COMINES CHRONIQUE DU FILM LA VIE AU COLLEGE bulletin paroissial Bonne Récompense Dimanche 30 mars Dimanche des Ra meaux 9 h. 45 bénédiction des Rameaux 10 h. Gr.-messe chantée pour le repos de lame des cheminots morts pr. la Patrie, de la port du Personnel des chemins de fer (sect. de Comines) 3 h. 15 Vêpres et Salut solennel. Pas de sermon cause du long service religieux le matin. Lundi 31 7 K m. ch. une int. part. 7.30 h. m. ch. en l'h. de Ste Thérèse, pour une guérison 8 h. m. ch. pr. Paul Desmarets confess. 11.30 h. pr. les Gar çons. 3 h. pr. les filles. Mardi 1er avril: 7 h. m. ch. pr. une défunte 7.30 h. m. sol. en l'h. du St Sacrement, avec comm. pascale des enfants 8 h. m. b. fond. Julie Duvosquel et famii'e. Mercredi 2 7 K m. ch. pr. une dé funte 7.30 h. m. sol. en l'h. du S. Sa crement, avec Ire communion pr les en fants de la paroisse 8 h. m. b: fond. Julie Duvosquel et famille confessions de 5 7 h. du soir (4 confesseurs). Jeudi 3 Jeudi-Saint 6,30 h. Sainte Communion 7,30 h. m. sol. unique du Jour, avec comm. générale des paroissiens. Adoration du S. Sacrement toute la jour née. A 6,30 h. du soir Chant des Lamen tations. Dernier sermon sur la Passion Cortège aux flambeaux pr. reconduire le Saint-Sacrement. Vendredi 4 Vendredi-Saint a 6.45 h. Exposition du S. Sacrement et Adoration 7.30 h. messe des Présanctifiés Chant de la Passion Adoration de la Croix Cortège et Communion finale. Exposition de la Croix, toute la journée. A 6.30 h. du soir chemin de croix solennel. Véné ration de la relique de la Ste Croix. Samedi 5 Samedi Saint 6.30 K Béné diction du feu, du cierge pascal et des fonts baptismaux vers 7,30 h. messe sol. avec distribution (Je la Sainte Communion. Distribution de l'eau bénite après la messe. Confessions de 5 8 h. du soir (4 conf. Dimanche 6 dimanche de Pâques Cc-n fessions partir de 5,30 h. du matin 10 h., Gr.-messe très solenn. en polyphonie. Ce dimanche, 30 mars, toutes les mes ses, Collecte pour la Terre Sainte. ETAT-CIVIL. Naissances Raymond Douchies, f. de Jé rôme et de Louise Hallot, Pl. Alb. 1er, 1 Walter Caestecker, f. de Georges et de Elisabeth Tanghe, de Warneton Michel Botelgier, f. de Henri et de Germaine Du- jardin, Av. des Châteaux Daniel Van- dendriesscbe, f. de Joseph et de Lucie Du- thoy, 23, rue de la Procession Henri Bael- den, f. de Joseph et Anna Vanhove, de Wytschaete. Publications de mariages Joseph Lemahieu, méc. de Comines et Mar celle Delrue, cout. d'Herseaux Adolphe Gheysen, tisser, de Comines et Jeanne Bru- sin, bobin. 'de Commis France Marqel »»Eraye, ouvr. de brasserie de Comines et Marie-Antoinette Duriez, s. pr. de Comines Robert Leleu, ouvr. d'us, de Wervicq et Jeanne Vanderstalle, ouvr. d'us, de Comines Emile Wulbrecht, boucher de Comines et Odette Avenas, employée de Paris Léon Callemein .journalier de Comines et Martha Verbeke, ménag.. de Comines André Du- four, tisser, de Gheluwe et Marthe Theu- ■wissen, soign. de Comines André Clarisse, chauff et Jeanne Braem, serv., tous deux de Comines Pierre Allain chauff.-mécan. de Bas-Warneton (Fr.) et Augustine Van Cae- neghem. bobineuse de Comines. Décès Emma Defauw, 78 ans, Veuve de Pierre Deraeve, 29, rue du Faubourg Achille Ferret, 64 ans, Veuf de Zoé Denys. 23, rue de la Victoire Hélène Verkyndt, 68 ans, Vve de Florentin Knockaert. 2. Rangée Franchomme. AU CONSEIL COMMUNAL. LES GRANDS TRAVAUX EN 19 47. est promise toute personne qui pourrait donner des ren seignements permettant de re trouver les voleurs qui ont opé ré la bijouterie DECO- NINCK. rue de la Gare Co mines, le H mars. S'adresser la Gendarmerie locale ou 27, rue de la Gare Comines. Nous ne parlerons aujourd'hui que des travaux prévus au budget de 1947, tel qu il a été voté le 1er mars par le Conseil communal. Un premier poste de 100.000 frs. est d'abord prévu pour l'installation du chauf fage central l'Hôtel de Ville. Tous les conseillers sont évidemment unanimes vo ter ce