L'OPINION, Journal d'Vpres. Cependant, monsieur le rédacteur, il n'en est rienavec ce systeme de liberté, l'enseignement des filles est demeuré ce qu il etait au siècle passé. Le personnel enseignant off re l'image vivant du Phénix renaissant de ses cendres. Les élèves que leur vocation lisez leur édueation retient dans le cloitre succèdent ft la chaire laissée vacante par leurs propres mat tresses, dont elles perpétuent ainsi de génération en généra- tion les savantes logons. Tonjours même édueation claustrale, toujours mêine instruction atrophiée. De mémoire de Poperin- ghois, il n'a pas été fait le moindre sacrifice pour attirer au couvent des institutrices ayant donné des preuves incontesta- bies de capacité. C'est pur hasard si ft de lengs intervalles quelque demoiselle, étrangère ft nos campagnes, vient se clot- trer chez nous. Ei puis sera-t-elle plus instruite, plus capable que ses compagnes? Affaire de chance! C'est ainsi pourtant que se recrate, ft la grace de Dieu, tout le personnel ensei gnant Et ie programme des études J'ai eu ma fille au couvent, mais je confesse n'avoir jamais vu le programme des études. S'il en exist,e. un ee dont je douteme taxerez-vous de ne gligence? Ehnon! M. la rédacteur, j'attaehe une médiocre importance au programme, en taut que beau carré de papier vert, bleu ourouge, portanten lithographie la fatjade et lejar- din de rétablissement. Le programme, simple enseigne, n'a souvent pour but que de tromper les parents. A mon sens, pour juger avec süreté de la valeur d'un établissement.il sufflt de constater le degré d'instruetion des élèves. Aux fruits on re- connaft l'arbre. Eli bien,je ne connais pas ft Poperinghe uneseule demoiselle, ni une seule dame qui ait appris dans nos couvents, soit ft écrire, soit même ft parler le franyais d'une fagon convenable. Ne me demandez pas après cela ce qu'on y fait de nos filles depuis lage de six cms jusqu'ft l'Sge de treize ou quatorze ans. Je l'i- gnore. Müis ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, comme autre- 101s» 'nos bourgeois sont obliges sous peine de leseondam- lerft la plus triste ignorance d'envoyerft grands frais leurs filles,soit ft Saint-Omer, ft Thielt, ft Courtrai, a Lille, soit dans quelque autre institution, oü elles puissent se relever le mieux possible de l'incroyable infériorité dans laquelle les avait pla- cées leur première édueation Pourquoi les couvents de Saint-Omer, de Courtrai et même de Thielt sont-ils próférés par les pèresde familleaux couvents de Poperinghe? Pourquoi cesderniers selaissent-ils dépasser par des étabiissements rivaux, dans la conftance des parents N'importe. Cette triste situation maintient ici le niveau moral dans un profond abaissement, et impose aux parents d'immen- ses sacrifices. L'important serait de trouver le remóde au mal que chacun apprécie et dont tout le monde se plaint. Certes, ceux qui monopolisent ft leur profit l'enseignement des filles assument et devaot Dieu et devant les hommes une immense responsabilité. C'est bien lft, je présume, le cas de conscience le plus grave qui puisse se présenter, A eux done le devoir de donner ft leur enseignement une impulsion nou- veile, au moyen de l'adjonction d'institutrices capables et dé- vouées ayant puisé ailleurs unej instruction solide. A eux de faire les sacrifices nécessaires pour relever l'instruction de nos filles, et pour nous épargner la lourde nécessité de faire instruirc nos enfants ailleursMalheureusement une longue et triste expérience prouve qu'il est trop peu ft espérer de i'ini- tiative de nos couvents. Que pouvons-nous attendre de l'administration eommunale? Hélas, pas davantageL'instruction publique semble être le cadet de ses soucis. Pour ramasser dans la rue les enfants pauvres, il a fallu l'intervention des fróres de la doctrine chrétienne. Quant ft l'éeole primaire communale pour les gar- eons, l'insuffisance des allocations budgétaires,avec toutes ses funestes suites, plus encore que le défaut d'eneouragement moral, l'a jetée dans le plus triste état. Pour peu que cela con tinue, les cours primaires du. collége