s
Garde
Civique
AVI
Examens
Nomination
Hyménée
CHRONIQUE DE
BA HIIONDISSE VENT
Comines
Gheluwe
MERCKEM
La Chambre
A I'Exposition de Gand
Te *1° déliberation de la Sociélé
des"n* mins de fer vicinaux reen par
sgla ville, la lignc serait prolongée en
France par la Compagnie 'des tram
ways éleclriques francais. J'estime qu'il
y a toujours ulilité de compléter toutes
les lignes. Les Francais arriveront en
])lus grand nombre encore a Ypres.
Le projet de fusion de capitaux avec
extension, ést approuvé par la ville.
Hospices civils: transfert de credits
au budget. Le Conseil autorise ces
transferts.
M. Ie Président propose de retirer
une deliberation prise au sujet des ci-
némas, le reglement communal sur la
matière se trouvanl modifié par la loi
intervenue depuis lors.
La séance publique est levée a 6.30 h.
M >K
Ccnseil de Prud'hommes
Revision des listes e'Ieetorales
Le Collége des Bourgmestre et Echevins
de la ville d'Ypres porte a la conDaissance
du public, qu'en conformité de l'art. 108 de
la loi du 15 Mai 1910, il sera procédé, a
partir du 1 Novembre prcchain.a la révisiou
des listes des citoye: s appelés a participer
a l'élection des membres du Conseil de
Prud'hommes du ressort.
Les chefs d'entreprise exploitant une in-
industrie, un commerce ou un métier, sur
le territoire de la commune, sont invités a
faire parrenir au Collége des Bourgmestre
et Echevins, avanl le ir Novembre igi3, la
liste des ouvriers et employés qui ont été
attachés a leurs établLsements entre le lr
Novembre de l'année courante et le 31 Oc-
tobre de l'année antérieure et qui ont atteint
l'age requis pour être inserits comme élec-
teurs.
Les ouvriers et les employés domiciliés
dans le ressort et qui, pendant tout ou partie
du terme prescrit ci-dessus ont été occupés
au travail en dehors de la commune oü ils
sont donriciliés, sont invités par le Collége k
faire connaitre les exploitants des entre-
prises auxqm lies ils ont été attachés.
Des formules des listes dont il est question
ci-dessus, avec les instructions, sont mises a
la disposition des intéressés au secretariat
communal.
M M
Chambre de Discipline des Avoués
prés le Tribunal de lr* Instance
d'Ypres
Année judiciaire igi3-igi4
Président R Colaeit.
Syndic J, Courouble.
Rappoiteur A. Butaye.
Secrétaiie: 11. Sobry.
>K
Tir du 16 Octobre.
1. Butaye E. 15
25
25
15
20
100
2. Froidure It. 15
25
15
25
15
95
3 Ommcslagb R. 15
25
15
25
15
95
4 VeicruysseM. 25
15
20
10
15
95
5. Vandevyvt r A. 10
20
25
20
45
90
6. llamendt A. 15
25
10
20
15
85
7. Dethoor F. 10
10
25
10
25
80
8. Gaimaut A. 10
15
15
20
20
80
9. Pinteion M. 10
20
20
15
15
80
üS
>K
A l'occasion de la Touss&int le marché
hebdomadaire aura lieu le Vendredi 31 Oc
tobre 1913.
M
subis par les anciens élèves dn
Collége St-Vincent de Paul devant le
Jury Universitaire.
M. J.iseph Hallaert, a subi avec succès le
11 examen préparatoire a la licence en sciences
commerciales consulaires et coloniales.
M. Prosper Beheyt, a passé avec distinc
tion l'examen de docteur en médecine (2*
épreuve).
M. Eugène Biebuyck, a passé avec
distinction l'examen final d'ingénieur civil
des mines.
M. Georges Cuvelie, a passé avec distinc
tion l'examen de docteur en droit (2e épreuve
2' sous épreuve).
