L'OPINION, Journal d'Ypres. Actes olticicls. Chronique electorale. Agriculture, Fails divers. conventions exislantes, parce que la nation ne reconnait pas plus de penples que d'individus privilégiés, et que les droits de i'komme sont toujours inaliéuables. En conséquence de te décret, uce flottille composée de rept bfttiments sortit du port de Dunkerque, remonia l'Eseaut et ar- riva devant Anvers ou elle fut accueillie par des cris dejoie et des réjouissanees publiques. L'Eseaut étsit ouvert après un blo* cus de 144 ansCetta servitude de prés d'un siècle et demi, que les bienfaits du siècle nouveau out fait oublier, prouve unique- nient combien les maitres du commerce d'alors recloutaient ia eoneurrenee de ce port d'Anvers, pourlequel la nature avaittaut fait. Ce fut quand les Hollandais, qui en coun&issaient tout le prix, eurent renoncé a l'esprit de l'arracher a l'Espagne, qu'ils eurent peur de la rivalité des Anveraois, pour ia prospérité nais- sante d'Amsterdam. C'est 1ft tout le secret de la fermeture de l'Excaut. Les provinces unies voulaient empé htr Anvers d'étre un port maritime, comme l'Angleterre exigea du Congrès de Vienne qu'on lui défendit de devenir jamais un port de guerre. Cependant les revirements et les has&rds de la guerre n'&vaient point permis d'exécuter le décret de la Convention mais après la conquête de la Hollande par Pichegru et la fondation de ia république batave, la situation d'Anvers changea complètement de face. La France imposa a la république un traité dont Par tiele 18 stipuia que l'Eseaut et le Houd appartiendraient en eommun aux deux républiques, et que les navires franpsis et hollandais jouiraient des mêmes avantages pour la navigation du fisuve. Enfin le 10 aoüt 1795, anniversaire de la fondation de la république, la réouveriure de l'E caut fut soienuellement pro- elamée par les représentants Ramcl et Lefèbvie, qui donnèrent a cette occasion lecture publique d'un décret da U Couvention nationale, qui plapait ia iiberté de l'Eseaut sous la protection de la république. Hèlas! Partiele 9 du traité de 1839 autorisa la Hollande a préierer sur tous les navires, naviguant sur 1 Escaut, uu droit de tonnage de fi 1 50 par tonneau, soit fl. 1-12 ft la remonte et 38 cents a la descents du fleuve. L'établissement de ce droit eut été une nouvelle entrave a ia navigation de l'Eseaut si le gouver nement et la Chambre, comprenant toute i'importance de la Ii berté de ce fleuve pour le commerce beige, n'eussent mis a la charge du trésor national le remboursemeat de eet impöt. La loi proposée ft eet effet fut votée a la Chambre des représentants psr 61 voix contre 15 et au Sénat par 22 contre 8. Mais alors il ne s'agissait que de trois ou quatre cent mille francs, aujourd'hui c'est de deux millions et demi qu'il s'agit, et notre gouvernement est las de verser les trésors de Pépargn» dans le tcnueau des Danaï iesque la Hollande nous oblige ft remplir. C'est afin d'en flair que les négociatious se sontouvertes avec la Hollande, et j'éprouve le plus vif plaisir a vous apprendre que le gouvernement ne désespère pas de prbclamer Paffranchissement tie l'Excaut avant la fin de 1» session actuelie. Piesque tous les Etats intéressés ont adhéré au principe de l'achat. Nousaurons ft payer pour notre part le tiers du capital A srembourser, l'Angle terre payera 9,000,000 fr„ les Erats-Unis fr. 2,800,000 la Prusse fr. 1,700,000, la France fr, 1,500,000, la Rnssie fr. 428,000, l'Espagne 431,000 francs, etc. L'adhéaion de la France n'eat pas encore parvenu®, mais elle n'est point douteuse.car tons les journanx maritiinea de l'empire se joignent au Journal du Havre pour reconuaitre l'intérêt qu'a la France elle même a accéier aux propositions de notre gouver nement; on attend encore l'adhésion de. la Saède