L'OPINION, Journal d'Ypres. Actes ofliciels. Chronique electorale. Instruction primaire. Je ne sais si yos lestenrs ont jamais eatenclu parler d'an farceur foien connu a Bruxelles, qui s'accoude a une tablo de cabaret en face de deux bons gardes civiquss inoffeasifs, engage une conver sation, parle d'abord de la pluie et du beau temps, pais tout k coup entaine le récit suivant G'étaiten 1811. Je soitiis préciaément du bagne de Toulon, oüj'avais eu !e malheur do passer dix ans de ma vie ponr avoir porté une main régiside sur les diamants da la eouronne du roi Charles X. A cette époque, l'église Saiute-Gudule n'était pas, il s'en faut, ce qu'elle est anjourd'hui. On psrlait beaucoup de la découvertede la Caüfornie, etlo bruit se répandait en Portugal qn'on avait trouvé abandonnéa, sur los bords du las de Genève, la fille d'un cbefiadien acousé par Washington d'avoir trahi sa patrie... L'histoüe commence ainsi et e!l« ne fiait pas. Vous imaginez la stupeur des gardes civiques. Hs n'entendent, ils ns coraprsnnsnt qu'uue cbose, c'est qu'il» sont en société avcc un galérien. Voiia a peu prés quelle «si la position do la gauche en écoutant les discours dc l'opposit.ion. Haine et spoliation orient, tour b tour ces messieurset tout ce qui s'en suit n'est qae déclamation pure. On entend bien par h3sard quelqne dis cours littéraire, brillainment coloré d'images séduisaatcs, mais en général c'est a vous assourdir de ia passion b froid, de 1'en thousiasme hypocrite, dos sonios farieuses, des prédictions si- nistre»ce serait a faire trembler si ce n'était littéraUmsnt anssi ridicule qve l'histoire du farceur bruxellois. Mais on se deinande oü tout cela va nous mener. II n'y a pas b dire, la session no peut plas durer longtemps; il imports que nos représentants puissent rentrer daus leurs foyers, b la veilie des élections, pour se mettre en rapport avec leurs commettants. Qu&ni fitiira la discussion, s'il est vrai, comme on l'assnre, qu'il n'est pas un membre de li droile qui n'ait deux discours dans sa poche? Pcrsonne, notez bien, n'a la naïreté de croire qu'il convaincraiïi la majoritè parlementaire. ni l'opinion. Ilue s'agit pas de cela; il s'agit da gagner, ou plulót de perdre du temps, alia que 1c ministère sstrouvo dans l'impossibilité de faire voter, dans le cours de cette session,ie proj;t de concession de chemins de fer et les arrangements commerjiaux et m&ritimes conclus avec la Prusse et avec l'Italie. La tactique de la droite est facile a comprendre Elle ne veut pas du projüt de ioi, et elle sait cependant qu'a l'heure du vote ii y aura une majorité en sa faveur. M. Van Humbeek propoeera a l'artic'e 8 un amendement, d'aprèa lequel la ville de Bmxelle» ne serait pas exposée br.e pasobtejiir l'autari8ation d'accepterle iega de M. Verhaegen en faveur de l'univertité librc, et eet amendement sera voté par quelquea membres de la gauche, notammeat MM. Goblet, Guillery et de Chentinnes; mais i.'amendement n'en sera pas moins rcjeté, et au vote sur l'en- nemble^il n'y aura plus un déserteur sur ks bancs de la g&uche. La droite sait cela, et c'est la raison pour laquclle ou aura toute la peine du monde de la faire taire. Elle espère que le mi nistère, harrasBé,consentira a proliter de quelque occasion donnée pour remettre Is vote a 1» session prockaine, ce qui serait consi- déré de sa part comme une retraite, uae espèce dc déf&ite morale qui exercerait sur ies élections une grande influence Capeudant la gauche peut-elle réolamer la clóture? La cloture, si un vote inïer- vcaait, serait certainement prononcée, maïs aliez done parler de clo ture b ces messieurs da la droiteiils feraient' daas Uur presae un va- carmeiusensé pour persuader aux électeurs que !a tribune n'est plus libra at qu'on a peur de leur terrible