Les sports dans la région Maison Pjttel^ Fils BOIS - Mots CroÊsés "i rr rri- m m SCIERIE RAB0TERIE FOOTBALL. Dimanche, déplacement au D. Blanken berghe où nos joueurs se doivent de rei. 'porter au moins un point. Bonne chanc F C COMINES St BAVON 11-0 Nous omettrons la publication du classe- Fic! COMINES W.S. YPRES 11. ment !a -^maine prc tin tous les résul- J tats des matchs de lundi ne nous étant Comme nous l avions prévu, Comines a Pas parvenus, pu remporter trois points pour les 2 match disputés dimanche et lundi derniers. Disons j FOOTBALL AU S.C. BIzLT. tout de suite que nos joueurs les méritèrent pleinement et qu'avec un peu de chance j r j - i -i L L équipé fanion. en déplacement a Via- ,1s auraient pu empecher le pkun enjeu obtenu le même résultat qu'au contre Ypres. Mais n anticipons pas et ve match.aaI]er: 2 2 Menes 2 butsVo nons-en aux matchs. Le Jour de Pâques, notre dub n eut aucune difficulté imposer ses volontés un St Bavon qui n'eut d'autre mérite que de se défendre avec acharnement jusqu au bout. Le courage des v-isileurs méritait au moins de sauver l'honneur, mais notre défense fit la sourde oreille. Débutant avec le vent, notre onze se porta résolument 1 attaque. La marque fut entamée par Meurisse qui. se faufilant ha bilement entre un arriére et le keeper de St Bavon. n'eut plus qu'à déposer le bal lon dans le goal dégarni. A partir de ce moment, ce fut un cavalier seul pour Co mines qui marqua encore six fois avant le time. Après le café, face au vent, nos joueurs ne forcèrent pas et. pratiquant par petites passes, ne marquèrent plus que quatre goals. Match sans histoire donc avec arbitrage parfait de M. Vandepitte. Les buts furent marqués par Demeers- man (4), Minnekeer (3). Meurisse (2) et Knockaert 2). Nos hommes eurent la tâche plus ardue le lendemain contre le W.S. Ypres, qui avait battu Herseaux la veille (3-1). R. Herreman remplaçait R. Depaepe. souf frant d'une entorse encourue la veille. Au premier time, face un vent très violent, nos hommes firent beaucoup mieux que se défendre, prenant même .parfois l'initiative du jeu. D'autre part, plusieurs échappées auraient pu leur procurer au moins deux buts mais Meurisse gâchait toutes les occasions possibles. Incompré hensible pour un joueur de sa trempe. Et ce fut Ypres qui marqua 1' 43me minute. Un shot de leur inter-gauche, une dou zaine de mètres, mi-hauteur dans le coin et d'une violence encore accrue par le vent, battit notre gardien qui, malgré un beau vol plané, ne put qu'effleurer le bal lon du bout des doigts. Nos joueurs entamèrent le second time avec une rage féroce et, dès la dixième minute, Meurisse, mettant profit un long centre de Verbeke, suivi d'une tête de Knockaert. logea le ballon au fona des filets adverses. Les supporters crurent alors PROBLEME HI. 123456789 10 la mit-emps, ils réussirent remonter leur handicap pour finir dos-à-dos. ce qui est tout fait équitable. L'équipe avait subi quelques modifica tions. La Commission, estimant sans doute que l'aile gauche n'avait pas donné le rendement nécessaire au cours de la ren contre contre Bisseghem, a décidé de l'écar ter de la ligne d attaque. C est ainsi que le fougueux Étienne, qui sema littéralement la panique dans le camp des 3me du clas sement, fut relégué l'arrière. Ne cher chons pas comprendre il y a bien long temps que chacun est fixé sur l'incompé tence du Comité de sélection. Les scolaires recevaient ceux ou W.S. YPRES. et durent s'incliner par le score de 2 buts 0. Défaite honorable, étant donné les nombreuses défections que pré sentait leur formation. Ce dimanche, l'équipe I A reçoit S.V: MOORSLEDE qui vient d'empiler 12 buts Brielen. Au match-aller, nos noir et blanc remportèrent la victoire par 5 0. Pouvons-nous escompter nouveau un tel succès Voici, l'issue de ce match, le classe ment de la 2e Division série B. 21 21 21 22 23 1. B.S. AVELGEM 2. S.V. COURTRAI 3. BISSEGHEM 4. LE BIZET 5. AELBEKE Sp. 6. A.A. MOUSCRON 20 7. S.K. VLAMERT. 