Actualité
Chronique Yproise
48e Année -- N° 4814
le N° 5 centimes
^aniedi 13 Décembre 1913
Aux Lecteurs du
u Journal d'Ypres"
Les bienfaits de l'hiver
Le centenaire de
Louis Veuillot
Pensées diverses
Le centenaire
de Kolpin^
■aüUKftn
Le Journal d'Ypres paratt une fois par
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CALLEW(AERT.DE MEULENAERE
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Aux écrits il faut opposer les écrits
que cet instrument si puissant pour la
ruine, devienne puissant pour le salut
des hommes et que le remède découle
do la source même du poison.
C'était le vceu de Léon XIII, qui
ajoutait dans l'Encyclique aux évêques
d'Italie, (1890) en parlant des chrétiens:
C'est leur devoir de soutenir la bon
ne presse, soit en refusant ou en rek-
rant toute faveur a la mauvaise, soit en
concourant directement chacun dans la
tnesure de ses moyens, a la faire vivre
et prospérer. >v
Ces paroles du grand Pape qui pre-
sida pendant 25 ans aux destinées de
lMiglise tracent d'une facon trés pré-
cise les devoirs de tout catholique en
cette matière si importante la presse,
Enorme est l'influence exercée par
les écrits et par le journal surtout. II
nous incombe done de soutenir nos jour-
naux catholiques locaux dont le pou-
voir est considérable quoiqu'il ne s'é-
tende que dans un rayon assez restreint.
En cette fin d'année 1913, le Jour
nal d'Ypres fait un appel pressant
tons ses amis de l'arrondissement afin
de trouver en eux le soutien d une
propaganda active et dévouée.
Le bien que notre journal a fait il
continuera a le faire, mais il faut qu il
puisse pénétrer dans toutes les commu
nes, dans foutes les families, exer?ant
partout son influence salutaire et bien-
faisante,
Ainsi done, ami lecteur, réservcz au
Journal d'Ypres l'accueil que vous lui
avez loujours montré, mais faites mieux
encore, travaillez autant qu'il est en
votre pouvoir 5 le répandre autour de
vous, procurez-lui des abonnés nou-
veaux pour 1914. Vous aurez ainsi,
donné cet appui que S.S. Léon XIII
réclamait en faveur de la presse ca
tholique.
La Redaction.
A^W
lis sont nombreux, ces bienfaits,
mais pour la plupart insoupronnés ou
méconnus. On ne voit généralement les
choses que par leurs mauvais cötés,
ou plutot on met dans une balance
faussée le pour et le contre, et quand
tout n'est pas rose, on condamne sans
rémission.
Bornons-nous pour aujourd'hui, puis-
que c'est l'actualité, A applaudir a
1'heureuse influence de l'hiver sur la
mode,
11 convient d'ailleurs de s'entendre.
Envisagée au seul point de vue esthé-
tique, la chose est peut-être discutable.
Jusqu'a l'orée de l'hiver, nos élégantes
montraient dans leur toilette aussi
line légèreté bien féminine. Et cette
légèreté, il faut en convenir, s'affirme
beaucoup moins sous cet amoncellement
de peaux de lapins... pardon de mar-
Ires et de zibelines, qui les font res-
sembler a ces colporteurs tunisiens,
marchands de fourrures, dont la sil
houette est devenue familière j usque sur
le pavé de nos moindres villages.
On jurerait que tout le ballot de niar-
chandises de ces Mohammods n'a fait
que changer d'épaules.
Mais bastNos victimes de la mode
sont du moins vètues, et cela fait vo-
lontiers passer l'éponge sur un brin
de drölerie,
Après tout, c'est du neuf, du pas
encore vuet la nouveauté, füt-elle
cocasse tout plein, est la première cho
se .qu'on exige de la mode.
El voiic que la température réalise,
dun coup de baguette magique, cette
décenc.e de la toilette h Iaquelle de cou-
rageuses initiatives s'eflorcent en vain
de faire revenir les filles d'Eve les
honnêtes tout au moins.
