L'OPINION', Journal d'Ypres. des travaux publics qui représente l'intérêt géné- ral qu'auprès des concessionnaires eux-mèraes, afin que les travaux soient exécutés dans les condi tions les plus avantageuses pour les populations de l'arrondissement. L'intérêt de tous exige que la nouvelle voie ap- porte le plus de facilités possible au plus grand nombre d'habitants possible. Guidées par ces considerations les administra tions communales de West-Roosebeke, Becelaere, Zonnebeke, Moorslede, Oost-Nieuwkerke et Pas- schendaele se sont adressées par une respectueuse requête, en date du 21 juin 1863, a M. le ministre des travaux publics, pour lui exposer qu'un avant- projet, faisant passer la ligne ferrée 2,500 mètres de l'aggloméré de West-Roosebeke, négligé totale- ment les intéréts de toutes les importantes com munes pétitionnaires, et pour prier ce haut fonc- tionnaire de ne donner son approbation qu'au seul plan qui établirait une station a proximité du vil lage de West-Roosebeke, notamment au hameau dit Tiendeberg. Cette requête fut chaudement appuyée le 6 juillet suivant parunepétition signéeparles commergants, les industriels et les habitants notables de toutes les communes précitées, qui déclarèrent adhérer en tout point a la requête de leurs administrations res- pectives. Point de doute que les réclamations si unanimes des personnes et des autorités qui sont le mieuxk même d'apprécier les exigences de l'intérêt général ne fixent la sérieuse attention de M. le ministre. D'autant plus qu'il est vrai de dire, avec les péti tionnaires, que la station de West-Roosebeke doit devenir le centre d;un rayon de 45 lieues et d'une population de 25,000 habitants, dépourvus jusqu'è ce jour des facilités et des avantages que le chemin de fer apporte au commerce et a l'industrie.Eneffet, toutes lesimportantesconnnunes dontnous parions, grace aux sacrifices qu'elles se sont récemment im poses, se trouvent aujourd'hui reliées a la grande route de l'Etat au moyen de chemins pavés abou- tissant k West-Roosebeke. II ne serait done que juste et éminemment utile de les relier par le même point au réseau de nos chemins de fer. Gela serait d'autant plus facile k exécuter que la demande des petitionnaires n'apporlerait a l'avant-projet aucune modification préjudiciable a l'intérêt général, ni même a l'intérêt particulier des concessionnaires. II y a a peine quelques mois que la nouvelle de la construction du chemin de fer cl'Armentières k Os- tende combla de joie l'arrondissement tout entier, et nous croyons pouvoir dire que les élecleurs de Passchendaele, Zonnebeke et Becelaere ont déja prouvé publiquement qu'ils savent apprécier le zèle et l'activité déployés en cette circonstance par nos honorables représentants. Ce serait done leurrer la conüance publique que d'accepter au dernier moment un plan dont le der nier résultat serait d'enlever aux intéressés tous les fruits de la nouvelle ligne. Ce serait s'exposer de leur part a d'énergiques protestations, et passer a eóté du but que le projet devait atteindre. Aussi sommes-nous convaincu qu'il sera fait droit aux nombreuses réclamations dont nous nous faisons ici l'écho. £®rrespon<laiice particulière de L'OPINION. L'élecüon législative qui aura lieu le tO de ce mois, k Tour nai, emprunte un caraetère exceptionnel k la position conside rable d'un des deux candidats en présence. II s'agit de savoir, en «ffet, si M. le ministre des affaires étrangères,qui n'avait pas cru devoir se représenter aux suffrages du corps électoral d'An vers,et qui est allé éehouer k Dinant, continuera de siéger k la Chambre en qualité de député, on si, dans le cas contraire, il conservera son portefeuille. Considérons d'abord quelle était la position du cabinet avant li retraite de M. Dupret. II lui restait k la Chambre six voix de majorité, et le ministre des afTaires étrangères qui vient