GMQMUE mOi$£ j ainoy/QUEde Nouvelles Parlementaires Garde Civique Fête St-Luc E x e n sion C n i v e rs i f a i r e f UA liltoy DISSEX ENT Comines Beceïaere Wytschaete Pauvre Pays SetT "«Mm' I 183], une commission officii lie concluait a 1 octroi des subsides pour les écoles commu- nales et' particulièresII n'est done pas Vrai cle dire que'nous innovons. Nous di- sons et maintenons que les écoles libres out droit a des subsides comme les écoles rffi- ciel'er. Vous dites que vous avez confiance dans I école r fflcieilp.Demême,en ce qui nous con- cerne, l'école libre p ssède i otre co fiance c est !a uo fait dont il faut tenir compte dans un système qui ambitionce de léaliser la justice distributive. Les libéraux vculent l'école neutre, e'est leur droitseulement, noire droit a nous est de la repousser avec énergie. Etes vous des hommes tolérants Si oui, pourquoi éme'tre la prétention d'imposer i'école neutre a tout le pays M. Hymans. Nous n'avons pas cette prétention. M. Woeste. Ob 1 mon cber collègue, vous apporteri z. je n\ n doute pas, u'habiles tempéramentsjj aux discours du chef de la gauche progressiste et dun des cbefs de la gauche socialiste rires a droitevous par- lez d'une école neutre qui serait une école nationale. Mais si l'école neutre est une école nationale, elle dr it plaire a tous. Or nous n'en voulons pas. En vérité, il u'y a pas d'enseignemeut neutre et s'il en était un, il ne vaudrait rien. Le but de l'école est de compléter 1'oeuvre de la f'ami)'e,de faire de l'e fact un homme, de le développer pbysiquemeut, intelloctuel- lement, moralement, religieusement L'hc m- me est essentiellementj[uri être enseigné il se forme par Its influenc* s et il ienporte que ces ii fluencfs soient saluUires. Ou at prendra, dites-vous, aux enfants la lecture, 1 écriture.etc. Mais pour ce'a il faut des livres et des phrases. Que diraient ces livres et ces phraser S'ils ne parlent ni de Dieu, ni de lame L'enseignemertt sera rationaliste. J'c-ntendais hier un de nos contrnd'cteurs parler de morale [basée sur la solidarité. Mais votr morale n'est pas notre morale a nous Dès lors, votre école ne sera pas n< u- tre ce seta une école rationaliste. Ensei- gnrrez-vou8 les devoirs envets Dieu Non, nYst-ce pas. Eh biea, sarc cela, il n'y a pas de morale pour nous. Aussi ne ne pouvons cor tier nos eniants a pareille école. (Trés bien a droite). Mardi 21 Octobre M. Lamborelle cite des extraits d'ouvrages et livres de h cture publiés par des catho- Trés habilement, M. Siffer, qui avait été per.sonnelleme; t m's en cause comme éditeur d'un manuel, donne lecture d'extraits tiès sigi ificatifs de livres distribués comme prix aux élèves des éeoles communales de Gand. II examine ensuite la partie du prejet relative aux traitements des in'tituteurs et montre que ia préoccupatioD, constante du gou vernement a été a'améliorer la situation. M. Vand wa'Ie (libéral) parait anroncer uce formule de conciliation qui satisferait bus les partis, mais il se perd dans une vaste digression sur les beautés de l'école ntutre. Mereredi 22 Oclobre M. Verhaeren (eatb.). Nous catfeoli- qurs, nous estimons que la liberté de con- scierce iraplique pour le père de familie le libre cho x de l'école, qu'eile soit confes- sionnefie ou non confersionnelle. Nous er- tendons rrsp eter celte Überté, paree que la sauvegaide de notre liberió, nous le voyons dans le respect de la liberté d< s autres. (Trés bien! d droite.