On a beau entreprendre des croi-
sades de la modestie chrétiennecom-
me le fait, en Belgique, la Ligue des
Families», 5 la suite d'un voeu adop-
té au Congrès de Malines de 1909
comme le fait, .en Espagne l'oeuvre
des modes décentes dirigée par dona
Rosario Rosende, c'est comme si l'on
chantait, Les membres féminins de ces
ligues, sans nul doute, prêchent d'exem-
ple, mais elles prêchent dans le désert.
Un premier frisson d'hiver, et voici
toute la garde-robe néo-païennc au
rancart. Béni soit l'hiver !-..
liélas it ne dure que six mois.
L'homme ne vit pas seulement de
pain el de pommes de terre. II a be
soin, pour alimenter sa vie morale, de
l'exemple de vies consacrées tout en
tières, passionnément, héroïquement A
un noble idéal.
Le centenaire de Parmentier ne doit
pas nous faire oublier celui de Veuillot.
Combien nous regrettons que l'abon-
dance des matières ne nous permette
pas de nous étendre sur la mémoire
de cet illustre modèle des soldals de
Ia bonne causeII est vrai que son
oeuvre est immortelle et que nombce
de ses pages et de ses pensées sont
rant qu'il convient de commémorer dés-
ormais. comme nous le faisons depuis
nombre d'années, l'incomparable dé-
fenseur de la Eoi et de la Sainte
Eglise dont les cendres ne reposent
pas au Panthéon mais qui vient de
recevoir, en la Basilique de Montmar-
tre, une glorification autrement envia
ble, autrehient suggestive que celle de
coudoycr, dans les caveaux d une égli-
se désaffectée, les restes de certains
grands hommes tristement iameux.
Ce fut, en quelque manière, un pré
lude 'de canonisation d un hommedont
les polémiques virulentes, nen encore
oubliées, semblaient peu faites, aux
yeux de ses plus chauds partisans et
de ses plus enthousiastes admirateurs
eux-mêmes, pour couronner sa gloire
dune auréole de sainteté.
Et pourtant, ce ne fut pas sous les
voütes de la basilique du Sacré-Coeur
seulement que des bouches, aussi aulo-
risées que peu suspectes, osèrenl pro-
noncer ce mot-la, seul capable de flat
ter ,dans son tombeau, le vaillant soldat
du Christ. Henri Bazire le rappelle,
a l'occasion de la cérémonie de Mont-
martre II n'est pas un catholique,
qui, ayant l'honneur de tenir une plu
me et de s'en sei-vir, bien ou mal,
mais loyalement, pour le service dela
Cause, de la grande Cause qui, seule,
mérite les dévoucmenls absolus, nail
Iressailh dans son arne, en rendant
k Veuillot l'hommage de son admira
tion ou de sa gratitude. J en connais
qui ont été plus loin et qui se sont
souvenus, an cours de cette cérémonie,
oü ils étaient conviés par l'Eglise, de
la parole d'un analyste profane mais
pénétrant, Jules Lemaitre J'ose di
re qu'aux heures douloureuses il y cut,
chez Louis Veuillot, de la sainteté».
Aussi ses cendres reposent-elles en
paix et, tandisque les remuaient les vi-
brants panégyriques, elles protestaient
par ces paroles de son testament
II nest pas jusqu tl la Lanieroe qui
ne premie part 5 la canonisation Elle
appelle Louis Veuillot le saint Labre
de la bonne presse.
La moquerie insultante de l'apostro-
phe ne change rien a sa justesse Ellc
est vraie dans la plenitude de sa dou
ble allusion.
Mais pourquoi en appcler aux lé-
moignages d'importance secondaire lors-
que nous avons celui du Souverain Pon-
tife, glorieusement régnant, lui-même
Hans un bref que nous avons repro
duit dans notre numéro du 29 Novem-
bre, Sa Sainteté rend a Louis Veuil
lot un hommage posthume autoriséen-
tre tous, et propose en exemple a tous
les chrétiens ce grand homilie de
bien», au Zèle apostolique au «dés-
intéressement .completNous ne sau-
rions mieux rendre hommage a Veuil
lot qu'en faisant nötre, l'éloge qu'en
fait le Saint Père.