eloquence. Du rente, avant d'arriver au vote sur une demande de cloture, que de protesta tions n'entendrait on pas! Car la cloture doit, être demandée par dix membres au moins, et le réglement de li Cliambre permet de prendre la parole pour et contra. Or, il n'y a pas do r&ison pour qua toute ia droite eticoro na patio pas centre. Aussi ia gauche, sur les bases dc laqueljc it y a des membres assez retors pour ne passé laisser prendre au dépourvu, pré- pare-t elle un petit expédient qui, j'imagine, aarrit b eu quelque chance de snccès. On pcopo«erait, par exemple, da tenir des séances dusoir. La droite crierait encore bien h>ut, mais Ia pro position seraitnéasmoias adoptée, et elle surait 'e temp® d'épuiser son éloquenee de 2 h. a 5 h, de relevée, et cle 8 h. b 11 du soir, toujour» en séance, c'est uu régime auquel elle ne réaiste- rait pas longteaips, et tous c-es discours y passeraient en quelques jours, a moins qu'ella n'en refasse de nouveaux. Nous marsrhons dono rapidement vers la fin de Ia session; mais ou se demande avec u-.e certaiae iuquiétude quelles serout les coaséquences dn rejet de i'amendsment de M. Vaa Humbe-k, car 1'honorable député deBruxel'o», membrede l'association libérale, n'est fait a la Chamhrc l'organe d'une fraction notable de l'opinion, représentée a peu pics par la rusjor'.té de 19 roix contra 5 qui a voté au conse 1 aoramonal la pétition demandant unc mo dification radica'e de L'art. 8 de la loi, et il s'agira de savo'r pi l'assosiatioa poarra patrener la candidature des anciens scia- sionnaircs, qui sont bien détermiués a se mettre en désaccord avec !o conseil de la commune éla, coaimg les avancés, par l'association. Nous avons, d'uacóié, MM. Van Humbeek, Goblet et Gril- lery; de- l'&utreMM Orta, Hymwis, Defrê, Rirsoi, Prévinairc, Jauur, Van Volxem ft, de Rongé. Or, Ja mort de M, Verhsegea, avait suis fin, snppasait-on, b la scission du parti libéral. Ou se proposait de r.e plus fxoiser les suseeptibilités des fractious divitóes, et a la veilie des élections voiei ce qui se serait passé L'association aurait écrit aux seis- sionnaires pour leur otfrir i on patronage; cea.x-ci l'auraient aecepté sans condition, et au poll oa prévoyait que taus les soisioa- naires, sauf MM. Van Volxem et De Rongé, auraient été ai- mis cornme candidats de l'ssaosiation. Ces deux demiers députés, qui depuis quatre ans qu'iis aiégent i la C'aambre n'out jamais osé prendre la parole dans wcune cirronstance, n'auraiant, guère eu a se pUindre d'êire rsmplacés, je suppore, par M- Eontaraas, bourgmestra do Bruxelles,et par un autre candidal nouveau ayant qnelque mérite. Ainsi la scission eut été Unie, honorab:ement; ponr les deux partis.Mais comment ^association s'y prendra-t-elle pour pouvoir encore offrir son pstronnage b des hommes qui au- raient manifestement voté contre elle Hélas! je cra;ns bien, pour ma part, que !a lutte ne recom mence avec un nouvel achamement, et que le parti libéral de l'arrondissement de Bruxelles ne doane au pays l'exemple d'une division qui pourrait être funeste b ce parti. Si encore on pouvait espérer d'obtenir du ministère quelque semblans do concession formulé da-s un contre amendement que pussent égalament accepter M. Van Humbeek et M. Orts, mais il n'y a pas d'iliuw'on b se faire sur ce point M. Tesch a déelaré forruellement M. l'éïhevin Anspach, faisant fonstion de baurg- mestie de Broxeiies. quo c'stait a prendse ou a laisser, qu'on voteraitlaloi telle qu'elle estou qu'on ne l'aurait pas.Luemiiiis'ere est parfaitement d'avis,avec M. Bara,qn'il ne pourrait aantoristfl* viile de Bruxelles a accepter le legs de M. Vorhaegherin en f»'®ur de l'nnicersité libre, sans reconnaitre en quelque sorteqvn'fn 18'' dans la discussion o'e la loi dss couventa, le partij libér»' a joué