crédit, car le chauffage central per mettra la réalisation de sérieuses économies de combustible. Mr. Clynckemaillie (P.S.C.) demande même pourquoi on n'installerait pas le chauffage central l'école des filles des Cinq-Chemins. On pourrait faire cette installation, dit-il, en même temps que les autres travaux si nécessaires cette école Mr. MINNEKEER, dchevin des Tra vaux, répond que cette suggestion est très intéressante et qu'il l'examinera sérieuse ment. Rien n empêche que ce travail puisse être réalisé cette année encore peut-être. 11 suffirait d'apporter une modification au budget. Pour la construction d égoûts, dont nous avons parlé précédemment, il est prévu une dépense totale de 1.354.593,98 frs. (Quelle précision jusqu'aux centimes 1) Tel est le montant du devis qui sera soumis aux entrepreneurs et d'après lequel ils auront soumissionner. Il faut ajouter aussitôt cependant que 1 Etat et la Province accor deront des subsides importants 812.756,39 Frs. pour l'Etat et 169.324,25 pour la Pro vince au total 982.080,64 frs. Il ne restera donc charge de la Commune que 372.513,34 frs. Cette dépense sera couverte par un pré lèvement correspondant sur le «fonds de réserve pour travaux dont nous avons parlé la semaine dernière. Il en est de même de la dépense pour l'instaliation du chauffage central. C'est donc un prélève ment de 450.000 frs. qui sera opéré sur ce fonds de réserve L'avis de la minorité «P.S.C.) était qu'il aurait fallu ménager ce fonds de réserve de façon ce qu'il puisse assurer une bonne trésorerie pendant toute la période djes grands travaux. Si l'on compte unique ment sur ce fonds, sans contracter d'em prunts, la caisse de la Commune ^a se vider rapidement. Il faudra alors avoir recours aux ouvertures de crédit, ce qui revient utiliser le produit des impôts avant que ceux-ci ne soient payés. Et cela ne se fai pas sans frais, car il faut payer des intérêts la Banque du Crédit Com munal qui avance les fonds. L'avenir dira qui avait- raison. Il est permis cependant de faire des comparaisons intéressantes. Les Cominois seront sans doute surpris d'apprendre que, chaque année, la Com mune paie encore des annuités pour des empruts contractés en 1885 pour la con struction du cimetière. En effet, un emprunt de 10.000 frs. a été contracté ce mo ment et ij ne sera complètement remboursé qu en 1952 chaque année, nous rembour sons 450 frs. pour cela. Cette charge an nuelle est vraiment minime alors que 10.000 frs. en 1885, c'était une grosse somme. La même chose pour la construction de la nouvelle église pour laquelle un emprunt de 100.000 frs. a été contracté en 1907. Chaque année, jusqu'en 1977 c'est-à- dire pendant 30 ans encore nous rem bourserons 4.125 francs. Ici encore on voit que le remboursement se fait très facilement, alors que 100.000 frs., avant la guerre de 1914, c'était une très grosse somme et que l'on aurait eu beau coup de peine la payer tout de suite. On voit donc l'intérêt qu'il y a con tracter des emprunts pour les gros travaux et ne pas gaspiller tout de suite toutes nos réserves, surtout que ces travaux comme la construction d'égoûts, par exemple profiteront encore nos enfants et petits- enfants il est' donc juste qu'ils les paienr également plus tard. Nous sommes persuadés, quant nous, que la majorité (Intérêts Communaux et Socialistes) devra finir par admettre le point Je vue du P.S.C., car c'est le point de vue du bon sens et de la raison. Vente au numéro Mr. Georges VAN HOVE, Place Ste Anne. Abonnements Mr. Joseph BECQUART, 12, rue de la Gare. Publicité Mr. Gérard SIEUW, 63, rue de la Gare. Mr. Georges VANHOVE, Pl. Ste Anne. COMINES AU CINEMA DU CERCLE: «LE PELERIN DE L'ENFER» (Le père Damien)film belge biogra phique avec Robert Lussac et Dou- nia Sadow. Note morale Pour tous. Cette évocation émouvante de la vie hé roïque de l'apôtre des lépreux mé rite d'être vue par tous, y compris les enfants, malgré quelques danses indigènes qui pourraient déplaire un public sévère. ROYAL PALACE Le Batail Ion du ciel film dédié la gloire de la France Combattante. Film français avec P. Blanchar et J. Cris- pin. Ire époque Ce ne sont pas des anges 2e époque Terre de France Note morale La valeur artistique BIZET-BELGIQUE. Cinéma ROYAL Prog ranime non parvenu. 