-VW
Le mal n'est pas l'oeuvre. des mauvais
il est l'oeuvre des bons, quand1 les bons n'em-
plcient pas A l'émpêcher autant d'énergie que
les mauvais a le commettre. A t'origiiie de
presque toutes les défaites, il y a une insuf
fisanee de quelque vertu. Etienne Lamy.
La mode est le refuge de celles qui n'ont
pas de goüt O"® Diam.
r*'
Sans la vertu je no vois rien d'aimable
La décenee, Ames yeux, embellit la laideur.
It n'e-st pour moi de beauté veritable
Que sur le front oh règne la pudeur.
Demoustier.
Certes, Veuillot frappa fort, mais repro-
chera-t-on A un soldat la vigueur de ses
coups, lorsqu'ils sont vraiment dirigés con
tra 1'ennemi A quel ennemi, ou ptutót A
quelles bandes d'ennemis, a quelles hordes,
Veuillot avail affaire, nous en pouvons juger
par ceux que nous avons encore sur les
bras, ces malfaiteurs, ces menteurs, ces per-
vertisseurs de l'ame populaire, ces hypocri
tes huxquels il faut d'abord: arracher leur
masque pour les reconnaïtre et les frapper
au visage, ces Juifs, ces Francs-Masons, ces
sectaires qu'une haine satanique pousse au
blaspbème et A l'antipatriotisme, qui s'en
prennent A tout ce que nous aimons, A tout
ce que nous respectons, qui saliraient jus-
qu'A nos foyers mêmes et jusqu'aux ames
de nos enfants, si nous les laissions faire.
On comprend son cri de révolteLors-
qu'on attaque l'Eglise, j'ai les mouvements
d'un fils qui voit frapper sa mère
H. Bazire.
-vV*--
Si les catholiques francais out célébré
comme il convenait leur grand I^uis
Veuillot, les catholiques aHemands n'ont
pas fêté avec moins de patriotique
fierté, lundi dernier, le centenaire
d'Adolphe Kol ping, l'immortel fonda-
teur des Gesellenvereine
C'était justice. Ils ont le droit d'etre
fiers de leur compatriote et le devoir
de garder une éternelle reconnaissance
au GesellenvaterMieux que toutes
les paroles, les chiffres altesteraient,
si la chose était nécessaire, la néces-
sité de l'institution sociale due a Kol-
ping.
Le Gesellenverein a aujourd'hui
1250 maisons, groupant 215.000 mem
bres. La maison centrale de Cologne
voit s asseoir 1200 jeunes gens ses
tables et tous les soirs les 750 lits
qu elle met 5 la disposition 'de ses
membres sont occupés.
Plusieurs de nos concitoyens ont vi
sité cette bienfaisante institution de la
capitale rhénane et y ont été vivement
impi essionnés par le spectacle de cette
jeunesse ouvrière, d'une distinction
rare et d'une robustesse chrétienne vrai
ment exemplaire.
Kolping fut incontestablement un des
plus méritants réformateurs sociaux de
son siècle. L'Eglise lui doit des mil-
liers de iils dévoués et l'Etat allemand
des eitoyens sur lesquels les théories
révolutionnaires restent sans prise.
Brillant succès des Yprois au Con
cours National de tir 1913
C'est avec une legitime fierté que cous
avons appris le brillant résultat du Concours
National 191.1 pour notre Garde Civique ain
si que pour plusieurs officiers de l'Armée de
notre Garnison. Le grand honneur échoit a
notre cité d'avoirdeux lauréats de cet impor
tantconcours Messieurs le Sous-Lieutenant
Aimé Gruwez qui arrive premier et le Lieu
tenant Georges De Coene qui se class-x troi-
sième, parmi les centaines de Gardes Civi-
ques et Pompiers du pays tout entier. Nous
leur présentons nos vives felicitations. La
distribution des prix alicudemainDimanche,
a Bruxelles sous ia présidence du Ministre
de l'Inte'rieur.
Lundi prochain, les lauréats seront re5us
solennellement a 1 Hotel de Ville par l'Admi-
nistration Communale, a 16 1/2 heures. A
l'issue de cette re'ception officielle une réu
nion aura lieu dans les locaux de la Garde
Civjque a laquelle assisteront MM. les offi
ciers, sous officiers etcaporaux de notre mi
lice citoyenne sous la présidence du Major
Ligy, chef de la Garde.