22 8. S.V. MOORSL 21 9. MÎOEN Sp. 21 10. CUERNE Sp. 21 11. F.C. LUINGNOIS 18 12. DOTTIGNIES Sp. 20 18. BRIELEN Sp. 21 17 15 11 12 13 11 8 8 6 4 4 i 3 1 3 4 5 8 7 8 9 13 14 12 15 17 AUX COULONNEUX COMINOIS. Le programme des concours 1947 est bien chargé et il est assez varié pour nous permettre de découvrir les vrais amateurs. 1 2 I 3 I 4 5 r «T 8 1 9 I 10 I HORIZONTALEMENT. 1. Ils sent P.S.C. ou Socialistes. 2. Variété de quartz bien connue des gamins de Comines ou des environs. Surface. 3. Aplanit A des opinions exagérées en politique. 4. Possessif Ecorce de chêne réauite en poudre. 5. Rendirent moins long. 6. On n'y va pas pied Unité 4e mesure Equerre. 7. Pronom réfléchi Etablie. 8. Disputes. 9. Aident réfléchir (ici au pluriel) Montagne célèbre dans la vie de Moïse. 10. Sur prenant Tout le monde et personne. VERTICALEMENT. - 1. Méchanceté. 2. Bas, infâme Préfixe. 3. Li berté l'a fait en mars N'avoua pas. 4. Près de Nivelles (pas dans le Larousse) Les Warnetonnois réclament pour en avoir un (voir Liberté, n" 10). 5. Pronom de la troisième personne Unit. 6. Dé truiras par l'usage. 7. C'est Léa, mais fort mai en point Arrivé depuis peu. 8. Charrue sans oreilles Sur la rose des vents. 9. Nomade Demi-mal d'enfant. 10. Convenable Fleuve russe. LA SOLUTION du problême II paraîtra dans notre prochain numéro. Envoyez vos réponses pour le pro blême III LIBERTÉ-CONCOURS 60, rue de Wervicq, Comines pour le 21 avril au plus tard. Suggestions, appréciations, désirs sont toujours acceptés avec rccr 'na ssanco. Bientôt. NOS CONCOURS! Etudes des Notaires THEVEL1N Mes sines. Fernand DE TURCK et Albert RAUCQ Bruxelles. VENTE PUBLIQUE DE COMMUNE DE WYTSCHATE le long de la Chaussée de Messines Wùlvergem QUATRE MAISONS attenantes avec I dépendances, fonds et jardin, formant un bloc, section E N" 436r 436q 436p 436o et 436s d'une contenance totale de 24 ares 30 ca. Divisé en 4 lots avec droit d'accumulation. OCCUPATION Une des maisons est inoccupée. Les trois autres maisons sont occupées respectivement par Odile LEFEBVRE, Gustave BRAEM et Jérôme BRAEM, sans droit de bail, moyennant 70 frs. par mois payables trimestriellement et par anticipa tion contributions et assurance au pro priétaire. Propriété de la famille Nestor WOUSSEN. SEANCE: Vendredi 18 avril 1947, 3 h. 30, au prétoire de la Justice de Paix Messines, sous la présidence de Mon sieur le Juge de Paix du canton de Messines. Etude de Maître J.-E. DESIMPEL, Notaire Wameton. Etude de Maître RAMAULT, Notaire WERVICQ. Le JEUDI 24 avril 1947, 3 h. de re levée, au Prétoire de la Justice de Paix, Place St Martin Wervic.j. VENTE PUBLIQUE, en une seule séan ce, des immeubles repris ci-dessous et tous sis Comines. I. Une maison bourgeoise ou de com merce avec 3 a. 19 ca. de fonds, sise RUE DE WERVICQ n° 10. II. Une parcelle de jardin contenant 2 a. 32 ca. sise derrière l'immeuble ci- dessus. III. Une maison d'habitation avec 1 a. 42 ca. de fonds, sise RUE NEUVE, n° 46. IV. Une maison avec 2 a. 32 ca. de fonds, sise RUE D'HOUTHEM n° lOo. Toutes occupées au mois et sans bar écrit. Cahier aes charges, plans et renseigne- ments en l'étude. Commune de PLOEGSTEERT Hameau du BIZET. rue d'Armentières numéros 320 et 322 LOT I Une maison avec 58 m2, ae fonds Section F n" 450 b/7. LOT II Une maison avec 50 m2 de fonds Section F n" 450 y/5. En plein centre du BIZET. Occupées sans bail au loyer mensuel net de 98 francs. Mise-à-prix MARDI 15 AVRIL 194 7, au Café Central, ADJUDICATION MARDI 29 AVRIL 1947, au Café Etoile des Flandres tous deux PIoegsteert-Bizet, rue d'Ar mentières 15 h. 0.50 gain de mise- à-prix. Faculté d'accumulation. Etudes des Maîtres J.