Horticulture.
Alimentation tin Mail.
LAITERIE.
Science pour tous.
Si l'on peut donner aux Beiges quel-
ques bonsconseilscesont les suivants,
dit le Deutsche Lantwirtschaftliche
Presse1° produire des chevaux
m'oins massifs, moins exubérants de
forme 2° dans un concours, ne pas
accorder, par principe, de distinc
tions aux chevaux gras 3° accorder
moins de distinctions, mais ne les don
ner qu'au sujets réellement méritants
4° ne pas élever les prix d'une fagon
exagérée, et 5° produire des chevaux
en rapport avec les exigences de la
demandec'est-a-dire vifs et pas trop
lourds.
Les chevaux colosses ont fini leur
règne. Ces grands mangeurs trouvent
plus diffcüement acheteurs que dans
le tempssu> tout depuis que le camion-
automobile assure tous les services des
transports pesants.
Nous soumettons ces conseils a nos
éleveurs qui sa cent probablement
aussi bien que le D. L. Pressea quoi
s'en tenir.
II est des msectes, comme le puce-
ron lanigère du pommier, qui sont
protégés contre les liquides insectici
des par une couche cireuse impénétra-
ble a l'eau. Mais eet enduit protecteur
est rapidement dissoutsi on incorpore
au liquide insecticide une petite quan
tité de pétrole.
On peut dans ce but faire dissoudre
100 grammes de savon noir dans 100
grammes d'eau tiède et y verser goutte
agoutte, en agitant constamment, 100
grammes de pétrole. A cette émulsion
on ajoute, pour l'usage, quinze fois
son volume d'eau.
tritive que lefoin ainsi que l'ont établi les
expériences et analyses de nombreux
chimistes et agronomes. II arrive cepen-
dant dit M. Joulie que la consommation
des regains donne de moins bons résul-
tats que celle desfoinsde première coupe.
Pour utiliser rationnellement les foins
de regain le mieux est de faire entrer dans
les mélanges oü leur valeur alimentaire
est plus complètement utilisée.
Voici d'après Kellner, la richesse des
foins et regains en albumine digestible
ainsi que leur équivalent féculien.
Alb. digestive. Equiv.féculien
Foin de bon pré 3.8 31.0
Regain de prairie
non irriguée 5.6 35.7
Regain de prairie
humide ou irriguée 6.0 37.7
Regain de prairie
tourbeuse 5 4 33.8
P. F. della Campagne
(Reproduction réservée.)
Engrais ehimiques et floriculture.
On se figure souvent que les fleurs,
plantes délicates a culiiver, ne peuvent
recevoir comme engrais que des matières
organiques. C'est pourquoi certains hor-
ticulteurs craignent d'introduire dans
leur culture la moindre parcelle. d'engiais
chimique. II semble que vu leur délica
tesse, les fleurs ont des exigences insig-
nifiantes en principes nutritifs et que le
terreau base de leur fumure doit être bien
suffisant pour permettre l'obtention des
plantes vigoureuses donnant une riche
moisson de fleurs ou a leur défaut un
feuillage exubérant.
II n'en est rien. On peut même dire
que la production intensive, la seule ré-
munératrice en floriculture comme en
agriculture exige que l'on fasse absorber
aux plantes florales le maximum d'élé
ments nutritits dont elles ont besoin.
Cette quantité est telle que le fumier,
les terreaux et les engrais'organiques ne
peuvent suffire pour la mettre a la dispo
sition de la plante.
Ces ma'ieres sont indispensables pour
améliorer les qualités physiques du s >1,
mais elles sont trop pauvrcs et trop len
tement décomposables pour suffire a tous
les besoins de la plante au moment ou
ceux-ci se font sentir. Que l'on donne du
fumier ou des engrais oiganiques au
début d'une culture florale pour apporter
au sol l'humus nécessaire a sa légèreté, a
son imperméabilité, a son réchauffement
facile, soit, mais qu'on n'oublie pas qu'au
point de vue alimentation des plantes,
les engrais organiques fumier compris
sont des engrais incomplets mal appro-
priés et peu économiques. II faut absolu-
ment les compléter par des engrais miné-
raux actifs, immédiatement et directe-
ment absorbables par la plante.
