CHAOMQUt YPROHE
m
Les stupidités
de la laïcisation
Les faits de Lourdes
l'opinion anglaise
Réponses a quelques
détracteurs systé-
matiques.
Cours de langue Fr n^aise
Au Collége St-Vincent
€11 HOM QUE DE
L'A lUtONDISSE HEA'T
Wervicq
Les Conférences
de lu prochaine
saison hivernale
Nomination
Warnêton
confession ou opinion qu'il» appartient,
trouvent désormais le même appui et la
nicMe protection auprès de tous les pouToirs
pubiici. Puis M. Poullet continue en ces
termes que nous reproduisons intégrale-
ment
Et a ce propos, Messieurs, qu'il me soit
permis de réfuter une fois de plus l'accusa-
tion que Ton ne cesse de diriger contre le
Gouvernement et la majori.é parlementaire:
on reproche a notre politique scolaire d être
inspirée d'arrière-pensées électorales, de
vouloir substituer l'école adoptable a l'école
communale, de rouloir remplacer les insti
tutions la'iques par des institutions congré-
ganistee.
Mais, Messieur», lts faits les plus patents,
les chiffrei les plus précis de notre situation
scolalre donnent a cette accusation un dé
menti éclatant. Si ce sont les élections que
nous avons en rue et si notre politique est
de substituer l'école adoptable a l'école com
munale, que nos accusateurs expliquent
done comment il se fait qu'après trente aus
de Gourernement catho'ique, l'enseignement
primaire pour ga>cons est, dans notre pays,
en immense aajorité communal et con-
fié a des instituteurs li.'ics
Excusez-moi de vous produire, au cours
d'un banquet, quelques cbiffres.
I y t da' s les écoles comunales 321,000
ga>gons; Hyena 7ö,000 dans les écoles
adoptées Dans les deux catégories d'écoles
réunies, il y a 397,000 garcons contre 69,o00
dans les écoles adoptables.
Dorc 8.3 des gargons en a0e d'école
fr'quentent en Belgique une école commu
nale ou une école adoptée par la commune
et 17 °/i sont dans les écoles adoptables. Et
ces écolei com uuna'es et adoptées pour
gargo»» sont desserries par 8112 institu
teurs la'ics contre 207 religitux 1
Voili comment, sous le Gouvernement
cléricall'enseignement primaire des futurs
électeurs est soi-disant livré au congréga-
nistes.
Mais, dira-t on, ce sont les provinces iibé
rale-socialistes qui sauvent la situation.
Dans les provinces catholiques, l'fnseigne-
ment communal et les instituteurs la'ics
sont systématiquement rejetés a i'arrièrc-
plan II n'en est rien, Messieurs.
Les écoles cemmunales et adoptées du
Liibourg comptent 19,904 a gons contre
1008 dans les écoles adoptables; celles du
Luxembomg 14,929 contre 1584 celles de
la province da Namur 19,130 contre 31,91
ct-lles de la Flandre occidentale, en dehors
d'Ostende, comptent 46, 311 gargons contre
8148 dans les écoles adoptables; celles de
la Flandre oriëntale, en dehors de Gand,
comptentC0,813 gallons contre 3878 ga: gons
dans les écolts adoptables.
Ei.fin, dans la province d'Anvers, en de-
hor» de la ville d'Anvers, de Malines et de
Willebroeck, il y a 39,956 gaigons dans les
écol s communales et adoptées contre 897 i
dais les écobs adoptables.
Et voici, Messi-. urs, dans les mêmes pro- j
vinces catholiques la répartition du person-
nel entre agents la'ics ft congréganisles, les j
grandes villes libérales étant laissées en j
dehor» des calculs j
Da; s la Flandre occidentale, 753 institu-
teurs laïcs contre 93 religieux dans le Lim
bon rg, 349 la'ics contre 45 religieux; dans j
la province d'Anvers, 648 la'ics contre 36
religieux dans la Flandre oriëntale, 860
la'ics contre 36 religieux daLs la proviuce j
de Namur, 516 la'ics contre 22 religieux et j
dans le Luxembourg, 472 bics contre 12
religitux.