M. Jean Watelet, ingénieur des arts et
manufactures et des mines a passé avec suc
cès l'examen d'ingénieur-électricien.
ffl as m
Mlle Berthe May, fille de M. Charles May,
pharmacien, a subi avec satisfaction, devant
lejury de l'Université de Gand, l'examen de
2« candidature de sciences naturelles prépara
toire a la médecine.
>K M
Dans sa séance de samedi, en Comité
secret, le Conseil communal a nommé a
l'unanimité des voix M. Albert Van Egroo
aux fonctions de directeur de 1 Harmonie
communale, en remplacement de M. Jos.
Wittebroodt, dont la demission a été accep-
tée.
Nous présentons a M. A. Van Egroo nos
sincères felicitations et nous faisons des voeux
pour que sous son habile direction 1 Harmo
nie Communale marche de progrès en pro-
grès et demeure digne de la renommee
musicale des habitants de la ville d Yprcs.
Mardi a été célébré en noire ville le
mariage dc Mademoiselle Dominique
Lebb'e, fille de Monsieur 1 avocat i\
Lebbe et de Mme, née Barrier, avec
Monsieur Jacques Thoreau, ingenieur,
chargé de cours a l'Universite catno-
lique de Louvain, fils de Monsieur el
Madame Louis Thoreau de \\oIuwe
(Bruxelles). Les témoins étaient Mme
Hélène Thoreau de Lillc, tante du marie
et M. Robert Lebbe, avocat a Bruxel
les, frère de la mariée.
La benédiction nuptiale a élé donnée
a 11.30 heures, cn l'église St-Nicolas,
par le R. P. .Vincent Lebbe, Lazariste,
missionnaire en Chine, frère de la ma
riée. Nos meilleures félicitations.
-VVV
Nominations au corps
des Sapeurs Pompiers
A la fin de la réunion de Mardi le Conseil
Communal a procédé a l'élection d'un nou
veau capitaine commandant la Compagnie
des sapeurs-pompiers de Comines-ville, en
remplacement du capitaine Bourgeois, dé-
cédé.
M. Auguste Beun, lieutenant actuel, a été
proposé comme capitaine, en attendant 1 ap
probation par arrèté royal.
M. Henri Decour, sous-lieutenant actuel,
a été nommé lieutenant et M. I éon Berghe,
sergent-major a été promu au grade de sous
lieutenant.
Aucun vote n'a été émis au sujet du rem
placement de M. Dujardin commandant la
section de Ten-Brielen, décédé aussi.
A la Jeune Garde Catholique
Une conférence a été donnée Mardi soir a
8 heures aux membres de la Jeune Garde
Catholique Cominoise par M. Joseph Sobry,
secrétaire de la Fe'dération des J. G C. de
l'arrondissement et de la J. G. C. d'Ypres.
Le jeune conférencier a exposé avec bcau-
coup de clarté et dans une forine littéraire
et trés soignée la doctrine socialiste. Après
avoir montré combien celle-ci est utopique
lorsqu'clle prétend établir l'égalité pleine et
entière entre tous les humains il a sigrtalé le
danger que l'application de cette doctrine
ferait courir a la liberté et a la fraternité.
Daus une péroraison trés applaudie il a
convié les Jeunes Gardes a rester fidèles aux
principes chrétiens et a les défendre contre
ceux qui voudraient édifier une sociéié nou
velle en contradiction absolue avec ceux-ci.
La reception du nouveau curé, M. l'Abbé
Delporte, au sein de la J. G. C. a été fixée
au Mardi 5 Novembre.
A l'Académie de Musique
Lundi a 11 heures, a en lieu la distribu
tion des prix de l'Ecole de Musique de cette
commune, devant une assistance aussi distin-
guée que nombreuse et dans laquelle on re-
marquaitMM. Pype, bourgmestre Ghes-
quière, échevin Albert Vuylsteke, président
de la commission administrative de l'Acadé
mie Devaere, curé de la paroisse, etc., etc.
