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Téléphone 52
Samedi 8 Novembre 1913
le N° 10 centimes
48e Année N° 4809
Téléplione 52
Agonie de floine
La riaison Paternelie
Le Purgatoire
La Commémoration
des Morts
lï étalt une
petite marine...
A travers la Presse
La Charnbre
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Faites miséricorde au vieux moine qui meurt.
Et recevez son time, entre vos mains, Seigneur
Quand ses maux lui crieront que sa course en ce monde
Est prés de terminer son orbe vagabonde
Quand ses regards vitreus, obscurcis et troubles
Enverront leurs adieux vers les cieux étoilés
Quand se rencontrera, dans les affres de iièvres,
Une dernier fois, votre nom sur seslèvres...
Quand on lui donnera pour suprème amnistie,
Pour lampe de voyage et pour soleil, l'hostie...
Quand on le descendra, sitót la nuit tombée
Parmi les anciens morts qui dorment sous l'herbée,
Quand l'oublie prompt sera sur sa fosse agiafé,
Comme un fermoir de fcr sur un livre étouffé
Faites miséricorde a son humble mémoire.
Seigneur, et que son time ait place en votre gloire
Emile VERBAEREN.
ritablement] volontaire ;»entre"autres passages
remarquables, [on cite celui de Louis de
Grenade, qui procura une grande consolation
a Philippe II dans sa^ dernière maladie.
(Leibnitz, Système the'ologique, VI, Le Pur-
gatoire).
secours des fidèles trespassés Nelaissons pas
passer ce jour du souvenir et deü la prière
dans des preoccupations oü se perd lajmé-
moire des morts. Père Félix.
-vV^
La pendule, ou l'aiguille avance,
lmplacablement son compas,
Semble nous chuchoter tout bas
Ce qu'elle sail de notrc enfance
lei, e'est le papier fleuri,
Dont, ces jours de fièvre moroses,
Nous comptions les guirlandes roses
D'un long regard endolori
Rien n'a changeles glacés seules
Sont tristes d'avoir recueilli
Le visage un peu plus vieilli
Des mélancoliques aïeules...
0 sainte maison paternelie,
Qui done pourrait vous oublier,
Logis ou dort notre ime en cendre,
Surtout quand on a vu descendre
Des cercueils chers sur l'escalier
Georges RODENBACB.
En cette octave dc la Commémoration des
Morts nous crayons que bon nombre de nos
lecteurs liront avec un religieux intérêt les
considération qu'un illustre philosophe pro
testant, Leibnitz, a émises sur la nature des
prières pour les défunts.
C'est un sentiment trés ancien dans l'Eglise
qu'il faut prier pour les morts, que nos
prières les soulagent, enfin que ceux qui ont
quitté cette vie, bien que recus en grkce par
Dieu, en vertu des mérites de Jésus-Christ,
bien que la peine éterneüe leus ait été remise,
et qu'ils soient aussi devenus héritiers de la
vie éternelle, n'en subissent pas moins encore
pour leurs péchés quelque chatiment paternel
ou purification, surtout s'ils n'ont pas, dans
cette. vie, assez lavé la tache de leurs fautes.
C'est it cette doctrine que lesuns ont appliqué
ces paroles du Christ, qu'il faut tout payer,
jusqu'd la dernière obole, et que ton te chair
sera salée par le feu les autres, le passage
oü saint Paul parle de ceux, qui sur le fonde
ment ont édifié du bois, du foin, de la paille,
et qui seront sauvés comme par le feu
d'autres encore, le texte, 011 il est question
du baplême pour les morts. Les saints Pères
varientsur le mode de cette purification les
uns ont pensé que pendant un certain temps,
les ames e'taient retenues dans un lieu oü elles
se purifiiaient d'autres ont fait consister le
chatiment dans un feu corporel, quelques-
uns dans le feu de la tribulation saint
Augustin penchait vers ce dernier sentiment.
11 en est qui ont penié que ce feu purifica-
teur est le même que celui de la Gébenne
d'autres l'en ont distingué.