En tout dans L s provinces catholiques
le» villes libérales restant en dehors des cal
culs 3598 instituteurs la'ics communaux
et adoptés contre 250 religieux. Voila la
situation des écoles de gargons dans les
provinces catholiques.
Messieurs, nos advuBaires nous reprc-
chent de ne pas leur fournir les renseigne-
ntenta qu'ils éési ent. La presse, tous lc»
jouis. revient sur cette question des manuels
classiqurs. Comment le Gouvernement pour-
rait-il avoir la prétention puérile de faire
des mystères. Il y a dans les école» adoptées
et adoptable» 420,009 enfan's qui courent
rues avec leur? manuals. Ici, a Gand même,
ilyen a plus de 10.000, a Anvers plus de
12.000 Et neus prétendrions garder le
secret quel enfantillage 1
Et puisque nos adversaires aiment tant a
êtrerenseignés, fe suis curieux de voir si Je
retrouYerai demain dans la presse libérale
et «ocia'iste les cbiffres que je viens de
donner.
Mais, dira-t-on, vous ne pail z que de»
écoles de gargons Dans les écoles de fi'les,
les religituses prennent la place dt laïques.
C'est encore inexact.
Dans les écoles adoptables et adeptées, il
y a 445 laïques de plus qu'en 1900 et dans
le» école» communales 856 la'iques de plus
qu'en 1900.
Nou, Messieurs, le parti catholique ne
poursuit ni la destruction de l'enseigEemeLt
communal ni le remplacement des la'ics par
des religieux. Iliéclame des écoles contes-
sionnelles, comme il admet des écoles non
confessionnelle» pour ceux qui préfèrent
celles-ci En Angleterre, en Hollande, en
Allemsgne, les pouvoirs publics garantissent
aux catholiques le moyen d'avoir des écoles
catholiques. II est invraisembable que dans
notre catholique pays des hommes soi disant
libéraux et tolérants puissent leur contester
ce droit
-VVV
devant
Le Daily Mail journal protes
tant, a envoye' son chroniqueur
médical faire une enquête sur
place.
Le Daily Mail un des principaux or-
gare» d'information de Londres, a envoyé a
Lourdes, un de ses collaborateurs faire une
enquête sur les guérisons qui se produisent
1» bas. Ce collaborateur est médecin et le
journal auquel il appartient rst protestant.
Autant de raisons pour que l'enquête en
question ne puisse être a priori taxée de par-
tialité.
L'article de lenvoyé spécial du journal
anglais a paru dans le Daily Mail du 15
Septembie en voici la traduction
Lourdes est en émoi a la suite de troiB
nouvelles guérisons. Ce matin (dimanche 14
septembre), Julie Boumay, 51 ans, pélerine
dauphinoise, s'est re'fugiée dans un magasin
pour se soustraire a la f. u'e qui la suivait,
et m'a raconté son bistoire
Depuis quatre années elle était compléte
ment impotente par suite de rhumatieme
articulaire a"x jambes. Elle ne pouvaitse
trainer,et encore avec de grandes difficuliés,
qu'a l'aide de deux béquilles. En revenant
d'une visite faite le matin a la p'scine, elle
»?niit subitem.nt la force revenue dans ses
j >mbes. Elle jeta ses béquilles et marcha
avec facilité pour 1» première fois d< puis
quatre ans.
En me narrant son cas, M ne Boureay
allait et venait sans cesse, comme pour dé
montrer que sa guérison était vrairne, t du
rable. Pendant ce temps, des troup >s de
gens, faisaut partie de Ia foule enthousiaste
qui stationnait au dehors, étaient admis a
vc ir la femme guérie et a la féliciter.