Cette école, qui comprend une centaine
d'élèves, existe depuis quinze ans etestdiri-
gée par M. Remi Ghesquiere.
Au programme figuraient trois chants en
deux parties, pour garcons, trois chansons
enfantines avec gestes, pour filles, et enlr'au-
tres numéros, un Allegretto de la 6° sonate
de Mozart, pour piano et violon, joué par
Mlle Godeliève Ghesquiere, ex-élève, et le
choeur St-Michiels!ied exécuté par tous
les élèves. Ces différentes oeuvres ont été sans
exception enlevées avec un art parfait et les
interprètes ont recueilii d'enthousiastes ap-
plaudissements.
II a été ensuite procédé a la distribution
des prix.
Le Concert Artistique
Exécuté Dimanche soir sur le kiosque de
la Grand Place, par PHarmonie communale
de Wervicq avait réuni une foule d'audi-
teurs. Tous les numéros du programme ont
été enlevés avec maëstria sous la baguette
entrainante de M Gabelles, chef de la pha
lange et le public n'a pas ménagé ses applau-
dissements.
La joyeuse entrée du
Baron et de la Baronne
de Coninck de Merekem.
Le job village de Merekem était di-
manche dernier en fête. Toutes les
maisons, sans aucune distinction, avaient
arböré le drapeau national, les rues
i avaient requ une décoration du meil-
leur goüt, des arcs de triomphe avaient
été élevés en différents endroits de la
commune. Les habitants avaient riva-
lisé de zèle, d'ingéniosité et de travail
pour recevoir d'une facon digne et gran
diose leurs chers clialelains, le Baron
et la Baronne de Coninck de Merekem,
qui mariés le 22 juillet dernier fai-
saient leur joyeuse entrée dans la com-
mune 01 e Merekem. A une beu re de
l'après-midi tandis que le canon tonne
aux confins du village, le cortege se
forme a la station^du tram pour aller
ii la rencontre des héros de la fête.
Arrivés d'Ypres en automobile, le Ba
ron et la Baronne de Coninck de Mer
ekem sont recus a l'edtrée du villa-
ge par la commission des fêtes con-
(luile par son président, M. Busschaert,
qui leur souhaitë en quelques mots
aimables Ia bienvenue. Une magnifique
gerbe de fleurs est offerte a Ia Baronne
de Coninck dc Merekem. par une jeune
fille pendant que l'Harmonie commu
nale d'Ypres, dont Ie père de la cha
telaine, M. le Sénateur Fraeijs de Veu-
beke, est président, exécute la Braban-
conne.
Le corlègc se met alors en marcho.
Et quel cortège
Plus de 425 pèrsonnes richement
costumées par les soins de la maison
Ducheyne d'Ah vers et plus de 200 ca
valiers.
En tete du cortège la gendarmerie a
cheval, s ui vie d'un cavalier, fier comme
un roi, portant l'étendard de Merekem.
Toute une troupe de chevaliers en cos
tumes du Moven-Age l'entoure. Un joli
groupe de jeunes filles portant des
fleurs représente Merekem durant les
quatre saisons. Les membres du vélo-
club et les seize gildes de Merekem
avec drapeaux et bannières défilent en
bon ordre, précédés de l'Harmonie com
munale d'Ypres, qui exécute les plus
beaux pas-redoublé de son répertoire.
Un groupe de "dames d'lionneur a
cheval avec leurs pages suscite a rai-
I son de la fraïcheur et de la richesse
1 des costumes l'admiration générale.
On applaudit également les jeunes ber-
i gers et bergères dans leurs jolis atöurs.
i La conception el la décoralion des dif-
férents chars représentant la Bataille
des Eperons d'or, la Glorification de
Ia Flandre, le Triomphe des Fleurs,
j sont vivement louées.
La Gilde dramatique«De onverwachte
Vrienden», e&ëcutant les danses de Ia
comédie «Tamboer Janssens», ainsi que
l'Harmonie de Merekem costumée ob-
tiennent b'eaucoup de succès.
