L'OPINION, Journal d'Ypres. l'intermédiaire de ses représentants, gracek l'interprétation donnée en 1859 k 1'article 84 de la loi communale. Qu'est-ce, en effet, que le droit de fonder? II consiste k affirmer l'utiüté publique d'un établissement perpétuel, k eréer des per- sonnes civilesk enlever des biens aux communesk constituer des administrations officielies, k presnrire des régies et des obligations qui engagent la sociétó tout entière. Or la liberté d'un citoyensi étendue qu'elle doive être, ne saurait jamais aller jusqu'k próvaloir sur l'intó- rêt public; la volonté individuellene saurait engager la société tout entière k perpétuité, ni mème un seul instant, k moins que la société tout entière, les individus unis par un pacte social, la nation représentée par le pouvoir législatif, n'ait re- connu et déclaré bon et utile a tous l'acte émanant de cette vo lonté. C'est pourtant au nom de la liberté que les ultramontains du Congrès de Malines réclament la personnification civile pour leurs associations religieuses, le droit pour tout le monde de fonder et de tester en faveur du clergé, et qu'ils vont même jusqu'k affirmer avec M. Malou, évêque de Bruges, que la charitó appartient k la religion et la compléte, et qu'il est im possible de la séculariser sans porter atteinte a la liberté den eultes,aux droits de l'Eglise,aux prescriptions de l'Evangile,k la conscience des chrétiens. Mais je touche ici a une observation qui montrera k vos lec- teurs que le désordre est au camp d'Agramant. Le congrès ca- tholique a adopté par acclamation le programme ridicule qua je vous ai esquissé la semaine dernière, mais M. Dechamps, qui est une des iumières de la droite, a adopté, lui, et avec en thousiasme, on peut le dire, comme programme politique le discours de M. de Montalembert, qui est la condamnation sinon la flétrissure de tous les principes professés dans nos Cham- bres par l'opposition. Ce n'était pas au Congrès, mais au banquet qui l'a suivi; après boire, dirait-on, s'il n'était connu que M. Dechamps ne boit jamais que de l'eau. Le discours de M. de Montalembert, s'est-il écrié, nest qu'un magniflque commentaire de la constitution beige. Je vous déclare, messieursque je me promets bien, lorsque je remonterai a la tribune de mon i« pays, d'y porter en mains le discours de mon illustre ami. Je dirni a nos adversaires Voild un programme démocratique et liberalnous le signonsosex-vous le signer 11 paralt qu'en lisant ces lignes M. Frère-Orban, qui passait ses vacanees au chüteau de Ste-Ode, s'est écrié qu'il tenait le parti catholique dans ses mains,et qu'k la première discussion politique il le briserait comme verre. II est revenu immédiate- ment k Bruxelles, et depuis son retour il a eu plusieurs confé rences avec les chefs du parti libéral. Leur a-t-il róvélé ses plans de campagne? Je l'ignore; maisil est certain que dès au- joura'hui tous les hommes de la gauche ont la conviction que le retour aux affaires du parti catholique est désormais impos sible. ,Je vous fais grkce des injures et des outrages adressés par M. de Gerlache, premier président k la cour de cassation, dans son discours d'ouverture du congrès, k tous nos corps consti- tués élus par la nation. Ce sont lk de vieux radotages qu'il faut tolérer de la part d'un vieillard si haut placé dans la ma- gistrature inamovible que rien ne peut l'atteindre. J'ai entendu dire qu'avant de prononcerson discours M. de Gerlache aurait dü donner sa démission. 