La seconde guéri on d'aujourd'bui fut
celle d'une fillette de neuf aos,Jeanne Bodet,
de Liége, qui était sourde et muette et souf-
frait de la danse de saint Guy depuis une
«carlaline dont elle avait été atteinte i' y a
trois ans. Ce matin, tandis quelle s'habil-
lait, elle fut stupéfaite d'enterdre sa mère
dire J'ai pardu un soulier Sa mère,
hors d'e'le-même, se précipita avec elle au
bureau des consultations médicales ui. en
compagnie de nombre d'autrcs rcéJecins, je
fus admis a comparer son état actuel avec
celui décrit dans les notes prises dès l'airi-
vée a Lourdes de la fïllette qui était csrtes,
de toutes les personnes présentes a ce mo
ment dans la salie, la mains excitée. Elle
pronorgait réellement les noms des objets
qu'on lui moctrait, et ne présentait plus
aucune des caractéristiques typiques de la
danse de saint Guy.le quelles.au témoignage
des médccins présents, étaient 6i accentuées
le jour précédent. Son audition est encore
quelque peu défectueusen ce qui corcerne
l'oreille droite, mais lie parait normale en
ce qui concerne l'oreille gauche.
Un pe it gat con, Thomas Downey, 7 ans,
demeurant, 13, Glenview Street, a Belfast,
a été le premier guéri des malades faisant
partie du pélerinage irlandais. II était at-
teint de tuberculose avancée de la hanche,
avec écoulement purulent, ct se trainait la-
mentablement k l'aide de deux béquillles.
Hier soir, les infirmières qui le soignaient
Nous connaissons déja la correction impo
se; dans certaines éco'es parisiennes, au bon
Lalor.taine, a qui Ton fait dire.
Petit poisson deviendra grand
Pourvu que l'on lui prête vie.
et cette nouvelle version de Vers l'Avenir»
imagirée par l'échevin de l'instruction pu-
blique a Herstal
Vive, vive la libre Bdgique
et son Roi.
Les la'icisateurs scolaires ne s'arrêtent pas
en si bon chemin. On connait la prière de
l'opéra de Joseph par Méhul
Dicu d'Israël, père de la nature.
Vite, sous la plume de nos mandarins, ce
vers scandaleus est devenu...
Fécond soleil père de la nature,
Ainsi nous l'apprend notre confrère du
Journal de Saint Quentin tout étonné
d'avoir entendu de jeunes élèves d'une insti
tution officielle, chanter en choeur le texte
ainsi expurgé, sous la direction d'une mai-
tresse, obligee de s'en tenir au maouel qui
lui e'tait impose.
Le puissant cerveau qui a imagine cette
correction au texte du compositeur, nc
serait-il pas, demand? un grincheux, entré
de trop prés en rapport avec le fécond
soleil qui, pour lui, remplace le Dieu du
reste de l'humanité
-vV*
II s'agit des sénateurs libéraux Wiener,
Catteau et quelques autres qui, l'autre jour,
a la Haute-Assemblée, représentèrent les
routes beiges comme les plus détestables du
monde, infiniment plus mauvaises par exem-
ple que les routes francrises
Un journal de leur bord, le libe'ral Jour
nal de Liege se charge de prouver qu a
dénigrer ainsi leur pays, dans i'unique preoc
cupation de critiquer leur Gouvernement, ces
messieurs commettent non seulement une
mauvaise action mais une flagrante injustice:
On nous demande si ce programme est
définitif et si le cerclo Excelsior n'orga-
nisera pas cette année, comme il l'a fait
précédemment, une série de coniérfciiCcs Li.
langue Frangaise.
Nous ne connaissons pas les intentions du
comité de cette société, mais pui-que nous
la voyons doener sen appui a 1'Extension
Universitaire Cat1 olique Flamande, nous
craignons que la réposse a formuler soit
negative.
Loin de nous la pensée d'être hostile a
l'organisation de conférences en largue Fla
mande a YpriS, loin de nous i'intention de
contester leur utilité et b ur intérêt. Eiles
ont t ute notre approbation et nou» les re-
coamandon8 volontiers a noB lecteur».
Nous regrettons cependa^t trés vifement j
cöté de celles-ci il n'txiste pas dans i
une ville comme Ypres une autre série de
conférences en langue Frargaise.
L'hiver dernier la culture F rat gaise a été
délais-ée et cette année l'abandon menace
d'être ent ore plus complet.
