Téléphone $s
GMROHQUE ÏPROiSE
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Samedi 15 Novembre 1913
Se N° 10 centimes
48e Année N° 4810
Téléplioae 52
Rythme des Vagues
Li bres Propos
Le pro jet scolaire
et 1'opinion
Instituteurs religieux
Le Sénat
La Chambre
F
K"
m
O11 s'aboniie rue au Beurre, 36, Ypres, et A tons les bureaux de post© du royatssn©,
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J'étais assis devant la mei' sur le galet
Sous urfciel clair, les flots d'un azur violet,
Après s'être gonllés ea aceourant du large,
Comme un homme accsblé d'un fardeau s'en decharge
Se brisaient devant moi, rythmés et successifs
J'observais ces paquets de merlourds et massifs
Qui marquaient d'un hourra leurs chutes rtsgulières,
Et puis se retiraient en rMant sur les pierres.
Et ce bruit m'enivraitet, pour écouter mieux
Je me voilai la face et je fermai les yeux.
Alors, cn entendant les lames sui' la grisve
Bouillonner et courir, ct toujours, et sans trève
S'éerouler en faisant ce fracas cadence,
Moi, l'humble observatcur du rythme, j'ai pensé
Qu'il doit être, en effet, une chose sacrée,
Puisque Celui qui sait, qui commande et qui crée,
N'a tiré du néant cos moyens musieaux.
Ces falaises am rocs creusés pour les échos,
Ces sonores cailloux, ces stridents coquillages,
Ineessammcnt heurtés et rouléssurles plages
Par la vague, pendant tant de milliers d'hivers,
Que pour quel'Océan nous récilêt des vers.
Franqois COPPÉE.
La Chambre de Passage
Qu'y a-t-il eu entre l'être du depart etjl'être
du retour réintégrant'définilivement sa cité
Paysages contemplésjprofüs entrevus, rela
tions banales ou sérieuses, sensations éphé-
mères ou profondes, qui sait
Des figuresj'nouvelles se sont interposées,
des sentiments nouveaux sont survenus.
Amitié, sympathie, n'importe Quelque
chose est né, quelque chose d'infiniment
menu, d'infiniment pue'ril sans doute, mais
quelque chose a germé dans un repli secret
de lame, de lime impénéirableetbizarrequ',
dés l'heure du retour au foyer, en un tres-
saillement de surprise, découvre tout au fond
d'elle-même la furtive nostalgie de ce qui fut;
I Ime insaississable, insondable. pour la-
quelle le moindre hier quelconque peut
se transformer et devenir l'attrait myste'rieux
et toujours troublant du Passé...
Ainsi, il est des cbambres d'auberges ou
Ton pénètre en sachant que la veiile, le matin
même, l'heure précédente quelqu'un habitait
la, usait de ces meubles, regardait le cie.1 par
cette fenêtre. A peine y a-t-il eu, depuis le
départdu dernier occupant, le temps, néces
saire pour changer les draps, renouvcler l'air,
déplacer les poussières.
On divine cela, et d'abord on rcgarde au-
tour de soi avec me'fiance. Tout est en ordre,
net, sans empteinte. Les objets semblent ne
se souvenir de rien Le fauteuil confortable,
le bureau, le lit bien fait, les ornements sans
originalilé, le luxe sans visage propre de la
chambre accueillante s'offrent a la fatigue et
a la songerie dujvoyageur. 11 accepte, déballe
les objets immédiatement nécessaires a sa vie.
II ne restera pas longtamps dans cette cham
bre de passage, que lui importe si d'autres y
sont passé puisque rien d'eux ne demeure. II
s'installe, se repose, résigné a lasile banal
ou il abritera les heures vides du voyage.
Pour se distraire, il examine railleusement
les rinceaux ambitieux de la tenture, la pen
dule sentimentale et les vases peints de fleurs
trop fraiches qui décorent la cheminée. II
per<joit le ridicule naif, l'effort de plaire a
tous, la pauvreté de ces ornements. II s en
moque. II les méprise... Bientot, il s'en ira
plus loin, et il oubliera la chambre d'auberge
aussi vitc qu'il cn sera oublié... Ce n est rien,
une chambre d'auberge 1...