3IZET-FRANCE Au CASINO LA REVOLT* DES VIVANTS», film français. Drame avec C. Dauphin, M. So logne et E. Von Stroheim. aux adultes. Malgré son invrai- Note morale: Strictement réservé semblance, le sujet impose de nettes réserves étalage de sentiments bas et cyniques, vengeance, meurtres, sui cides. Au même programme Quatre heures du matin avec Lucien Ba- roux. Nous ne connaissons pas la valeur artistique et morale de ce film. MESSINES Cinéma St Sébastien Compa ct morale de ce film nous est in- juons d infortune film américain, connue. Mélodrame sportif avec W. Beery [et M. Rooney. Après avoir voté le budget communal en séance publique ,1e Conseil communal s est réuni huis clos, c'est-à-dire que le public a dû partir et que l'on a fermé la porte. Il restait fixer les traitements du per sonnel communal et ceux des bourgmestre et échevins. Il apparut tout de suite que les traite ments du personnel ne pourraient être éta blis que d'une façon provisoire, car tour les barèmes sont revoir en accord avec la Députation permanente de Bruges, la quelle n'a pas encore fait connaître son point de vue. Il y a donc lieu d attendre. Au nom de la minorité (P.S.C.) Mr. LE- DOUX propose d'attendre également pour fixer les traitements des bourgmestre e. échevins. Cette proposition revêtait une importance particulière et I on considère que le bourg mestre et les échevins ne peuvent pas pren dre part aux délibérations qui fixent leur traitement. Pour ces votes, la majorité (Inté rêts communaux - Socialiste) était donc réduite 5 ou même 4 voix, tandis que la minorité (P.S.C.) disposait de 5 voix. L'accord des conseillers P.S.C. était donc indispensable pour voter ces traitements, car ceux-ci auraient même été rejetés par.te de voix (5 contre 5, par exemple) La position du P.S.C. que M. Ray mond Ledoux exposa était la suivante Bien que les bourgmestre et éckevins so.e.it des adversaires politiques, le P.S.C. votera leur traitement, car il se place au-dessus de toutes considérations de personnes. Le P.S.C. ne veut cependant pas accorder aux bourg mestre et échevins le traitement maximum alors que les employés communaux ne jouis sent que de traitements de famine. Le P.S.C. accordera donc aux bourgmestre et éche vins un traitement en rapport avec celui du personnel communal. Cette position était loyale, elle était juste. Mais elle se heurta des difficultés d'ordre administratif puisque, dune part, il était urgent que tous les articles du budget soient votés. Au nom de la majorité, Mr. MINNE KEER, admettant que les traitements du personnel étaient des traitements de famine, prit rengagement de fixer bientôt ces traite ments au maximum possible. Il demanda donc aux conseillers P.S.C. de voter, séance tenante, les traitements du bourgmestre et des échevins tels qu'ils étaient proposés, c'est-à-dire, au maximum admis par la Province. Les conseillers P.S.C. demandèrent alors une suspension de séance pour se concer ter. Après avoir examiné, pendant 20 mi nutes, tous les aspects de la question, ils revinient en séance et, se basant sur la promesse de Mr. Minnekeer, acceptèrent de voter les traitements proposés. Avant de se séparer, les conseillers pri rent acte de la démission présentée par Mr. Georges PRET de ses fonctions d in stituteur communal. Nous avons annoncé on s en souvient que Mr. PRE T avait été nommé directeur de l'Ecole adoptée des garçons Ten-Brielen. Le Conseil accepta encore la démission de Mr. Jean DEVROË de ses fonctions d'agent de police tem poraire. Le Conseil doit maintenant se réunir, un peu après Pâques, pour nommer les nou veaux membres