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coir.mune de Ploegsteert forme un vaste ter
rain plat, ayant si peu d'inclinaisin quo les
eaux pluviales s'écoulent avec une lenteur
peu commune. Cbaque année, a )a saison di s
pluies, les fossés et les ruisseaux débordent
et recouvrent les terres voisii.es d'une im
mense nappe d'eau. La plupart des chemms
de terresont alors p, ur ai. si dDe impiati-
cables et le quartier dit du l'etit l'ontne
souffre pas le inoins de cette vraie calamité
On se fera une idéé de la lt-meur avec la-
quelle les eaux s'en vont vers la Lys, lo s-
qu'on dira que cedes du Pctit-Pout lont un
parcours de 8 kiiom., alors que ce quar ier
se trouve a 4 kilom. stulemeut, en ligne
droite de la Lys. De plus, toutes les eaux
vtnant du Peti'.-Pont suiveut le ruisseau dit
«Becquedes Piorres»et passent par le lourg
de Ploegsteert en se grossissact en cours de
route de l'eau u'une multitude d'affluents et
sous-affluents. C'est ainsi qu'apièsuae forte
pluie d'orage en été, ncui avons a plusieurs
reprises vu le bourg iaondé et tranbformé
en petite Venise.
Cette situation n'est pas sans causer d 8
domma.es considérables et d inconvénients
séneux; sanB compter que Ia stagnation des
eaux est toujours pernieieuse au point de
vue bygiémque, on a souvent a dép orer
l'ensiblt ment des préset la dévastatioii par-
tielle des »écoltes. Lies engrais sont uilués t n
pure perte et emportés par 1 élément liquide;
eombieu de fois u'avons-aous pas plaint les
malheureux propriétaires desjirdi.ets du
bourg. qui vireut, après une foite crue.leur*
légum-s au fond de l'eau pendant une di-
zaiue de jours I On ne p ut oublier non flus
qu'après l'hiver, les cbamps rostent plus
long temps bumides qu'ailleurs, occasionnant
ainsi uu retard toujours préjudiciable pour
la grande culture.
Cette facbeuse situation topograp'iique a
souvent attirél'attention des administrations
locales sur les moyens a mettre en oeuvre
ptur obvier eet état de cboses. Entre
autres, ea 1872 un projet de déviation des
eaux fut élaboré, mais ne r gut pas d'exécu-
tion, faute de ressources nécessair s.
Cependant, l'administration actuelle de
Ploegsteert, faisant droit aux justes do éan-
c;s d'ua grand nombre de ses admiuistrés et
d'un autre cöté, profitant des boanes dispo
sitions dont est aaitné le gouvernement pour
tout ce qui concerue l'a.'riculture, vie;.t de
prendre une mesure qui donnera entière sa
tisfaction aux intéresBét. En date du 9 juin
dernier, le Conseil communal a décidé le
creusem int d'uue nouvelle décharge des
eaux. Ce beau travail se fera sous la din c-
tioo du rvice technique provincial et jouira
bsides de l'Etat tt de la province,
s ce nouveau projet, les eaux du Petit
au lieu de devoir fairel'éuorme détour
ous parions plus haut et d'aller se dé-
dans la Lys en face d'Eiquenghem,
irtctement a cette iivière, au lieu on
Hoüacdec'est-a-dire après avoir
ïru 4 kilometres environ,
nouvelle décharge a creuser sur une
surd'environ 1 000 mètreB, se gm ff ra
Becque des Pierre-» et c 'He de la War
Lei tos6és seront élargis et spprolon-
s même que les deux becques et le nou-
:ours d'eau eervira de limite eDtre une
i du territoire de Ploegsteert et celui
euve-Eglise, dite le Romarin, qui con-
i égalementun bas-foud fréquemount
dé.
ur juger de l'importance de ce travail,
'era bonneur a l'édihté de Ploegsteert,
s que le devis estimatif pour tous les
fx a eff ctuer était de 13.173 fr. 68
dicatiou a eu lieu mardi a 14 heures.
aison communale de Pioeastet rt, et
i. Camtlle Petilliou, entr. pt'eneur a
elu'elt, qui a été déclaré adjudicataire
prix de 13 993 fr. 96 II y avait quaire
umiasionnaire8.
