L'OPINION, Journal d'Ypres. lis veulent aussi une station, et pour l'obtenir ils vous diront que nous n'avons ni commerce ni industrie, que nous ne sommes que de grosses têleset ils vous en imposeront pour en tirer bénéfice. Mais c'est au contraire k Warneton qu'il n'y a ni com- merce, ni industrie; ce village est entièrement mort, tandis que notre ville est pleine de vie. Si vous daignez faire aux Moontjes l'honneur de passer par cbez eux et de leur parier, ce k quoi je ne vous engage guère, car ils ne sont pas trés doux et pourraient vous faire mauvais parti, n'ayez aucune confiance en leurs dires et promettez-leur une station, pour les contenter, sauf k ne pas tenir vos pro- messes. Les Warnetonois n'ont pas besoin de station chez eux. S'ils veulent aller k Ypres ils n'ont qu'k venir prendre le con- voi chez nousce sera une manière de faire prospérer les estaminets que Ton bStira avec mes briques k cóté de la station. Oh oui, Messieurs, croyez-moi, ne placez pas de «t station k Warnetonmais faites, nous vous en supplions, qu'il n'yait qu'une seule station entre Armentières et Ypres, cc et que cette station soit en notre ville. cc Nous sommes persuades, mes administrés et moi, que cc vous accueillerez favorablement notre demande. Aussi ce soir, si vous nous faites le plaisir de passer toute la journëe cc avec nous et d'accepter notre soupe, k la fortune du pot, la cc musique vous donnera une sérénade et jouera son fameux cc Hymne au numéro vier'. cc Hourra Hourravivent MM. les concessionnaires. Et le peuple de crier. Tel fut, k peu prés, le discours qu'un honorable magistrat des environs de Warneton tint k MM. Vanmons, Marchal, Herla et comp. Ces messieurs, surpris de toute cette prose fantas- que, répondirent k ces demandes, qui, quoique invraisembla- bles, sont cependant vraies, que si la ville du bourgmestre- orateur a plus d'importance que Warneton, c'est seulementsur les cartes géographiques, sur lesquelles son nom est écrit en plus grands caractères que celui des endroits limitrophes. Lk-dessus ces messieurs quittèrent le village égoïste, et les habitants rentrèrent chez eux comme des limaces dans leurs coquilles. Des procédés si peu galants que ceux du magistrat en ques tion ne sont point fails pour maintenirde bonnes relations entre endroits voisins. Ils doivent être répudiés par tout homme généreux; et ce surtout lorsqu'ils ont été employés avec tellement peu d'adresseet d'habileté qu'ils nepeuvent que jeter ledésaccord et l'inimitie entre leurs habitants. Messieurs les concessionnaires, k leur arrivée k Warneton, se sont einpressés de raconter la scène curieuse et cocasse k laquelle ils venaient d'assister. Ils ont bien ri avec les habi tants de notre localité de la déconvenue du magistrat de l'endroit voisin lorsqu'ii entendit la réponse k soil factum. Les Warnetonois, qui ne sont pas égoïstes, ont supplió MM. Vanmons et Ce de donner une station au village a grandes iettres. lis espèrent que, malgré la repugnance de ces mes sieurs, leur demande sera aCcueillie et qu'ainsi le trop zélé bourgmestre recevra de leur part une bonne lecon de cour toisie et de générosité. Veuillez agrécr, etc. Un bourgeois de Warneten. I,es Conseils communaux d'Anvers et <le I»operingIie. Tous les jours de nombreux Conseils communaux pronon- cent solennellement la condamnation de la conduite suivie par l'autorité communale d'Anvers, soit en passant purement et «implement k l'ordre du jour sur la circulaire anversoise, soit en taxant d'illégale et d'inconstitutionnelle la résistance sédi- tieuse opposée aux lois régulières du pays, par l'administration multicolors de notre métropole commereiale. Ces arrêts de condamnation se succèdent sans interruption depuis les premiers jours du mois de juin. Celui de la ville d'Ypres, daté du 20 juin, fut