11 y a k répondrek cela que si ce haut baron du cléricalisme n'avait été hors de toute atteinte il se se rait bien gardé d'outrager qui que ce soit. La presse libérale est profondément émue de divers inci dents qui se sont produits dans ces derniers temps et qui sem- bleraient porter k croire qu'il y a chez nous, sinon un parti pris, au moins line tendance involontaire k resserrer, dans des entraves ehaque jourplusétroites, l'exercice de droits précieux «lont la perte serait la ruine de notre édifice politique. II est bien évident que le jugement prononcé contre \e Jour nal de Charleroi, et dont vous vous êtes occupé avec autorité, ne sera pasmaintpnu en appel, mais la presse est néanmoins résolue a revendiquer, par tous les moyens en son ppuvoir, toute l'étendue de ses droits constitutionnels, et la législature sera mise en demeure de faire triompher défmitivement le prin cipe inscrit dansl'art. 98 de la Constitution, ainsiconcu Le jury est établi en toutes matières criminelles, et pour délits politiques et de la presse. Quoiqu'il répugne d'appiiquer les solennités de la procé dure par jurés k des faits d'une importance minime, il semble, 1 comme le dit M. Schuermans dans son Code de la presse «que les motifs de la Constitution s'étendent k toutes les infractions de la presse qui dépendent de la liberté de discussion qu'il s'agisse d'une peine élevée ou d'une simple amende, l'écrivain poursuivi pour manifestation d'une opinion, commise k l'aide de la presse, a droit k voir la moralité de son action appréciée par le jury. Or, un pétitionnement va être organisé dans ce sens; vous imaginez qu'il sera appuyé avec énergie, et, la ques tion une fois posée résolüment, il faudra qu'on la résolve. J.e corps électoral de l'arrondissement de Tournai est con- voqué pour le 10 de ce mois, k i'effet d'élire un représentant en remplacement de M. Dupret, qui, se trouvant pour des rai- sons de santé dans l'impossibilité de siéger k laChambre, a ré- signé sou mandat. Le comité de l'assoeiation libérale a offert la candidature vacante kM. Rogier,qui l'a acceptée,etl'association, réunie eu assemblée générale, a acclamé cette candidature. Le parti catholique,comprenant l'importance qu'il y aurait pour la droite k s'emparer du siége vacant k la Chambre, cherche un candidat et semble décidé k patroner soit la candidature de M. Louis Dumortier, éclievin de la ville, soit celle de M. le gé- néral Greindl, quia échoud avec éclat, comme on sait, auxder- nières élections de Bruxelles. 11 no paratt pas, heureusement, flu'aucune de ces candidatures ait la moindre chance de succès la demonstration du parti catholique n'aura d'autre résultat que de mettre sur pied tous les libéraux et d'assurer k l'honorableministre des affaires étrangèresun triomphe écla tant qui le dédommagera de son échec de Dinant. Les popula tions riveraines del'Escautdoivent être sympathiques k l'homme d'Etat qui a proclamé la liberté de ce fleuve après ayoir eu la gioire deproelamer l'indépendance de la Belgique. Garde ehlijue de la ville d'Ypres. Le commandant ad interim de ia garde civique k Ypres invite MM. les officiers, sous-officiers, caporaux,brigadiers et gardes qui désirent prendre part au Tir national qui aura lieu k Bruxelles, pendant la célébration des fêtes anniversaires de Septembre,k se réunir, en tenue eten armos, sur la plaine d'Amour, les lundis 31 aoüt, 7 et 14 septembro 1863, k 5 heu- res de relevée, pour y participer a des tirs préparatoires. Ypres, le 25 aoüt 1863. Le commandant susdit, Gliemins «Ie rei* «le l'Êtat el «le la Flandre occidentale. Dernier train de plaisir