Chronique Yproise GUronlQUB I'drrondissemeni nee de l'Abbé GESAR QEZELLE Actes Officiels Ploegsteert dominical I DE SERVICE S BELGES 4C '^iiUuyyiiiiUÉijÉyuü êlicieux que donna, san edi so'r, a la Jeuness9 Catholique Yproise, le tesar Gezelle. Les quatie sections paroissiales des jeunes gardes -- s'étarent dom rendez vous k la salie St-Michel, pour enterdre ce vrai ré.ital barmoLieux et artistiqu nies oeuvres du prêtrc-piète Guido Ge zelle, magistralem ntin- terprétó par son savant neveu. Celu'-.ci a fait con- um re l'idéal du gra id pc ète fl tmand dont les pnési-s, les chat ts et les prières ferment un pro gramme d'admirai le psy- chologiecbiétience chau- tant les oeuvres du C/éa- tcur.Ti ur a tour graves, barmonieuses, douces, ti isfes, joyeuses.il atteint jusqu'aux sommets de 1 humanité triomphante par sa foi dais la divini- té, chantant da s ui o langue i-ubl me le \rai, le beau et le bien. Uq intermezzo mu sical de quelques oeuvres du maitre fut interprété avec talent par nos con- oslyn, ba-fyton, et L. Verliaeghe, pianist0. Un silence religieux fut ïesse littéralement suspendui aux lèvres du puissant orateur. Une ïi tut kite et M. le préfSt Dugirdya se flt l'interprète de l'assemblée it r le bienfaisant conféreecier. ;Abbé Ccesar Gepelte is le 12 décembre 't de l'année tnais èveté est détenuex on de minute prés, qui se suivent du inclus. i <c saut de puce ié 1 minute le 2(5 'Sr se ré- le puce». i 31, 1'augmentation in pas de 4 minutes, seulement pendant •ore. pour la première jour, non pas le seulement le I fé- certains journalis- vulgarise? la scien- nt tout simplement [u'ils 'disent de la lus ou moihs exact, 'en l'année 1581. Le le la Ste Luce, était, oque, en avance de ndrier vrai. Grégoi- ibscurantm t mu >se, et ordonna que appellerait le 15 oc- rétablir la eoncor- en 1913, au calen- vraiment, cela dé- lermises. de journaux auraient lis exigent toujours 4 plus de pages, en a reduction du prix i ont pour leur ar- alistes, fort mal pay- sont ils ne .peu- e pas, a cc. p.rix-la, des nquvellës et. de W a io h. du soir, ïi Déc. igi3 rue de Menin, 6. )écembre (Noël) ENS, rue de Lille, i3. ([lie la Brabanconne •e chantée avec Fac et que, plus lente et tdre, plus vive et aler- a cadence cómpliquéej iversité un sens plus vrai. Encore faut-il et qu'on n'en rougisse magnifique du Leeuw- Ie rythme charmant urcux Liégeoismêmc utillant du Doudonde exutoires un peutrop irit national. C'est un faire répéter, a l'é- famille, 1'h.ymne in- in Campenhout. Car avoureux sur les pa- rorrigées par Af. Ro- 1 'accent propre aux e on aux lèvres wal- Xatix fran- Conseil Communal Séance du i3 décembre igi3 Sont présents MM. Rei Colaert, bourg- mes.re-président, Ernest Fraeijs de Veubeke et H'ppolyte Vandenboogaerde, échevins, Charles D'Huvettere, Remi Bouquet, Henri Sobry, Heniy Iweins d'Eeckboutte, Cyrille Lenrihicu, Albert Biebuyck, Charles Baus et Félix Stiuye, cor.seillers, Georges Vidor, sccré aire. La seance est ouverte a 5 heures. MM. Fiers et Siys se trouvent empêchés d'assister a la téance. Le p-o.ès-vet bal de la dernière séance est lu et approiiN M. le Bourgmcstre donne lecture d'une dépêche ministérielle dans laquelle il est dit notamment que l'administration communale peul porter a 6oo t x.mplaires le nombre de 40oaffi:h<s (il s'agit de lkffiche réclame ar- tistique de la ville d'Ypres) mentionné dans la rt»i[USrhe du ai aoüt derutcr, metlant ainsi la vi 11e d'Ypres dans une situation des plus favorables en comparaison des localités de même importance touristique. Trois cents de ces affiches seront placées dans les garts de l'Etat beige. La susditc dépêche lappelle également que depuis une douzaine d'anné.s l'admïuist a- tion dis chemins de fer a signalé, ia t 5 l'étrai g r qire dans le pays I'lmportance archéologique d'Ypres par une publicité systématique faite de diverses manières En ce qui concerne les moye.ns de cc mmu- nication dont disposent les visiteurs de notre Vtlle, la dépêche ministérielle fait observer qu'tls sont en rapport avec l'importance et les néccssite's du trafica desservir. Le conseil aborde l'examen de l ordre du jour. 1. M. le Bouigmestre dépose sur le bureau le rapport du collége sur l'administra tion e; la situation, des affaires de la ville pendant l'enercice 1912. Suivant l'usage ce document sera imprimé et: distribué aux membres du conseil. 