Pourtant l'ame humaine est ainsi faite, que,
lorsqu'il la quitte, cette chambre, pour n'y
revenir jamais, ,1c voyageur sent quelque
chose se déchirer dans son ame. Et, rentré
chez lui, il advient qu'il se rappelle avec un
peu de douleur cette piece vulgaire oü il a
dormi ou d'autres dorment maintenant
On fait parfois de beaux rêves dans la
chambre d'auberge...
II est temps de elore le débat,
estime M. Pieard, ancien sénateur
socialiste.
M. Edmond Picard est d'avis qu'il est
plus que temps de clore le débat scolaire.
Voici comment il s'exprime a eet égard dans
les colonnes d'un journal bruxellois
Qu'on ait eu 1« projet de prolonger ce
spectacle quand on espérait soulever le
pays et aller, au besoin, jusqu'a la Re
volution comme on le criait, sans échos,
a la sortie des premiers meetings, c'est poli-
tiquement normal.
Mais aujourd'bui que rien ne bouge, si ce
n'est l'équipe restreinte des agités aujour-
d'hui que les premiers ténors out ckanfé
leur grand air et que l'intérêt principal do
la représentatiou a cesté avec leurs haran
gues aujourd'bui qu'on peut dire tiès
véridiquement comma vient de l'avouer
Camilla Huysmsns.'i queUa classe ouvrière
sa désiatéresse de l'affaire et sa réserve pour
la bataille du Suffrage Universel qui, die,
sera'aulrement [sérieuse aujourd'bui que
les clameurs, les appels de gosior et de pied,
les affichages [virulents et tous le» autres
moyens et condiments usut ls apparaissent
en ure tiès belle série do coups ratés;
aujourd'hui. que derrière co tapage il n'y a
pas plus d'cffectif que derrière lss' tambours
de Marbot a[A.usterlitz, qui battaient lurieu-
sement la caisse, cacbés par un[bois, pour
faire c.oire al'existence d'un corps d'arméa
important,'— il faut vraimeat une opiniö-
treté plus qu'bumaine pour contiDuer le
rfcCQue-méaage parlementaire.
Pour avoir dit ces véiités, l'ancien séna
teur socialiste a été malmecé récemment au
Parlement et dat s certaine presse. Veut-on
savoir quel cffet jont';produit surfjui ces
remonstrances Voici
On s'irrite,daLS le groupo libéra'o-socia-
iiste qui mène l'avecture, de me voir dire
ces réali'és (et plusieurs autres) et consdller
i'acceptation, vaillejque.vaille, d'un régime
destruction obligatoire qui, dans l'onscm-
ble, est convenablefparce qu'il est en accord
avec la situatiou mentale actuelle de la Bel
gique, historiquement et, jusqu'ici, iné ita-
blement panachéèvffen matière de religion,
docroyants et d'indifférents.
Mais n'est-il pas fiaternel de montrer
combien les griefs invequés avec exaltation
sont'ndiculement grossis et se révèlent tels
dés que, sortant des blaguologies, on serre
de prés les chiffres. C'est mon devoir:£d'es-
sayer d'enrayer les haines.et je l'accomplis,
assure que des milliers d'intelligences sont
en accord avec moi paree qu'elles mesentent
libre des partis pris qui grèvent les poli-
ticiens enrégimentés.
Et après avoir cité der chiffres précis qui
font justice de la légend# des millions aux
couverts M. Picard ajoute
lis démontrent (ces chiffres) l'extrava-
gance des anafhèmes et des objurgations a
l'opinion publique, laquelle, au surplus, ne
les éeoute pas, c'est désormais indéniable,
malgró tout le gingembre qu'on lui fourre
dans... les oreilles.
Ou sont les millions jetés^en 'gjUóN
aux prêtres, par le Projat, ainsi que le pro-
clament les tonltu.rants orateurs, les écu
mants journalistes et les ruttlantes affiches
Oh 1 quel bonheur de ne plus être séua-
teur I Ja serais forcé, pour ne pas trabir Ie
parti de dire absolument la contraire de
ce queje viéns dVxposeren hömmo politique
dému8elé.