de con- tresigner l'acte d'affranchissement de TEscaut n'avait plus, chose inoule— voix délibérative au sein du Parlement.On a mal- heureusement acquis la conviction, para?t-it,qu'un des membres de la majorité, l'honorable M. Dupret, se trouverait dans l'impos- sibilité de siéger k l'époque de Couverture des Chambres. Cette eirconstance réduisait k.cinq voix la majorité dont dispose le cabinet, etJ'on a pensé avec raison qu'avec une majorité aussi minime il était en quelque sorte impossible de s'exposer aux dé- bats politiques que J'opposition s'efforcera naturellement de faire nattre k Touverf.ure ae la session. II sufflrait, en effet, que la moindre indisposition ou le plus léger accident retfnt chez eux deux ou trois membres de la gauche pour que le sort du cabinet se trouvkt k la merci de la droite, car if est Jjien évident que, de ce cóté-ci, on portera s'jl le faut les malades et les inypjides k leur banc, de sorte qu'ils serent toujours présents au mo ment fatal du vote. Une .seule yojx de gagnée du eóté UA la majorité était done un secours precieus gt M. Du pret a compris que son «iéypuement i l'opinion libé rale tui imposait le devoir de résfgnar son mandat. M. Du pret, eomme ses amis politiques, avait suppsgé ape le parti catiolique, qui n'a trouvé personae k oppose? k M*. Bara il y a quelque six mois, n'oserait pas se mesurer avee M. Ro gier. Mais f'événsesept a trompé cette attente «t le parti catho- lique se montre disposé k employer toutes les ressources de la corruption pour faire triompher la candidature, parfaitement honorable, du reste, de M. Louis Dumortier, le frére du Bar- thélemy de Roulers. Le parti calholique n'ignore pas qu'en vertu de l'article 133 de la Constitution les étrangers établis en Belgique avant le l"r janvier -1814 ont été considérés comme Beiges de naissance k certaines conditions que M. Rogier a remplics, mais il veut faire passer pour un étranger eet illustre fondateur de notre in- dépendance nationale. II l'accuse, en outre, d'avoir trahi les intéréts de l'arrondissement d'Anvers confiés k sa sollicitude tandis que l'honorable ministre,s'étant vu, grüce k sa position, dans l'impossibilité de les servir, a renoncé k représenter les Anversois dans une lettre pubfiée au Monite.ur longtemps avant les élections. II lui reproche d'avoir élevé de 92 mil lions k 135 millions lesdépenses de l'Etat depuis 1834,sans con- sidérer que les recettes se sont accrues dans la méme proportion ce qui est une preuve manifestede prospérité. Enfin il croit le ter- rasser en lui reprochant d'avoir fait céder la Belgique aux ob sessions de l'Angleterre en élevant autour de notre métropole commerciale des forteresses qui l'étouffent et qui, un jour peut-être,serviront d'excuse k une injuste agression dirigée eo>- tre notre nationalité», «bsolument comme si tous les chefs de ce traïtre parti n'avaient pas voté avec enthousiasme, sans vouloir méme les discuter, toutes les dépenses que le minis tère libéral a proposées aux Chambres pour les fortifications d'Anvers et pour l'armée. li est fort douteux que la bande noire parvienne k faire triompher son candidat, déjk terrassé deux fois par l'opinion libérale dans deux élections successives, mais ces gens-la n'ont aucune pudeur, aucune moralité, et ils répandent tant d'argent pour corrompre le corps électoral qu'on en est k se demander combien coütera l'élection de M. Rogier si le parti libéral se borne settlement k donner aux électeurs les moyens d'arriver k l'urne électorale sans bourse délier. M. Rogier, quant a lui, a déclaré,m'assure-t-on,que sa position de fortune ne lui permettait pas de dépenser un centime, et qu'il préfé- rait roster sur le carreau que d'acheter son mandat. Cette résolution ne me surprend pas de la part de.l'intègre mi nistre des affaires étrangères, mais il me fait l'effet de vouloir se battre avec un