-E. De Simpel W a met on Paul Vansteenhuyse Court rai. VILLE DE WARNETON. LOT I rue du Faubourg de Lille, n" 46. Une maison de Commerce Son C n" 658/w 3 20 centiares. Louée sans bail au loyer mensuel net de 300 frs. LOT II rue du Faubourg de Lille, n" 50. Une maison d'employé Son C n" 658/u 1 a. 95 ca. Louée sans bail au loyer mensuel net de 160 frs. LOT III rue du Faubourg de Lille, n" 52. Une maison d'employé Son C n" 658/t 1 a. 90 ca. Louée sans bail écrit au loyer men suel net de 150 frs. MISE A PRIX Mercredi 16 avril 1947, au café - A la Brasserie ADJUDICATION Mercredi 30 avril 1947 au café Au Faubourg de Lille tous deux Warneton, rue du Faubourg de Lille, chaque fois 15 heures. 0,50 gain de mise-à-prix. Faculté d'accumulation. RIONS UN PEU SUR LE TRAM. Le Receveur Pardon, mon sieur, mais ce billet est d'hier. Le Voyageur Ah Alors, je vous aurai probablement donné hier celui d'aujourd hui. que Comines n allait plus faire qu'une bou- LIBERTE» se fera un plaisir d'of- chée des visiteurs. Ils furent trompés, car en 'm ^e saison, 1.000 frs. de prix Y près se réveilla et la défense mauve amateurs 1"' se seront distingués en dut faire feu des quatre fers pour ne pas laisser violer son domaine. Nos hommes se Voici dans quelles conditions ces prix ('HF7 f P PTm'rPPI id reprirent peu après mais l'attaque se dés- ®®ront attribués unit et l'on ne vit dès lors plus que du 10 Premiers amateurs, il sera attri- j Charles-Louis est chez le Coiffeur jeu au centre du terrain. La fatigue aiaant, tluc Pour chaque concours, les points i et- ce lui ri ,.rr,KU u 1 10 pu. au premier, 9 au 2e. 1 ceJUl~cl semble avoir bu un verre le dernier quart d'heure ne vit plus que i COMINES Tél. 340 Etude de Maître J. E. DE SIMPEL notaire Warneton. VILLE DE WARNETON. Le Gheer Route de Warneton Ploegsteert. - i 8 au 3e et ainsi de suite. .7 t" J"" a des sursauts d energie de part et d autre 2) ,es prjx seronf remU gux imateurs deja entaille le COU du client a plu- S il avait fallu un vainqueu s je p]^ de points ^ans i année. [sieurs reprises. Alors, Charles-Louis il \T =at,r-, A, - I- 1-- J Cnr\ r 1 de trop.si bien que le rasoir a vainqueur, aurait mérité de hêtre pour son premier time magnifique. Notons qu'Herreman fut inexis tant et qu'il est peut-être bien la cause de ce demi-échec. Mais pourquoi, bon Dieu, avoir aligné un joueur court d'entraîne ment, alors que d'autres joueurs bien en traînés se morfondaient sur la touche Nous pensons aux Gryson. Busschaert. brecht, le gendarme et d'autres encore. LE COIN DU PRONOSTIQUEUR. BOOM F.C. - STANDARD C.L. BERCHEM Sp. - O.L. CHARLEROI U. St GILLOISE - LIERSCHE S.K. RACING C.B. - BEERSCHOT A.C. 3) il y aura 4 prix le 1er de 500 frs.. le 2e de 300 frs. et le 3e de 200 frs. 4) peuvent seuls participer au classement, les amateurs de 1 Entente Colombophile Cominoise, c'est-à-dire qui sont inscrits la société «Les Prévoyants chez Mr. SIX D et la société Les Amis Réunis chez Kuc" Mme Vve CASIER. Nous serions très reconnaissants ces sici'étés si elles voulaient bien nous faire parvenir, le mardi soir de chaque semaine, les résultats du concours du dimanche pré cédent. Le classement du meilleur amateurs pa raîtra chaque semaine dans nos colonnes. Bonne chance tous et que le meilleur gagne S.K. St-Niklaas - S.C. ANDERLECHT 2 LYRA - F.C. MALINOIS X S.C. MENIN F.C. RENAIX 2 A.S. OSTENDE - C.S. BRUGEOIS X HASSELT V.V. - EVERBEUR Sp. 1 NYLEN F.C. - RUPEL Sp. 2 R.C. MONTEGNEE - F.C. BRESSOUX 1 F.C. IZEGEM - U.S. CENTRE X ^'adressant son bourreau Dites donc, jeune homme, si vous me donniez un rasoir, je pour rais au moins me défendre 1 --s SOLO SCHLEM. réussi le 30 mars par Mr. Albert DE CAMPENAERE de Warneton avec trèfle 5 l'as. 7, 5. 