AW
Pages a relire
Nous signalions l'autre jour le décret im-
périal par lequel Napoléon donnait pour
base a l'erseignement de toutea les écoles de
l'Uciversi'é les próceptes de la religion
catholique. Un autre article du même décret
n'est pas moins intér ssant.
Les frères des écoles chrétiannes seront
brevetés et encouragés par le grand-mattre,
qui visera leurs statute antéricur», lts ad-
mettra au serment, leur prescrira un habit
particulier, et fera surveiller leurs écoles.
(Décret impéiial du 17 maïs 1808,art.l09).»
Le grand empereur en effet professait que
les meilleurs instituteurs sont les prêtres et
les religioux
On n'a vu ju^qu'ici, de bons enseigne-
ments que dans les corps ecclésiastiques. Je
préfère voir les enfants d'un village entre les
mains d'un homme qui ne sait que son caté-
ckisme et dont je connais les principes que
d'un quart de savant qui n'a point de base
pour sa morale et point d'idée fixe. La reli~
gion est la vaccine de 1'imagination, eile la
préserve de toutes les croyai ces daDgereu-
scb etabsurdes. Un frère ignorantin suffit
puur dire a l homme du peuple Cette viö
est ua passage».
...Si vous otezla foi au peuple,vous n'avez
que des vcleurs du grand cbemin.
Vous ne pouvepas dire au peuple qu'il
y a une autre lumière que celle de la reli
gion celle de la raison naturelle. Au lieu
que vous avez de petite coqs de village qui
viennent on na sait d'oü, qui font ici un
petit certificat faux et perdent la génération.
Vous n'aurez pas de solidité dans l'Etat, si
vous ne donnez pas de morale au peuple et
point de morale sans religion (Compte rendu
stéuographié des séances du Conseil d'Etat,
en 1804 et en 1805. Séance fenue a Saint-
Cloud, 30 Messidor an XIII 19 juillet
1805).
On lira aTec intérêf, au sujet des Petits
Fières ca qu'en dit H. Baudrillart, mem-
bre de l'Institut dans son livre sur la fa
milie et l'éducation en France dans leurs
rappDrts avec l'Etat et la société (Paris,
Didier et Cie, 1874, p. 360)
Dès 1709, le fondat6ur des Fières des
écoles chrétiennes, J. B. de la Salie, ouvrit
dans Fétablissement de la paroisse de Saint-
Sulpice une école du dimanche,|en faveur
des jeunes ouvriers, qui fut suivie par deux
cents jeunes gens. Le programme de l'eci i-
gnement était le même que dans les écoles
d'aduites du même institut aujourd'bui, y
compris la géométria et le dessin Cette idéé
de renseigaement professional, avec un
caractère ici plus spécial en général, avait
frappé, dè3 ia fin du premier [empire, le cé
lèbre fiére Philippe, destiaé a exercer si
longtemps une grande action comme supé
rieur des Frères. De 1813 a 1815, il s'appli-
quait a Auray, dans le Morbiban, a prépa-
rer les jeunes gens pour les chantiers de
construction et pour le cabotage a eet effet,
il leur enseignait les éléments de la géo-
métrie et quelques autres sciences relatives
a leurs professions. Le gouvernement de
juillet leur demanda d'ouvrir a Paris des
Ecoles.