- Interruptions a gauche L'opprsition veut [éréralisrr l'erscigm" naerdntuire, malgré les vceux des pères de familie. N'ost-ce pas Paul Janson qui disait eu 1904, dairs le Ralliement, que les arciers élèves des écoles fibres seraient exclus de toutes les professions libérale Es?-ce le respect de la liberté cela? Et M. Wilmotte, professeur a 1 Universitó de Liége, n'a-t-il pas éciit que les écoles prof'ssionnelh s pöurraient rester ouvertes, mais quel'E-at, reconi aitrait les siens en ne faisant son choïx que par mi les arciens élèves de l'école neutre On nous demande de citer des faits prou- vant que !a r eutralité n'aurait pas été respec- tée. Je n'en connais pas et j'aime a croire que les institutes s fficiels resprctent maté- rielfi ment la liberté de conscience. Mais i' y a l'ext mple que donne l'institu- teur a ses élèves. Or, tous les instituteurs communaux de Gaud se proclament lil res- penseurs. M. Demblon. C'est leur droit. M. Yerbaegen. Inoontestabieme-nt I Mais j'en coi clus qu'ils ue pratique nt p?,s la religion. Or, si l'on considère que l'élève suit l'exemple de l'irstitutcur, commeut avoir confiance, lorsqu'on est catho ique, dans des écoles cü pareil exemple est donné (Tres bien d droite Les pères de fami la acceptent l'obligation scolaiie, mais ils réclament le droit d'élever leur enfanfs c mme ils i'entendent L Etst n'est pas plus Lie etn litre que catbo'ique. II doit respecter la liberté de conscience de tous. La nrutralité est le doeme de-mos.adv-1- saires Que la loi le rrspecte. Mais nous demandons quelle respecte le 1 ötre, le dogme de la co; f- ssionnalité. Dès lors,l Efat payant vos écoleB, il est naturel qu'il subsidie aussi Ier 1 otres. M. Demblon. Lc-s écoles cfflcielles doivent être les écoles de tous. M Verhaegen. Non 1 Nous n'en voulons pas et nous ne sommes pas une quanti ne- gligeable. On dit que e'est une question dargent qui nous fait agir. Mais nous avons, autant que vous, droit a un argent qui vient en somme de neus. Jeudi 23 Octobre La Chambre entend la continuation du discours du socialiste Donnay, aintd que les discours de M de Pontbière (cathouqm et Ozersy (liberal). VVV Ne sait-on pas qu'en France, par exemple, un même électeur vote fréquemmont dans ptusicurs bureaux, et que la carte do vote, libellée au rorn d'un électeur décéclé, est uti- lisés fraudub usement par des amis politi que du défunt avec la com iver.ee de l'auto- rité qui préside aux opérations du scrutin Quant i la corruption de i'électeur, quant a i'achat des ruffrages.a qui pe- suadera-t-on que le S U. nous en débarassera, si tant est qu'eile soit pratiquée en de fortes propor tion? Statistique parlementaire Extrait de la statistique que le greffier de la Chambre, M. Pauwels, vient de dresser pour la session parlementaire actueile. La Chambre a discuté et voté 69 projets de loi, 2 propositions dues a l'initiative par lementaire et 3 projets transmis par le Sénat sur un total de 164 projets et propositions déposées. C'est le chiffre record depuis 18r Le nombre des questions ne fait que croï- tre et embellir. I! y en a eu cette année 2,271 soit 509 de plus que Pan dernier. Pendant cette session le président et les deux vice-présidents ont véritablement surmenés. II n'y a pas eu en cflfet moins de 272 réunions 33 de sections, 90 de sections j ia fraude, centrales, 129 de