sabre de bois contre une troupe de gens armés de revolvers. Les lois électorales actuelles tolèrent évidemment la cor ruption ce qui s'est passé k Louvain en 1859 le prouve sufïï- samment.La moralité et la lovauté triompheront-elles de la cor ruption et du mensonge Héïas il faudrait supposer pour cela que l'arrondissement électoral de Tournai füt le plus moral du pays, et roti est bien tenté d'en douter quand on considère que des gens qui en savent quelque chose disent et impriment qu'un mandat de député de Tournai coiUe 12,000 fr. quand les deux partis se trouvent en lutte. Quoi qu'il en soit, les libéraux ont le ferme espoir de faire triompher la candidature de M. Rogier, et rien ne leur coütera pour y parvenir, car ils savent que si l'honorable ministre de vait éehouer Ik, comme k Dinant, il se retirerait définitivement de la vie politique. Ah les maximes de l'Evangile seront éter- nellement vraies. Qui se sert de l'épée périra par l'épce si1 le ministère ne réforme pas radicalement la loi élec torale il périra par la loi électorale. Supposez un peu, je vous prie, que le vote par ordre alphabétique soit introduit dans notre législation, et je vous demande comment il serait possible k la bande noire de recruter ses bataillons k l'ombre de ses clochers et de conduire nos pauvres paysans au scrutin, la eroix en tête. L'ordre alphabétique, ee serait une déroute compléte. Oü seraient-ils,leurs électeurs salaries Par- tout et nulle part, tous dispersés comme les grains de sable dans le désert, tous insaisissables, tous hors d'atteinte, tous k l'abri de la surveillance, tous libresJe le répète. je crains bien que le ministère ne soit puni par oü il a péché. On fait grand tapage k Bruxelles, en ce moment, au sujet d'un privilége assez exorbitant, du reste, inscrit dans les sta- tuts de la Soeiété immobilière, qui a pu, grüce k ce privilége, suppfimer complètement la souscription publique en mettant ses actions en circulation. On remarque que le projet de loi au- torisant la constitution de eette soeiété a été soumis au vote de la Chambre la veille de la clöture, et qu'on n'a pris la parole dans la discussion que pour déclarer qu'on n'avait pas le temps de lire le projet de loi. Enfin, on reproche particulièrement k M. le ministre des finances d'avoir fait tout ce qu'il a pu pour soustraire les statuts de la soeiété nouvelle k l'examen des Chambres, et Ton cite, pour le prouver, ces paroles extraites de son discours L'examen de la Chambre ne doit et né peut porter que sur les dispositions qui constituent l'objet même de la soeiété. II ne s'agit pas évidemment d'examiner en détail chacun des articles des statuts. L'observation est, en effet, fort curieuse, et tout ce qu'on peut dire pour excuser M. le mi nistre dos finances, c'est qu'il n'est pas infaillible et qu'il apu se tromper. Quant k la Chambre, elle est, k mes yeux, inexcu sable. Elle ne pouvait pas tolérer, d'abord, qu'un ministre cons- titutionnel lui dit que son examen ne pouvait porter que sur les dispositions qui constituaient l'objet même de la soeiété, et s'il était vrai, comme plusieurs membres Tont affirmé, quq l'on p'ayait pas même eu lp temps de lire le projet tie loi, on ne pouvait pas le voter. Quatorze membres se sont abstenus et onze autres ont voté contre l'adoption, mais c'était évidem ment trop que de voter dans un sens ou dans l'autre le pro jet de loi n'aurait pas dü être mis aux voix. C'est a l'aidede ces complaisances qu'insensiblement, sans s'en douter, on par- vient a vicier le meilleur des régimes et k abdiquef Jas droits sacrés de la pation. Évidemment le epupab.le est M. Frèrc-Or- baq, mais la pcsponsabilité de sa faute doit être reportée k la Chambre. Ie vous ai dit récemment que l'on avait sérieusement re tention,en l;autlieu,de mettre un tenr,e k Cavitation anvevsoise, etj'ai même pu, grace k' des" reriseigfiements