2. M. le Bourgmestre dépose sur le bu reau le budget communal pour l'enercice 1914. II propose de tenir une séance des Ljumière le siège du beau langage. Le centre francais garde le privilege de ia phonétique idéale la Touraine ac torde son accent a sa lumière et t\ ses lignes et le jardin de France est un lieu predestine a la mesure et a l'harmonie. Mais, saus parler de l'envabisscment cosmopolite, dont faction est deplora ble sur les moeurs et sur les lettres, et nul n'en patil plus que le Ihéa- ti*e, la centralisation parisienne est 1" receptacle des forces el des ambi tions provincial es. Rien 11'est plus cu- ljieux, que d'assister, par excmple, a line reunion d'un corps intellectuel vé- tlérable. Je me souviens d'une assem bler générale de l'Institut, toutes clas ses réunies. Les académies avaient chacune délégué tin orateur. Ce fut un beau défilé de compétences et d'illus- trations. Or, une chose m'obséda, que tiics voisins remarquèrent a peine c|ès I'exorde de cbaque discours, unac- ccttl différent perga, s'établit et domi- tïa, enfin, dans l'émolion, l'ardeur per suasive, l'éloquence. Celle-ci parut in-' sections réunies, lesamedi 20 décembre a 3 heures, pour l'examen de ce document. Cette proposition est adoptée. 3. M. le Bourgmestre dépose sur le bu reau le compte de l'enercice 1912 et le bud get pour l'enercice .1914 de l'administration du bureau de bienfaisance. Ces documents sont renvoyés a la 3® com mission pour examen et rapport. 4. Le conseil émet un avis favorable sur une délibération par laquelle le bureau de Bienfaisarce demande a être autorisé par la députation permanente a faire l'achat de 200 actions a frs 26. de la société pour la construction d'habitations ouvriers Eigen Heerd 5. Le conseil fixe les sommes a payer a titre de libéralité en faveur des pauvres par des demandeurs en concession de terrain* pour sépultures. 6 Le conseil renvoie a la commission compétente pour examen et rapport ls compte de l'enercice 1912 desHospices civils 7. M. le Bourgmestre donne lecture de la délibération par laquelle Ia commission administrative des Hospices civils demande a pouvoir exposer en vente publique sur une mise a prix de frs 894 une parcelle de terre a labour, sise a Zonnebeke. Après en avoir déiiberé, le conseil émet un avis favorable sur la susdite délibération aux fins d'approbation par la députation per manente. 8 Le conseil avise favorablement aux fins d'approbation par la députation perma nente, la délibération par laquelle la commis sion administrative des Hospices civils de mande a pouvoir vendre de gré a gré a M. Henri Adriaen, vétérinaire a Popetinghe, au prix de frs 170 une parcelle de terre a labour, sise a Brielen. 9. Le conseil émet un avis favorable sur la délibération par laquelle la commission des Hospices civils sollicite Ia délivrance en nature d'une certaine quanti'é d'arbres et de sapins ainsi que l'autorisation de vendre par adjudication publique tous les autres bois énumérés dans la dite délibération. 10.Le conseil arrête le budget de l'école de musique pour 1914, a la somme de frs 9100 en recettes comme en dépenses. M. Sobry estime qu'il y a lieu de féliciter M. Henri Vanden Abeele, Directeur de l'école de musique d'Ypres pour le brillant succes qu'il a remporté au concours interna tional de gênes. M. Bouquet critique un article qui a paru dans une revue flamande et ou l'auteur après avoir fait l'éloge du compositeur, M. Henri Vanden Abeele, prend 5 part ie l'ad ministration communale a propos d'une question de langue. M. D'Huvettere a également un mot de désapprobation pour cet article de'sobligeant M. le Bourgmestre rend hommage au ta- nom du conseil pour Jes distinctions qu'il vient d'obtenir. 