commissions, 10 de com- missions peimanentes, 8 de la commission des pétitions plus deux réunions de bureau. Los elections lés»istativs Lesboissons aleooliques le long de la Fr ontlère En réponse auxnombreuses démar ches que nos Députés et Sénateurs ont faites, ceux-ci viennent de rece- voir cette lettre Mon chcr Collègue Vous apprecdrez sans doute a^ec plaisir qu'une enquête opérée sur place par un foncfionnaire supé ieur a fait rcconn, ttre la possibifité d'accordcr l'autorisation de veu- dre des boissons aleooliques dans les debits situés daus t'agglomé' ation proprement dite de Comines et de Wervicq, air si que dans ceux tonus sur les territoires do ces deux localités,le lorg de la chaus: ée de Warnetoa a Metiin. II en sera de même des debits situés a Menir>,y compr's le hameau des Barrques, sauf diverses exceptions visant soit des por tions de territoirs, soit des établissements en particulier etreconnues r écssaires dacs un intérêt douanier. L'autorisation sera toufi fois refu ée aux personnes dont les antécédents ne donne- raient pas des garanties suffisantes contre Pianiste-accompagnateur. Ir Prix avec la plus grande distinction du Conservatoire royal de Gand, le Dimanche 9 Novembre, a 4 1/2 heures (et non a 7 1/2 h. comme il a été annoncé) en la salie de Spectacle de la ville. Prix des places Chaise réservée 2 50 pe 2 00 2» 1 00. On peut se procurer des cartes chez MM. Alb Werrebrouck, rue des Cbiens, Igodt, rue de la Station Gbijs, rue dis Halles et au guichot. E HC M Tir du 23 Octobre. 1. BurghoA. 25 25 25 25 25 125 2. Poelemans 1). 25 15 25 25 25 110 1 VSA- Agréez, je vous prie, mon cher Collègue, l'expression de mes sentiments trèsdistin- gués. de ban prochain aurorit lieu dans la Flandre oriëntale et dans les provinces de Hainaut, de Liège et de Limbouig. Un depute étudiant On sait qu'en ïer.trant a la Chambre en Ljiuaiiic du dCpuie ü'/\uvers, M. van Cauwc- laert, qui donnait le cours de philosophic a l'Universi'é de Fribourg, en Suisse, avait 1 intention de faire son droit et tout en sui- vant les séances de la Chambre, M. Van Cauwelaert allait comme un simple étudiant s'asseoir, a/ec une belle vailiance, sur les bancs de l'Université de Louvain. M. Van Cauwelaert vient de passer son dernier examen de droit et il va entrer au barreau d Anvers oü il sera Ie stagiaire de M. i Basuart, qui pendant quelques annécs fut aussi de'puté d'Anvers. Bégime de Fraude jK L'union reconnue des patrons peintres d'Yprcs a célébré Lundi derni'r sa fête pa- tro' ale. Huiyant i'w>age traditionnol uoe messo a été dite en l'ég'ise St-Pierre. Parmi Ia nom- breu8e assistance nous avons remarqué use j délégation importante u'é èves de l Ecolede j Bif nfaisat ce.Une allocution de circonstance, j ti és goutée par l'auditoire,fut prononcée par Monsieur le vicairé L' ys. j A l'i«sue de la eét éthonie loute Passemblée s'esPraMue au b cal de 1 Union des Patrons peintres aux Lions apprivomés on M. Beirnaert, soa Président, a prononré un discours en mt ttant en reli' f tout cc qui a été fait pour les ouvriers et tout ce qui pourrait se faire encore il insists tout pa>'- ticulièremeiit sur la création des d'plomes de capacfié qui dorénavanfe iègleront les salaires, comma il en a aécidé d'ailleurs au congrès de la fédération générale des entrepreneur» de peicture da Belg'que fi nu récem-mcnt a Gand. L'Union des Patrons peintres d'Ypres a êm's er suite ie roeu de voir annex: r a notre Le Moniteur de mercredi public le ta bleau, par commune, des decisions rendues en matière électorale, soit par le cofiège des bourgmestre et e'chevins, soit par les cours d'appel. S'il est vrai que le régime plural fournisse aux administrations communales une occa.