et de quelques petits Etats, mais on peut s'en passer. Reste la Hollande, la partie principale. Mais, je le répète, les négociatious soat aujour d'hui sur un très-bon pied. Oa ne dixeute plus qu'une question de chiffres, la différence entre la somme offerte et. la somoie de- mandée, qui est, je crois, d'envirou 1 1/2 million. Notre gou vernement cédera t-il, ou sera cs la Hollande? Eu tous cas on peut assurer qu'au point ou en est l'affaire, ce u'est pas la Hol lande qui la fera avorter, c.r elle est trop prudente pour se rnet- tre en complet désaccord aves ie monde commercial tout eutier.au- tant que nous elies'intéresse a Paffranchissement de PE>cant. - La Hollande,du res'e, a uniatérêt particulier signer la conven tion relative aux péagss, car notre gouvernement canseutira ft signer simultanément une convention sur les prises d'eau de la Meute, et i'entente cordiale sera consacrée par la coaclnsion d'uu traité de commerce qui assoeiera nos voisms a la politique coo- nomique que nous avons inauguréepar la conclusion des traités franco-beige et anglo beige. La Chambre aura en outre a s'oecuper faas retard de divers actes internationaux déposés sur le bureau do la Chambre et con- cernant les relations de la Belgique avec la Prusse, avec PItalie et avec PEspagne. L'aete passé avec la Prusse s'étend ft des intéréts d'une nature et d'une importance diverses il eoaiprend trois arrangements diatincts Par le premier, la Beigique admet la Prusse ft la jouissance du régime douanier résuttant, de nos traités-avec la France et l'Angleterre. La Prusse, de son cöté, noua garantit pour le présent et pour l'avenir le traitement de la nation la plns favorisée. Le traité qu'elle a conclu avec la France sera readu eommun ft la Belgique du jour oü il sera mis a execution. La Prusse s engage a concourir au rachat da péage de l'Eseaut. Le second arrangement conclu avec eet Etat est un traité de navigation et le troisième une convention relative ft la garantie réciproque de la proprjété artiatique et littéraire. La Belgique, par un protoeole spécial, se xéserve le droit d'accéder a la con- veation conctue entre la Francs et la Prusse pour faciliter les relations internationales par la voie des ckemins de fer. Eufia notre gouvernement négocie avec le mêrne gouverne ment un arrangement postal qui s'appliqucra ft tous les Etats qui composent le Posteer ein Par suite de l'arrangement conclu avec le gouvernement es- pagnol, la Belgique met ce pays eu possession de notre régime eauanier tel qu'il résuita de nos traités avec Ia France et l'An gleterre. L'Espagne, de son cóté, introduit dans son tarif des modifications nombretises et d'une importance sérieusc pour nos industries. Les unea ont été introduites par décret royal en date du 29 déiembre 1862 Icb autres sont déposées dans un projet de loi qui se trouve soumis aux Cortès. La Belgique est appelée a prcfiter de toutes ces réfomeset l'Espagne s'cngage, de plus, a concourir au r achat du péage de l'Excaut. Le traité conclu avec i'Italie xenferme en nn seul acte des stipulations qui ont été l'objet, avec d'autres Ètats, de traités spéciaux. Le régime de navigation, le tarif de douane, l'état et l'état des persoxxnes et des sociétés, les attributions conaulaires et différentcs autres stipulations qui iatéressent les rapports en tre les deux pays, telles sont les bases principales de eet arran gement. L'Italie s'engage a rendre eommun a la Belgique le traité douanier qu'elle a récemment conclu avec la France et lui assure de plus le trait emerxt de la nation la plus favorisée. Quant ft nous, nous accordons ft i'Italie notre régime douanier tel qu'il résultede nos derniers traités nous introduisons quelques ré- ductions de tarifs en faveur d'un certain nombre de ses produits qui ne font