Apparaissent après un groupe de
1 chevaliers, des voitures dans lesquell.es
ont pris place les Presidents d'lionneur
et la commission des fêtes, les autorités
religieuses et civiles, enfin 'dans un
landau alteléde deux chevaux blancs, le
Baron et la Baronne de Coninck de
Merekem, saluant et remerciant avec
b'eaucoup de grace et d'amabilité la foule
qui les acclame. La police communale
et la gendarmerie ferment la marche.
Lorsque le landau arrive devant 1 'c-
cole des filles, une élève remet au nom
de ses compagnes aux jeunes cliale
lains une gerbe de fleurs. Devant le
local de Ia société colomböphile un la
cher monstre de mille pigeons voya-
geurs a lieu.
Au centre de la grand'place une es
trade a été éleyée sur laquelle ont pris
place les parents des jeunes mariés,
Mme la Comtesse de Coninck' de Mer
ekem, M. le Sénateur et Madame Fraeijs
de Veubeke, entourés d'une grande par-
lie de la noblesse des environs et d'une
foule d'amis et d'invités.
Devant l'estrade le Baron et la Ba-
ïonnc de Coninck de Merekem descen
dent de .volture et vont rejoindre leurs
paients. Le cortège défilé'une seconde
tois pour permettre aux jeunes chate-
lams de l'admi'rer.
Après 1 execution d'une "cantate de
cn Constance par les enfants des écoles,
e Baron et la Baronne de Coninck de
Merekem sont recus a la Maison Com
munale oü M. 1'échevin Tryssesoone
presente les félicitations du conseil au
ouigmeslre eta sa noble épouse, puis,
on se rend a l'église, ou, après une dé
licate allocution de M. le curé, un Te
Deum solennel est olianté.
Le son- 6 licures un brillant con
cert fut exécuté sin- la G'rand'Place par
l'Harmonie communale d'Ypres, landis
que la musique de Merekem se faisait
entendre dans le pare du chateau.
Une illumination générale et un su
perbe feu d'artifice döturèrent cette
belle journée de fête.
L'éclat que les habitants dc Merekem
ont voulu donner a la Joyeuse Entrée
de leurs chatelains et l'accueil enthou
siaste qu'ils leur ont reservé montrent
toute l'estime, toute la consideration,
tonic l'affection qu'ils ont pour ceux
qui furent et seront leurs protecleurs
et bienfaitëurs.
Mardi dernier s'est ouverte la session
extraordinaire consacrée a !a discussion du
projet de loi scolaire.
M. Schollaert, président, fait part a la
Chambre, du décès de M. le comte de Smet
deNayer, sé iateur et ministte d'Etat, mod
a Bruxelles le 40 Ssptembre. C'était, dit-d,
ur.e personnalité vivante et éminemnaent
sympaibique. Deué d'une énorme puissance
de tr avail, il s'est consacré sans compter au
déveb ppement éconotnique du pays.
M. de Broqueville, ministre de la guerre,
f'ait également l'éloge du défunt. Pt;u d'hom-
mr s, déclarè-1-il, comprirent au même de-
gré que lui, que la vie et la richesse ma-
térielie de la nation sont intim meet liéss a
la constitution de l'ou tillage ie plus perfec-
timnéetle plus complet qui soil.
MM. Woeste, Van Marcke et Vandervelde
s'associent a ces hommages au nom des
divers groupes de la Chambre.
M. Poullet, ministre des sciences et des
arts, expose les grandes lignes du projH
scolaire, ainsi que l'inspiration et les ten
dances qui l'ont inspiré.
Le projet consacre uur quintupleréforme
il décièle l'obligation scolaire, ii géaéralise
lagratuité de l'enseignement primaire il le
perfectionnepar l'étabüssement du 4e degré;
il améliore les traitrments des iastituteurs
et il généralise l'iospection mé !ica!e des
écoliers.