une indigne eoméiie. M. le ministrede la justice ns s'est pas encore pronaoncé fu" bliquement sur cette question; il attend, dit-on, le dépiöt de a" mendement de M. Van Humbeek poar s'expliquer. Peut ét1® sera-ce, a cette occasion M. le ministre des finances 1UJ prendra la parole an nom du gouvernement et i'on attejnd dein un très brillant discours. Touts la question est peut-èvue de®- voir s'il ne parvieadra pas a obtenir des avances q«i|s rcuoncent a leur amendement dans l'intérêt de l'unitpn du 1'" béraiisme; mais outre qu'il y a probablemeut parti pr-is surl®8 bancs del'extréme gauche, il se peut que l'honorable ML Prère- Orban froisse quelque susceptibilité et rende imp'oasi ble tosl® espèeo de conciliation. Une des préoccupatioas du moment, dans les sphèrss gouv«r- nementales, c'est 1» situation politique d'Anvers et l'étsat de l'a" pinion depuis l'ach&t du l'récurseur par une société qui s'est é'1" demment figurée quo l'agitatiou ne régnait que dans les coiemc63 de ce journal, et qu'il suffirait pour y mettre nn terme d'en mo difier ia rédaetion. A tort ou b raison, les Auversois pr-étendettt qu'il n'y a au fond de tou t cela qu'une question de perscmnes, 6t que le nouveau Précurseur n'aura d'autre but que de ^cnver«er radministratioa communale aotueüe élue par le meeting;, pour 7 faire reatrer MM. Loos et consorts. Or, cela a mis less rnécott- te.nts dans un tel êtat d'exaspération qu'il a auffi a M. Eugène Dumoulin, l'ancien rédacteur eu chef du Précurseurd'jannonc«r son intention de créer un nouveau journal pour faire ajfluer l«s souscripteurs. En quelques joars on a réuni les capitau_x néces saires, et VEscaut, tel sera le titre du nouveau journal, paraSV4 dès le 15 do ce raois, ou le 20 au plus tard. II sera publié dans le format de 1Indêptniancs et cofttera 10 fr. de moins que le Précurseur, c'est-è-diro 60 frs au i:<11 de 60. M. Eugène Dumoulin en sera natnrellement la rédaetsur e» chef. Le comité de rédaetion est composé dc trois membres du Conseil communal actnei, notamment MM. Haghe et d'Hane J® Steeuhuyseo, d'un négosiant d'Anvers et de M. Dumoulim. M. Mallet sera directeur-gérant. L'ancien correspoudant de Bruxelles du Précurseur, qaj a été remercié en ruême tear pa que son rédacteur en chef, reprsadra <a place au jouraal nouveau. Un jeune avoc&t de Verviers sera adjoint a la redaction. Le service descorrespondaasesétrangères sera organisê avec 1® plus grand soin et la rédaetion s'est déjb assurée le concours d® piuaieurs écrivaius éminents, notaminent de M. Eugene iPellctsn qai publier» chaque semaine une chronique politique. Inutile de dire que 1 'Eicaui ue sera pas un organe da part' ctlholiqae. Est-ce b dire qu'il sera libéral? Oui, mais b sa f»' f >n, c'est,-a-dire qu'il va faire une guorra ouverte au cabinet ad" tuei. II est résolu, m'assure-i oa, pour lea procbaines election8 legislatives, a n'appnyer qua les sea les candidatures du meeting» et les Acvcreois de 1 'Escaut espèrent en «oyer a la Chambre, (I® deux choses l'une -. ou des hommes qui refuseront de préter 1® sermtnt constitutionnel, ou des hommes qui voterout oontrc 1® ministère, poar le reaverser, au premier vote politique. Ohles impradents smis qui ont ctéé uno pareille situation dans la v.ille qui est exposée a devenir le dernier boulevard d® notre nationaliié ct qui, par conséquent, devrait être la plvr» fidèl® et la plus dévouée du roysumc! Ls Précurseur, après tout, n'é tait pas si féroce, pnisqu'il se boraait a demander "une tnquêfc® sur la néeessité de maiateuic ies citalcilas, alors que tons le® corps constitués de la ville et de la province en réclamuient 1# démolition. II eut été si fasile de parlementer avac lui, do 1® calmer peut-êfcre, et lui «eul exerpait assez d'infiueuce sur l'opi nion poar faire cesser