'effet d'éviter ces retards.
M. le bourgmestre. De nouvelles études
sont nécessaires des modifications doivent
être apportées au devis les dépenses seront
réduites, maintenant que la section Pope-
ringhe-Kemmel et les travaux d'art qu'elle
entrainait a sa suite, ne se feront pas.
M. Fraeijs de Veubeke. A combien s'é-
levait la majoration des capitaux pour Pope
ringhe et Kemmel
M. le président. Pour Poperinghe, de
63.000 a 79.000 soit une augmentation de
16.000 fr. et pour Kemmel, de 24.000 a
30.000 soit 6.000 fr.
Eu somme, il vaut mieux pour Ypre3 que
nous ayons la b'gue Ypres-Bailleul.
Le Conseil vote l'augnsentation du capital
a l'unaoimité.
La séanoe publique est levée a 6 heuresl /2.
JË
Les conférence mensuelle aux membres
de la Jeune Garde Catholique a été donnée,
mardi, a S h. du soir, par M. l'abbé Plovier,
aumönier des Dames d'Orléans. II avait
choisi comme sujet la révolte des Boxers,
en Chine, en 1900
Le conférencier était mieux que tout autre
a même de le traiter, ayant été pendant dix
ans missionnaire en Chine et il a assisté
ex oculo et auditu a cette sanglante ré
volte.
Dans une intéressante causerie, M. l'abbé
Plovier montra les causes de ce mouvement,
qui fut non seulement xénophobe, mais
encore anti-chrétien.
M. l'abbé Plovier étant en Mongolië, vit
cinq de ses confrères des missions beiges
tués par les boxers, dans son district. Lui-
même ne dut la vie sauve qu'a l'énergique
résistance organisée par les chrétiens de sa
residence, qui repoussèrent plusieurs assauts
des boxers. La persécution se termina peu a
peu après, par l'intervention des puissances
européennes.
Mariage
Cette semaine a été célébré en l'église de
Warneton le mariage de M. Joseph Boedt,
brasseur, fils de feu M. Henri et de Mme,
née Dumortier, avec Mile Esther Coppin,
fille de Gustave Coppin, conseiller commu
nal, et de Mme, née Deconinck. Les témoins
étaient, pour la mariée, M. Fernand Coppin,
son frère,et pour le marié M.Paul Van Raes,
vétérinaire, son beau-frère.
La bénédiction nuptiale a été donneé par
M.Tabbé Paul Dumortier, oncle du marié,
avec l'assistance de MM. les abbés Henri
Bondue, vicaire a Sainte-Marie-Madeleine, a
Bruges, et Francois Leblanc, directeur du
Pensionnat de jeunes filles, a Flobecq, tous
deux cousins germains de M. Joseph Boedt.
La messe fut célébrée par M. l'abbé P. Du
mortier, assisté de MM. les abbés Henri et
Charles Bondue.
Au cours du mariage civil qui précéda la
cérémonie religieuse, M. lechevin Louis
Ghesquière félicita déficatement les jeunes
époux et leurs families.
-VSA-
RURCEE STAND.
Yper. Verklaringen van den 29 Augustus
tot den 5 September 1913. - Geboorten: Joye
Alois, Meenensteenweg. - Litiere Rami, Mee-
nensteenweg. Gabriel Germaine, Schutte-
laere,straat. Vanderhoeght Charles, Iidouard
Fiersstraat. Cnockaert Gilbert, St-Jacobstraat.
Knockaert Alphonse, Eigen Heerdstraat.
Defrance Charlotte, Kalfvaart. Hoorelbeke
Georges, Kalfvaart. Deconinck Jules, Minne
plein.
Huwelijken Coekolbergs Fran§ois, meka-
niokwerker en Lihberecht Jearme z. b. te Yper.
—Beun Firmin, schrijnwerker en Baeyeus Julia,
dagloonster te Yper. Dethoor Ferdinand,
bijgevoegd greffler bij de rechtbank van 1«°
aanlegen Bagein Bertha, z. b. te Yper.
Sterfgevallen Porteman Irma, z. b. ongeli.,
Poperinghesteenweg. Rosselle Marie, 2 m
Grimminckstraat. Wostyn Henri, 53 ansj.,
z. b. ecbtgtCappelle Pharailde, Lange Thourout-
straat. Debaere Pauline, 68 jz. b. wed. Van
Eeckhoutte Henri, Poperinghesteenweg.
Dauchy Ivonne, 3 j., Schuttelaerestraat. Van-
dewynckel Servaas, 62 j., z. b. echtgt Duyclc
Julienne, Oude Kleermarkt Houssin Hilaire,
24 j handelsbediende, echtgt Beun Valentine,'
Statiestraat. Verschoore Alphonsine, 3 m
Kalfvaart.
Huwelijksaankondigingen Evarist Gekiere,
houlkoopman eu Maria Hosten, z. b„ b. v. Yper.
- Alfred Deproost, koloniale handelsbebiende',
vereerd met het diensteereteeken van den Congo
vrijstaat en Margareta Deconinck, z. b. b v.
Yper.
V\A-
Dimanche 7 Sept. igi3
A. WECKESSER, rue de Dixaiude, 68,
10 Le train n° 3470 arrive a Comines a
5 h. 54 m. il stationnc jusqu'a 6 h. 44 m.,
soit 5o minutes. Si ce train pouvait continuer
jusque Le Touquet, trajet pour lequel il
faudrait prévoir environ 20 minutes, il pour-
rait mener a Pont-Rouge les ouvriers d'Ypres
et des environs qui trouveraient pendant la
campagne sucrière, qui dure habituellement
trois mois, le pain de chaque jour pour de
nombreuses families, qui tombent générale-
ment pendant cette période d'hiver, a la
charge de l'assistance publique.