A ce sujet, on peut penser un instant
aux engrais dits composes ou complets, mais
leur utilisation esttellement irratior.nelle,
leur prix tellement exorbitant qu'il n'est
jamais raisonnable et économique de les
employer malgré toutes les qualités qu'on
leur accorde sur prospectus.
II est bien préférable de se servir des
matières premières et parmi celles ci de
choisir celles dont l'assimilation est la
plus rapide. II est trés recommandable
d'ailleurs d'utiliser peur les cultures flo
rales deux catégories d'engrais 1° les
engrais de fond qui sont donnés directe-
ment a l'état naturel et 2° les engrais
solubles appliqués en arrosage.
Pour les engrais de fond il n'est pas
nécessaire de chercher a composer des
formules trés compliquées des résultats
splendides ont été obtenus par M. Nagels
de Wilryck dans son jardin de fleurs a
l'Exposition de Gand en mélangeant a la
couche arable 8 kg. de superphosphate,
5 kg. de sulfate de potasse et 7 kg. de
nitrate a l'are. Ces engrais furent appli
qués immédiatement avant la plantation
des fleurs.
Pour les arrosages on peut faire dis-
soudre par mètre cube d'eau nitrate du
Chili 2 kg., superphosphate a 16/18 8 kg.
sulfate de potasse 1 kg. et employer 2 gr.
de 'cette solution par litre d'eau.
F. P.
L'équivalent féculien.
Nous avons parlé jadis de l'équivalent
féculien et nous avons exposé d'une fagon
détaillée, la manière de le calculer et de
l'utiliser pour déterminer la valeur com-
parée des aliments et pour établir les
rations. Jusqu'aujourd'hui cette théorie
de l'équivalent féculien que nous devons
au savant O. Kellner n'est pas encore
entrée largement dans la pratique et Ton
hésite encore pour l'adopter. Cependant
ainsi que le fait remarquer M. G. Smets
dans un article que publie la revue Les
Mercuriales Agricoles» onobservequ'eile
réalise de plus en plus un grand progrès.
II cite, a a propos, une expérience de
l'agronome Schneidewind que nous rela-
terons après lui lorsque nous aurons
résumé en quelques mots la théorie de la
valeur fécule des aliments.
Si tous les fourrages avaient la même
composition et la même digestibihté, s'ils
exigeaient la même énergie pour être
mastiqués et digérés, ils auraient tous la
même valeur alimentaire et pourraient se
remplacer poids pour poids. II n'en est
malheureusement pas ainsi et c'est ce qui
complique l'établissement des rations et
la substitution des aliments les uns aux
autres.
Afin de faciliter ces opérations Kellner
a compai tous les aliments a la fécule et
il a pu établir ainsi la table des équiva
lents féculiens après avoir préalablement
déterminé la valeur production d'un kilo
gramme de fécule. Sachant que cette
valeur est représentée par la formation
de 248 gr. de graisse on peut dire que
I équivalent féculien représente la quan
tité d'un aliment quelconque capable de
remplacer 1 kg. de fécule dans une ration
de production.
Par conséquent quand nous disons
qu'un aliment a un équi valent féculien de
35, par exemple cela signifie que 100 kg.
de eet aliment peuvent produire le même
effet nutritif que 35 kg. de fécule.
Partant de la pour déterminer une
ration abstraction faite d'une quantité
d'albumine digestible déterminée et vari
able avec les animaux et les spéculations
entreprises sur eux, Kellner indique
l'équivalent féculien que doit atteindre
la somme des aliments utilisés. Si l'on
supprime un aliment ayant un équivalent
féculien quelconque, il faut le remplacer
par un autre aliment ayant le même
équivalent ce qu'on trouve facilement
en consultant la table des équivalents de
Kellner. Nos lecteurs trouveront dans
l'Almanach Agricols Beige des
tables d'équivalents calculés spécialement
pour les aliments produits et vendus en
Belgique. Nous avons déja indiqué dans
les colonnes du Supplément, la fagou de
déterminer l'équivalent féculien de n'im-
porte quel aliment dont on connait la
composition. Nous y reviendrons éven-
tuellement plus tard.