énergique et sévèrement motivéj celui de Messines fut une éclatante protestation de respect pour la loi. En passant k leur ordre du jour les communes de Oostvleteren, Proven, Hollebeke et Brielen infligèrent k leur tour un blame aux élus des meetings. II se pourrait bien qu'un jour vlnt, oü le Conseil communal de Poperinghe i'fit lui-même saisi de cette affaire, par le col lége des bourgmestre et échevins. Car il faut espérer que dans la seconde ville de l'arrondissement, comme dans les plus pe- iites communes; Tout viendra en son temps Même un bon gouvernement. N'avons-nous pas lieu de nous étonner que M. Van Renyn- ghe, membre de. la Chambre des représenlants, ne sorte pas même de sa profonde torpeur, lorsque le pouvoir législatif, dont il a l'honneur de faire partie, se trouve depuis des mois méeonnu, blkmé, insulté par les faiseurs du mouvement an versois Ce fut en effet sur les vives instances de la ville d'Anvers elle-ciême que les Chambres votèrent l'agrandissement géné- ral de ses fortifications. Bieni&t, ilest vrai,les ennemis du mi nistère liberal trouvèrent dans l'exécution de ce travail im mense u.ne source inépuisable de critiques et de tracasseries. Le 19 février 1861 M. Coomans se fit a la Chambre l'écho des journaux catholiques,en interpellant M. leministre de la guerre sur les prétendus changements apportés aux plans primitifs. La réponse claire et peremptoire de M. Chazal arracha k l'hono- rable représentant de Turnhout la declaration,qu'il était provi- soirement très-satisfait. Un mois plus tard M. Beeckman reprit l'interpellation de M. Coomans, et attira a peine par quelques questions de détail l'attention de la Chambre. Lorsque,entralnés par les exigences nouvelles d'une partie de la population anversoise, des mem bres de la Chambre des représentants, au nombre de 20,propo- sèrent le 45 mai 1862, la nomination d'une commission pour examiner si Von poüvait trouver un moyen d'eloigner ou de faire disparaitre les citadelles du Hord et du Midi, 54 voix repous- .sèrent la proposition. M. Van Renynghe vota dans le dernier sens. Ilfut done prouvé k diverses reprises par des discussions lon- gues et orageuses que les travaux d'Anvers, tels qu'ils sont en voie d'exécution, sontl'oeuvre d\x pouvoir législatif, qu'aucune opposition n'a puébranler dans sa première déeision. Gr, la circulaire anversoise tend k mettre les coipmunes en opposition flagrante, en résistance ouverte avec les décisions adopiéespar jes Chambre etLe Sénat, sanctionnées par le Roi. M. Van Renynghe, bourgmestre d'une commune importante, a l'occasion de venger solennellement la législature, et,chose étrange, le voilk par continuation indifférent et sans souci Avouons toutefois que sa position est délicate. Si M. Van Renynghe, en qualité de bourgmestre do Pope ringhe, donnait "par son vote raison aux prétentions des me- neurs anversois, il se mettrait avec ceux-ci en opposition fla grante avec le pouvoir législatif dont il fait partie; il renierait son vote du 15 mai 1862; il poserait un acte iuconciliable avec sa position et avec ses antécédents. D'autre part, jeter un blkme publie sur les faits et gestes qui se passent k Anvers, serait pour M. Van Renynghe s'exposer k recevoir une réprimande sévère et bien méritée de la part de ceux qui viennent de le replacer avec tant d'éclat dans le fau teuil qu'il occupe kBruxelles. En effet, les patrons de M. Van Renynghe ont encore besoin k 1 heure qu'il est du mouvement anversois pour atteindre le but qu'ils poursuiventle renversement du ministère libéral La rébellion officielle d'Anvers et le congrès catholique de Ma lines nesont-ils pas les armes de guerre du partj catholiqu? Qu'un élu du clergé porte k ces armes une main destructive, qu'il blkme lesmoyens quels qu'ils soient mis en oeuvre par ses patrons, il