pas de concurrence anx nótres. L'Italie, comme l'Espagne et la Prusse, s'engage ft coacourir au remboursement du péagede l'Eseaut. J'ailais oublier de dire que nous avons de plus conclu avec I'I talie une convention postale sar laquelle no3 Chambres n'ont pas a statuer, msis qui doit être approuvée par le Parlement italien. Ce dernier se trouve actaellement saisi de cette conven tion qui doit également facilitir nos rapporta avec I'Italie. Par arrêté royal du 28 mars 1863, un subside de 500 fr. est accordé a la fabrique de l'église de saint Berlin a Poperinghe, afin de l'aider a cou- vrir les dépenses résuttant de la restauration des objets d'ai't qui ornent eet édifice. Un arrêté royal du 34 mars 4863 approuve la délibération du eonseil communal de Leysele, adoptant un plan pour la construction d'une ehaus- sée vicinale de Leysele a la route de l'Etat d'Hoogstade a Rousbrugghe. Dans sa séance du 42 mars 4863 la députation permanente du conseit provincial de la Flandre occidentale, voté un crédit de 500 fr. pour faci liter a l'agriculture de la province sa participation aux concours interna tionaux qui auront lieu a Lille du 23 au 34 maiprocham. Par arrêté royal du 46 avril 4863 les sommes ci-aprös désignées sont accordées, a titre de subsides, aux commissions directrices des ateliers d'apprentissage dont les noms suivent, pour contribuer aux dépenses ré- sultant de ces établissements pendant l'année suivante Poperinghe, fr. 700; Langhemarck, 883-48; Beulaere, 290; Gereken, 486; Ypres, 4,400. Li latte s'engagera dans divers arrondissements anx éleetions qui se p-éparent pour le mois de juin. Voici ce sujet quelques renaeignements exacts Les iibéraux de Dinanfc ont résolu d'opposer aux représentants catholiquas, MM. le comte de Liatekerke et Thibaut, qui siégent aetueileraent a la Chambre, la candidature de MM. Rogier, mi- nistre des affaires étrangères, et Lauvaux. Les renaeignements qu'on repoit de divers points de l'arron- dissement de Din&nt apprersnent que la candidature de M. Ro gier repoit l'axcueil le plus favorable. L'élection de l'houorable ministre n'y fait pas de doute pour personne, et les Iibéraux ont le plus grand espoir de voir iéussir en mêms temps la candida ture de M. Lauvaux, si digne par son caractère, sa fermeté poli tique et sa connaissance des intéréts dinantais, de prendre place a la Cnambre a cöté de M. Rogier. MM. de Chentinnes et Nélis, représentants Iibéraux de Ni- velles avaient manifesté l'intentioa de resoneer a toute candida ture pour les éleetions proehaines. Une députation très nom- breuse d'éleeteurs influents a fait une démarche pour engager MM de Chentinnes et Nélis aceepler une nouvelle candidature pour les éleetions proehaines. Les deux honorables membres ont aecédé aux vives sollicitations de leurs amis politiques, Le libéralisme sera vigoureusement en lutte a Charleroi ponr l'élection de trois sénateurs, èGandpour trois sénateurs, aAlo3t pour deux sénateursc'est-è-dire que huit des siéges aujour d'hui oceupés par des sénateurs cléricaux seront vivement dis patés. A Charleroi, les Iibéraux sont sürs de faire triompher les can- didats qu'ils out déeidé d'opposer aux membres catkoliques, qui siégent au Sénat par suite d'uu easupromia. A Gaai onn'aura plus ee triste spectacle d'hommes qui, n'o- sant pas ar borer leur propre drapeau pour eseamoter aes voix libérales, pienaieat le marque de l'indépendance politique. Ou espère que ces candidats cboisis par 1'Association libérale seront élue. Ces candidats 3ont MM Alb Geldolf, sneienjuge du tribu nal de 1" instance de Gand; Aug. Decock, éehevin; Grenier- Lefebvre, ancien sénatenr. L'arrondisseraent d'Alost, est représenté au Sénat par deux membres cathoiiques, MM. Delafuillc et H. Tan de Hoestyne. Les libérarx d'Alost sont