3. 2 et 4 hautes de cœur. Partenaires Mme Albert De Campe- naere Mlle Marguerite De Campenaere et Mr. Léon Leterme. DEFINITION. Qu'est-ce qu'un cab Un cab, c'est un véhicule où le supérieur placé l'intérieur ne peut voir le postérieur de son inférieur placé l'extérieur. ECONOMIE. L'oncle Gaston rencontre son petit neveu, Guy, six ans. Bonjour, Ton, fait ce dernier. Comment Ton Je ne m'ap pelle pas Ton, mais Gaston. Ah oui, mais j'entends tou jours dire qu'il faut épargner le gaz... Numéro 3. du 13 4 47. ofxi G^c?Vsaiij£>eJ3o Yrpq€-&. Pfi Dtniys. CHEZ LE CORDONNIER. Madame Pataquès vient achetei une paire de bonnes bottines, pour son garçon. Monsieur le cor donnier, il ne me faut pas de la jolité mais plutôt de la forte resse car mon garçon, voyez-vous, eh bien, c'est un usurier A L'ECOLE GARDIENNE. La petite Vévette revient de l'école avec une belle image qu'elle a reçue de l'institutrice... Elle explique qu'elle l'a reçue en récompense pour la meilleure réponse une question posée... On lui demande: quelle était la question Vévette répond On a demandé combien un lapin avait de pattes et j'ai dit trois... Hein Et tu as reçu une image pour cela -Ben oui Les autres avaient ré pondu deux. LOT UN Terre Son D nos 13/b et 22/c. 39 ares 45 centiares. LOT DEUX Terre Sect. D numéro 62. 78 ares 50 centiares. Occupées sans bail par M. Paul Cnocquart au fermage annuel de 1275 frs outre les impôts. LOT TROIS Maison et jardin Son F n* 178/a et ex 178/c. 4 a. 55 ca. Occupée sans bail avec 1 /2 de la terre sous lots 5 6 par M. Henri Deleu au loyer annuel net de 940 frs. échéant le 31/10. LOT QUATRE Maison avec jardin Sot F n" 178/B et ex 178 c. 4 a: 94 ca. Occupée sans bail avec 1/2 des lots 5 6 6 par M. Alphonse Zoetaert, au loyer annuel net de 840 frs. échéant le 31 /12. LOT CINQ Terre Son F ex n" 178/c. - 11 a. 93 ca. suivant mesurage. LOT SIX Terre Son F ex n° 178/c. 12 a. 42 ca. suivant mesurage. Avec un front rue de 25 m. 20 cm. MISE-A-PRIX Jeudi 17 avril 1947 au café «-Au Commerce-». ADJUDICATION Jeuai 1er mai 1947 au café Au Gheer tous deux War neton, Gheer, chaque fois 15 heures. 0.50 gain de mise-à-prix. Faculté d'accumulation. MAISON LELEU-MASSCHELEIN COMINES Tissus en tous genres Gros et détatij Moleskine et Velours Travail soigné. Afin de bien assurer la défense de la forteresse, on ne pouvait y péné trer que d'un seul côté là se trou vait un pont-levis on franchissait •plusieurs lourdes portes, d'énormes grilles ou herses en fer, et l'on ar rivait alors dans la cour d'honneur AiuIout de celle-ci s'étendaient les appartements du seigneur la pièce principale, appelée salle d'honneur ou salle d'armes, était décorée d'ar moiries, d écussons et de trophées d'armes ou de chasse, épées et bou diers, têtes de cerfs et hures de «an ghers. Le château-fort renfermait encore uni donjon ou tour fortifiée, dernière retraite du seigneur en cas d assaut des passages secrets, débouchant parfois loin du château (1 d'im- menses caves voûtées, servant de celliers, de magasins de blé et de farine, et un puits très profond assu- rant la provision d'eau pendant de lonigs sièges. Derrière les hautes murailles de ces forteresses, vivaient en sûreté le châtelain, sa famille et ses servi teurs, hommes d'armes, pages et écuyers. L'hiver, quand le vent souf flait dans les hautes tours et que la neige blanchissait au loin les cam pagnes, les habitants du château se rassemblaient dans la salle d'armes, autour de la vaste cheminée oû brû