encourra sans nul doute un sévère reproche d'in- gratitude. Voilk pourquoi, ne prenant conseil que de sa prudence,l'ho- norable représentant laisse dormir en paix dans les cartons la fameuse circulaire. Mais le Conseil communal, qui n'a pas les mèmes ménagc- ments personnels k garder, saura faire son devoir, et nous avons la conviction que dans sa première séance publique il Se trouvera des membres pour interpeller le collége et lui exprimer le désir formel de répondre a l'imprudente provoca tion de M. Van Spilbeek et consorts. Nous lisions récemment dans le Journal de Bruges l'articu-' let suivant Encore une captation clericals pour obtenir une succession. Le 5 mars 1853, estmorte au couvent d'Ardoye la nommée Bernardine Dhaenens, en instituant pour ses légataires univer- sels toutes ses co-religieuses, k l'exclusiou de ses parents lé- gitimes, tous ouvriers et simples artisans. Un de ces derniers, neveu de la testatrice, vient d'intenter de- vant le tribunal civil de Bruges une action en nullité de ce tes tament. Les faits de fraude et de captation résultent de ce que la testatrice a stipulé (ou qu'on lui a fait stipuler), que dans le cas de prédécès d'une de ces religieuses, ses biens passeraient aux instituées survivantes; que la supérieure du couvent et le directeur spirituel ont fait defense aux héritiers du sang de ve nir voir Bernardine, en disant qu'ayant fait voeu de pauvreté elle n'était pas maltresse de disposer de sa fortune. Or toutes les religieuses ont été mises en possession de ces immeubles, qu'ils ont ensuite vendus, croyant sans doute par lk éviter Tac tion judiciaire dont on les avait menacées et depuis longtemps. Les cours de justice ont jugé maintes fois qu'une pareille li- béralité était nulle comme ayant été faite par personnes inter- posées au profit d'une association qui n'a pas la personnifica- tion civile. Fanfaren van Reninghelst. Luisterryke erinnering der afgeschafte kermis. Zondag 6 september. Concert gegeven door de Fanfaren, ten 5 uren namiddag, op de Gemeenteplaets. Maendag 7. In den namiddag zal er eene prvsbolling ge geven worden in de byzonderste herbergen van Reninghelst. Alle liefhebbers der naburige gemeenten zullen in den prys- kamp aenveerd worden. Bynsdag 8. Groote verbroedering van menigvuldige mu ziekgenootschappen, ten 3 uren namiddag. Stoet en festival, ten 4 uren. Gedaen, in algemeene vergadering, tot Reninghelst, den 25 augusty 1863. De Secretaris, De Voorzitter, J. GONTIER. L. 1IUYGUE. Faits divers. L'association agricole de l'arrondissement d'Ypres avait k son ordre du jour de samedi dernier les objets suivants 1* Réception de nouveaux membres 2° Examiner quelles sont les mesures les plus propres k amé- liorer la récolte du houblon au point de vue de la cueillettte, du séchage, du soufrage et de la compression 3° Présentation de candidats pour la place de membre de la commission provinciale d'agriculture en remplacement de M. Demade, rééligible. 4° Rendre compte des résultats qu'ont donnés le froment d'Australië, le froment géant, le blé de Noé, etc., etc., distri- bués en 4862; 5° Communications diverses. Nous donnerons k nos lecteurs communication du résultat de la discussion, notamment en ce qui concerne le n9 2 de l'ordre du jour. On nous assure que jeudi dernier a eu lieu en notre ville une réunion extraordinaire des catholiques de la ville et de la banlieue. Dans cette assemblée, on a décidé l'établissement d'un Cercle catholique. II paralt que les fonds nécessaires pour eet établissement ont été avancés, séance tenante, par plusieurs financiers de la lo calité. Ce sera une succursale de la congrégation de Wer- vicq. Dimanche dernier un public choisi assistait au concert de elèture dohné au jardin de la société la Concorde local d'été, par Texeellente musique du 4.4" régiment de