décidés combattre aoutranco ces deux membres sortants qui se proposenfc de se mettre encore sur les rang?. L'Association libérale a décité de leur opposer M. Charles Van Assche, industriel a Alost, et M. Spitaels, banquier èGram- mont. Les noms de ccs deux candidats ont été aceueillis avec grande faveur. Le 30 avril doit avoir lieu a Huy l'élection d'un représentant en remplacement do M. Carlier-Dautrebande décédé. M Eer- l nand de Macar-de Potesta, bougmestre de Flémalle-sou3 Huy, I qui a f»it une déclaration libérale très-franche et. s'est conduit 1 avec la plus louable loyauté lors de l'élection de M. Cariier, est le cauiii.if.t de l'Assoeiation libérale. Le parti eatholique a organisé une aainte croisade contre ce caniidat eu faveur de M. de Liedekerke qui s'est affublé du titre d'iudépendant, cette défroque adoptée par les aspirants qui veu- lent éckapper a l'impopularité dont est fxappée la livrée cléricale. L'Association sgrieole, dans sa dernière rénnion, a entendu la conférence annonoée par M. Mortier sur la culture des plantes spécialeoxent destinées a proiuire les semences. Après avoir, en mauière- d introduction, constaté que la nalure n'est prodiguede productions qu'a la coalition d'étre aidée, srcondée par ie travail et l'intelligence de l'hcmme et avoir fait comprendre par divers exempies toute 1 importance du bon choix des semences, l'hono- rabte professeu'r a abordé résolüment le fond même de son sujet. M. Mortier est un de ces hommes coasciencieux qui n'adoptent une idéé qu'après l'avoir mffrement examinée et en avoir constaté l'utilité pratique. Aucune innovationnel'effraie, ancune recherche ns Ie rebnte, mais ce n'est qu'après avoir vériflé par lui même les résultats 3atisfaisants qu'il vient, armé de preuvee.-.t de faits, faire part au public de sou experience. Ajoutous tout de suite que M. Mortier a le courage et les hardiesses d'une conviction inébranlable; il se pose earrément en face des préjugés; il lea attaque de front. Je sais a-t il dit, que mes premières paroles provoqueront le sourire sur beaueoup de lèvrcB; oa m'objectera que je fais de la nouveauté, de la théorie d'ama- teur et que je n'entenis rien a l'agriculture; c'est l'accueil que rcncohtrent toutes les idéés qui sorlent de la routine. Mais eroyez-vous done qu'il faille avoir manié la charrue pour appré- cier les besoins,' les nécessités de la culture et indiquer lei améliorations dont elle est snseeptible? Non, l'étude des prin- cipessgronomiques basés sur la nature deschoses, sur la rai- son et corroborés par una observation attentive suffis pour cela. Comme moyens d'arriver a une production de céréales meilleure et plus abondante, l'orateur a iniiqué, outre le bon choix des semences, un nettoyage minutieax des terres, l'augmentation, par le moyen des engrais, de ia forie nutritive que les plantes doiveat trouv er dans le sol, enfin un ensemencement plus large, moins abon- dant qu8 celui pratiqué de nos jours qui, en serrant les plantes, ne produit que des épis n'atteignant que la moiiiédeleurgrandeur n»- turelle. D'après lui,notre pays poasè Je surabondamment toutes les qualités de fronient que nous pouvous désirer,et l'intro iuetion des blés étraugers ns peut nous ê:re d'aucune utilité pour l'améliora- tion de nos réeoites, C'est par ces divers moyens, mais principalemeat par na triage soigceuscment répété pendant quatre aue qu'un agronome diatin- guö d'Angleterre, M. Hallett, est patvenu a obtenir de deux épis contenant ensemble 87 grains, choisis en 1857 et piantés le 17 dé- cembre de la même année, a obtenir, disoas nous, en 1861 un épi qui eontenait a lui seul 123 grains Comme ou le voit, c'est le choix des bons reproducteurs, principe sue lequel on est depuia longtemps d'accord en ce qui con-erne ies animaux, sppüqné aux produit'i de la terie. Dussions-nous paraitre longs et ennuyeux, nous ne pouvons ré- sister au plaisir de transcrire ici uu tableau donné par M. Hal lett lui-mêmeet qui montre l'importauce de ohaque géneration additionelle du triage il prouve en chiffres qu'&u moyen de ce triage répété, ia longueur des épis a été donblée, leurs contsnus presque triplés, et le pouvoirde propager dans ia semence aug- menté huit fois. Voici ce tableau. Longueur. Contcnu. 