laient des troncs d'arbres tout en tiers. Parfois un chevalier errant, un pèlerin, un ménestrel ou quelque voyageur égaré venait demander l'hospitalité au manoir il racontait ses aventures, et chacun, s'empres sant autour de lui, écoutait avide ment ses chants ou ses récits mer veilleux. Les dames et demoiselles occu paient leurs interminables loisirs la confection d'immenses tapisseries ou ,t quelques spécimens, parvenus jusqu'à nous, témoignent d'une ha bilité remarquable. Les jeunes nobles s'exerçaient aussi volontiers au maniement des ar mes, soit dans une salle du château, soit dans la grande cour, ou se li vraient des jeux divers et de pié- férence celui de la quintaine. Ce jeu avait pour but de familiariser les futurs chevaliers avec l'exercice de la lance. La belle saison amenait naturelle ment un changement complet dans la vie du châtelain et de sa famille. La chasse dans les grandes forêts, et les joules d'armes et les tournois venaient alors rompre la monotonie ennuyeuse de la vie féodale par les plus brillantes fêtes de la bruyante chevalerie. sfc jle Le dernier château féodal de Co mines se dressait au nord de la cité sur les bords enchanteurs de la Lys. Les murs imprenables et ses tours crénelées se miraient majestueuse ment dans les ondes de la rivière, tandis que son donjou gigantesque semblait envoyer la tour de la somptueuse cathédrale de Wervioq son sourire de puissance et de gran deur. Bâti pour la défense et la splen- j| deur de la ville, dit Buzelin, ce ohâ teau ne le cédait en rien aucun autre du pays, si l'on considère la situation, lélégrance et la force. Dans un site très agréable, sur les magnifiques bords de 1a Lys, envi ronné d'un côté par la ville de Co mines, de l'autre par des prairies ri antes, des jardins et vergers enve loppant le Neerhof et les campagnes d'une riche culture, ce château, don nait la ville de Comines une gran de célébrité. La construction de ce château-fort est attribuée Colard et Jean de Comines, tous les deux très versés dans l'art des constructions mili taires. A l'intérieur, ce magnifique édi fice était carré, mais l'extérieur il faisait saillie en forme de double croix. Il était flanqué chacun des quatre points cardinaux d'une lour de tour crénelée et percée de meur trières. Entre chaque tour, et l'in térieur, s'élevait une tourelle la girouette agitée comme un drapeau de guerre. Semblable un géant en vedette, une énorme tour d'obser- 1 vation, le donjon, servait préser ver le château-fort de toute surprise. De larges fossés remplis d'eau communiquant avec la Lys, entou raient les murs du château et ne per- nettaient I accès de la cour féodale que par deux ponts-levis, dont l'un du côté de la ville, et l'autre du côté de la campagne. Une chapelle, dite Chapelle cas- trale faisait partie de la cour féodale. Le chapelain y disait la messe tous les jours. Un escalier en caraco! me nait aux prisons souterraines, som bres réduits très-profonds, où per sonne n'a plus jamais osé pénétrer depuis la destruction de la forte resse. Au sud du château au milieu de vergers, de jardins et de prés très vastes et fertiles se trouvaient les bâtiments du Neêrhof ou ferme Cas traie, où des serfs nombreux exécu taient les travaux sous les ordres du maire du château. Mais la forteresse que le gouver neur d'HumièTes fit sauter, ce que JJhistoâre penit enregistrer comme un acte scandaleux de Vandalisme, ce château ne fut pas le premier que possédait Comines. A wifre). (1) Une tradition populaire veut qu'une allée souterraine mène du château oe Comines la cathédrale de Wervicq. Impr. M. Dumez-Truwani, Wervicq.

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Liberté (1947) | 1947 | | pagina 4