M. A. Soenen, négociant en bturre et
oeufs a Ploegsteert, se rend tous les Isamwhs
au marché d'Ypres. A son passage a Wyt-
schaete, il prend avec lui le beurre du culti-
vateur Vandevyvere, de cette localité, et le
remet a Ypres, au propriétaire. Sam-idi dr.
comme d'habitude il avait chargé la provi
sion de beurre de Vandevyvere, 25 kilos,
renfermés dans un panier en osier blanc,
fermé et portant les initiales K L.W. Arri
vé a l'auberge, a Ypres, M. Soenen détela
son cheval et revenant peu de temp9 après k
savoiture, il ne trouva plus le pameren
question. Croyint que le fermier, comma du
reste il en avait pai fois l'babitu ie était vei.u
lui-même enlever sou beurre, M. Soe' en n-
s'en pt'éoccupa pas beaucoup. Ce n'est que
plus tard, lor?que M. Vaudevyvere ne
voyant pas arriver son beurre, alia rccher-
her M. Soenen, l'on sut que le panier avait
été vo'é. La police, averiie aussi'ót, n'a pu
découvrir jusqu'a p ésantl'aut ur de ca vol
qui se chiffre k plus de 80 fr.
La société communale «L'Harmonie
Royalea fêté, lundi, la Ste-Cécile.
Après une magnifique tombola, a la
quelle participèrent tous les membres
h présents, la Société, accompagnée de
Jms ses membres honoraires, a par-
•ouru les principales rues de la ville,
u son de pas redoublés enlrainants,
M^tns le bul de rendre visite a ses mem-
fes cabaretiers.
|A 14 h. 1/2 eut lieu, dans la salie
es fetes de l'Hótel de Ville, un ma
gnifique banquet offert aux membres
exéculauls et honoraires, et comprenant
environ 80 couverts.
M. Auguste Godschalck, bourgmestre
et président d'honneur de la société,
n'ayant pu assister a la fete, ce fut M.
Louis Gesquière, président, qui ierem-
placa, ayant a ses cotés, M. 'franse,
directeur de 1'Harmonie Royale
MM. Emile Six, Ilenri Godin, Deco-
ninck, conseilleurs communaux M. De-
launoy, percepteur des Posies, elc.
L'heure des toast arrivée, le dévoué
président, M. L. Gesquière, dit sa joie
de se retrouver tous les ans, parmi les
musiciens, et assura ceux-ci de tout son
dévouement pour le bien-être ct la re
nommee de 1'Harmonie Royale de
Warneton.
Après un vivat flamand chanté en
l'honneur de leur président, plusieurs
membres égayèrent la société par leurs
chansons et monologues.
A 19 heures, les musiciens et mem
bres honoraires se séparèrent trés sa-
lisfaits de la fête.
Nous apprenons que 1'Orchestre
Postal^ de Warneton fêtera la Ste-Cé
cile, dimanche prochain.
Reunion, a 16 heures, au siège de
la société, estaminet Au Soleille
banquet sera précédé d'une sortie en
ville.
Nous croyons savoir que le pro jet
cl'Ecole de Musique dont il avait été
question, il y a un an, aura incessam-
ment une suite favorable.
Cette Ecole permettra de donner l'é-
lan a la jeunesse de Warneton et de
rehausser la renommee artistique de
nos sociétés musicales.
Lundi, a 20 heures 15, un jeune hom
me de Wytschaete, M. Emile Lespinois,
19 ans, ouvrier a la sucrerie de War
neton, s'en retournait seul chez lui ve-
nant de cette dernière ville, oü il s'é-
tait amusé avec ses camarades. La bois-
son l'avait quclque peu émèchéaus-
si ne peut-il dire comment il se trou
va sur la voie du tramway a vapeur
k cette heure-la, auprès de l'eslamlnet
du «Chasseur», au moment oü le tram
way d'Ypres a Warneton passait a eet
endroit.
II fut renversé par la machine, dont
il re?ut un coup a hauteur des riens
et projeté dans le fossé.
Le machiniste, ayant remarqué quel-
<-hnse d'anormal, et croyant même
qu'il s'agissait d'une piece dc a-a ma
chine, arrêta le tramway. Il tro n va J p.
jeune homme étendu dans le fossé. II
le Lransporta a 1'estaminet du Chas
seur et de Messines téléphona a la
police de Warneton.
Celle-ci se rendit immédiatement a
eet endroit en compagnie d'un méde-
cin. lis y trouvèrent en outre un con
troleur du tramway, qui, sur la de-
mande de la police et vu l'heure tar
dive, fit transporter le sieur Lespinoy
chez lui au moyen d'une machine et
d'un fourgon amenés du dépot de War
neton.
Une vielle familie de la vieille no
blesse. espagnole, les De Peneranda,
possédait de nombreuses propriétés
dans la commune de Zantvoorde.
La dernière vient d'être vendue a
l'occupant, M. Sigier, pour la somme
de 74.450 frs. et en outre 12 o/o de
frais.