11. Le conseil arrête le budget de l'éco le ménagére communale pour 1914 a la som me de frs 5320 en recettes comme en dépen ses. 12.— Le budget pour 1914 de la Bi- "bliothèque communale est adopté tel qu il est présenté par la commission administra tive de cette institution, savoir reeettes frs. 1760.22, dépenses frs. 1750, encedent frs. 10.22. 13. Le conseil émet un avis favorable sur la délibération du bureau des marguil- liers de 1 église St^Martin tendant a pouvoir accepter le legs de fr. 3ooo, fait a la dite église par Mile Marie Joos. 14. Le conseil émet un avis favorable relatil a l'organisation d'un cours de sté* nographie a la section commerciale de 1'ecole moyenne de l'Etat a Ypres. Le traitement du titulaire a désigner sera a la charge exclusive du Trésor public. 15. M. le Bourgmestre Nous allons avoir l'extrême bonheur de pouvoir fêter sous peu le centenaire de Mme Nathalie Verolleman, veuve Léopold Maillard, née a chez pons Voici un professeur gan- tois, (locteur en philologie, expert 5 l'exposé didacLique, et solennel ainsi qu'il convient. Son franqais, correct grammaticalement et syntaxiquement se gonfle de toule l'envergure de ses joues, s'allonge de finales ou les brè- ves prennent une importa-nce imprcvue, delate en des explosions gutturafcsyel route a travers les souorités d'un pa lais battü par une langue vigourensè -- II est comique, dit-on, Peut-êtr.e. si c'est un Prudhonnne satisfait de lui- même et plein de sa propre importance. Le comique de la vie y trouve une ma- lièrc large el grasse oü des traits plai- sanls enfoncent un profil énergique et amplemént découpé. L'accent compléte peut-être le ridicule. II 11'y joint pas du grotesque, L'homme parle comme lc voeu de son sang, l'habitude de sa vie, la conlagion de son milieu le portent a parler. 11 est tnieux Iui-mcme, plus vraiment, dans ce frangais exact que l'accent flamand appmpric a la race, aux moeurs, au cadre - Et il est absurde de trouver dans cet accent, élcmenl de comique et dc rca- Routers le 26 décembre 1913. Ce Jubilé qui est de 'bon augure pour les yprois mérite d'être" fête avec un certain éclat. Cette fête d'ailleurs sera bien accueilüe par tous, sacs distinction politique. La ville a décidé d'of frir un banquet aux enfants et petits enfants de la jubi!aire,auquel seront invités les mem bres du conseil communal ainsi que les membres de la commission administrative des Hospices civils. Enfin on aura les mêmes festivités que partout en pareil'e occasion et onjpourra dire qu a Ypres on vit longtemps. D'ailleurs les statistiques sont la qui le prou- vent Les frais s'é èveront a 1200 francs. II y a lieu par conséquent de voter le crédit né cessaire pour faire face a cette dépense. Le conseil al uoanimilé accorde ua subsi- de de 1 '200 fr. 16. Leconseil après avoir votéi'u gen- ce émet un avis favorable sur la délibóra- tton du conseil d'administration de la société de 8ecours mutuel oud leerlingen der stads school tendant a pouvoir accepter le legs fait en faveur de cette socié.é par feu M. Pierre Wydooghe. M. Bouquet demande que le co lége veui le bien rechereher les moyens de retcé- dier aux courauts d'air dont se plaigneut tous le» locatairts des étaies de la Halle aux (iacde. Peut-être faudra-t-il déplacer l'une des deux portes. M. le Bourgmestre invite M. l'échevio Fraeijs de Veubeke k faire examiner c.tte affaire. La séance publique est levée k 6 h. 20. La Centenaire d'Ypres La ville d'Ypres cló'.urera l'année jubilaire 1913, en fêtant le lundi 29 Décembre le cen- ttème anniversaire de la naissance de Natha lie Verolleman, veuve Maillard Leopold. La sympathique centenaire demeure cour des Veuves, rue des Riches Claires sa fille So pbie, veuve Baratto, née le t3 Septcmbre 