l'agitation des esprits. Comment Mil.Loo® et consorts n'ont-ils pas cantpris qu'en achetant ee journal il® n'en posséderaient que le titre, et que déeormais son infiuens® s'exercerait sous nn autre drapeau, sans ménagemaat et saus ré serve Un arrêté royal du 28 mars approuve leiplau dressé phr MMe «ommis-- saire-voyer de l'arrondissement de Furnes-Dixmude pour l'établlissemet)®' d'un chemin vicinal destind a relier la commune d'lsemberglie au hanaean den Abeele, rur la route de l'Etat d'lloogjtade ii Rousbrugge, et travel'^ santletorritoire des communes d'Isenberghe, Leyselé et GyveriachoVe« Par divers arrêtés dc date récente, Ics subsides suivants ont été ad> cordés, surle budget du département de rintérieur,aux communes (!i-aprèS dénommées, pour construction, appropriation, agrandissement, etc., de> bbtiments d'école p. ixuNK occiDsxTiLE. Urombeke, 1.200 fr.; Dottigmes, 9,22;. Ohe; lende, 579. Ls parii libéral vient ds reinporter un éclatant Iriontph® b Hoy. 11 y avnifc au serutin 1,086 votanta. Majorité absolne, 544, M. de Macar a obtenu 607 voix emtio 475 öomiée» au catdidat cathoüque, M. de Liedekerke. En conséquente M. Remand de Macar-de-Poterta, candidat de 1'Association libérale a été pro- clamé meinbrc de la Ckambre des reorésentants. Ls carps électoral de l'arrondissement. de Huy a repansst ave; cette feraaeté caiaie que donno la défemeda ban droit etde la justice, les prélentions descléricaux. MM. de Liedekerkc Be&afort et Thibaut, représentants con- servatears de i'arrondisseinent ds Dmaut, viemtenc d'aduaser une circulaire anx électeurs pour sollieiter leura suffrage! aux ptochaines élections. La circulaire de MM. de Liedrkeikeet Thibaut trahit ttutes les craintesque leur fait, eoneevoic la candidature de M. Rosier, qui a su se conciiier Cestim*) de ses aiversaires politiques etqui, par les services qu'il a rendus au pays, mérite la rceonnaissmce de tout les BelgeB. Nous dirons, avec 1 'Ec'-aireu-r is Nesmur; qu'il est péniblj de voir cette circulaire porter 1'empmntedes personnalités les plu® inconvenantes envers un ministre, dont le nmu commaude le res pect. Nous trouvons, dans ce triste moyen, une preuvc positive que les représentants de Diaant voient le soi miné sous leurs pas. II faut vraiment être réóuit aux abois pour tju'un hjmme, qui possède l'éduoaticn de M. le oomte de Liedekerke, oss se permettre, envers un fcöversaire du caractère et de l'honorabdité lie M. Rogier, des assertions de la nature da celles que contient ia circulaire. On ne peut expliquer un tel ccart que par le dépit que fait naitre une candidature dont le succès est assuré. On assure que le parti eonservateur présentera un eadidat b March e. M. Léopold Orban, de Larochc, serait opposé au repré sentant actuel, l'honorable M.i Orban. A Virion, le cornte da Brige serait opposé a M Pierre, On écrit de Tbielt M. le chevalier C'. De Conink, bourg- mestre de Mercken, a accepté la candidature qui lui a été offerte par un grand nombre d'électeum influents dans l'arrondissement de Dixmude pour l'élection du 9 juin prochain. M. De Gonmek se pose comme candidat eonservateur en opposition a M. de Brevae, bourgmestre de Dixmude, membre sortant. Jcudi dernier aeulieu, chsz M. Dewandre, président da 1'As sociation libérale de Charleroi, une réuniou au grand complet du comité administratif de 1'Association. De très-bonnes uouvelles concernant les dispositions dn corps électoral ont été communiquées dans cette assemblée. MM. Ies candidats de 1'Association libérale pour les procaines élections au SSnat étaient présents. On vient de distribuer le sixième rapport sur la situation do 1'instruction primaire en Belgique, présenté aux Chainbres legis latives le 13 juin 1862, par M. le ministre de l'intérieur. On sait que l'&ction des