de Tournai, Mouscron, Poperinghe, Ypres, Menin, Courtrai, Routers, Deynze, Thielt, Lichtervelde et Thourout, d Ostende, dimanche 6 septembre -1863. Heures de départ Retour d'Ostende k 6 h. 13 minutes du soir. Chemins de fer de Bruges d Blankenberahe, de Lichtervelde a Fumes et de la Flandre occidentale. Excursions a ölank.eiil»ei*ghe. Pendant la saison des bains, il sera déiivré tous les diman- ches, dans les bureaux ci-dessous désignés, des coupons di rects pour Blankenberghe, k prix reduits, et valables pour le retour pendant la journée. Arrivée k Blankenberghe k 11 h.lOm. Le retour de Blankenberghe est fixék 5 h.30 du KËRMËSSE I)E KEMMEL, le dimanche 6 septembre 1863. Lundi 7 septembre, k 3 heures de relevée, Carrousel pour chevaux et muiets, en ligne droite. Prix k gagner -lr prix, 40fr. en espèces; 2° id., 20 fr. id.; 3e id., 10 fr. id. Une prime de 5 fr. sera accordée au plus grand nombre de cavaliers (6 au moins) constatant par certificat signé de l'auto- rité communale, qu'ils sont habitants de ia même commune. L'inseription se fera de 1 heure k 2 1/2 heures, au cabaret le Labyrinthe, tenu par M. P. Delobel. La raise sera d'un franc. Mardi 8. Tir k Tare k la main, k la Maison commune. La société de Saint Sébastien offre cinq prix d'honneur 1° L'oiseau supérieur, 40 fr. en espèces2° l'oiseau de cöté n' 2, 20 fr. id.; 3° id. n° 3, 20 fr. id.; 4° id. n° 4, 10 fr. id.; 5" id. n° 5, 10 fr. id. Total, 100 francs. La mise de ehaque tireur sera de sept francs,et il sera payé six francs pour ehaque petit oiseau abattu. Concours k la Boule, au cabaret l'Ange, tenu par M. P. De- raet. La Société de St-Paul donne k gagner lerprix, 15 fr. en espèces; 2e id., 7 fr. id.; 3C id., 7 fr. id. Plus, trois médailles en argent, dont une pour la société qui se présentera dans Ia plus belle tenue, une seconde pour la so ciété la plus nombreuse et une troisième pour la société la plus éloignée. Mercredi 9. Mat de cocagne pour les hommes. Jeu de ciseaux pour les femmes. Jeudi 10. Prix k gagner pour la Société de St-Sébastien. A 8 heures, brillant feu d'artifice. Fails divers. Voulant favoriser les personnes qui se rendront au congrès des sciences sodales, lequel aura lieu k Gand le 23 septembre prochain, M. le ministre des travaux publics accorde une ré- duction de 50 p. c. k tous les membres effectifs ou honoraires qui seront munis de la carte justificative de cette qualité. Cette réduction sera accordée pour voyager dans toutes les directions depuis le 10 jusqu'au 30 septembre, aussi bien sur les chemins de fer concédés que sur les voies de l'Etat. (La ligne de Has selt k Maestricht seule exceptée.) Nous apprenons qu'k l'occasion de la distribution dec prix k l'académie de dessin k Ypres, la commission directrice ayant négligé de faire parvenir une invitation k MM. les pro- fesseurs et k MM. les artistes qui habitent notre ville, une ex plication assez vive eut lieu k ce sujet entre un membre de la commission etun artiste, froissé par eet oubli. A cette occasion nous ferons remarquer que nous n'avons jamais vu une plus pauvre exposition que celle qui eut lieu cette année dans la salie de l'académie.Le concours de MM. les artistes avait entièrement fait défaut. Nous ticherons de con- naïtre le secret de cette abstention. Les journaux de Bruges citent M. Dumont, Arthur, d'.Y- pres,parmi les élèves de l'école moyenne de Bruges (29 année, section préparatoire) qui ont remporté le plus de suecès. Nous apprenons que nos divers projets de chemins de fer sont en bonne voie.Hier, MM. Herla, Marchal, Van