Quoi qu'il en soit, presque tous s'accordent
a reconnaitre, après cette vie, un ch&timent
paternel, ou une purification quelle qu'elle
soit, lesSmes elles-mêmcs, éclairées au sor-
tir de leur corps, et touchées d'une extréme
tristesse a la vue des imperfections de leur vie
passée et de la laideur du péché, ï'imposent
volontiers cette peine, et ne voudraient pas,
avant de l'avoir subie, arriver au bonheur su
prème. Beaucoup d'hommes illustres ont en
effet déclaré que cette affliction purificatrice
de l'ame qui repasse toutes ces actions est vé-
La dévotion envers les morts n'est pas
seulement l'expression d'un dogme et la
manifestation d'une croyance, c'est un char
me de la vie, une consolation du coeuret,
de tous les retranchements quej'le'protestan
tisme a fait subir a l'iniégrité de la doctrine
et du culte catholique, le plus étonnant et le
plus inconcevable est sans contredii celui
Tous connaissent la chanson du petit
navire qui n'avait jamais navigué mais
pas un ne connait le petit navire.
Ne désespérez pas, car bientöt vous en
découvrirez uq de ce genre. Vous savez, je
suppose, qu'on veut nous doter d'une marine
de guerre, oui, rien que cela. On n'est pas
avare en Belgique, surtout quaad on ne paye
qui, en supprimant la prière et Ie sacrifice pas soi-même, car, sachez-le, ce n'est pas le
pour les fidèles trépassés, brise ce commerce j gouvernement qui veut une marine, non, j
sacré qui nous unit encore, après leur mort, f c'est quolqu'un qui jest tout autre chose
a ceux que nous avons aime's pendant leur qu'un gouvernement.
vie. I D'aucuns en veulent par esprit militaire, j
On dirait que la religion prétendue réfor- d'autres y découvrent ua moyen d'augmen- j
mée a voulu montrer, par "cette froide réfor- f fe? notre prestige.' Une marine de guerre j
mé, qu'elle n'est pas la religion qu'invoque f pousse nécessairement a faire des revues
notre coeur.
Qu'y a-t-il, en effet, de plus suave au
coeur que ce culte pitux'qui nous rattacbe
a la mémoire et aux souffrances des morts
Croire a l'efficacité de la prière et des bonnes j
oeuvres pour le soulagement de ceux que Ton
a perdus croire, quand on lesjpleure, que j
ces larmes versées sur eux peuvent encore s
leur être secourables; croire enfia que, même
dansce monde invisible qu'ils habitant,;"otre j
amour pcut encore les visiter par ses bien- j
faits quelle douce,quelle aimable croyance
Et dans cette croyance, quelle consolation j
pour ceux qui ont vu la mort entrer sous
leur toil, et frapper tout prés de leur cceur jj
Ce mélange de la religion et de la douleur,
de la prière et de l'amour, a je ne sais quoi
d'exquis et d'attendrissant touten -emble la
foi, l'espérance et la charilé nese rencontrent
jamais mieux pour honorcr Dieu en conso
lant les hommes, et mettre dans le soulage
ment des morts la consolation des vivants
Ce charme si doux, que nous trouvons
dans notre commerce fraternel avec les
morts, combien il devient plus doux encore
lorsque nous venons a nous persuader que
Dieu, sans doute, ne laisse pas ces chers
défunts tout a fait ignorants du bien que
nous leur faisons
Qui ne s'est dit, en essuyant ses larmes
pres du cercueil d'un parent ou d'un ami
perdu Si, du moins, il pouvait m'enten-
drc I Lorsque mon coeur offre pour lui, avec
des larmes, la prière et le sacrifice, si j'étais
iQr qu'il le sait, et que son amour consiprend
navales, a recevoir des chefs d'Etat sur mar
avant da les recevoir sur tarra. Pour ces
démonstrafions Ie plu3 d éulat 'et le plus
d'appaiat possibles sont exigés afin de forger
Tadmiration d'un chacun t de faire clamer
par tous
Pelgique, combien ta (lotte était belle,
Au brillant soleil, inondant ton port,
C'étaient des vaisseaux domptables et frêles,
Sans reins d'acier, mais valant beaucoup d'or.
