JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. tk1£ KOLT eSEN FBEBEBIK- YPRES, Öiaianciie, pkehikré: 4\xjée. s» ül juia liep. Le Journal paraït le dimanche de chaque semaine. Laissez dire, laissez-vous blümer, mais publiez votre pensee. VPBES, 91 jnln I%G:t. L'iiistoire jiigera. Les premières journée's de juin de l'année 1868 renferment de précieuxenseignements quel histoire rappellera aux générations futures. Lorsqu'on jette un regard froid et impartial sur l'attitude prise en Belgique par les champions de l'obscurantisme, l'on demeure convaincu qu'ils n'ont aucune foi dans l'avenir de leurs doctrines, et que, sentant le siècle marcher sur eux, ils ont. fait un ef fort désespéré mais inutile pour se débarrasser de son poids terrible. Nous ne dirons rien de la pression immense que leur or semble avoir exercé A Bruges et a Dixmude sur la conscience des électeurs. Si nos renseignements sont exacts, la sanglante humiliation infligée par l'enquête de Louvain n'a pas suffi pour corriger leurs déplorables instincts. Nous avons tous senti autour de nous disait en pleine reunion publique un honorable conseiller communal de Bruges l'air saturé de corrup- tion ils ont fait agir l'intérèt pour faire taire les convictions et les principes. Or, personne ne protesta contre ces paroles, le silence de tous leur donne une immense autorité. Attendons, l'avenir nous réserve peut être surce point de tristes révélationsenregistrons seulement ici les faits conn us de tous, paree qn'ils ont osé se produire a la face du pays. Et d'abord le célèbre mandementnous n'en di rons rien it est jugé a l'étranger comme en Belgi que, il a pris place dans toutes les archives il tut le signal de faits et gestes d'une incroyable audace. Hier, une fermière de Kemmel nous lit part du bontieiir que lui causait l'élection de M. Yan Renyn- o-he Au moins, dit-elle, les èglises ne seront pas fermées, ni les prêtrespourchassés; nous never- rons pas revenir ces temps aflreux de persécu- ,c tion oü la messe se célébra dans une étable, oü les saints sacrements furent administrés dans des lieux abjects. Et ces iclées sinistres se sont emparées de la ma jeure partie de nos campagnards A coup sur ce ne sont pasles libéraux qui les ont Aen de Meiers van het arrondissement Yper. Kicze/s. op 9 juny aenstaende moet gy eenen keus doen wacr het welvaren afhangt van uw vaderland. Lael u dus in siaep niét wiegen door de ministerieel® jaknik kers die u willen in den zak draeijen niet plompe leugens,met lyndèrbeloften of met u hunne papvuisten le toonen om u te bedriegen zo O gv niet danst gelyk zy schuifelen. Overweegt zave uw eigen belangen als grondeigenaers, als ouders van christelyks huisgezinnen, als katholyke Ltlgen, noch stemt niet met überael-gezinde godloozen, want alzoo zoudt gy voor uw fle«l medewerken aen de vyandelyke poo gingen die men aenlegt tegen dé kerk en het vaderland. Immers, met wie gy stemt, doot gy mede, en met wie gy verkeert, wordt gy vereerd. Wel nu, wie zyn die mannen die onder den naem van liberalen uwe kiezersstem en ter zeltder tyde uwe consciëntie willen uitkoopen ten dienste iiunner godloosheid Sedert dat de kerke, kerke is, draegt zy den onvcrandcr- Svken naem van katholyke Icerke, en sedert die 1800 jaer dat A niettegenstaende hare vyanden, regte staet, heeft zy deze wel 1800 mael hunne kazakken zien keeren en altyd nieuwe namen dragen, om volgens de tvdsomstandigheden de onnoo- zelaers beter te bedriegen. Maer luistert l het Ifistker af, wie yyn -die mannen t répandues! Qui est-ee done? Répondez, vous qui vous êtes faits les colporteurs de ces mensonges, consultez votre conscience; si ('ambition ne l'a pas éteinte, elle vous dira quel crime affreux vous avez connnis, en répandant l'erreur pour aveugler les braves gens qui croient naïvement en vos paroles Dans la commune de E..., plus de deux cents personnes ont entendu sortir de laboucbe d'un prê- tre dans l'exercice desesfonctions sacrées ces igno- bles calomnies Les contributions que vous payez ne servent entre les mains des libéraux