de la Commission d'Assis tance Publique. Il est probable que d'autres points figureront aussi l'ordre du jour. LES MAISONS SOUS EAU. Les habitants de la rue de la Morte-Lys commencent respirer. La Morte-Lys a re gagné son lit et ses eaux ne viendront plus menacer leur lit, eux Il reste cependant que leurs caves sont inondées et que l'humi dité pénètre partout. Voilà, certes, qui n est guère réjouissant, on en conviendra. Un recensement qui a été effectué par la police locale, a montré que presque tous les Habitants de la rue étaient plus ou moins victimes des inondations. Aussi, il semble aécidé maintenant que l'on fera appel aux pompiers de la ville pour vider les caves et jour évacuer les eaux stagnantes qui entou- ent encore certaines maisons. On dit que ce sera un bon entraînement pour les pompiers qui n'ont pas dû inter venir depuis tout un temps et qui son ainsi exposés perdre leurs forces comba: tives. Ce sera aussi pour eux l'occasion de se compter et de voir combien de vide il y a dans leurs rangs... et leur tête. C'est lonc une opération qui profitera tout U iionde, ce qui est assez rare. Une affai. c ne pas laisser échapper. Lnt :e temps, les habitants de la rue ont juitté leur premier étage pour s'installer ou veau au rez-de-chaussée. Ayant lu notre article de la semaine dernière, ils se pro- nettent bien, l'avenir, d'adapter la tac- îque défensive de notre ingénieux boulanger. UNE BELLE SOIREE. Oui, ce fut vraiment une belle soirée que -elle qui fut organisée dimanche dernier, occasion de la fête du R. M. VAN COIL- ,IE, aumônier des oeuvres sociales et des nouvements ouvriers d'Action Catholique. Les jeunes filles de la J.O.C. mirent tout ur coeur dans l'interprétation d'un beau drame moderne, e A la Croisée des Che mins qu'elles rendirent avec beaucoup de naturel et de vérité. Le conflit cornélien entre le devoir pé nible et la satisfaction d'un amour légitime fut palpitant et arracha bien des larmes au nombreux public accouru pour montrer son attachement au R. M. VAN COILLIE Finalement .c'est le devoir qui triomgpha, non sans peine, et le bonheur s ensuivit naturellement. De charmants intermèdes gais et... senti mentaux furent encore présentés. Mlle LOUWYCK nous apprit ainsi que «Tout doucement elle s était éprise d un mi nois charmant et qu elle allait bientôt franchir le Rubicon. Mlle Mélanie ROO- BAERT doit l'imiter sous peu. Ces deux actrices, au dévouement toujours disponible, furent félicitées par Mr. le Curé qui leu: remit chacune un beau crucifix, en témoi gnage de gratitude N'oublions pas la Symphonie le Sou tien qui apporta son soutien pour la réussite de cette belle soirée. AU CERCLE CATHOLIQUE. La tradition ne sera pas respectée cette fois-ci, qui voulait que chaque année au dimanche des Rameaux, il y ait au Cercle Catholique une séance dramatique, soit sur la Pas sion comme en 1942 et 1943) soit un épisode de la vie des premiers chrétiens. Le spectacle ne sera pas de même nature cette année, mais sera encore de très haute valeur artistique. C'est un film que nous aurons cette année, un film d une qualité exceptionnelle Le Pèlerin de l En fer Ce film retrace toute la vie du Père Damien depuis son enfance heu reuse dans le village natal de Tré- meloo, en pays flamand, jusqu'à sa mort dans l'île Molokaï, l'endroit même où, 16 ans plus tôt, il avait débarqué pour consacrer sa vie en tière l'évangélisation et au soin des lépreux. C'est une magnifique page d'his toire qui nous est ainsi présentée. Elle nous fait vivre, entr'autres, un épisode dramatique lorsque le Père Damien mécontent des secours insuffisants qui parviennent ses lépreux, arrive l'improviste au m:- lieu d'un brillant bal d'anniversaire chez le président du Comité d'Hy giène et y provoque une véritable panique. Tout serait citer dans ce film unique que personne ne regrettera d'avoir vu. Nos lecteurs peuvent être assurés que ce film leur ménagera quelques belles