Voici le classement de nos concitoyens
dans les concours de Tir de 191?.
CONCOURS NATIONAL
FIXE. Comblain 200 metres (5 balles)
Categorie B. Enlre tireurs de 2me classe
Garde Civique et Pompiers.
Prix Gruwé A. 40 points
3e DecoeneXx. 38
29* De Hollander N. 35
56« Pinteion M. 33
Categorie rBï. Entre tireurs de 3ra« classe,
recrues et non classes.
19e Prix Messeyne L. 35 points
54* Ligy A. 33
139e Libois R. 28
142* Angillis D. 28
47e Monteyne L. 27
221c Jonkheere A. 23
FIXE. Mauser 200 et 3oo mètres
(2 séries de 5 balles)
Catégorie H. Entre Officiers de l'Armée.
27» Prix: Tromme P. Sous-Lieutenant, 3"'e
de ligne 35-35=7! points
3i« Servais G. Ss Lieut. Instr. Ecole
d'Equitation 40-31=71 points
49® Torly A. Ss Lieutenant 3me de
l'ghe 38 31 «=69 points
Catégorie HL Pistolet d'Ordonnance, 3o m.
(7 balles)
18® Prix Servais G. Ss-Lieut. Instr. Ecole
d Equitation 47 points
GAND. Comblain 200 mètres. (4 balles)
41® Prix Ligy A. 3i points
57® Decoene G. 3i
84® Froidure R. 3o
io5e Gruwé A. 30
Pistolet3o mètres (2 séries de 5 balles)
4® Prix Servais G. 52-5o=i02 points
LIÉGE. Mauser 3oo mè.res (4 balles)
16o« Prix Froidure R. 3o points
228® Torly A. 29
Pistolet, 3o mètres (6 balles)
3® Prix Servais G. 55 pojnts
82® Docteur Diet 35
LOU VAIN-UNION
Mauser 3oo mètres FIXE (5 balles)
147' P"X Froidure R. 34 poffits
Mauser 3oo mètres volon'é (3 balles)
108® Prix Froidure R. 2>3 points
Garde Civique
Tir du 11 Decembre. Tir ordinaire. (23
cartons).
Vermeulen H 25 20 25 25 10 120
Butaye A. 20 25 25 25 i5 110
La Sainte-Barbe au corps
des Pompiers
Un temps splendide a favorisé cette fête
traditionnelle, cbèreaux Yprois. A 11 h., le
corps des pompiers, en grand uuiforme, pré-
cédé de l'Harmonie Communale, se rend A la
demeure de M. le commandant Baus pour y
prendre le drapeau du corps, puis, en corte
ge, se dirige ters la cathédrale pour assister
a la messe de Ste-Barbe Pendant le Saint
Sacrifice, M. Louis Vanhoutte a donné Une
audition d'orgues trés artistique. A midi a eu
beu la re/ue passée par M. le Bourgmestre-
député Colaert en presence du Conseil com-
munal et de la Commission de l Harmonie
communale. Un nombreux public a assisté
au défilé agrémenté par les magnffiques pas
redoublés de 1 Harmonie Communale. A
13 1/2 a eu lieu le banquet a la Salle Iweins.
La taole d honneur est présidée par M. Char
les Baus, commandant des pompiers, entou-
rédeM. le Bourgmestre. M. le sénateur-
échevin Fraeys de Veubeke, président de
l'Harmonie Communale MM. les conseil-
lers communaux S'ruye, sénateua Iweins
d'Eeckhoutte, D'Huvettere et Ihebuyck, con-
seillers provinciaux Sobry, Bouquet, vice-
président de l'Harmonie Communale; MM.