qu'è. con- struire des tbéatres, des salles de danses, des lupanars (oerekoten)... A la sortie des Cham- bres, les libéraux se rendent par groupes dans les lupanars... Quelques repoussantes que soient ces citations, nous les signalons comme rentrant dans le plan d'ensemble, des attaques diri- gées contrel'opinion libérale, ellessont reproduites avec une légère variante dans un écril que nous avons sous les veux. Zy verbeesten hun geld in kotenin nesten, in nachtuilen, in komedien. Elles sont comme le parfum de eet autre écrit, qui fut répandu aPoperingbe danslanuitdu 4au 5 juin, etdont nous reproduisonsci-dessousle texte flamand pour l'édification du public(G'est a cette infame libelle que se rapporte la.correspondancequipublia le Progrès d'Ypres dans sou numéro du M juin). Pour qui prend-on les électeurs beiges, lorsqu'on espère par de pareils moyens gagner leurs votes? Et il ne s'est póint rencontré un seul journal calho- lique qui repoussat publiquement de pareilles hor reurs; pasun candidat elérical qui protestat contre l'impression de son nom au bas de ces écrits im- mondes pas un prêtre qui du haut de la cbaire vengeat la sainteté de nos église£, contre les pro fanations dont elles étaient l'objel L'histoire jugera. Faut-il que nous citions encore les imprudentes menaces que l'on n'a pas-cessé de répandre dans les families, surtout chez les lèmmes? Ceux qui ont osé annoncer aux électeurs que les saints sacre ments seraient impiloyablement refusés a quiconque voterait pour les libéraux, a leurs femmes, a leurs enfants, ont-ils rétlécni ét tiendront-ils. paroles? Dans l'arrondissemenl d'Ypres, 1082 électeurs ont donué leur vote aux libéraux Ces 1082 catboliqu.es seront-ils renvoyés aux Paques procbaines comme De tegenwoordige vyanden der kerk lieeten Liberalen in Belgenland, Garibaldiens in Italië, Vrymetselaers of Franc- rnapons in geheel Europa. Over honderd jaer sedert het hoofd verken Voltaire, noemde zo men Filosofen.Over twee honderd jaer van hier droegen zy in Nederland den naem van Geuzen en BeeldstormenIn de middele eeuw kenmerkt ze de geschie denis onder den naem van Protestanten en eindeiyk van in de vroegste eeuwen der kerk droegen zy den naem van Ketters. Alle die namen zyn maer voornamen en lapnamen van die mannen; doch wilt gy hunnen echten familie naem welen? Godloozen, dit is hun nnom. Daer is hun boom van familie en dien boom kent men aen zyne vruchten, vruchten van godloos heid, van kerkonteering, van eerloosheid, van laster en leu- gentael, vanbeursnydery, gelyk nu onlangs te Leuven, vruch ten die een vergiftig zaed voortbrengen om onze kinders te vergeven, onze katholyke en nationale vryhoden dood te hel pen, vruchten voor den slavenband, vruchten voor de hel Het maskoraf! wie zyn die valsehaerds die-wetende hoe \vy houden aen onzen katholyken godsdienst, den godsdienst on zer voorvaders, gebaren dat zy hem willen verstaen, daer zy ondertusschen alles doen om hem te krenken, met godloozè Representanten nacr Brussel te zenden, dier daer eerlooze wetten helpen maken en alzoo allengskens den gods dienst onzer vaders in het slyk versmachten. Wie zyn zy Het zyn de liberalen Bedriegers zyn zy dus, die met hunnen zeempen durven schryven dat sedert dat de liberalen meester zyn de kerke geen leed gedaen is! Of pelzen zy misschien dat vyy geen getuige staen van die looze draeijen en bedriegelvke redens waermede zy hunnen onregte wetten w*±vcn Zy sluiten dp kerken niet, zeggen zy. Ikgeioofhet wel, maer zyn zy reeds geen mees ter op het kerhof? Sedert hunnen Jodenwet op het kerkhof, des pécheurs endurcis, coupables d'un crime poli tique pour lequel il n'est point de miséricorde? et les femmes comme des complices de ce crimeQue l'on aille jusques-la et un immense cri d'indigna- tion softira de la poitrine des catholiques beiges ou bien, oublieront-ils les menaces siimpru- demment faites pour ébranler les consciences? Le public ne les oubliera pas, il a l'oeil ouvert, i! attend les Paques, il jugera si toutes ces paroles terribles u'étaient en réalité que d'impru- dentes comédies