Cette exclusion totale de conferences
Frangiises n'est pas de nature, nous le
sarons, a plaire it notre population intellee-
tuelle tant masculine que féminine, qui tout
en étant attachée a la langue Flamande ce
tient pas cepeudant a être privée de tout
complément destruction Frangsise. C'est
la un dósir 'égitime t tqui obtient satisfac
tion dans d'autres cités plus Flamaudrs
qu'Ypres, notamment a Bruges et it Cour- quatre^règlesïondamentale'*8 deT'ailthmé-
qu'a
I.es cours gratuits de langue ftangaise
seront rt pris ainsi qu'il suit
Pour adultes du sexe masculin, le Diuwn.
che 5 Octobre 1913, a l'Ecole Industriell»,
me Notre-Dame, a 10 heurcs.
Pour adultes du sexe féminin, le Diman
che 5 Octobre, a l'Ecole communale pour
lilies, rue de Lille, a 8 1/2 heures.
Ecole de Musiqu*
Les divers cours seront repris a partir de
Lundi G Octobre 1913, aux jours et heures
habifuel».
L'inscription de nouveaux éièves se fert
le Dimanche 28 et le Luudi 29 Septemhrd,
de 11 a 12 h ures, a 1 établissement, rue des
Chiens, 69.
Pour être admis, il faut re Igé de 8 au
au moins et savoir lire et écrire.
Le nombre de» admissioLS nouvelles sera
trés réduit.
Ecole Industrielle
La réouverture des clas:es aura lieu le
Lundi 6 Octobre 1913, 4 18 heure».
L'inscription de nouveaux élèves se fera
le Dimanche 5 Octobre, de 10 a 11 1/2 b»,
letablissement, rue Notre-Dsme.
Conditions d'admissionêtre agé de doaza
ans, savoir lire et écrire et coanattre lee
furent fort surprises do l'entendre affirmer
pu'il se sentait beaucoup plus fort, et ce ma
tin, ap ès une visite a la piscine, il déclara
tout k coup que ces béquilles lui étaient de-
venues inutiles et il marcha par ses propres
moyeis. Lonque cette miraculeuse et sou-
daine amelioration Miraculous and sudden
improvement) eut été examinée et actéau
bureau des coastatations médicales, l'enfant
fut reconduit a sou hotel. La, il fit l admi-
ration de la foule en se levant et en se pro-
menant sans aide aucune par les chemins du
jardin
Sans doute la suite de l'enquête nous re-
seignera-t-elle sur les conclusions de l'auteur
qui, aujourd'hui, se borne a acter les faits
merveilleux dont il a été le témoin averti.
Ma:s dès ce jour il est permis da compa
rer les procédés ds la presse protestante
anglaise, avec ceux de la plupart de nos
journaux anticléricaux. Et cette comparai-
8on n t st, hélas, pas a Thonneur de cette
partie de la presse beige.
Au cours de ces dernières semaines, dit
cette feuille, nous avons eu l'occasion de par-
courir quelques milliers de kilometres sur
les routes francaises et beiges, et nous avons
pu comparer notre réseau routier a celui de
notre puissante voisine.
Eh bien, si nous envisagcons seulement
nos routes du sud de la province de Liége, du
Luxembourg et de la province de Namur,
nous pouvons affhmer que la plupart l'em-
portent pour le moment du moins sur
la majorité des routes de France, tout au
moins sur celles qui sillonnent le Nord-Est
de ce pays.
A part la route de Chateau-Thierry k
Soissons (70 kilomètres), nous n'avons ren
contré pour aller a Paris et en revenir aucune
voie qu'on puisse qualifier de vraiement bonne.
Bref, nous avons pu comparer les routes
francaises aux routes beiges, et neus N'HÉSI-
T0NS PAS A D0NNER LA PALME A CES
0ERNIÉRES.
Un gros effort a été fait en notre pays, il
faut le reconnaiire, depuis deux ou trois
ans, et, dans nos provinces du sud de la
Belgique surtout, on rencontre aujourd'hui
des routes admirables.