- école ïndust.'ielle ua cours hebdosjgdai-e sion propice de vicier les listrs, les témoigna- f pour peintres préparatoirs en batimeats. ges de la fraude doivent se révéler daas la j La féance s'est termir.ée par des rimer- statistique judiciaire. f ciments et applaudissf ments au dév&ué Pré- En rffet, lorsqu'on n'a pas pris. Ja peine; sident, Monsifur Beirnaert, fondateur de de iéclamer en cour d'appel contre la préten- l'Union rcconrue. 1;51 1 Le soir un petit banquet a réani les mem- due falsification des listes, on est mal venu a aüéguer ensuite cette falsification, sai:s preu- ve aucune. Or, void, pour le pays enti'er, le total des décisions rélormées par arrêt de la Cour d'appel, en vue de la confection des listes de '9'3."'9'4 3.406 décisions rendues sans qu'il y ait cu au p.éalable 1 éclamation devant l'administra- tion communale hrea anciens et nouveaux et la meilleure et l laplus frarche cordis li té j a 'égnéentre tous les convives. ïf? ^5 7jJ i Davidsfonds Excelsior Thuynagilde La première conférence se donnera kundi 428 décisions rendues apiès ré- Procham 27 °ctobre, en la salie ïweïns, k to heaics pi ecis' s-. clamation devant l'administra- .j Conférencier Rêv. M. Nobels, qui traifera tion communale. du Plus grand des msitres fiamands Soit, en moyenne, une réfoimation pour RUBENS. tions lumirenses. 6 ou 7 villes et communes 1 Une réforma- 5 «„?!"t!ünfÖre1,06 se docnera ayfc projrc- tion pour environ 4,ooo électeurs. Le Hainaut a eu eu 119 décisions réfor- ;i méés le Brabant 88 le Limbotirg pas una j seule I Organise par LUCIEN VERHAEGHEN.violoniste, avec le biecvullant concours de STRANART, cantatriee Pfl5^ avec la P'us grande distinctioa du Et s'imagine-t-on que nous serous mieux P.ix de la Reinri'lVofesseu^ Bruxelles sous ie re8lme du suffrage universel J M. AD. DE VLAEMUNCK cMlisM Est-ceque les conditions d'age, de domi- Professeur au Conservatoire Ia n cile, diDdigénat, et les causes d'exclusion ne j; M. FRANQ0IS VAN "weedfh T' rUgfS' peuvent donner lieu èi proc 8 sous ie régime j J0S PLAS, violonisie enor' du S U. comme sous le régime du S. P. N'est-ce pas une mauvaise plaisaniaiie, f apiès cela, demande le Bien Public, de prétendre que le régime plural ouvre un large champ a Ia fraude Installation de M. l'abbé JEAN DELPORTE nouveau curé de Comines./ C'est par une de ces belles journées; quê 4 nons réserve la présente sai on auton male que Mr l'abbé Jean D. lporte nommé et tié h I Comines on rc-mplac rneut de M. l'abbé L«uis DecocV, a fait lundi sa joyruse estréeiïans j sa nouvelle paroisse. Celle ci l'a requ avec j un en'rain tout particulier, avec uu rétff enthousiasme, avec una uoanimité remai*" q uable. Le drapeaa national flottait a ipre'quer toutes los habitations de la commune et bon. t r ombre de maisons avaient recu use déco- j ration du meilleur goüt. Des arcs de triom- phe avcc des chronogrammes exprima.nt les voeux et les soubaits de la population taient placés dans les rues par oü devaifearri ver le nouveau pasfi ur et sur tout le pareocurs dn cortège. Six cavaliers costumés étaient allé! 1 a la