Pour le moment rappor tons lts expé
riences que l'agronome Schneidewind de
Halle fit sur 36 bceufs k l'engrais pour
1 fr. Rue de l'Empereur, 43. Anyers,
contröler sur une grande échelle et dans
la pratique courante la valeur de la mé
thode de Kellner.
Tous les animaux recevaient par 1000
kg. de poids vif, 2 kg. d'albumine dig s
tibleet 11 1/2 kg. d'hydrates de cat bone
digestibles. Ces principes nutritifs étaient
livrés par des aliments différents.
Certains bceufs recevaient 8 kg. de
paille et 8 kg. de foin les autres, seule-
ment 5 kg. de paille. Le restant des
rations était fourni par de la farine de
maïs, de la farine de coton, des pulpes
séchées ou des pulpes er.silées.
Les animaux du premier groupe rece
vaient done beaucoup de fourrages
fibreux et relativement peu d'aliments
subsidiaires.
Ceux du second groupe recevaient peu
de fourrages fibreux et beaucoup d'ali
ments complémentaires L'équivalent
féculien de leur ration était de 2 k. 180,
supérieur a celui de la ration des pre
miers, bien que la quantité de principes
nutiitifa digcatibles fut la même de part
et d'autre.
L'expérience a été poursuivie durant
cent trente trois jours.
Les bceufs qui ont regu la première
ration ont augmenté en moyenne de 870
grammes par jour les autres, de 960
grammes. Par groupe de cinq animaux,
la différence était de 61 kg.
Des experts ont jugé la qualité de la
viande la meilleure était fournie par les
animaux du second groupe cette viande
était plus grasse et ne contenait que
49.95 o/o d'eau, tandis que celle des
autres contenait 62.61 o/o. Défalcation
faite du prix des aliments, la ration qui
avait le plus grand équivalent féculien a
rapporté 55 francs de plus que l'autre.
Schneidewind observe qu'on aurait pu
avantageusement dépasser la quantité de
5 kg. de fourrage fibreux par 1000 kg.
dansle second groupe.
Ainsi que le fait remarquer M. Smets
cette expéxience montre que la valeur de
production de quantités équivalentes en
poids de principes nutriiifs digestibles,
provenant d'aliments différents, peut être
bien différente il est plus rationnel de
calculer les rations en se basant sur les
équivalents féculiens de Kedner.
F. Pirard
Ingénieur agricole
(Reproduction réservée)
Le fromage de foin.
On fabrique en France, dans la Seine-
Inférieure notamment dans le Pays de
Bray et cela pour la consommation a la
ferme des fromages maigres dit fromage
de foin, parcequ'on les passé au foin p„ur
leur rendre de l'humidité lorsqu'il s'agit
de les affiner.
Voici d'après M. Leroy comment on
fabrique le fromage de foin dans le pays
de Bray.
On verse dans un chaudron placé sur
un feu clair, 50 litres de lait éciêmé, et
on le ramène a la température de 26 a 30
degrés suivant la saison.»
Le lait chaud est trans vasé dans un
baquet de bois contenant 50 a 60 litres
puis on le met en présure avec deux cuil-
lerées a bouche de présure faible, dont la
force de coagulation est quatre fois envi
ron moins forte que celle que Ton emploie
ordinairement (présure Fabre)Le baquet
est recouvtrt et au bout d'une heure la
coagulation est terminée.
II faut alors procéder a la division du
caillé, avec un long couteau de bois, ce
qui est de loin piéférable a la division
ave c les mains que l'on fait encore dans
beaucoup d'endroits. Cette division étant
faite, le caillé doit être laissé au repos
pendant vingt a trente minutes, on enlève
le petit-lait qui surnage, en le puisant
dans le baquet avec une grande écuelle.