Ja m'explique. Si fiotte il y a, ne vous
sttendez pas a voir des dreadnoughts cra-
chant le souffle et la flamme, noircissant de
leur bave suffocante notre ciel calme noo,
il ne s'agit pas de ce'a la Belgique étaut
petite, il tie faut pas faire grand, et puis le
Beige se distingue par son goüt de lamiddfi-
maat», c'est pourquoi notre flotte ne com-
prendra que de petita elements, chose sans
incocvénient, vu que beaucoup de petits font
un grand. Je suppose eu effet que les pro-
moteurs du projet n'oat pas cru possible
financièrement, de nous donner ou de nous
faire donner une flotte de dreadnoughts
toute !a fortune du paysy passerait. Alors...
eh bieD, alors, il n'y a p us que de trois
solutions accepfables.
La lre hypotbèse serait de construire ua
seul dreadnought, dans la 2d« on ferait un
grand dreadnought qui se divis^rait eu plu-
sieurs petits vaisseaux de guerre selon que
l'exigeraient les circonstances. Dans ia troi-
sième hypotbèse pour avoir uae (flotte im
mense et a bon prix on se contenterait de
consultés, reculent devant la difficulté, aussi
l'on fait appel k l'ingéniosité des inveuteurs.
La 3me bypothèse ne gagne pas a être vue
j de trés prés, maisjune fois qu'elle sera réali-
l eée elle gagnera encore beaucoup plus a
être vue de trés loin... de fort loin afin de
donner le mieux possible l'illusion d'une
flotte il s'agira de placer toutes ces barques
tout a 1'horizon au tournarit du monde.
Voila les solutions.A laquello s'arrêtera-
t-oiif Ja n'en'sais rien.
Mais il est encore une question importants
a traiter avant defiair, c'est celle des exer-
cices de tir. Comme nous ne disposons pas
de mars sans hornes et que nosjjobus risque-
raient de faire invasion dans d'autres con-
trées, quand ii s'agira de trouver une cible
des meiileurset des plus originales, il suffira
d'envoycr nos cuirassés jusqu'a Bruxelles
port de mer. Le jour oü l'arrangement pro
visoire du Mont des Arts devra faire place k
Tan-augment défioitif, notre flotte aura de
quoi s'en donner a pleins... bvulets pour
collaborer a cette oeuvre] de destruction
prélude d'une renaissancejavtistique et enfin
obtecue.
Mais comme d'ii-i lk nos canons auraient
tout le temps de se couvrir d'une rouilla
peu glorieuse, en attendant eet heureux
événement qu'on lour donne comme cible...
l'horizon politique afin que les obus en dé-
chirent les voiles et nous livrent les secrets
de l'avenir... et aussi du présent.
En torminant souhaitons que Messieurs
les promoteuts du projet, a force de faire
do Ia marine ne subissent pas do la part des
geus sensés ua bain mariné forcé qui ferait
passer leur caractère de la douceur la plus
suave k l'aigre épicé.
toujours le mien I O Dieu bon pour ceux qui J rassembler toutes les barques de pcchsur,
pleurent, quel baume dans ma blessure 1
Quelle consolation dans ma douleur 1
L'Eglise, il est vrai, ne nous oblige pas a
croire que nos frères trépassés savent, en
effet, dans le purgatoire, ce que nous faisons
pour eux sur la terre mais elle ne le défend
pas non plus. Quoi qu'il cn soit, du reste, si
les morts n'ont pas la connaissance présente
de les gré?r en canonnières, et d'un bateau
phare déf'endu par le Dulle Griete de
Gand un peu retapé, on ferait le 7aissoau
amiral.
II n'y a que ces hypotbèses. Hors de ces
solutions point de sa'ut, ou plutot point de
flotte.