heures de spectac'e. NOS CHEMINOTS A L'HONNEUR A l'occasion de la Semaine du Chemi not dont nous parlons en première page, la section de Comines de l'Association Na tionale des Résistants du Chemin de Fer fait célébrer, ce dimanche 30 mars 10 h. en l'église St Chrysole, un service solennel la mémoire des cheminots tués pendant la guerre au service du pays. Nul doute que la population s'ossociera nombreuse cet hommage et le prouvera en achetant le Porte-Bonheur du chemi not qui sera vendu au prix de 5 frs. ABRIS DE GUERRE ou GUERRE AUX ABRIS. Les abris de guerre n'ont, heureusement, guère servi. Tant mieux En prévision des pires événements, ces abris avaient été éta blis un peu partout. C'est ainsi que nous eûmes la chance dèn avoir un en plein centre le Comines, sur la place... ou plutôt sous la place. Mais pour arriver cet abri, il fallait des rampes d'accès et ces rampes, elles, n'étaient pas souterraines. Actuellement encore, elles déparent notre place Ste Anne et font obstacle un amé nagement harmonieux du centre de la viile. C'est pourquoi il a été décidé de les faire disparaître. Nous l'avons dit, le mot d'ordre n'est plus; comme en 1942 Vite des abris de guerre mais l'on dit maintenant Guerre aux abris Toutes les constructions extérieures se ront donc rasées, les ouvertures seront voû tées. On pratiquera cependant des regards permettant d'aller voir éventuellement ce qui se passe là-dessous. Il est présumer que ces abris, qui sont déjà inondés en ce moment, continueront se remplir d'eau et constitueront donc des citernes. Que voilà d excellents points d eau pour nos pom piers Pour commencer, on pourrait les uti liser pour un exercice exécuter sur la place. Mais ceux qui ne sont pas contents, dit- on. ce sont les partis politiques qui avaient transformé ces rampes en paneaux électo raux. Voilà maintenant qu'ils seront privés, en 1950, de merveilleux emplacements pour signaler aux électeurs que leur parti est supérieur tous les autres. Le parti le plus furieux, dit-on, c'est le parti communiste. On n'en sera pas trop surpris car .dans leur programme de grands travaux communaux. les communistes avaient mis en bonne place le point sui vant Transformation des abris de la Place en W.C. pour hommes et femmes f On se souvient que ce programme miro bolant apporta la note gaie dans une lutte électorale ardente et tendue. Ce fut un mo ment de détente pour uous, tant la chose était pittoresque et vraiment inattendue, sinon de bon goût. Hélas les communistes devront en faire leur deuil Ce n'est pas encore sur Ce point que leur programme sera réalisé. Ah s'ils avaient eu au moins un conseiller com munal Ils auraient peut-être réussi faire admettre ce point, de même que l'unique conseiller socialiste a réussi, paraît-il, avoir l'accord des Intérêts Communaux pour réaliser tout le programme électoral socialiste. Entretemps, félicitons-nous de la dispa rition très prochaine de ces vilaines rampes, ce qui nous permettra d'avois sous peu, espérons-le, un grand'place digne de ce nom. Après l Ecole. CHOISIR SON METIER. QUI DOIT CHOISIR? Peut-être sursauterez-vous en lisant i C'est l'enfant qui a le droit de choisir son métier Comment Un gamin de treize ou qua torze ans doit prendre une décision aussi lourde de conséquences Mais le mien ne pense qu'au jeu il traite tout avec une telle légèreté, une telle désinvolture Au- jourd hui il veut ceci, demain cela et dans quelques jours ce sera autre chose. Com ment peut-il savoir ce qu'il voudra dans quelques années?... Il faut le laisser faire? Bon Mon gamin a envie d'être saltim banque, alors je n'ai plus qu'à dire amen» et commencer sa collection d'haltères Soyons sérieux. Tout d'abord, ne croyez-vous pas que la plupart des enfants se rendent compte que ce n est pas un jeu qu'ils vont commencer Ils pensent ce quïls feront plus tard. Certains, au carac tère fermé, ne diront rien, répondront éva- sivement vos questions, mais