une proebaine fois il se moquera bel et bien de tous ceux qui oseront re- courir encore a de pareils moyens* Mais il est dans la conduite de nos adversaires, quelque chose qui dépasse tous les scandales que nous venons d'énumérer, quelque chose qui, fesant tomber le masque de religion dont ils avaient mal- adroitement couvert leur insatiable soif des gran deurs de ce monde, prouve a toute evidence que tous ceux qui ont suivi Mgr Malou dans sa triste équipée ne croient pas le premier mot de ce qu'ils ont écrit et déclamé? On lit dans le mandement Les électeurs qui voteront pour les eandidats catholiques ou coa- seryateurs voteront pour l'Eglise catholique, ses droits et sa liberté et plus loin De Ik vous eonclurez N. T. C. F. que vous ne pouvez accorder vos suffrages aux eandidats ennemis de l'Eglise Et l'on prêchera dans nos temples que. ceux qui vo- teraient pour des libéraux seraient voués a la dam nation éternelle Or, si ee que monseigneur Malou et quelques prétres de son diocèse-disaient, était la vérité, com ment expliquer la conduite de monseigneur le car dinal archévêque de Malines, qui a vu son clcrgé travailler pour des libéraux do la nuance de d'Haiie-Steenhuyze, k Anvers, Sehollaert k Lou vain, Haeck a Bruxelles? Yoila des libéraux autrement dangereux que les Devaux et les Vandenpeereboom.En effet, M,Haeck ést un fmnc-nuum, un membre de la société des. solid aires-, s'il vient k mourir ses restes mortels se ront, de par sa volonté, écartés des cimetières ca tholiques, car a en eroire les paroles du pamphlet catholique, parlant des solidaires il n'est permis Van een godvergeten zunjn te doen delvente mid den der catholyke graven onzen godvree «end e ouders. 's het kerkhof nog een kerkhof? Neen, maer het is een stad huishof, een geuzenhof, een jodenhof, een hondenhof,waer og de liberale godloozen meester spelen, om de gewyde aerde te onteeren en te ontvvyden, telkens dat het hun belieft er een godvergeten zwyntedoen delven, te midden der katholyken graven onzer godvreezende ouders, en onder het lommer van het kruis, dat er ook alligtte veel zal staen Valsehaerds en bedriegers zyn de liberalen die het volk wye maken dat zy tegen den godsdienst niet zyn, noch tegen cis priesters, daer hunne gazetten dagelyks vol staen met uit hun nen duim gezogen geschiedenissen, waerin onze priesters af geschilderd staen, zwart van ondeugd, alzeo ondeugende al& of zy lesse kregen van de liberalen zelve. Valsche Judassen zyn die liberale ambtenaers die zwatelen dat zy tegen den godsdienst niet zyn, daerzy nogthans de tes tamenten doen breken die ten voordeele van de kerken en gods dienstige gestichten gemaekt zyn, zeggende met Judas ware dat niet beter voor den armen Valsehaerds on schynheiligen zyn de liberale kwakzalvers, die vragen of zy tegen kerk en kloosters en priesters zyn, ter- wyl zy de Broeders van Jemmapes levendig braden, en de rui ten inwerpen der vreedzame kloosters die hun geen kwaed konnendoen. Valsehaerds en laffe papherten zyn deliberate die vrageaof onze katholyke diensten gehinderd of beledigd zyn geweest en die, gelyk te Gent, de processie schandelyk stooren en ontee- rer, op den oogenbiik toen de Bisschop voor hen passeert, het H. Sakraraent dragende, Y alschaerds on volksbedriegers zyn die liberalen die gebaren milde te zyn in. hunne subsidien om "kerken en pastoryen te her bouwen, daer zy zich zeiven vooren uit zegenen, "en dan uit hunnen zak haten oenige stuivers van het gestolen geld van ker- L'OPinilOM. On s'abcmne :i Ypres au bureau du Journal chez FÉux Iambik, imprimeur-librairc, rue de Dixmude, n°S3, cta Bruxelles chez l'édileur.Prixd'abonnement l'étranger le port en sus. Un numéro 23 c. Prix des Annonces et des Réclames 10 c. la petite ligne; corps du journal 30 centimes le tout payable d'avance. On traite it forfait pour les annonces souvent reproduces. Toutes lettres ou envois d'argent doiycnt fttre. adressés franco au bureau du journal. pour la Belgique 8 fr. par anA fr. 3(V c. par semestr»p«ir

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 1