ligne. A l'heure qu'il est ce beau régiment a quitté notre ville pour aller tenir garnison k Anvers. II nous est agréable de rendre un hommage public aux excellentes relations qui s'étaient établies entre nos populations et la garnison qui vient de nous quitter. La ville d'Ypres sesouviendra longtemps avecreconnaissance du zèle que dans bien des circonstances MM. les officiers ont su déployer, soit pour organiser des fêtes de bienfaisance, soit pour y apporter un large et généreux concours. Nous sommes persuadó que notre nouvelle garnison saura prendre toute la place de sa devancièro et conquérir en peu de temps toutes les sympathies de notre population. On nous communique la note suivante En fondant 4Qfl( grammes de sel de soude ou 3QQ grammes de cristaux de soude dans 200 litres d'eau de la ville ou d'eau dite de pompe, on préeipite les seis calcaires et on obtient, après 5 ou 6 heures de repos, une eau remplacant avec avantage l'eau de pluie dans les ménages. M. Albéric Secondraeonte, dans VUnivers illuslré, l'anee- dote suivante, qui est un ehapikre k ajouter k Téternelle et triste histoire de ce que deviennent les roses. II y a quelques années, le portier de M. Ingres le prévint qu'une vieille i'euime déguenillée insistait depuis plusieurs jours pour le voir, et que chaque matin il la congédiait, persuadó que c'était une mendiante. Si elle se présente encore demain, laissez-la entrer, dit Tillustre auteur de la Stratonice. Le lendemain matin, une main timide frappait k la porte de Tatelier de M. Ingres, et le doyen de la peinture frangaise s« trouvait en presence d'un paquet de haillons. «Vous ne me reconnaissez pas, monsieur? dit la vieille femme d'une voix cassée. Non, madame, réponditM. Ingres après un examen consciencieux. Jele conpois. Oh c'est que je suis bien changée depuis le temps oil vous fftes mon portrait, soupira l'humblevisiteuse. J'ai faitvotre portrait! moi?s'é- eria M. Ingres. Oui, monsieur; en ce temps-lk, j'étais jeune, j'étais belle, j'étais adorée. Vous voyez que je ne parle pas d'hier. A quelle époque dois-je faire remonter mes souve nirs, madame? C'était en 1806. En 4806répéta M. In gres. Eh quoi vous seriez... Je suis celle qu'on appelait alors la belle Zélie. J'ai mangé dans de la vaisselle d'or poin- fonnée k mon chiffre, et k présent je n'ai même plus un os k ronger dans mon assietteen terre de pipe. Les années sont ve nues, et la misère avec elles. De toutes mes richesses gaspil- lées, il ne me reste que mon portrait, que vous commanda M. le marquis de... Elle nomina un diplomate italien qui remplit un róle fastueux k la cour de Napoléon I91'. Achetez-moi mon portrait, monsieur, reprit la vieille je vous le donnerai pour ce que vous voudrez; mais faites que je ne meure pas de faim. J'en suis lk. Dieu, qui m'entend et qui voit ce que je souffre, Dieu sait que je ne mens pas Emu de pitié, M. Ingres pourvut au plus pressé et dit k l'ex- belle Zélie de lui envoyer son portrait. Cette toile, connue dans Toeuvre du mattra sous le titre de la Dame de 4806, est visible dans la galerie de M. R. Cet amateur éclairé Tacheta 4 5,000 fr.somme qui a payé la dot de la vieille Zélie a Sainte Périne,oü elle s'est éteinte doucement, ces temps derniers, dans un bon lit bien doux, dans de bons draps bien blancs. Le Journal d'Alengon rend compte dans les termes sui vants d'une évasion qui a produit une vive émotion dans la ville Lemarchand, condamné k la peine de mort par la cour d'assises del'Orne, et dontle pourvoi en cassation vient d'être rejeté, s'est évadé le mercredi 2 septembre, vers 3 heures et demie du matin. Lemarchand occupait avec un co-détenu une des cham bres hautes de la tour couronnée; une fenêtre garnie de trois rangées de gros barreaux donnait sur le bras de la Briante, qui traverse l'ancienne propriété