Le caillé est ensuite comprimé avec
les mains de fagon k en éliminer une
nouvelle quantité de petit lait qu'on
enlève également, apiès quoi on Lit la
mise en moule. (Notons ici que la com
pression avec les mains est a rejeter, il
faut en laiterie, beurrerie, fromagerie ne
toucher aucun produit avec les mains).
Dans le pays de Bray, ie moule ou
casserette est tout simplement un réci
pient percé de trous, de 0m30 de diamètre
inférieur, 0m35 de diamètre supérieur et
0m18 de hauteur.»
Pour mettre en moule, on prend dans
le baquet des portions de caillé que l'on
introduit dans le moule et le tassant for
tement. Quand la foime est comblée,
on exerce sur la surface une pression
énergique qui doit être renouvelée sou
vent dans l'espace d'une demi heure,
jusqu'a ce que par suite de l'expulsinn du
petit lait, le fiomage soit devenu ferme
dans le moule.»
Ce résuhat étant obtenu, la première
phase de fabrication est achevée. II faut
alors imprimer au moule des secousses
progressives, de fagon a tn faire sortir le
fromage, puis celui ci est retourr;é,repla-
cé dans le moule et comprimé a nouveau,
de fagon a le rendre encore plus ferme.
Ainsi traité, le fromage est intxoduit dans
un cercle de bois ou cliche, de même
diamètre que le moule, mais de hauteur
moitié moindre, cercle destiné a le main-
tenir pendan' les deux jours du ressuyage
auquel il est soumis.
Après ces deux jours, vient le salage,
on sale fortement; puis le hdlage ou sècha-
ge,pendant lequel il faut avoir soin de rc-
tourner ies fromages. Ceux-ci étant com
plètement secs, peuvent être descendus
k la cave. La, on enveloppe chacun d'eux
dans du regain, puis on les pose a terre
en en plagant trois ou quatre les uns sur
les autres.»
Le retournage est continué tous les
huit jours, et il faut avoir soin de placer
au-dessus les fromages qui ont une ten
dance 5 s'échauffer
Les fromages sont laissés dans ces
conditions pendant trois mois, en autóm-
ne et en hiver, et seulement pendant six
semaines en été, après quoi on les sonde
afin de reconnaitre ceux qui sont bons
pour la consommation.»
En améliorant la qualité de ce fromage,
notamment au point de vue de l'affinage,
on peut obtenir un excellent produit pou-
vant trouver un bon débouché dans le
commerce.
The Dairyman
(Reproduction réservée).
Quelques préjugés sur l'alimen-
tation.
Sous le titreRectification de quelques
préjugés sur l'alimentation normale, la
Revue Scientifique de Paris a publié
récemment une conférence faite a la Sor
bonne par le savant professeur Armand
Gautier. Nous y trouvons de si excellen-
tes choses a propager que, ne pouvant
donner eet article in ex enso nous le
-résumerons au profit de nos lecttuis.
S'ahm; nter normalement est une chose
indispensable pour le riche comme pour
le pauvre, cette fonction est primordiale.
Elle tient sous sa dépendance les forces,
la santé et le caractère e. elle est si géné-
ralement mal faite qu'on peut dire qu'elle
est la cause de beaucoup de maladies et
de misères.
On connait si peu les régies de l'ali
mentation normale de l'nomme qu'on
peut considérer cette dernière comme
chose tout a fait mêconnue sinon incon-
uue. Comme le dit M. A. Gautier, cn se
nourrit aujourd'hui, comme on le faisait
déja aux temps préhistoi iques. Chacun
mange a sa guise, suivant son caractère
etses ressouices, suivant les besoins-plus
ou moins factices et les théories qu'il s'est
faits.
Les uns croyant voir dans une riche
alimentation une source d'énergie et de
santé chargent leurs tables et leurs esto-
macs d'une nourriture surabondaute
dont les résidus, mal désassimiiés, vont
ercombrer le s organes d'autres au con
traire, frappés des incon énients d'une
nourriture excessive se piivent presque
du r écessaire et déclarent qu'ii faut sortir
de table avec la faim certains, croyant
voir dans la chair musculaire la souice
de l'énergie physique et de la vigue ur de
la race, préconisent l'usage et jusqu'a
l'abus de eet aliment, alors qu'un certain
nombxe s'exagérant les méfaits de la con
sommation de la viande en proscrivent
absolument l'usage.