partieuliers.vous esquisser le plan des travaux complémentaires que l'on avait en vue. J'ai aujourd'hui de nouveaux renseignements qui me vienuent de très-bonne souree et qui eonfirment mes précé- dentes informations. II paraitrait certain au'k son retour. d'Grient le due <je Brabant s'est mcintré assez ülarmè de la per sistence du mouvement anversois, et qu'il a eu k ce sujet une conversation significative avec M. le major Brialmont, l'auteu? des plans de défense. et avec M. le minbtre de Jg guer^e. L'un ej jPautré, djt-cm', $néq»{ montris tfds disposés k compléter le syslème de fortification divers par des travaux k exécuter S'tjf la rive gauche de l'Escaut, travaux qui permettraient de faire droit a ee qu'il y a dp fur(dé dans les réclamatioqs gqver- soises, Cette iaée dü être soumise au hoi, qui, de son cöté, se préoccupe beaucoup d'une solution qui puisse mettre fin k une agitation déplorable.et il en a déjk eonféré avec deux de ses ministres. Le Roi rentrek Bruxelles aujourd'hui même, et l'on croit que l'un de ses premiers soins sera de réunir son eonseil. Malheureusement il est douteux que Ton parvienne k vaincre la résistance opiniktre de M.Frère-Orban, qui conserve la conviction que le mouvement anversois sera définitivement terrassé aux élections du mois d'oetobre, k la suite desquelles on espèreque Tancien bourgmestre, M. Loos, reprendrala di rection des affaires communales. En tous cas, quelque avis qu'émette le Conseil sur les propositions qui lui seront soumi- ses, il est plus que probable qu'il n'en résultera aucune crise, car les élections communales auront lieu avant Touverture des Chambres, et le Roi lui-même voudra en connaitre le résultat avant d'adopter une résolution définitive. N'avais-je pas raison de vous dire que M. Deehamps avait fait un pas de clero en prenant Tengagement de présenter k la Chambre le discours de M. de Montalembert comme le pro- gramme du parti eatholique beige ?Non-seulement le Bien pu blic, \nPatrie de Bruges et le Journal d'Anvers ont protesté sans hósiter contre les formules de ce discours,mais le Monde de Paris, qui donne le mot d'ordre k notre presse ultramon- taine, reconnalt que la pratique des libertós modernes est in compatible avec les doctrines de TEglise. II n'y a guère que le Journal historique de Liége, rédigé, comme on le sait, par Ie R. P. Kestecn, qui paraisse s'accommoder du discours de M. de Montalembert, de sorte que si M. Deehamps tient son engagement, il ne sera encouragé que par MM. Vilain X1III et Dedecker. Dócidément les catholiques ont eu tort de tenir un eongrès qui n'a servi qu'k découvrir leurs dissensions et leurs misères. lis nous ont donné beau jeu. Actes ofliciels. On nous communique avec prière d'insertion la lettre sui- vante,que nous reproduisons uniquement k cause du fait étrange qu'elle relate, et dont nous laissons d'ailleurs tOute la respon- sabilité k notre correspondant. A Monsieur le directeur du Journal 1'Ohjiioiv. Monsieur, Lorsque dernièrement MM. les concessionnaires du chemin de fer d'Armentières k Ostende visitèrent les diverses localitós que desservira la ligne projetée, ils arrivèrent k un village qui s'affuble du titre de ville tout aussi fièrement qu'un vilain qui se fait nommer M. le baron. L'arrivée ,de cinq voyageurs y est chose tellement étonnante qu'immédiatement toutes les portes des maisons se garnirent de leurs habitants ébahiset l'autorité locale, toujours sur le qui vive, se présenta aux visiteurs étrangers sous la forme d'un bourgmestre et d'un garde-champêtre. Le tableau n'avait pas mal de ressemblance avéc celui que présente une lie de l'Oeéaa Pacifique, lorsque tous les naturels qui Thabitent arrivent k Ia cöte pour regarder curieusement un navire en panne. Le bourgmestre, arrivé k dix pas des voyageurs, se décou-- vrit, se plia en deux, se redressa le garde-champêtre fit de