1840, habite avec elle et lui prodique tous les soins de la piété filiale qui chrz elle, ne vieil- lit pas avec l'age. L'extrait de facte de nais sance communiqué a i'état civil d'Ypres, était rédigé en ces termes L'an mil huit cent treize, le vtngt six, Thérèse Verolleman, fille de Jean, profession de chasse-marée et de Barbe Callebert, ton épouse -Son père décéda a Roulets, Nitnwmarkt 39, le 14 Dé cembre 1824 et sa mère, Nieuwmarkt 10, le 20 Décembre 1829. Nathalie n'avait pas seize ans et déja elle était orpheline de père et de mère mais elle était gaillarde, courageuse, enjouée. Elle ariiva a Ypres, oü fair est sa- lubre et l'eau bonne a boire, quoiqu'en di sent les préjugés des palais trop délicats, et elle prit place dans la barque nuptiale a cö'.é de Léopold Maillard. De cette union sont issus onze enfants dont cinq sont encore en vie. La longévité semble s'acclimster dans la familie Maillard. Atnsi, le susdit Léopold Maillard, né a Ypres 12 Juin itfo», mourut le 1 Mars 1898 si soeur Marie, d'une année plus jeune, le suivit de deux jouts dans la tombe; son fiére Joseph, dit Joos, né en 1815 décéda en 1910, et un autre ftère Placi de né en 1823 paya son tribut a la nature en 1913. Nathalie Vcro'leman par son union avec les Maillard, semble avoir hérité de leur longévité familiale, mais en cessant d'être nonagénaire pour devenir centenaire, elle tient a y mettre le comble et..,. elle n'a pas tort. Moïse, 1 hornm-, inspiré de Dieu, dit que nos jours ne vont ordinairement qu'a soixante dix années, que si les plus forts vi- vent jusqu'a quatre-vingt ans, le surplus n'est que peine et douleur Ps 89, 10. Mais if n'y a pas de règle sans exceptions; noire he'ro'ine ne connait guère la peine et la douleur il est vrai que son ou'ie est un peu dure, sa démarche moins sure, son dos légè- rement vouté, sa mémoire affaiblie mais, a vrai dire, elle ne connait pas la souffrance de la maladie, et sa robuste constitution porte vaillammant le poids de tout un siècle. E le est la quatnème centenaire de la ville d'Ypres depuis la révolution de 183o: 1) Ma- rie-Francoise Petyt, veuve de Louis Baus née a Ypres le 3t Mars 1732, y décédé le 9 Mars ce supplément de richesse intellectuel- le et morale que le tempérament ra- ciqitè annexe a Ia vertu expressive de la langue. Pour rnoi, je trouve savourèux et un peu émouvant l'éclio de notre souple et fine langue franqaise parnii les ri ches sonorités de notre Flaudrc. Et, loin dc voulöir décourager ce prestige dont elle jouit et jouira tou'jours auprès des populations de la plaine basse on court l'Escaut, j'entends qu'on le glo- rifie et qu'on lc serve, sans rien re- trancher des fasles qu'il trouve dans line prononciation flamande. Et d'ailleurs, le Liégeois, le Montois, si prompts la moquerie, sont-ils bien surs de ne pas mériter tui élogc ana logue Car la généralilé des par- leurs», des «causeurs en ces régions wailonnes, pü tout le monde prétend parler et causer., el cela fait un beau concours de bavards s'empare du frangais avec une désinvolLure char mante. Sans doute le gosier ici n'est pas l'instrument défonnateur. Mais comme les lèvres, comme la voix, comme lc nez s en tloimenl a enMti^oit^Kuireib itltË'ZvCmV-'t-Ev.i 1834 2) Louis-Joseph Dezeure né le 7 Fé- vrier 1750 mort le 29 Avril 185?.Marthe- Romanie Degroote, veuve Buseyne, néelenc Février 1766, morte le 27 Juin 1867. Enfin 4) Nathalie^Verolleman veuve Maillard, née te 26 Décembre-i 1813, coule ses longs jours en joie et en paix... Ad muitos annos. II est done établi'qu a Ypres le record de la longévité appartient aux mères de familie, voire a celles qui ont une nombreuse progé- niture. II serait intéressant d'établir a ce su- get une statistique générale. On dirait que la nature fait de la réclame en f tveur des mères qui ont beau oup d'enfants, ratifiant ainsi la parole du créateur Crescite et multiplica- min i). 