4857. L'épi original, 4 3/8 pouc. angl. (4) 47 gx-ains 4858. Le plus bel épi 6 4/4 79 10,éPis sur la i1®'1- leure plante. 4859. Le plus bel épi .7 3/4 91 22 4860. Epis imparfaits ix cause de l'humiditó de la saison39 4864. Le plus bel épi .83/4 »i 423 «82 4862. Epis non complets (en juin)80 x> Passant ensuile k la seconde partie desa conférence, M.Mor tier a parlé des plantes qui servent spécialement a la nourriture des bestiaux. La encore,le choix des graines est dc première im portance et c'est dans les produits de moyenne dimension qu'il faut ckercher les bonnes semences; les produits trop voiuniineux poisèdent moins de puissancs reproductive. Le premier but doit être d'augruenter, autant que possible, le nombre des racines de chsquo plante; pour y parvenir, il est indispensable de déplacer les plantes en temps utile et de les mettre dans un nouveau sol qui, convenableaient préparé par l'engrais, lenr donnera ies sues nutritifs qui manquant a une terre déja fatiguée par une première troissause. Eu procédaixt cette opération, et. après avoir fait dams la bevterava car e'est la betterave que le profesaeur a prise pour exempie deux ou trois légères incisions au couteau, incisions destinées a livrer passage de nouvelles racines, on ia ptasera en terre quelqre pea inslinée sur ie eóté L'heure avancé a interrompu le professenr ft eet endroit de sa lepon. Nous espérons que nous pourrons bientöt l'applaudir en core et qu'alors ii comp'ètera l'étude de eet intéressant sujet. Msis nous tenons ft félïciter dès aujourd'hui M. Mortier sur le talent dont il a fait prsuve ses développements sont clairs, lu cides, ft la portée de tons; nous tenons ft le féiiciter surtout pour la guerre courageuse qu'it déelare ft la routine. Si l'agriculture n a pas fait dans i'arroiidisgement d'Ypres des progrès plus ra- pides et plus complets encore, il faut l'attribuer avaat tout ft la prévention systématique avec laquelle tant de cultivateurs ac- cueillent les améliorations et les intentions nouvelles. C'est au déplorable engouement pour la culture du bon vieux temps qu'il faut s'attaquer et ce ne sera pas trop du dévouement de toni pour triompher de eet obstacle. La réorganisation de l'Ecole d'équitation, qui portera dé- sormais le nom d'Ecole de cavalerie, donnera ft ia ville d'Ypres une augmentation de garnison. L'Ecoie se composera de deux esca lron3 d'un effectif global de deux cer.t cinquante hommeset. te nombre d'officiers de ca valerie qui résideront en ville ssra d'euviron cinquante. Nous lisons dans la Moniteur l'extrait suivant du procés- verbal de la séance tenue le 21 mars 1863 par la commission royale pour la publication des anciennes loia et ordoanances M. Diegerick, archiviste de la ville d'Ypres, fait connaitre que, dans une visite récente aux archives communales de War- netoa, il y a remsrqué lea documents qui suivent 1« Coutumeset ordonnances concernant la prison de Warne- neton, de1437. 2o Coutume3 écrites de Warneion de1527. 3° idem 1534. 4° idem 4546. 5° idem 1566. 60 idem 1620. 7o Cjutumes de Messines de1546. 80 Cautumes de Loo de1567. 9° Eafin un grand nombre de cahiers d'annotations et d'inter- prétations diverses concernant le droit féodal et le droit coutu- mier. (1) Le ponce anglais 0 mèt. 023399.

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3