En 1838, Victor Cousia réclamait préci-
sément comme un titre de gloire pour le
gouvernement de juillet, le fait d'avoir cou
vert de sa protection les Frères de la doc
trine chrétienne
C'est, disait-il, le gouvernement de juillet
qui, dans uue loi destinée a devenir la charte
de l'éducation du peuple, a inscrit au pre.
mier rang des objets de instruction primai
re, non seulement la morale, mais l'instruc.
tion religieuse. C'est le gouvernement de
juillet qui, dans cette même loi de 1833
malgié une vivre opposition, a fait intervenir
de plein droit la puissance religieuse dans la
surveillance des écoles populaires. La cham
bre n'a point oublié ces importantes discus,
sions, et je m honorerai toujours d'avoir été
a cette époque son interprète et celui du gou
vernement. Enfin, il mest permis d'entrer
dans ce détail, quand des préjugés qui cha-
que jour s'affaiblissent, proscrivaient les
frères de la doctrine chrétienne, en dépit de
la liberté d'enseignement, c'est encore le
gouvernement de juillet qui les a défendus
dans le cercle de la loi et je suis fier aussi
d'avoir, pour ma faible part, contribué a
sauver d'une persécution aveugle ces bons
religieuxdont les statuts ont été examinés
et approuvés par le conseil d'Etat ct par le
conseil de l'université del'empire, renfermés
tout entiers dans leurs modestes fonctions, si
dociles envers l'autorité, si charitables envers
le peuple dont ils partagent la pauvreté et les
humbles habitudes. (Discours prononcé a la
Chambre des Paris. Séance du 26 décembre
1838).
Eten 1904, Ferdinand Buissoa, lui-même,
président et rapporteur de la commission
des coi grégations a la Chambre frangaise,
devait bies, dans son rapport rendre eet
hommage aux Petits Frères
Les Frères des ficoles chrétiennes, ont
été p rndant trois quarts de siècle non seule
ment aGseciés, mais incorporés a l'Univer-
sité.Ils ont pris quelque chose de son esprit,
qui n'est pas sans parenté avec celui ds
lhomme admirablequi fut leur fondateur;
ils ont suivi nos programmes et les om quel-
quefois devancés. Dépendaut du ministère de
l'instruction pubiique et non dos cultes, ils
n'ont jamais donné prise au reproche d'in-
subordination ou de révolte. (Chambre des
députés. Annexe au procés-verbal de la
séaresdu 11 févrisr 1904. N° 1500).
vV*
Séance d'ouverture du mardi 11 novembre.
La séance est présidée par M. Piret,
doyen d'age, assisté de MM. le due d'Ursel
et Struye, les deux plus jeunes membres da
l'assemblée.
II est procédé a la vérificafioa des pou-
voirs et a la prestation de serment da M.
Ligy,élu sécateur provincial pour la Fiandre
Oriëntale, en remplacement de feu M. le
com te do Smet de Naeyer.
M. le.baron de Favereau, le comte 't Kint
deRoodenbeke, le comte Goblet d'Alviella,
le baron d'Huart, Lafontaine, Raepsaet, le
baron Orban do Xivry et Magnette sont
respectivement élus président, lr et 2d vice-
président et secrétaires.
Après une courte allocution dans laquelle
!e président remetcie l'assemblée pour l'hon-
ntur qui lui est fait, M ie baron de Favereau
prononce l'éloge fu. èbre du comte de Smet
de Naeyer ii retrace la carrière du défunt
ministre d'Etat et énumère les nombreux
travaux et réformes auxquels son nom reste
ra attaché.
MM. B'rryer, au nom du gouvernement,
J.Vandenpeerebooai, De Bast et Coppieters,
au nom de chacus des trois partis représen-
tés au Sénat, s'associent a eet hommage.
M. Magnette, reprenant le voeu exprimé
par M. le président du Sénat, demande que
le Sénat soit saisi en temps utile des projets
dont il a a délibérer.
M. Berryer, ministre de l'intérieur. Un
gouvernement n'est pas responsable du re
tard qui se produiseut dans les discussions
des assemVléas parlementaire» et il ne de-
mande pas mieux que d'y porter remède.
Mal; iln'aaucuue actioa sur l'opposition.
M. Mansart n'oblient pas jla majorité
absolue pour la place de 4e secrétaire.
II y a lieu a un nouveau scrutin, mai» la
Chambre n'est pai en uombre.
La séance est done levée.
Mercredi ia Novémbre
M. Devèse est oblige de faire amende [ho
norable c'est par la faute des deux secté.
taires provisoires qui ont mal jreceasé les
votes que M. le Président a déclaréihier qua
la ChambreVétait pas enlnosabre.