Mons et.C*, sont arrivés en cette villeils venaient de parcourir la ligne projetée d'Ostende par Thourout, Staden et Langhemarck k Ypres; aujourd'iiuiits sont partis accompagnés de M. Carton, eommissaire d'arrondissement, et M. de Fiorisone, représen tant, pour Messines, Warneton et Armentières. D'aprèsce que Ton nous assure, les travaux graphiques seront commeucés le •10 septembre prochain, et tout permet d'espérer qu'un projet de loi portant concession de cette ligne, pourra être soumis dès la rentrée des Chambres. D'autre part nous tenons de source certaine que la compa gnie de la Flandre occidentale se propose de demander la con cession de la ligne de Poperinghe au chemin de fer du Nord. (Progrès). II résulte de renseignements officiels que la victime de l'accident arrivé le 16 de ce mois dans la station du chemin de fer de cette ville, s'appelle Henri Dupont, tailleur, domicilié k Iseghem. On écrit de Gr Non loin de cette commune et le long de la route qui mènek Ostende, il existeun gisement d'une matière compacte et jaunatre k laquelle les inventeurs ont trouvé des propriétós merveilleuses, bien qu'elle ressemble k s'y méprendre k de l'argile vulgaire. Les frais d'extraction ne s'élèvent guère qu'k 10 centimes les 100 kil. Ehbien, cette même matière, par la puissante influence d'un simple transport vers un dépót de guano, acquiert toutes les vertus de eet énergique engrais, en même temps que son prix s'élève k 35 fr. les 200 kilos, soit une augmentation de 350 fois sa valeur primitive! Est-il, nous le demandons sérieusement, des mines d'or en Californie ou en Australië, qui puissent rivaliser avec les magniflques béné- fices dece gisement prodigieux? N'est-ce pas par une inconsé- quence étrange que des milliers d'individus vont chercher fortune dans des contrées lointaines, lorsque sousla main la Flandre offre de pareilles richesses Impartial L'ouverture de la chasse a donné lieu k un déplorable ac cident. M. Van Elslande, de Comines, Hls de M. le conseiller provincial, a eu trois doigts enlevés en chargeant son fusil. Le collége électoral de l'arrondissement de Tournay est convoqué pour le 10 septembre prochain k 9 heures du matin, k i'effet d'élire un représentant en remplacement de M. Dupret, dénhssionnaire. Le comité de 1''Association typographique de secours mutuels de Bruxelles vient d'adresser k MM. les présidents et membres des sociétés de secours mutuels et associations ou- vrières de Belgique une circulaire pour les engager d'envoyer un délégué au Congrès des délégués de toutes les associations ouvrières du pays, qui s'ouvrira le 27 septembre prochain, k dix heures du matin, en la salie du Cygne, Grand'Place, k Bruxelles. Le hut du congrès est de trouver un mode d'asso- ciation qui assure une aide permanente k la vieillessè et a Vin- firmité. Les organisateurs espèrent trouver un moyen pratique pour assurer k tous les ouvriers vieux ou infirmes une pension annuelle, qui serait environ de 300 fr. pour l'homme, de 200 fr. pour la femme. Nous applaudissons de tout cceur aux efforts tentés par-le comité organisateur, en faveur des classes ouvrières. Nous trouvons dans une intéressante relation quo public la Revue du monde colonial de curieux détails sur une question d'étiquette qui agite vivement les esprits dans l'Inde anglaise et menace d'ébranler l'entente cordiale parmi les conquérants et les conquis La grande question des souliers {the great shooe question) est encore une fois k l'ordro du jour, et toutes les classes se ressentent de l'agitation