Notre préoccupatioa essentielle a été de
concilier l'obligation avec la liberté effec
tive, pratique, réelie du choix de lecoie.
Quant a l'obligation, les statistiques en-
srignent que la fréquentation des écol' S est
sulilsammout générale. Mais il est nécessaire
d'assurer la fréquentation iégulière de l'école
et la prolongation de ia sco'arité
b'iïispiï ant de l'exumple de l'Allem-'gno et
de l'Angleterre, oü l'i strnction est obliga
toire jusqu'a 14 ans, le p-ojet fixojmqu'a
eet age Lóbligation de fréquenter l'école,
avec faculté de la quitter a 13 ans pour ceux
qui out. cor.quis le certificat de capacité
Les sanctions sont les ures indirectes,
comme l'octrri ds congés Srfisonuier6 aux
86uls éièv: s fréquenfant jégulièrement, et
la prssibilité de terminer h 13 ans,les autres
directes s'iuspirent des législations ds nos
voisins.
Le projel ablit un 4e degré qui apparait
comuis la piéparation tout diquée d'un
enseigoement professionnel efficace.
Enfin le projet instaure la t éoéralisation
de la gratuité scolaire et de l'inspection
médicale et relève les traitements du p r-
sonnel enseignant.
La question qui so pose maintei ant est de
si voir a quels enfants, a quels maïtres,
quelles écoles s'étondront les bienlaits de la
législation acuvede. Le bon sens et l'équité
ne doivent-ils pas répondre que, puisque la
contrainte et Ls sacrific s pèseront sur tous, 1
les avantages doivent aller a tous
5UO,OüO enfants fiéquentent Ls écoles
communaies plus de 200.000 los écoles
adoptées prés de 200.000 les ée les adop- j
tables. II nest pas posdb'e, en justice, de
consacrer une inégalité entre rux.
Voila 18 ans que l'enssigaement adopta-
ble est reconnu et inspecté par l Etat. II n'est
done question qua de généraliser les bieu-
faits, puisqu'on généralise les charges.
On dit que eet argent ira dans la caisse
des coEgrégations. G'est oublier que ce sub
side est réservé aux agents qui bénéficieut de
la garantie du minimum légal la loi de j
1895 n'accorde pas cette garantie aux mem- j
bres des congregations. Elle abandonee aux
libres conventions des intéressés la fixation
de leur traitemeut.
Ce n'est pas que nous considécions les
services rend us par les religieux comm. in-
sans doute a des questions qui nous diviso
mais il a évité tout ce qui heurte a vos pas
sions et vos préjuge's traditionnels.
M. D vèze (liberal) pvononce a la tribune
un long discours, pleins de phrases mais
peu bourró de fails, dans lequcl il combat la
con8titutionnalit.é du projet l'entendre,
ce projet ne pourrait so justifier que si l'Etat
choisissoit lui-même les professeurs de l'en
seignement libro.
Mercredi i5 Octobre
M. Devèze continue son discours exami-
nant le fond du projet, 1! formule divereos
critiques ['instruction obligatoire, le 4e de
gré, le relèvement du traitemeut des institu-
teurs ne valent plus rien puisqu'ils sont pro.
posés par la Gouveruem<.?nt catholique
l'orateur préoouise comme sanction de l'obli
gation la privation des droits politiques. Eu
terminant.il fait l'apologie de l'enseignement
neutre.
M. Mélot. Le problème a résoudro con-
siste a concilier les exigences de l'enseigne
ment avee le droit des consciences. C'est au
père de familie de dire quel est l'iüstiteur de
son choix. S'il ne s'agissait qua des catholi-
quos aisé3, uous ne réclamerions rien, mais
il s'agit des catholiques p tuvres auxquels il
faut venir en aide et c'est pourquoi nous ré
clamons l'intervention de l'Etat.