M. Schollaert prend place au fauteuil da
la pré8idence et prononce l'allscution d'usa
ge. II gign&le diverges réformes a introduira
dans le règlement de la^Chambre. Lss inter
pellations absorbent une [part trop impor
tante de l'actirité parlementaire ch 1912-.
1913 elles ont occupé 40 léances [sur 160.
II fsudrait aussi piéciser ca qu'os entend
par une question, car les questions se nstil-
tiplient d'une ftgen tfffayante; leur nembre
a atteint 2.487 en cette armé», dépassant 4a
725 lo chifï e de l'année précédente. Enfia,
en diminuant le nombre de nos séancas,taais
ea proloogeant leur durée, il y aurait »oyeu
de fournir un travail au moins égal et taut
aussi productif. Quoi qu'il en soit da Ja
nécessité de ces réiormes. il convient da
reconnaitre que l'année parlementaire écou
léo a été féconde en résultats 74 projets de
loi ont été votés, parmi Lsquels il en est
d'une po; tée considerable.
La présente a- asion sera nécessairemeat
courte, puisqu'au mois de raai la moitié das
membres de la Chambre sera sujstt#
réélectiou. Efforgons nous Jd'employer le
plus utilement possible le temps dont nous
disposons.
M. !e Président donne connaissarce k
la Chambre des 9 interpellations annoscées.
La fixation de l'ordre du jour doana
lieu a un écha-ge de vues assez long. En fin
de compte il est arrété comme suitea lr
ordre, le projet scolaire, ensuite le projet de
loi sur les habitationsjouvrières, celui rela-
tif a la pension des mineurs et la limitation
de la journée de travail des machiniste»
d'extraction.
WV
AAV
Mardi 11 Novembre
L'ouverture de la session ordinaire se fait
sous la présidence de M. Mullendorfï, doyen
d'age.
On procédé d'abord 4 la constitution du
bureau défiuitifMM. Schollaert, Nerinck, j
Harmignie, Bor'ooux, Huyshauwer et de
Kerchove d'Exaerde sont respectivement
élus président, lr et 2« vice-président et se
crétaire.
Reunion du Conseil Communal
du Samedi 8 Novembre
La séance publique s'ouvre a 17 h. io.sous
la présidence de M. Golaert, bourgmestre.
PrésentsMM. Fraeys de Veubeke et
Vanden Boogaerde, échevins D'Huvettere,
Bouquet, Ivveins d'Eeckhoutte, Lemahieu,
Biebuyck, Baus, Seys, Struye, conseillers
Vidor, secrétaire. Excuse'sMM. Fiers et
Sobry.
Le procés-verbal de la dernière séance «»t
lu et approuvé.
Communications. M. le Président don
ne lecture de la lettre de M. le Ministre des
Chemins de fer annoncant offidellement que
depuis le 11 octobre dernier, les deux trains
militaires supplémentaires des samedi et di-
manche sont accessibles a tous les voya
ge urs.
M. le Président proteste contre l'articla
d'un journal local paru la semaine dernièr#
et faisant allusion a une prétendue profana
tion de cadavre au cimetière communal.
Après enquête faite,il résulte que cette vagu«
accusation est fausse et constitue une diffa-
mation.
ORDRE du Jour. Ecole moyenne
(compte 1912) recettes, 41 486 fr. 45 dé-
penses, 41.229 fr. 86 c. excédent 256 fr. 5g.
Approuvé.
Ecole primaire payante (budget 1914)
recetteset dépenses, 5,825 fr."Approuvé.
Ecole moyenne (budget 1914) recettes et
dépenses, 40.283 fr. 5o. Approuvé.
Ecoles primaires gratuites (budget 1914)
recettes, 38,325 fr. dépensesécole com
munal* de gar$ons, 14.875 fr. école com-
«MCTMAnoro-jw.m.a^i. -. -^sgfeyc*^'}«yBaalw-j!»a<iaJ
JOURNA
Orgasme Satholique
de l'Arrondissement