épiscopal auront bien- tót absorbé l'éeole communale. Rien ne fait done espérer qu'un jour l'administration inter- vienne, soit pour organiser l'instruction des titles, soit pour subsid er une institution privée couvent ou autre oü s'exercerait, au nom de la viïle, un droit ^'inspection et de surveillance. Non, jamais on ne trouvera ni le temps de s'occuper de cette importante branche de l'administration, ni Ie peu d'argent né cessaire poury subvenir. Je vois, il est vrai, l'avenir sous de sombres couleurs. Tout au moins n'apercois-je ft l'horizon q'u'une faible lueur d'espoir, que m'apporte Vinitiative prive'e Si quelques institutrices diplómées se dócidaient ft mettre en commun leurs counaissances et leur dévouement pour in- troduire ft Poperinghe un enseignement solide,en même temps qu'une édueation vraie et raisonnée, j'ai la conviction qu'elles trouveraient dans les families de la villo et des environs tous les éléments de prospérité nécessaires. Elles auraient bien ft lutter contre les couvents, qui défen- draient énergiquement la liberté de l'enseignement, et contre i'indifférence de l'administration, qui verrait la lutte avec une stoïque indifférence. Mais bientót le bon sens des pères de fa milie déciderait la partie au profit de l'établissement le mieux organisé. Puissent un jour, encouragées par une voix plus influente que la mienne, plusieurs institutrices dévouées apporter dans notre canton le stimulant d'une loyale concurrence, et relever l'enseignement de la femme de l'état abject oü il croupit Certain que votre estimable journal a pris pour tftche de fus- tiger les abus, quels qu'ils soient et d'oü qu'ils viennent, j'ai la confiance, M. le rédacteur, que vous voudrez bien reproduire mes courtesréflexions. n. Correspond;! nee particulière dc L'OPHVION. C'était fête en Flandre, cette semaine. L'avez-vous entendu, Yprois, Ills des Flamands de la batailie de Courtrai, l'avez-vous entendu, le vieux bourdon du beffroi de l'antique commune, Roelandt, la cloche des alarmes et des réjouissances, qui ap- pelait autrefois la Flandre en armes et en habits de fête sur la place du Vendredi11 sonnait ft toute volée, le bourdon des ré jouissances, pour appeler sur le forum de la commune les mé tiers d'Ypres etde Furnes,le Franc de Bruges, le pays de Waes et d'Eecloo, le pays d'Alost et de Cadzand, les ci-devant sei gneurs et chatelains de la Flandre, aujourd'hui citoyens beiges, car Artevelde, l'héroïque victime des sbires du Valois, se- couait l'ordure de la voirie, les eendres de l'oubli, et se dres- sait en place publique, la main tendue, pour renouveler le ser- ment d alliance des populations flamandes, aux applaudisse- ments du Roi, aux acclamations du peuple Un Flamand,M. Napoléon Destamberg, avait concentré dans la poésie d'une magnifique cantate tout le génie de l'antique commune ses gloires et ses misères; un autre Flamand, Ge- vaert, y avait mis toutes les inspirations de la musique et toutes les sciences de l'art; douze cents voix flamandes ont entonné oe chant de triomphe. Quels transports et quclles acclamations Une émo'ioü communicative parcourutla foule et gonfla toutes les poit-ines il y eut un cri dans toutes les gorges et des lar- mes dans tous les veux Mais oü étaitlo clergé ft l'heure de cette solennité oü était l'évêque de Gand, dont la place était marquée ft cóté du Roi ft toutes ies cérémonies oü S. M. a assisté? Le clergé était ren- tré sous terre, et Ms' l'évêque de Gand boudait dans le silence de son palais épiseopal, en compagnie des abbés francais du Bien public. Pourquoi done l'évêque n'était-il pas lft, pourquoi ne l'a-t-on trouvé nuile part, pourquoi le Roi l'a-t-il chercbé vainement des yeux, parmi toutes les autorités de la ville et de la pro vince, au banquet offert ft S. M. dans la salie des concerts du théfttre Aurait-il fallu, par hasard, que le roi des Beiges allftt au de vant de Mgr üelebecque pour que celui-ci fit au représentant de la nation l'honneur de parader dans sa suite Ou bien était-ce trop, aux yeux de ce prélat remain, que S. M. entendi't chanter une cantate dans