Jules Baus, Nestor Angloo, membres de la
Commission de l'Harmonie MM. les lieu
tenants Vergracht, Seys et Gillebert, du corps
des pompiers; MM. l'adjudant honoraire
Ducorney, le chef honoraire Wittebroodt, le
directeur Van Egroo, l'adjudant Van Aerde,
etc. Le menu, trés bien ordonné par le tr;i-
teur, M. Poot-Casier, a été excellent
A 1'heüre des toasts, M. le commandant
Baus boit au Roi, puis a 1'AdministratioD
communale. M. le Bourgmestre-député Co
laert répond et poi te le toast aux dévoués
commandant des pompiers et ses officiers ei
a son corps d elite
L'entrain et la cordialité n'ont cessé de ré-
gner pendant cette belle fête qui s'est termi
né vers 18 heures,
Footbali
La séance trés intéressante a été suivie par
un nombreux public attiré par le temps ma-
gnifique et surtout par la réputaiion des
deux sociétes Pendant une durée de t h. 1/2
on s'est dispu'.é vaillamment la victoire qui est
échue a Courtrai parcinq buts a deux pour
no're société.
Les matches suivants sont fixés comme
suit
21 Décembre F. C. Y. F. C. Bruges.
28 F. C. Y. S V. Roulers.
4 Janvier F. C. Y. S. C. Menin.
n F. C. Y - F. C. Roulers.
18 F. C. Y. S, C Bruges.
1 Fevrier F. C. Y. S. C. Courtrai.
Federation Nationale des
Jeunes Gardes Catholiques
Convocation pour la reunion du Comité
de la Fédération du Dimanche xi décembre
1913, a 14 heures et demie, au siége social
Local Patria, rue du Marais, Bruxelles.
Ordre du jour 1Lecture du procés-ver
bal de la demière séance. 2. Affiliations nou-
velles a la Fédération. 3. Désignation de la
Ville et de la date pour la réunion annuelle.
4. Rapport sur la nouvelle loi scolaire, par
M. Biifaut. 5. Rapport sur les Jeunes gardes
et les Associations Catholiques, par M.
Denys. 6. Rapport sur les Jeunes Gardes et
Cercles d'Etude, par M. Hillen.
Nous espérons que toute Jeune Garde alfi-
liée se fera un devoir de participer a cette
réunion par l'envoi d'un délégué au moins.
Pour le Comité
Le Secrétaire, Le Président,
Albert Hillen. Valentin Brifaut.
(Communiqué)
Ligue des Jeunes Gardes Catholi
ques de l'Arrondissement d'Ypres
Une importante réunion a été tenue lundi
8 décembre, a 16 h. 1/2, au Cercle Catholi
que, par le Comité central. Vingt-cinq déle'-
guésdes communes étaient présents
Siègent au bureau M. Albert Biebuycki
conseiller provincial, présidentM. l'avocat
J. Vandermeersch, vice-présidentM. le
prévöt Dugardyn MM. Jos. Sobry, secré
taire A. De Coninck, secrétaire-adjoint
Bénoni Vermeulen, trésorier.
Le procés-verbal de la séance précédente
est lu et approuvé.
Les modifications aux statuts sont approu-
vées, et rapport est fan sur l'activité du se-
crétariat permanent.
M. Deconinck, président de la Jeune Gar
de d'Elverdinghe, développe quelques con"
sidérables pratiques, qui, mises en discus"
sion, provoquent le voeu de voir iuviter 1
chefs politiques dans chaque commune de
Pour les annonces de France et ne
sisser kTAC%rlS HdeUX Flan<^)
les rue d'ArffMii xi ?AVAS- B™«l"
de ia Bour&ef Paris, 8, Place
l'arrondissement, S l'oecassion d'une impor.
tante réunion annuelle.
M Benoni Vermeulen, président de la
Garde Cathol.que de St-Jean, fait rapport
sur les travaux de la société, qui est en pleine
prosperite. r
La réunion générale de la Ligue, en ,9,4,
aura lieu a Comines, dans le courant de l'été
a 1 occasion des festivités qui y ser0nt orga-
nisees pour la bénédiction du drapeau de la
Jeune Garde.
Le bureau permanent est installé définiti-
vement, par la décision unanime de l'assem-
blée, qui termine ses travaux a 18 h. i/4.
La prochaine réunion aura lieu dans le
couraot du mois de janvier.
Jeune Garde Catholique d'Ypres
Ge samedi soir réunion générale.