rencontre de la voiture de M j le Cuiéjus- qu'au doyen- de Menin, et aux cos-fins de Gominfs vingt autres cavaliers 1'atterAUaient et l'escortèrent ju qu'au Convent desï'oeurs de Notre Dame. L'Harmonie Communale joue Ia B^aban- gonne et a sa descente de voiture M. j'abté Dc-lporte est rf gu par M.. J. Vander Ma rsch, bourgmestre de Comines, qui lui soahai'teen termes aimables la bienvenue et lui présente les membres du L'onseil Communal,, de la Fabriqua d'église et les notabilités. de la I commune. M: le Curé revêt les ornementri sacffrdo- j taux et après avoir acceplé la ho niette pas- torale efferte par ua jeune étudiant, M. Louis Dumont, il assiste entou té du R. M. Dupnn, doyen de Menin, de ?4M. les ahhés j Vanquekelberghe, curé de St-.Amand a Riou- lers et Degraeve.curé de Ni auport-Bains, au défilé du cortege qui va le ionduire prooes- siounelemec! a l'église. En tête les cavaliers, \a cr0;x et les er- fant3 de c! ceur, un p aIetoQ du corps Res Sapeurs Pompiers, l'FAr,rmonie Communale, les enfants do l'écolecommunale, les enfants des écoles libres des gabons, Ia Jeune Garde Gatholique, les e' jfants des écoles des filles des Soeurs de Not je-Dame, le pensionnat des Dames Fra'gris dites d'Orléans, la Con- gtégation de !a.;Se Vierge, les Dames de la Conférence de St-Vincent de Paul, les mem bres du Gier gé, p&\rmi leequels nous remar- quons M ^ssieios les abbés Uamstaes, doyen de 'Uomiao,s-Frat.ce Goeman, vic- doyen, Alessiaeras, curé de Comines Ten Briel'enPlovier, directeur du pensionnat des Dsaues Frangaises, etc. la maitrise parois/iiale, le Const il communal, le Consoil de fa'brtqne, les notubilité3 parmi lesqueiles se trouvent Messieur.s Fraeijs de Viubeke, sérmteur, Colaert, ral embre de la Chambre des Représentants et bourgmestre d Ypres, van Merrismembra de la Chambre des Représentants et bour\;mestre de Poperin- ghe, J. Verbaeghe. député permanent, A. van ElslaDde, eoas«i''iler provincial, Hal- laert, inspecteur des éeo 'es litres, etc. Un peleton du corps des Sapeurs Pom piers et la Police Coïna mnale ferment la marche. A l'entrée de l'église, W lle Louise Bonte lui présente les clefs dn sa cctuaire. Apiès 1 accomplissement des eérén tonies 1 ituelies M lo Doyeu Dupan mont0 m chaire et parle termes élevés de Ja am tndeur de la ruo de Wervicq, précédé de 1'IIarmoiiie communale et du corps dos Sapeurs Pom piers. Uu banquet est servi dans la grande salie. Au dessert des toasts furei,t prononcés par M. le^Doyen de Menin et par M. J. Van der Mersch, bourgmestre de Comines. M. l'Abbé Delporte y tépondit d'une facon trés éloquente et fort aimable „"et promit de se consacrer tout entier au bieu moral eH maté' iel de see paroissiens. Le soir toute [la commune était brilLm- ment iilaoriinée et Monsieur le Curé se pro- menant dans les rues de la cité accompagné de see vicaires a pu eonstater i'accueil cha- leureux et sympathique que lui léservait la population Cominoise toute e: tière. Ad muitos annes 1 Terrible drame de braeonnage Un braconnier tué La nuit de mardi a mercredi vers 10 b., des gendarmes de la brigade de Zonnebeke, accompagné d'un garde-chasse, étaient en tournee au hameau Noordeirde. S'étant fipergu de la présence de braconniers en eet endroit, ils se rendirent résolftment a leur rencontre et se trouvèrent bientot a portée d'arme de ceux-ci. Soudain dos coups de feu éclatèrent de part et d'autre Les braconriers