différente® autorités préposêcs a la di rection et a 1» surveillance de l'enaeignement primaire est définte par la loi dn 23 septembre 1842. Nous détachons les lignes suivantcs du rapport de M. le mi nistre sur la manière dont le gouvernement exerce ses attribu tions A l'occasion de certains actes, oa a prétendu qu'il cherehait reformer la loi adminiatrativement. Mais si l'on examine ces actes en dehors de toute préoccnpation étrangère a l'enseigne- mcnt, on doit reconnaitre qu'il n'a commis aueun excèa de poa- voir. Tous ses efforts tendent a assurer l'exécution sincere de li loi, a faire disparaitre lesabus et a introduire dans le service les amêlioratious'doat i! est susceptible. Si quelquefois il a procédé par mesure A'ofiice, i! ne i'a fait qu'aprè3 avoir épuisé tous 1«® mojens de persuasion et pour forcer les communes a rsmpiir leurs obligations, ou bien pour lei empc-hcr d'abdiquer leura droits en m&tière d'iustruction primaire. II w pensé que la Ji- berté communale n'allait pas ju®qu'a permettre k une adminis tration soit de refuser des moyens suffisants d'instruction aux enfants de la locxlité, soit de sup primer des éeoles publiqucs pour faire place a des institutions privéei, ne présentant pas les mêmes garanties, Plus loin, l'honorable ministre nous montre comment s'exerce Taction des autorités provinciales et communales Dès ie commencement de la mise cxécutioa de la loi,les auto rités provinciales ont pris k coear les intéréts de l'instruetion popu laire. Depuis, ellesn'ont eesaé do semontrer animées da la plus grande sollicitude pour tout ce qui concsrne cette branche impor tante du service public. Les conseil» provinciaux secondent les vues éelairées des déput&tions permanent.es A l'exemple ds l'Etat, plusiears provinces alloucnt k lour butget des crédlts extraor- dinairea d'une certaine importance, pour aider les communes a subvenir aux frais de construction des maisons d'école. II est regret: er ssulement que toutes les déput&tions n'accordent pas un égal concours au gouvernement, lorsqu'il s'agit d'imposer aux communes des charges proport.ioaaées a leurs ressources, »Ii y a toujours des administrations communales qui ne se sou- cient pas des droits que la loi leur eonfère, ni de la manière dont les écoles sont tenues. Cependant beaucoup de communes s'oeca- pent da l'instruetion plus sêrieutement que par le passé. On con state mème une sorte d'élau poar les constructions. Si eet élan se nrainlient. il ess permis d'espérer que chaque loeahté iinirapar avoir son batimsnt d'école, comme la paroisse a son êglise. Alors, lè oir elle n'est que prtcaire, l'orgauisation deviendra stable, et l'iüfluenee salutaire de l'enseignameat se fera sentir jusquo dans le inoinSre hameau. Uae eonvocation de tous les membres de la Société de Saint- Vincent de Paul, d&ns l'arrondissement, vieut d'étre faite# i'oe- casioit de l'arrivéis dsns nos mura, luiuti prochain, ueM. i'é»êque de G&nd. Tout, le monde sait que c est a Gaud que siége le comité cen tral de cstte Soeiéié. Rouscroyons que pareille convocation, s la vsüle des élections, a un tout autre but que la charité. Voici la stati&tique offiiielle comparative d« l'impnrtation et de l'exportatioa du houblon en Belgique, pour les moss de jan vier, fevrisr et mars. IMPOBTATIOXS. Provenances. Zolverien Pays-Bas - Angleterre Elats-Unis - Autres provenances Total kil. 1863. Mars. 8,845 3,616 22,734 21,930 5,428 1863.3 mois. 38,452 25,479 32,728 50,951 46,970 164,280 EXPORTATION DE HOU BUM BELGE. I'ays-Bas. Angleterre France. .1 Autres destinations Total kil. 8,382 38,053 38,095 4,443 38,576 88,582 137,843 6,008 26-1,444 1862. 3 mois. 24,479 30,702 118.680 389 J 4,084 185,334 38,695 466,377 109,330 781 226,8-38

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3