ils ont réelle ment leur idée. Remarquez aussi que jusqu'ici .nous n'a vons livré qu'une partie de notre pensée) Il faut ajouter Les parents ont ie droit et le devoir d'aider leurs enfants bien choisir Ils sont les éducateurs naturels de l'enfant leur tâche est d'assurer le plein épanouissement de sa personnalité to tale jusqu'à ce qu'il puisse se suffire lui- même. Pour éduquer 1 enfant, faut-il penser sa place ou bien faut-il former son intelligence Faut-il vouloir sa place ou bien faut-il former sa volonté Dans le choix d'une profession, le rôie des parents est-il de lui imposer une décision, même avec les meil leures intentions, ou bien de l'éclairer autant quïl est possible de ne rien négliger de ce qui peut l'aider trouver sa voie lectures instructives, conseils, démarches de lui donner ce qu'il faut pour découvrir avec le maximum de chances de succès la direction prendre Nous ne voulons pas affirmer que l'en fant doit toujours choisir lui-même ce qu il fera dans la vie. Bien des parenst guident leurs enfants vers les études qu'ils jugent convenables pour permettre des jeunes gens plus formés de choisir mieux. Quelque fois, lorsqu'un enfant se montre déraison nable, il sera bon que les parents agissent d'autorité. Mais l'enfant ne peut être con traint d'accepter, parce que ses parents l'ont décidé, un métier dont il ne veut pas, alors qu il lui serait possible de faire autre chose, iJu reste, conaissez-vous un bon apprenti, un bon étudiant qui fait son travail contre-cœur L enrant livré lui-même qui cherche sa profession' est un aveugle qui avance sans guide. L enfant auquel on impose une profes sion est un aveugle que I on force avancer. L enfant qu on aide bien choisir sa pro fession était un aveugle qui l'on a ouvert les yeux. COQUILLES DE PAQUES. ECOLE COMMERCIALE St HENRI. Lundi dernier a été un grand jour pour la section commerciale Saint Henri Co mines. L'agréation de cette école, consen tie par arrêté du Régent en date du 13 fé vrier 1946, entraîne ipso facto toute une série de formalités officielles, parmi les quelles figurent en bonne place l'inspection et les leçons-modèles. Tel fut le but de cette journée, pré sidée par le comité organisateur de l'Ecole Mr. 1 Abbé J. MUYLLE, Curé de Comines Mr. FERRANT, industriel Wervicq Mr. DUMONT, brasseur Comines, et Mr. BEAGUE, receveur communal. L Etat était représenté au sein du jury par Mr. DE WIT, Inspecteur principal, la Province par Mr. DUTHOY. Inspecteur principal, le dio cèse par ,Mr. 1 Abbé GILLON, Inspecteur diocésain pour les mathématiques, et l'Ecole par Mr. 1 Abbé A. CAMERLYNCK, Prin cipal du Collège St Henri. Un jury sem blable procédera en fin d'année scolaire, aux examens oraux de la 6e Commerciale pour décerner les diplômes officiels d'aide comp table et de secrétaire de société. Pâques approche Le trimestre se termine dans la fièvre et 1 énervements des examens. Sarabande effrénée de symboles chimiques, ae dates historiques, d équations et de théo rèmes ennuyeux... Pauvres cerveaux en ébullition, sursa turés de grec, de latin, d'anglais... préoc cupés de droit, de comptabilité et le reste- Que de choses apprendre Que de notions hétéroclites emmagasiner Et pour préparer les œufs de Pâques, voilà les inévitables COQUILLES les méprises fatales, les phrases inachevées, absurdes, dans les copies qu'on n'a plus le temps de relire. Les professeurs apprennent beaucoup de choses en corrigeant les examens. Que Churlemagne fût un grand empereur, bien sur, ils le savaient Mais l'orthogrup- le CHARLES MAGNE était assez inat tendue. Peut-être bien qu'Antonin Magne, en gagnant jadis le i*our de France, ne faisait que rééditer l'exploit d'un de se.» ancêtres Qui sait Gutenberg tenez-vous bien! serait 1 inventeur de la machine écrire Enfon- ces, les Américains (Sun,, page 4). **- jr7T,.' "ijrç- «*t i m

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Liberté (1947) | 1947 | | pagina 2