La lre hypotbèse entraine de nombreux
et distinctejdes prières et des bonnes oeuvres j désavantages. Quoiqu'elle ne parle que d'un
que nous offrons a Dieu en leur faveur, ii est j seul dreadnought il faut s'attendre a en voir
surgir un second peu après. II serait témé-
raire, en effet, de mettre tout son espoir en
qu
certain qu'ils en ressentent les effets salutai-
res, et cette ferme croyance ne suffit-elle pas
a un amour qui veut se consoler de sa dou- i ua ssul dreadnought non pas que tout
leur par un bienfait, et fe'eonder ses larmes j cat espoir ne puisse y entrer mais l'inex-
par le sacrifice périenca aidant les essais démontrant et
Qui done ne se sentirait heureux de pou- Tissue probable concluant, il est a supposer
voir se rattacher par un lien de fraternels dé- que le ler dreadnought ne vivra que ce que
vouements a une institution qui aurait pour vivent les roses, et qu'il faudra lui donner
but spécial d'entretenir dans les ames la mé- j un successeur qu'a raison de l'expérience
moire des morts, et d'en faire sortir pour j acquise on élèvera plus sigemsnt. Cepen-
leurs souffrances un perpe'tuel secours j dant, plüt aux dieux que parents et cousins
Chaque familie, il est vrai, compte au j dreadnoughts de la branche aDglaise ne
moins chaque année un jour marqué pour le prennent pitié de ce rejeton seulet et perdu
trépas, qui revient pendant quelque temps j et ne Tinvitent k regagner le foyer attces-
raviver le souvenir des morts et provoquer la
prière, en rcnouvelant les regrets.
L'Eglise aussi a un solennel anniversaire,
lejour de la Commémoration des Morts, oü
elle appelle la chrétienneté toute entière au
tral... car alors, vogue... le dreadnought.
La seconde hypotbèse n'est pas des plus
avantageuses malgré une certaine alliance,
du pratique a Futile mais a ce qu'on dit
certaiKis chantiers de constructions navales
Fin d'exposition
L'Exposition de Gand a fermé ses portes
et la clóture doane lieu dans la presse a de
nombreux commontaires. Oa s'accorde k re
connaitre qu'elle fut un succès, mais il y a
plus d'urj point noir au tableau.
Au point de vue commercial, écrit le
Bien Public», l'entreprisen'a pas répondu
aux espérauces de tous ceux qui y avaient
placé leu'S capitaux. La Vieille Flandre,
ce joyau de reconstruction archéologique,
a b aucoup souffert de n'être pas englobée
dans le Pare, oü elle eQt sans doute fait
meilleure figure et meilleur ofSce que les
tri-tes baraques foraines oü gitaicDt les mon
treurs d'attraclions, marchands do comosti
bles et détaillants de tout gonre. L^s som
mes, sou8crite8 par les actionnaires de
de l'exposition, et les subsides des pouvoirs
publics, ne suffiront pas a couvrir les dépen-
ses. Ii y a eu, d'autre part, certaines fautes
d'organisatiou, des patitesses aussi, notam-
ment lorsqu'tl s'est agi de mettre en relief,
l'art musical flamand. Notons encore les
facheux procédés de quelques hoteliers, res
taurateurs, chauffeurs de taxis, etc., qui, en
rangonnant les étrangers au début, ont mis
la foule en méfiance. La vérité oblige a dire
que ces exactions furent très-généralemeut
le fait de porsonnages étrangers a la villo, ©t
même au pays et que ces personnages ont
été eux-mêmes, tout les premiers, justement
puais de leur cupidité.
I! conviendrait de mentionner enfin, cer
taines exhibitions artistiques. ou se disant
telles, oü s'est affiché un coupable mépris de
la décence publique.