'S il n'y a pas grand mérite a vivre cent ans, c'est tout au moins une chose origi nate et un bien'ait extraordinaire de la Pro vidence. II est juste d'en féiiciter les heurenx privilégiés et de se réjouir de leur sort, digne d'envie pour ceux tout au moins qui tiennent a la vie, et c'est la généralité, les sots excep- tés. Ce sera done le lundi après l'annivtrsai- re du 26 Décembre, que les enfants d Ypres lêteront leur bonne maman centenaire. 11 y aura de 1 allégresse, spécialement a Sinte Pieters boven Voici l'ordre des festivités: a 10 hs. une messe sollennelffisera cétébrée dans legiise de St Pierre un petit fiIs de la centenaire, premier ténor de legiise St Michel a Lille y chantera un motet. A 11 1/4 hs. aura lieu la récepiion a l'hótel di ville et a i2hs un diner sera off;rt a la centenaire et a ses nombreux descendants dans la salie du patronage, rue des Riches Claires. Concluons par un chronogramme de cir- constance FéLICltons DonC toUs NataLIe VeroLLe- Man 1913. Assemblée générale des conféren ces de St-Vincent de Paul. Les conférences d'Ypres se sont réunies, dimanche soir, a la salie des fêtes du Collége St Vincent, sous la présidence de M. Sobry, président du Conseil particulier. M. Em. Iweir.s d'Eeckhoune, président de la confé rence du Ccllège, fait ua rapport trés édi- fiant sur 1 oeuvre qui patronne vingt-huit fa milies. M. P. Vandenberghe, president de la Conférence de la Ville, prononce l'éloge de Frédéric Ozanam. puis fait rapport sur les travaux de la Conférence d'Ypres, qui pa tronne soixante seize families, et de l'oeuvre de S'.-Francois Régis, qui a tacilité. au cours de l'année, seize mariages M. l'ingénieur Vander Ghote donne des détails intéressants sur 1 oeuvre de la Ste-Famille, pour les pères de familie ouvriers. M. le président Sobry fé- licite et remercie les divers rapporteurs et se réjouit de la bonne marche de nos oeuvres de charité privée. M. l'abbé Delaere, curé de St- Pierre, termine par une bienfaisante homélte cette .belie reunion des confrères de St-Vtn- cent de Paul. Révolution dans la Lnmière. (Voir annonce a la 4e pnge.) Archives d'Ypres Le tome deuxième de l'important ouvra- ge Comptes de la ville d'Ypres de 1267 a r329par MM. G. Des Marez. archrêiste de la ville de Bruxelles, et E. De Sagher, archi- viste de la ville d'Ypres vient de paraitre. Les comptes que ce second volume renfetme, vont du ter novembre i?i6 au ter novembre 1329. Ils sont d'un puissant intérêt pour 1 é- tude des événements qui s'accomplirent eo Flandre pendant cette période de la prémière moitté du XIV® siècle. Nous reviendrons sous peu sur certains détails intéressants de cette savante publication. Les tables, destinées a permettre la consul tation facile des matétiaux accumulés dans les deux volumes des Comptes d'Ypres parattront ultérieurement et feront l'objet d'un volume sépaté. Nos vives félicitations aux auteurs et spé cialement a notre concitoyen, M. Emile De Sagher, le savant archiviste d'Ypres. Leur lenient pour une lieure a enfiler des périodes, a les amorcer, a les interrom- pre, a les faire se chevaucher, avant de s'écrier, a bout de souffle: «I)"ja dit Et tons de dire autour de lui, paree qu'il tic s'est jamais interrompu, non pas même quand idéés, mots, théories, paradoxes, objections out fait la plus belle salade I jase ben, sa- vez, l'Arthur Mais uil liomme de Flandre. qu'il por ie redingote ou soulaiie, qu'il parle en chaire 011 sur la place publique, est aiftrement porté par un élan intérieur et explose vraiment, comme un feu longuement couvé dans l'ombre, en 1111e forme naturellement oratoire. On le Wallon, la Wallonne surtout el la plus mince crapautede la Batte excellent, c'est dans la répli- que, dans le dialogue. Et ici, l'accent joue son röle. II relève les phrases en finales claires, les fait rebondir, monte cl descend avec elles au gré de la dis cussion verveuse, galante ou passionnée. El quand il sombre en des pleurs tou- jours proches du rire, il a cette