même. Trois pas plus loin, même oérémonial par les mêsnes personnages. Trois pas encore, ei mêmes saluts, mais cette fois accompagnés des paroles suivantes Ulustres mortels, vous voye? clevant vous mes administrés, les admirateurs du numero vier: Ils sont les paisibles habitants de cette contrée fertile leur seule industrie est Tagricultureleurs mceurs sont douces et bénignes; leurs habitudes rógulières. Pour- rions-nous avoir Thonneur de cannaïtro vos qualités., de sa- voir d'oü vous venez, oü vous allez, et quel beure»* hasard vous amène en ces iisux Le magistral se tut. Alovs Monsieur Yatimons, au nom de ses compagnons, rmria en ces termes Nous sommes concessionnaires du chemin de fer d Armentières k Ostende, en tournée d'étude du tracé- nous venous inspeoter votro village pour voir si par son im- nor^nce mérite une station. Et avant de laisser kM. Vanmous le temps de continuer, le bourgmestre s écria Obél mes administrés, nous aurons le chemin de fer et une station, même deux et trois stations si c est nécessaire. Et lk-dessus applaudissements et sa- luades cje la io.ule, et nouveau discours du bourgmestre.«Très- AOROfablesethonorós concessionnaires. Notre ville,une des plus populeuses de la Flandre, a d'importantes fabriques toutes les industries s'y donnent la main; et si cen'était au- n joupd'bui jour de repos, yous seriez abasourdi par le bruit u, des machines et des métiers. Parmi nos produits recherché» de Tétranger, nous devons citer le tabao (de Wervicq) et les tuyaux de drainage. Oh o.ui, Messieurs, notre ville mérita une station et n\é®e une station importante, car not pc commerce est grand et nos relations sont nombreuses. neuleracntdéfiez-vous d'écouter les Warnetonoisnat voisins, avec lesquels nous sommee toujours ea guerr% Braxelles, 5 septembre. Un arrêté royal, en dale du 23 aoüt f863, accorde, sur le chapitre VUI article 37. du budget du département de la justice (exercice f863) dés se cours, s'elevant ensemble a 7,243 fr. S S3 ecelésiastiques ou anciennes religieuses nécessiteux. Un arrêté royal, en date du 24 aoüt f863, approuve la délibération du conseil communal de Clercken (Flandre occidentale), ïendant obtenir Valorisation d'aliéner, par adjudication publique, 'les bailments de I'an- cien presbytère, construits sur une parcelle de terrain mesurant 3 ares 30 centiares ei appartenant a la i'abrique d'église de cette localité, pour affecter ie produii de cette vente au paiement de la quote-part de la com mune dans les frais de construction d'une nouvelle maison curiale. Un arrété roval, en date du 28 soüt f863, accorde Un subside de 9,o00fr. a l'adminislration communale d'Ypres (Flandre occidentale), pour la restauration du batiment des Halles et de la salie du magistrat en celte ville Un subside de f,f 00 fr. a la même administration pour la décoration ex térieure du batiment des Halles. Un arrêté royal, en date du 23 aoüt f863, autorlse la commission administrative des hospices civils de Neuve-Eglise (province de la Flandre occidentale) a faire coustruire un hospice-hêpital dans cette commune, sous la réserve, en ce qui concerne la ventilation et le chautrage, de se conformer aux instructions du conseil supérieur d'hygiène publique. D'après le devis,cette construction occasionnera une dépense de 29,fOO fr. Dans sa séance du 9 juillet f863, la députation permanente a ap- prouvé f" La délibération, en date du 22 mai f863, par laquelle le conseil communal de Bas-Warneton sollicite 1'autoriSation dé reconstruire le ba timent du presbytère; quant la demande d'intervention de la province dans les frais de cette bütisse, la situation finaneièré rend, pour le mo ment, cette intervention impossible 7" Ues plans et devis estimatif des travaux a exécuter au batiment de l'écoie de Gdmines. Warneton,le 1" septembre f863.

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 2