M. l'Abbé Gezelle donne une conférence
sur le grand poèle Flamand Guido Gezelle,
Le compte rendu parahre dans notre pro-
c'aain numéro.
La confe'rence de
M. l'avocat Dosfel
Une assistance nombreuse et distinguée
assis'ait lundi soir, salie Iweins, a la confé
rence de M. l'avocat Dosfel, attaché au
ministère des chemins de fer, organitée par
l'Extension Universiiaire flamande. Le su
jet d'actualité Volksontwikkeling a été
traité avec un grand talent par cet idóaliste
flamand convaincu qu'un peuple pour vivre
avec diguité doit développer surtout nar
iui-ruemë s't^calteFmoTaTeï, arïïstiqües' et
scientifiques.
Le conférencier, dans l'application de cet
te thèse concemant le peuple flamand, con
state que si au point de vue moral et artisti
que la situation peut être considéréo comme
8atisfai8ante, il n'en est pas de même pour
le développement scientifique de notre peu-
p e. II trace un tableau trés noir de l'infé-
ïiorité du flamanl vis-a-vis de son compa
triote wallon, beaucoup mieux formé et
iustruit pour gagner honorablement sa vie.
Le conférencier déclare que le grand remèJe
a cette péoible et humiliante situation con-
siste a instruireles classes dirigeantes dans
lalangue flamande qui doit être la langue
véticulaire. C'est d'après-luil'unique moyen
de rapprocher sérieusement les classes et de
développer les facultés du péupie qui a le
droit d'être formé et conduit par des diri-
geanls capable de l'instruire et de l'éduquer
dans la langue maternelle, a l'instar de cë
qui se fait dans tous les pays.
La péroraison mystique, trés littéraire du
savant conférencier, exhalant un cri d'espé-
rance pour l'avenir de sa chère Flandre, a
été vivement applaudie.
Un jubilé a la Congregation
de Saint Martin
Les membres de la Congrégation ont fêté
fort dignement le jubilé de leur vénérable
confrère, M. Désiré Valcke, qui le 8 décém-
bre 1853 il y a soixante ans pronon-
Q&it sou acte de consécration comme enfant
de Marie.
Dans la chapello, magoifiquement ornée,
le Saint Sacrifice de la Messe a été offort en
l'honneur de la S" Vierge et tous les mem
bres se sont approcbés de la S® Table.
La cérémoniereligieusea suivie dune
fête inticne dans les salles pavoieées de la
CoDgrégation. Le jubilaire est introduit aux
acclamations de ses confrères, et M. le cha-
noine De Brouwer, doyen d'Ypres, lui pré'
sente s^s chaleureuses felicitations. M. e
Préfet oflfre au héros de la fête un souvenir
jubilaire et une adresse-chronogramme si-
gnée par tous les Congréganistes. Uue coi-
diale animation a régné pendant toute a
6oiréa dans les locaux et la fête B'est termi-
mée par un salut solennel, la cérémonie e
l'acte de consécration de seize nouveaux
Congréganistes, et un sermon de circons
taice prêché avec grand talent par le
R P. Callewaert, dominicain du couvent
d'Ostende.
Subside
Par arrêté royal, un subslde.,d®|isSg°saint
est aceordé a la fabrique de leg du
Martin a Yprra, po«r la
cloitre de l'ancienne abbaye
en cette ville.
BBSii
Journal
Ypres
©rgane Satholique de PArrondissement
IMPRIMEUR ÉDITEUR
-v\A-
ilirvciiuca ^1cüï5»1lj[u.co, O'oot 1'aiintSc; 'du-
Ne défendez pas ma m-moire,.
Si la haine sur moi s'abat
Je suis content de ma victoire,
J'ai combattu lebon combat.
Ceux qui font de viles mo:stres
A mon nom aont-ils attachés,
Laissez-les faiie ces blessur s
Peut-être couvrent mes péehés...
Je suis en paix laisse/.—Ie3 faire
Tant qu'ils n'auront pas tout vomi...
Cest que Dien soit béni poussière,
Je suis encor leur ennemi.
r«i
CONCOURS V0L0NTÈ