Un des De Peneranda vient de mou-
rir bourgmestre de Saint-André-lez-Bru-
ges. Les armoiries de cette familie fi-
gurent sur le pignon de facade de l'é-
glise de Zantvooi-de.
L'avant-dernière ferme vendue porlait
comme date de sa fondation l'année
1526.
Mercredi, vers 11 heures et demie,
au moment de la sortie des écoles,
rue de la Madeleine, un cheval attelé
a un lourd lomliereau, avait pris le
mors-aux-dents. II allait infailliblement
écraser quelques-uns des jeunes en-
fants qui se sauvaient en loute hate
sur les trottoirs et dans les maisons,
lorsque le douanier M. A. D'Hoine, de
la brigade der Wervicq, sortant de chez
lui, et n'écoutant que son courage,
sauta résolument a la tête du cheval.
Le brave douanier fut trainé par lerre
sur une assez grande distance, mais
grace a son sang-froid et sa bonne
poigne, il parvint a maitriser le fou-
gueux animal et éviter ainsi des acci
dents possibles. Les témoins ont vive-
menl félicité M. D'Hoine.
A la fabrique d'écanguagc de lin, a
la Sociélé Anonyme Sainl-Gérard, le
chauffeur, Polydore Rcg'er, 27 ans, de-
meurant au hameau Vierhoeken, avait
attisé le feu de sa machine et ferma
avec une certaine violence la porte du
foyer. Un retour de flammes mit le
feu a ses vêtements. En quelques in
stants, le malheureux ouvrier fut trans-
formé en toixhe v.vante. D'autres écan-
gueurs accoururent a ses cris et lirè-
rent les vêtements flambants de sou
corps. Rogier était grièvcment brülé a
la face, aux mains et sur le corps. Son
état est grave.
M. Gcemaere, boucher a Wervicq,
avait laissé sa bicyclette a la porte de
1'estaminet Het Zwijntjele sou-
vers six heures. Quand il sortit quel
ques minutes plus tard, il conslata
qu'un habile filou l'avait dérobée. Plain-
te est déposée.
Nous apprenons la mort l'age de
23 ans, de M. Leterme Jules, fils de. M.
Louis Leterme, bourgmestre d'Hout-
hem. Ses funérailles ont eu lieu jeudi
ft 10 heures.
Les lignes suivantes'extraites de 1'Infor
mation i) de Paris, un des org mes financiers
les plus importants et les plus impartiali-
ment documeniés du monde, Jont justice de
bien des calomnies répandues sur noire cré
dit par les hommes politiques et les organes
de l'opposirion, acharnés[a la destruction de
notre notre prospérité économique
L'accroissement de la dette flottante
(beige) a éié beaucoup plus rapide que clui
de la dette consoli 'ée depuis quelquts an-
nées, mais cela s'explique par le tait que les
emissions de 3 ou de 2 1/2 °/0 ont éie
rendues plus difficiles par suite de la hausst
générale du loyer de l'argent et par la mau-
vaise situation des marches financiers.
Quel que excellent que soit son crédit, 1»
Belgique a dü subir la lot générale.
Le service net de la dette beige se rédui'
en définitive a 22 millions par an, soit 5 °/0
des recettes budgétaires nettes. C'est une det
oroportions les plus faibles, sinon la plu.-
faible que l'on peut calculer pour les nation?
de l'Europe occidentale.
Même en tenant compte des charges qi i
résulteront du chef de l'emprunt que le gou
vernement se propose d'émettre tót ou tard.
le service de la dette absorberait encor
moins de io'/o des ressources budgétains,
ce qui est trés modérés. Au surplus, een
proportion ira en s'atiénuant graduelLm°r
au fur et k mesure de l'accroissement du pr< -
dui; net de l'expioiraiion des cbemins de le
et de l'auementation des recettes publiques.
qui sera la conséquence de mesures fiscah
récentes et du développement économiqu
du pays.
En somme, ce qu'il faut retenir, c'e>'
que Ja plus grande partie de la dette publi-
que beige a été contractée dans un but pro-
ductifcette constatation suffil pour carac-
tériser une situation saine. i)
Curé a Warneton, M. l'abbé Duques-
noy, curé a Snaeskerke.
Curé a Helchin, M. l'abbé De Lannoy,
vicaire a Poperinghe, en remplacement
de M. l'abbé Wille, démissionnaire.
Curé a Beveren (Rousbrugge) M.
l'abbé Raecke, vicaire a Wevelghem.
Curé a Snaeskerke, M. l'abbé Van
Overbeke, vicaire a Moorseele.
Curé a St-Jean Wynghene (novelle
paroisse), M. l'abbé Pieavet,, ancien di
recteur a Pitthem.
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