qu'elle inspire. Cette question,toute frivole qu'elle paraisse au premier abord, contient cependant le germe d'une concession importante pour l'avenir de l'Inde, Depuis l'établissement de l'autorité anglaise, il avait été convenu que dans toutes les occasions oü l'indigène et l'An- glais se rencontreraient en cérémonie officielle, le respect qu'ils sont censés éprouver l'un pourl'autre serait indiqué par les si- gnes de politesse en usage dans ehaque pays. II était done per mis aux Hiudous de rester la tête couverte du turban de puggree et,ötant ses pantoufles,de se présenter nu-pieds devantl'Anglais; celui-ci, dont les pieds sont scellés dans d'étroitcs bottes, se découvrirait la tête et se présenterait chauve ou ébouriffó de- vant les rajahs du plus haut parage. L'usage étant établi, personne ne songeait k y trouver a redire, lorsque tout k coup l'idée de lord Canning de recevoir les officiers indigènes en cos tume européen a fait surgir cette difficulté énorme Que faire des souliers? Jusqu'k présent la question demeure irrésolue, e'est-k-dire que les indifférents ètent tranquillement leurs sou liers k l'entrée de la salie d'audience et les récalcitrants refu- sent de rendre eet hommage k la dignité nationale de l'Angle- terre. Comme pour rien au mende l'indigène ne se découvrirait la tête, et que littéralement la coiffure c'est l'homme selon sa manière de voir, il garde son turban même avec la, costume que son grade au service anglais le force d'endosse?, parce que par la forme seule du turban se dénote la casta de l'individuil devient évident que la partie n'est plus égale et que par conséquent l'Anglaisdoit garder son chapeau lk oü l'in digène garde ses souliers. La question est regardée eómme tellement importante quo le vice-roi a donné avis qu'un conseil serait tenu k ce sujet pen dant son séjour k Simla. Lord Elgin est homme de cceur et de tête; il est probable qu'il fera ressortir de cette discussion un triomphe quelconque pour la civilisation et que les obligations du costume serviront k ébranler les préjugés enracinés qui font obstacle partout au progrès dans l'Hindoustan. Pour dé- montrer l'importance attachée k cette concession, une plainte vient d'être portée devant les tribunaux de Calcutta de la part d'un indigène qui, ayant prisla précaution de se faire eoudre L. SPILLIAF.RT. 1'llIX DES PLACES. ALLER ET HETOUR. 1* el. 2° cl. 3« cl. Tournai, Templeuve, Nécliin 8 30 6 30 4. 20 Mouscron 6 80 5 10 3 40 Poperinghe, Vlamertinghe 7 00 5 25 3 50 Ypres,Comines, Wervicq, Menin, Wevelgh. 6 00 4 50 3 00 Courtrai. 5 80 4 30 2 90 Deynze, Aerzeele 6 00 4 50 3 00 Thielt, Meutebeke,Ingelmunster,Iseghem. 5 00 3 70 2 50 Roulers 4 00 3 00 2 00 Lichtervelde, Thourout 3 50 2 60 1 75 De Tournai k 6 00 h du matin. Mouscron 7 00 Poperinghe 5 15 Ypres 5 40 Menin 6 25 Courtrai 7 45 Deynzs 7 -10 Roulers 8 40 Lichtervelde 9 00 Thourout 9 10 Arrivée k Ostende k 10 h 15 minutes du matin PRIX RÉDUITS. Heures de départ. Prix, aller et retour. lrecl. 2ecl. 3' c. Poperinghe k 5 h. 15 m. du matin. 8 40 6 30 4 20 Ypres 5 II. 40 m. 7 60 5 70 3 80 Comines 6 h. 05 m. 7 40 5 55 3 70 Wervicq 6 h. 15 m. 7 00 3 25 3 50 Menin 6 h. 25 m. 6 50 4 90 3 2p Courtrai 7 h. 30 m. 6 00 4 50 3 00 Ingelmunster 8 h. 00 m. 3 20 3 90 2 60 Iseghem 8 h. 10 m. 5 20 3 90 2 60 Roulers 8 h. 30 m. 4 30 3 40 2 25 Lichtervelde 8 h. 30 m. 4 00 3 00 2 00 Thourout 9 h. 00 m. 3 60 2 70 1 80 Furnes V) 7 b. 30 m. 6 70 5 05 3 35 Dixmude V) 7 h. 55 m. 5 50 4 -15 2 75 SOU'.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3