Comme boisson, on s'entend moins
encorequelques mélecins assurent qu'ils
ne faut pas boire en mangeant, l'eau
diluant et affaiblissent le sue gastrique,
d'autres établissa t expérimentalement
les bienfaits des liqueurs prises au repas.
Tels pi éconisent l'eau pure; tels les eoux
minéral." s, tels la bière, le cidre ou le vin,
que les premiers proscrivent.
M. A. Gautier s'appuyant sur l'obrer-
vation de faits spontanés, a cherché
quelle est la quantité et la nature des
oiimfnts indispensable sa l'hommede nos
climats pour fonctionnx et se mamténix
en étatde santé. Se basant sur l'étude de
l'alimentation libre de toute la population
parisienne, il est airivé sensiblement aux
mêmes résultats que eeux donnés par
d'autres méthodes pius scienbfiques. C'est
ainsi qu'il admet comme composition de
la ration jourralière exprimée en princi
pes essentiels nutritifs les quantités sui
vantes
Matières albuminoïdes 97 grammes
graisses, 58 gr. hydrccarbonés, 418 gr.
Ces quantités seront fournies par un
mélange approprié d'aliments d'origine
végétde et animale et non parks uns a
l'exclusion des autres. II faut aussi tenir
compte des propriétés sapides ou odoran-
tes des mets de leur mode de préparation
etc. Avant de nous nourrir les aliments
doivent nous rêveiller et nous exciter.
Enfin, voici les régies essentielles d'une
bonne alimentation ainsi que les résumé
M. A. Gautier
Ne pas demander a l'alimentation plus
que le nécessaire déterminé par la satis
faction de l'appétit non artificiellement
surexcité régler la quantité et le choix
des aliments de telle sorte, qu'il n'en
résulte après le repas, ni digestion labo-
rieuse et lourde, ni somnolence, ni inca-
pacité de travail physique ou intellectuel;
ne pas exclure, en principe la viande de
l'alimentation c'est un aliment faule k
digérer qui tonifie les muscles et le coeur
et qui excite et soutient la volonté n'en
faire cependant qu'un usage assez modéré
parceque l'excès de viande acidifie lesang
et prédispose a l'arthritisme et aux mala
dies de la peau tempérer toujours son
usage par celui des légumes herbacés qui
alcalinisent le sang user ttès modéré-
ment des liqueurs fermentées préférer
le vin rouge au vin blanc qui est moins
tonique et qui excite les reins si l'esto-
macle permet adopter le vin plutêt que
la bière>t le cidre qui sont des liqueurs
froids poussant a la consommation d'eau
de vie après le repas user avec la plus
grande modération des épices acres tels
que le poivre, ne pas exclure ceux qui
parfument nos mets sans irriterl'estomac,
boire a sa soif a table sans craindre de
délayer le sucre gastrique ou de dilater
l'estomac manger sans précipitation et
s'il se peut sans préoccupations ne pas
négliger la bonne préparation des mets
que les rend plus agiéables, plus léger a
l'estomac et plus facilement assimilables.
Faisonsremarquer, enterminant, qu'on
pourrait faire quelques objections a pro
pos de certaines régies, notamment celle
concernant l'emploi du vin, plutot que
celui de la bière ou du cidre. N'oublions
pas que M. Gautier envisage la chose au
point de vue frangais et qu'en notre pays
ce n'est pas l'estomac seul qui doit per
mettre l'emploi du vin, mais bien aussi
et surtout l'état de fortune de chacun.
De plus, nous croyons qu'on peut trés
bien utiliser la bière et le cidre comme
boisson de table sans pour cela être obligé
de consommer de l'eau de vie après le
repas. L'emploi des uns n'entrainant pas
l'emploi des autres. L'eau de vie, le cog
nac voir même fine champagne après le
repas est une habitude de snob dont on
peut trés bien se passer.
F. de Vineski
(Reproduction réservée).