prirent la fuite laissant un de leurs hommes sur le carreau Les gendarmes et le garde-cbasso s'en approchèrent et reconnurent un nommé Vercaigne. II avait été tué sur le coup. Ce drame a causé une profonde émotion dans toute la région. Le Parquet d'Ypres s'est rendu sur les lioux. Un pendu ressuseité Dimanche vers le n uf heures du soir, Ml. Callens, échevin de Wytschaete, rentraut •chaz lui, vit un individu penché le long d'un petétarbre il lui dit bonsoir Ne rece- vant pas de répouse,il s'approcha et vit qu'il s'aghssait d'un homme pendu a l'aide de son mouohsir II alia au cabaret voisin et l'on coupa le .msuchoir le malheureux tomba comma usM masse inerte et on le croyaiL hien mort. .M Callens alia mander le garde- ehampêtre. ü.ue demi-heure après on alia (encore le regarder et au grand étonncment 4es assistants, os vit le pendu, quo'que sem- jblant endormi, porlant a la main un couteau» ipoignard. Sur ces «ntrefaites le gardc- «hampêtre Morel arriva et secouant vivc- aneirt le pendu il !uf .dit Hola, ils'agit de trespirer et de vivre L'individu se fUcha et ditLaissez-moi la paix, je yeux mourir it si cela ne réussit pas jef recommancerai Ou désarma le malheureux et on ie condui- sit a la prison communale. Le lendemain, le bourgmestre est allé 1'examiuer et le ressus- cité affirmait avoir du clagriu et vouloir mourir. Voyant avoir affaire a un déséqui- fibré, cn l'a conduit a l'asile des aliuiés ü'Ypes. R s'agit <d'un nommé Henri Goderis, de Wytschaete. Il y a quelques mois, son f. ère est mort au Maroc au service de la France. Depuis lois, Herri a donné des signis de déchéar.cc cérébrale. VVV Professeur a Bruges. Altiste. en mission du prê'.re. Après uij hommage de reconnaissance a i'arcien euirt M. l'Abbé Decock, qui vient de prendre sa retraite, a 1 initiative duquel est due la e instruction de la nouvelle église, il invite f6 s fidèles a suivre docilement la direction de leur nou veau pasteur, afin que par la pr*v 'ique des vertus chrétiennes le bonheur et la pa'x règnent dans la cite. La cérémonie religieuse terminée», M. le Cure est conduit au patronage des rcons, D'aprèslcs derr.ières statistiques officielkr, le commerce d'txportation pour le pays civilises atteignit, en 1911, la somme de 7764 millions. La Belgique en cette même année exports pour 456 francs par tête la puissante Angletcrre n'txporta que pour 245 francs par habitant, tandis que la Fiance et ,vAllem?gne n'ariivent qu'a 125 francs. l'on prend les chiffres du commerce généi'aL comprenant l'importation et l'ex- portatio'tL a'ors la situation de la Belgique est encore plus enviable. Son comn.Tcrce gér.éral, en effet, monte a 1,o3o francs p sr habitant, celui de l'Angk- terre a 635 francA< celui de la France a 362 francs, et celui de l'Allemagne a 24a francs. Et dire que dep.'iis bientot 3o ans, ce gouvernement de cai'otins conduit ainsi Ie pauvre pays de BelgiqiAC... de prospérité en prospérité. BURGERSTAi\D. Yper. Geboorten Vandeca"Steele Valère Bruggesteenweg. Landerwyn Iiktrminie, Ga^ lS pSi'Ki. -• Braenia Steifgevallen Woussen flQCeel Pl. jOmène'Sj f PaSeh Iiem"ide« yn Gbules' iraat.- Maurice 13 i i ^e«Dn,QCkstraat Tydteat verbi ke Henri70 i ,Meeae1nslraut- Van Ha- Olorieu, Arncile, L'SSS'rf™" M. PROSPER WATTHIJS, M. 1 EVIE. 1 nu 7 Vllloo rif I TT„ 2 Grand Concert de Gala ALB, WERREBROUCK

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2