in- l'l„'fi, <1- [jjllpi li'.lG"1"11 ouvrage figurera avec honneur dans la eollee tion si renommee des publications de la Com. mission .Royale': d'histoire* de' J'Académie royale de Belgique. Nominations En séance secrete, le.Corscil a nommé, a i'unanimité, M. Daniel Tack, conservateur du musée, a titre honorifique, et M. Julien Antony, conservateur de bibliothèque com munale. Football Le match de Menin a été tiès dispute' et tiès correct entre les equipes yproise et meni- noise. Le résultat étant 3 buts a 3, il y a e'ga- lité. Cet enj u de la lulte fait espérer le clas- sement en finale du Football-Club Yprois Vrede op Aarde La représentation biblique de dimanche, organtsée par la Toon en Tooneelkundige Vereeniging promet d'être magnifique. La partie scénique ditigée par M. C, Bostyn, et la partie musicale sous la direction de M. A. Van Egroo. formeront un ensemble digne des auti urs renommés, A. Walgraeve, et M Hende/ick, de cette oeuvre évangéfique, épi sode de ia Naissance du Sauveur, cumpor- tant cent vingt exécutants.( Les portes s'ou- vriront a 17 h. et]demie rideau18 h. Prix des places réservées numérotées, carte de familie 8 fr. cartes personelle, 3 fr. premières, 2 fr. secondes, 1 fr. troisièmes, o,5o. Le plan de la salie pour les places nu mérotées sera exposé au Volkshuis, diman che 21 décembre, de 11 h5. a midi. Christen Vlaamseh Verbond Lundi 29 Décembre réunion de Noël a la Salie du Volkshuis Conférence et chants. Tousles membres sont instamment priésdy assister. Avis A l'occassionfdu 2e jour de la Noël, le bu reau des postes sera ierroé le 26 du courant, a partir de midi. "VN/V GARDE CIVIQUE. - Par arrête mi nisteriel sont nonimés, a la suite du grand concours de 1913 tireurs de le classe, Gmwé Aimé, Georges De Coéne De Hollander et L. Messeynclirettr de 2c classe, A. Ligy tireurs de 3e classe, R. Libois et L. Montevne. PROMOTIONS DANS L'ARMEE. Sont promus infanterie capitaine en second, le lieutenant Levarlet, du 3e ue ngne lieutenants, les sous-lieule- nants Lacanle et Deharehies, du 3e de ligne sous-lieutenant, l'adjudant Van den blende, du 3c chasseurs. Artille rie capitaine-connnandant, écttyer de Ilollain, du Ier régiment. DECORATION CIVIQUE. - Par ar rête royal, la médaille civique de lre classe est accorelée a M. J. Janssen, surveillant de lre classe a l'école dc bienfaisance de l'Etat, a Ypres. PAR ARRETE ROYAL, un subside de 6.376 francs est accordé a l'Ecole pro- fessionnelle de métiers. TOUX RHUME Pastilles Keating tr Voir aux annonces NAS Un travail intéressant et de grande utilité L'écoulement des eaux du Petit-Pont. Si l'on fait exception pour la section de la Motdagne de la Hutte, le territoire de la rions-nous pas de part el d'autre a pro filer des ressources offertes a notre en- richissement Profiler c'est 1111 mot dc chez nous. Un va-et-vient incessant nous est imposé par le travail de pro duction el d'échange oü sound l'insfinct comiinin de notre peuple. Faisotis-en bénéficier l'aetivité de notre pensee, Ia mobiljté de notre coeur, le mouvement de notre .langue. Je ne suis pas sfir (pie le flamand, le néerlandais soit ca pable de refléter ainsi le double vi sage de la patrie et le Wallon s'éver- tuant a s'exprinier en moedertaal, oh il y arrive fort convenablement, j'en conviens, c'est quelque chose qui sera tou jours assez bizarre. Tan dis que le francais, allié depuis des siècles, en Flandre, a la vie nationale, prend dans la large diction tics gens instriiits une allure oü se dessine ioutc la force de la race. Celle-ci est bien mélangce el sc mé lange de plus cn plus d'apports lalins. Alors, le parler bclgc c'est une cho se honorable en elle-mêmc, cl scricqse, cl: (lont il ne faut rire que dans la m\ ■Vrc >vV 'v't-inniKlio et 14 1 -ivi- e esl uno' *- oui-cn«o» 11 1 ^iVvv-csi- en Isa ViUe- 1-ont Jo M Van Jon qu il féürit*31 in vil <«««-, j-»ou*j bnbituollcf 1 iniili-s.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2