de Mme d'Hauteclair et coule dans les fossés de la Barre; c'est par cette fenêtre, élevée de dix k douze mètres au-dessus du sol, que le condamné s'est échappé. Après avoir menacé son camarade de chambre de le tuer s'il disait le moindre mot, il a brisé un des barreaux de la pre mière grille k l'aide d'un banc dont il s'est servi comme d'une massue. Avec ce morceau de fer, il a descellé la deuxième grille, et, écartant ensuite les barreaux de la troisième, il s'est pratiqué une ouverture par laquelle il a passé facilement le corps; au moyen de quatre draps et de sa couverture attachés au bout les uns des autres, il s'est laissé glisser le long du raur et a dü tomber dan» la Briante d'un mètre k peine de hauteur. Pénétrant dans l'enclos du sieur Francois Mabille, blanchisseur il a trouvé sur une corde un pantalon et une chemise, qu'il a échangés contre ses vêtements, et s'est sauvé pieds nus. Imraédiatement après sa disparition, l'éveil a été donné dans la prison par le co-détenu, et toutes les mesures ont été prises avec la plus grande célérité pour que le condamné soit recherché. On lit dans le Pungolo (de Milan) du 4septembre Ca matin a eu lieu un duel entre M. Fiiïppo Filippi et M. Matcliovich, rédacteur de la Cical*. Politica. Le motif de cette rencontre a été un article publié dans le numéro de jeudi dernier de cc journal, article erroné daas les faits et injurieux pour M. Filippi. De sorte que celui-ci demand» une rétractation ou uee réparation d'honneur. M. Matchoviéh, tout en protestant que cet article n'était pas de lui, ea prit la responsabilité et se déclara prêt k donner la satisfaction de- mandée. La rencontre a eu lieu ce matin k 44 heures environ. Après un coup de pistolet óchangé k quinxe pas de distance, on prit en main le sabre, attendu que Tune des conditions était que le duel devait continuer jusqu'k ce que l'un des adversaires Ritmis hors de combat. M. Filippi a été blessé k la figure. La blessure s'étend de Toreille droite a la région du nez, en pas sant par l'ceil, L'artère temporale a été coupée; c'est une blessure grave, mais non dangereuse. M. Matchovich a recu deux blessures au bras, toutes deux légères. Les deux adversaires se sont con duits admirablement et se sont quittés réconciliés, M. Matcho vich ayant témoigné ses regrets pour la publication de l'article et son estime pour son adversaire. Jeudi, vers midi, l'attention de plusieurs habitants de Ra- veau (Nièvre) fut vivement excitée par les cris d'effroi de trois ou quatre enfants dont les jeux venaient d'être trouBiés par un essaim de guêpes en fureur. L'un des enfants, Francois Bernard, fit preuve en cette cir- constance d'un courage qui étonnerait même chez une grande personne. En se sentant piqué, il prit d'abord lafuite; mais!]» pensée du danger que courait son petit frère, k peine P4gé de vingt mois, fut plus forte que la douleur.Aussi revint-i), sur ses pas, en cherchant k chasser les guêpes qui couvraievR la figure du pauvre enfant. Hélastous ses efforts ne faisai'mu qu'attirer sur lui des ennemis plus nombreux, plus acb.arnés, oui s'in- troduisaient dans ses vêtements et le piqurJent en' mille en droits. Trois fois, Francois Bernard fut contraint de Mr en se débattant, sans avoir sauvé son frèrr,, trois fois il revint k la charge; enfin il triompha et revi jf la tête et le corps exposés k tous les aiguillons des guêpt-s, emportant dans ses bras le frère qu'il avait sauvé. Ce fut alors qu'oq aecourut au secours du pauvre enfant- mais celui <pi ij venait de délivrer était sans connaissance et ses traits inanintés lui donnaient I'apparence d'un cadavrv Les soeurs lavèrent avec ds l'alcali volatil toutes les parties bic s^es et, peu de temps après, le petit revint k lui. On en fit r aUtant

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3