Quantacoüter gros, l'honorablo ministre
évalue la dépense a 2.636 000 fr. Ce!a coüte-
rait biea pius s'il n'y avait plus d'écoles
adoptées et adoptablesil faudrait au moit s
20 millions par an.
M. Royer (socialiste) début3 en citaot lon-
guement des extraits de l'enquête de M.
Rowntree sur la situation des ouvi iers en
Belgique.
Jeudi 16 Octobre
Persistant dans le même système, M.
Royer donne lec ure de passages tirés de
livres, brochures et tracts pub iées par des
catholiques. 11 occupe ainsi toute la séance
de la Chambre.
vV
La culture du houblon
en Belgique
Lundi matin, l'exposition de boublons a
rfQU de nombreux visiteurs. A 10 heures et
11 beuns, MM. Miserez, inspecteur de l'a-
gricu'turo, et M. l abbé De Jaegher, secré
taire de la 1 édération houblonnière, ont
succeseivement conférencié sur la cul ure
du houblon en Belgique.
M. Miserez a notamraeat souligné les *e-
marquabhs progrès réalisée dans cettim-
portaute culture depuis l'exposition de 1910,
a Bruxelles. 11 croit que le temps n'est pas
loin oü Ton pourra comparer favorablement
les produits nationaux aux mi'leurs produits
de l'étranger. M Miserez compare los échan-
ti lons de boublons indigence avec ceux de
honblons allemands, déposéscomme témoins
dans l'exposition actuelle. Il est vrai que ces
houblous allemands sont des produits de
brasserie, et non dos fruits dVxposiuoa.
Cette réserve faite, il est indiscutable que
les houbions bHges peuvent subir la com-
paraison, au point de vue de l'arome et da la
teneur en lupuline même. M, Miserez s'oc-
cupe plus spécialeinent de la régiou de
culture de Poperingfce. II croit qu'un point
faible de ces cultures, point qu'il faudrait
surtout s'évertuer a l'améliorer, c'est la
couleur défavorable des produits. On pourait
discutsr de point de savoir, si le houblon
bien vert, tel que préconisent les marchands,
vaut lérllemeut plus que celui qui le serait
Hioics. Mais, le distingué conférencier, tsès
pratiquemei t, se placé au seul point de vue
écotomique de la question. II est indéniable
que la vogue des houb'os8 allemands nous
oblige a donner, le plus possible, a nos
produits tous les signes extérieurs regardés,
a tort ou k raison, dans les houblo; s alle
mands comme preuves de valeur supérieure.
M. Miserez estime qu'il convir-ct surtout,
dans ce but, de n'attendre pas la compléte
maturité de la plante avarit de pracóder a la
cueillette il faut aussi surveiller avec ua
soin jaloux le travail aux séchoirs Je hou-
férieurs aux autres, maiB paree que le gou- - klon doit être bien scc, et soufré seulement
vrrnement connait leur désintéressement.
Exclamations d ganche et a l'extrême
gauche. Trés bien d droite.)
Et que coütera l'octroi aux religieux des
subsides de droit commun Ce ne sera ni
20 millioi s, ni lo millions, ni 5 millions, nj
3, ni 2 millions. L'Exposé des motifs répond
a la page 87 ce s ra, pour les écoles adop-
té s 645,5oo, et pour les écoles adoptables,
485,2oo franco
Le gouvernement n'a obói a aucune pen
see exclusive, II se préoccupe dos enfants et
du maitrede toutes les écoles, communaies,
adoptées et adoptables Le projat touche
a ce moment, Oa obtiendra ainsi la belle
nuance verte si recherchés, et si vantóe danB
les boublons d'Allemague.
M. Miserez préconise la culture de plu-
sieurs variétés de houbloas, mürs k do
époques successives, pour que le travail do
cueillette notamrnent puisse sVxécuter régu
liêrement.
M. l'abbé Da Jaegher a donné également
des cor seils trés judicieux aux nombreux
cultivateurs présents qui ont lorguëment
applaudi les djux conlérenciers.