Le saui point noir qui a grossi a l'hori
zon administratif, en même temps ques'afflr-
mait Téclat de notre Exposition, c'est la
perspective des charges nouvelles que la
liquidation de cette vaste entreprise vaudra
aux coutribuables. lis sont quinze mille a
peine, les contribuab'.es gantois. Autant dire
que, pour chacun d'eux, la quote-part ris
que de se chiffrer par une somme respecta
ble. C'est une des raisons, non la seule
pour laquolle, en 1905, nous 1>ésitions a
affronter les hasards d'une exposition uni-
verselle. II nous paraissait plus s£tr, en
même temps que plus profitable, de nous
en tenir a une exposition nationale avec sec
tions internationale8. On nous rendra cette
justice, que, du jour oü la solution la plus
audacieuse a prévalu, nous n'avons pas
marchandé notre concoursD'aillaurs
1'a.journement de lhxposition qui avait
d'abord été réclamé pour 1908 la royale
subvention du gouvernement, et enfin, la
participation éiogieuse at inespérée de la
France, qui a entraiué toutes les autres.jtout
cela réduisait au minimum, Talea de Tinitia-
tive.
Si la liquidation finale menace de peser
lourdement sur nos finances, consolons-nous
par la peoséo que nous avons du moins sauvé
Thonneur^et flattoas-nous que Telfort de ces
dernières années restituera a notre vtlle s-n
rang et ses perspectives d'avenir.
D'autre partle Matin d'Anvers, p&rti-
culièrement intéressé a la question, puisque
lea Anversois réclament une exposition on
1920, émet ces considerations pessimistes
II faut en conclure ceci d'abord c'est que
le succès moral dè ces grandes entreprises
peut être indépendant de leur exploitation,
propremsnt dite bien que le premier se
soit affirmé iodéniablement, il peut arriver
que la seconde abouiisse k uo résultat pat-
foie dóaastreux.
La liquidation sera malaisée, péaible,
elle laissera un passif qui retombera proba-
biement k charge de la ville ou du gouverne
ment voilü tout. La cause?.., demandera-t-
on... Elle remonte en partie saus doute aux
raisons auxquelles ont touché discrèiement
certains orateurs tels quo .M. le ministie
d'Etat Cooreman et M. le bourgmestre
Braun dans leurs discours lors de la fête
des recompenses.
I! est capeadant un autre écueil, qu'il
sera difficile a celles-ci d'éviter, d'autant
plus quele danger ne fera que croitra avec
le tamps et il s'agit moias ici de raisons que
des sentiments, d'un sentimeet resultant de
la fréquence des expositions la lassitude.
En fait d'expobitions uuiverselies le public
en a assez, ot Tindustrie pour ne citer
qu'elle, demande grace...
A Gand, les étrangers ne sont pas venus.
Les préparatifs faits pour les recevoir ont
été inutües et les hotels construits exprès a
le ur inten tioii sont restés videsD'autre part ,1e
pays n'a pas donné Or, on ne fait pas
marcher une exposition avec des abonne
ments d'ouvriers et des visiteurs qui recu
lent devant una dépense de cinquante centi-
me8 encore moins quaud les circonstar-
ces ont été telles qu'il a fallu, pour obtenir
le concours de certaines industries étrargè-
res, leur assurer la gratuité ou la semi-
gratuité desj emplacements. Mais pour en
revenir aux visiteurs, remarquons que le
public a notre époque e6t blasé sur tout et
extraordinairement mobile B'il consent
faire halte quelque part, c'est plutöt dans
les endroits qui réunissent les plaisirs aux
agréments de la nature, k la campagne, a la
mer, que daus les expositions Celles-ci sont
si rapprochécs dans notre pays surtout,
qu'elles n'ont plus pour lui Tattrait du
l'imprévu il sait d'avance ce qu'il y verra,
le cinéma contricue d'ailleurs a le tenir au
courant du progrès moderue, il se dit
C'est toujoure la même chose et... il
passe outre.
V V\
Jeudi 3o Octobre
M. Ilarmignie (catliOu n'a apportó
aucun argument de droit sérieux a Tappui
de la thèse de rincoustitutionnalité des sub
sides a Tenseignemeatnous avons d'autre
part en' notre faveur un argument de fait
extrêmement puissant, qui nous est fourni
par nos adversaires eux-mêmes partout oü
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JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
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