MM. Sam. Wiener, Catteau et consorts
invoquaient surtout le sentiment des Amé-
ricains qui, a les croire, seraient trés mécon-
tents de notre système voyer. Or, au dernier
congres international de la route, tenu a
Bruxelles, M. J. Pennybacker, attaché au
bureau des rout s départementales a Was
hington pre'sentaun rapport démontranf que
sous l'administration des pouvoirs locaux,
les routes des Etats Unis étaient retombées
en condition trés rudimentaire 1
De tout quoi il est permis de conciure que
1 Oncle Sam d'Outre-Atlantique mécontent
des routes beiges n'a jamais exis'é que dans
1 imagination de 1'OncleSam du Sénat beige.
trai.
II y a cbez ams actuellemeBt une lacune
regrettable qui doit être comblée.
Deux moyens peuvent être employés et
nous ont été suggérésle premier consistc-
rait a organiser en notre ville une section
de l'Extcndon Univers;taire Catho'ique
Francaise qui donnerait, comme sa Boeur
Flamande avec laquelle elle serait en ex
cellents termes, une série de conférences
e second serait de former uu seul ce:c!e qui
ferait appel altern- tiveme,.t a des conféren
ciers Frai gais et Flamands,
Nous Boumeltons ces deux propositions a
nos 1-cteuis rt nous téserverons le mc-illeur
accueil aux communications qui nous seront
faites.
Nous venons d'apprendre que la rentrée
des élèves au college épiscopal est remise de
quelques jours. j
La cause en est les grands travaux en
cours qui malgré toutes les di'igences faites
n'outu être achevés. Depuis le commence-
tique.
VVV
Benediction de nou velles orgues
a l'église paroissiale. i/égüse Pa-
roissialc de Wervicq, dédiée a St-Médard,
vient de senrichir de nouvelles et magnifi-
ques orgues.
La béned'ction fut donnée par M. Pabbc
Dupan, doyen de Menin, mardi dernier i
3 heures. Aussitot ap ès eut lieu une superbe
audition des orgues, a laquelle assista une
grande foule de paroissiens et de notal-ilités
de Wervicq et des environs. Nous avons re-
marqué, outre le clergé de la ville, e: le con«
seil de la fabiique de l'église, MM. Verhae*
ghe, bourgmestre J.-B. Duraont et J. Van
Raes, échevios; Van Elslande, conseiller
provincial, ancien bourgmestre dc Cominesj
les abbés Bousse, curé de Risquons-Tout,
Bernollet, curé a Bruges, Desmarets et Des»
ment des vacances on travaille d'arraehe j saux»tous anciens vicaires de Werv.cq Le'
compte, curé a Lens, et de nombreux orgi»
nistes des paroisses environnantes
L audition, qui a duré une heure, a étl
donnée, pour la première partie, par M.
G. Vansteenbrugge, organiste et sacristain Je
laparoisse, et pour la deuxième partie, par
M. L. Vanhoutte, organiste a Ypres.
Depuis vingt-cicq ans, l'église Saint Mé-
dard qui est pourtant u ie des plus belles et
des plus grandioses du diorèse, roanquait
d orgues sacrées. Un simple harmonium 1;»
remplacait depuis le temps oü les anciennes
devenues hors d'usage, avaient été revendue»
au prix Je la ferraille a un facteur d'orgues,
et le uffet, qui tn était ancien, a un anti»
t munis de diplömes universi- j aCqU'Se par u*
chdtelarn de Paris, dont elle orne la chemince.
Ces anciennes orgues avaient été construites
en 1622 et achetée pour Péglise de Wervicq
a une autre église du Hainaut, pour la mo
dique somme de 600 francs.
Les orgues actuelies ne sont plus placées
comme les anciennes, au fond de l'église,
mais dans un jube', édifié dans le transept du
coté nord.
Détail particulier elles sont diyisées eu
deux parties de forme identiques et placéei
pied a renouveller les classes et tout le
quartier de l'internat.
Le collége tient a e maintenir a la hau
teur des premiers établissements d'instruc-
tion.
En même temps que leslatiments l'en
seignement aussi va acquérir un déreloppe-
ment nouveau de nature a mettre le collége
en état de procurer d'une lag an plus par- j
faite encore toutes les cocnaissances deve
nues indispensables aux futurs négociants,
employés ou forctionnaircs.
A eet tlïet, il dispose d'un corps profes-
soral d elite composé de prêtres ayant tous
fait des études supérieures et dont bon
nombre so
taires.
De cette fagon l'enseignement peut acqué
rir tout le développemeat qu'exig* nt les
nécessités modernes et que comporfeat lei
capacités des élèves aucune limite d'age
ne s oppose a la fléquentation des cours
1 outefois 1 admission des élèves qui
n'auraient pas acquis les concaissances né
cessaires pour suivre régulièrem nt certains
cju sne pourrait être tolérée. Les intérê's
d'un enseigncment sérieux demandent cette I
visible la grande fenêtre du fond du transept,
0Ï1 l'on placera un vitrail, dès que les
sources de U
pur
- RENTRÉE DES CLASSES -
Au bureau du Journal d' Ypres
GRAND ASSORTIMENT DE
Fournitures (llassiqucs
Do différents cotés on nous apporte le
I ^Um"ü du 13 Septembre dernier de notre
I confrère - Het Ypersche Volk cü
Flamw PUbliée I& Hs(e des Conférences
Flamandes qui ser0Dt donnóes eet hiver a
v :T tepatr0ca8c deIa Katholieke
aamsche Hogeschooluitbreiding (Ex-
Ivec10 le ail'e Catholique Flamande)
*vec le concours du Davidsfonds
1 Excelsior et de la Thuynegilde
de
fagon de procéder qu ique les établissem- nts j CÖtd,dt 'ubé' de fa,5on a laiss«f
libres, cootrairement ace qui a lieu pourles
établissements officio's, ne soiont tenus par
aucune réglementation sur l'age d'admis
sion.
A la suite des modifications apportées aux
bêUmenls et a Torganisation du collége les
anciens élèves ont beaucoup de pei,e a s'y
reconnaftre. Ce qui neKsempêche pas de
lui garder une chaude sympathie et de dé-
clarer a l'occasion qu'ils mdtent au dessus
de tous les établissements d'ir struction de
la ville leur cher collége de St-Vincent.
•K
que les res»
a fabrique le permettrout. L»
style en est comme celui de l'église, le
gothique du XVe siècle.
L orgue construit d'jprès le sys'.ème méca-
niques a ver ge tt es et sommiers a coulisses^.
1 soutïlerie
ventilateur
se compose de 35 jeux réels.
est mise en mouvement par un
actionné par un moteur a gaz.
Football Association.
Dimanche
après-midi, un match a été joué entre les
patronages catholiques de Deülémont et de
Nous apprenons avec plaisir que Monsieur Warnéton (Belgique). Aux sons vibrants des
clairons, au ronllement
Louis Arschodt, directeur de la Fanfare
Royale a Ypres, vient d'être nommé pro- y
fesseur de musique au Pensionnat des Dames que
de Rousbrugge en notre ville.
Le lieutenant-colonel Védrine, du 2* lan-
ciers, coaimandant l'école d equitation
u'Ypres, est désigné pour suivre les pro-
chaines maroeuvres hollandaises.
iü
au ronllement des tambours, les
deux équipes se sont dirigées vers la pelouse,
M. Vander Gucht avait gracieusemenj
mise a leur disposition elles ont si bien
rivalisées d'ardeur et d'adresse qu'aucun
point n a pu ctre obtcnu. Elles se sont ren-
dues cr suite au Cercle Catholique, oü M,
j Gesquière, le sympathique échevln, au noni
v de la jeunesse catholique de Warneton el
k M, le vicaire de Defllémont, au nom dt
I son Patronage, ont adressé quelques parolel
j de bienvenue, de remercitments et d'encou'
k ragement Honneur a la jeunesse caihoPque
Aux manoeuvres Hollandaises