laquelle on fait un hon- neur ft d'Arteveldc d'avoir foulé aux pieds et rendu impuissant l'orgueil de Rome, et que le Roi lui-même célébrftt «la mé- moire d'un homme qui a fait preuve dans le passé d'une grande valeur et d'une énergie peu commune II y avait bien un peu de ceci et de cela dans les causes de l'abstention de Mgr de Gand, mais il y avait bien autre chose encore comment aurait-il pu s'exposer ft coudoyer l'autorité civile qui avait, la veilie, sans respect pour l'autorité religieuse, ordonné l'inhumation en terre bénite de M. l'échevin Caliier, d'un libre penseur On sail que nos évêques ne se contentent plus d'accorder ou de refuser leurs prières aux morts, de les recevoir dans les églises ou de leur en fermer les portes qu'ils en sont venus ft réclamer le droit de déterminer eux-mêmes la place des ca- davres dans les cimetières,oü les droits de l'autorité civile sont absolus en vertu de principes formels que- le gouvernement a défendus et fait prévaloir dans les deux Chambres.Tel individu, d'après eux, cuoique né dans la religion catholique, n'est pas dignc d'être enterré ft cóté de ses coreligionnaires c'est un réprouvé11 est mort (abomination!) il est mort sans confes sion, il a refusé ft sa dernière heure le secours du prêtre c'est un exeommuniéIt ne doit pas profaner la terre bénite L'autorité civile, ft Gand, a compris tout autrement ses droits et ses devoirs. M. Callier, un bienfaiteur de l'humanité, un des plus illustres enfants de la cité de d'Artevelde, vtnt ft mourir, sans autres secours que ceux de sa familie et de ses amis. II n'y avait eu aucun prêtre ft cóté de lui, ft ses derniers mo ments. Que fait, en cette circonstance, l'autorité religieuse? Elie fait ouvrir une fosse, non pas ft la voirie, mais pis que cela, dans un coin maudit, au coin des réprouvés, dans le ré- ceptacle de toutes les saletés et de toutes les immondices de l'église. Halte-lftdit l'autorité civile, et, prenant respectueuse- ment le fossoyeur ft partie, elle engagea avec lui un dialogue que nous allons cssayer de résumer Ouvrez une fosse ici.Quoi lften terre bénite, pour enterrer un réprouvéOuvrez. M. le curé m'a ordonné... M. le curé n'a pas ft intervenir ici. Je suis aux ordres de M. le curé et du Censeil de fabri- que... Je vous ordonné d'ouvrirune fosse ici, a cóté du der- nier mort enterré dans le cimetière, Je ne vous connais pas: je ne puis, Je vous destitue! Et cela dit, l'autorité civile nomma un nouveau fossoyeur, qui, cela se corxjoit, s'exéeuta saus répliquer. C'est ainsi qu'un des plus dignes citoyens de Gand put être enterré convenablement au milieu de ses amis et de ses coreligionnaires. On comprend, après cela, que M. l'évêque de Gand ne pouvait plus frayer avec Fautorité ci vile, et vos lecteurs s'expliqueront pourquoi Sa Grandeur n'a point daignó rendre hommage au roi des Beiges. Ah! si leroi des Romains se montrait ft Gand!... On assure que le gouvernement ouvre une enquête sur les résultats de la loi du 23 septembre 1842,relative ft l'enseigne ment primaire, et que les instituteurscommunaux seront invi tés ft donner leur avis. Sur la question de principe, le gouver nement sait que pas n'est besoin d'enquêle il considèrela loi de 1842 eomme inconstitntionnelle, paree qu'elle donne au clergé catholique une autorité dans l'Etat, paree qu'elle viole la liberté de conscience, paree qu'elle porte atteinte ft l'indé- pendanee du pouvoir civil. Mais que se passe-t-il dans les éeo- les, comment intervient Fautorité ecclésiastiqueet quels moyens met-elle en oeuvre pour assurer son influence Les institut'eurs pourront-ils répondre ft ces questions N'auront-ils pas peur d'encourir les rigueurs de l'inspection ecclésiastique, que la fai- blesse des administrations et les vices de la loi rendent plus puissante que Finspection civile? Je ne crois pas, pour ma part, que les résultats de l'enquête dont il est question ré- pondent ft l'attente du gouvernement, et je ne serais pas sur- pris d'apprendre que son intention est de démontrer aux im- patients de la Chambre et de la pressc que la révision de la loi, dans le sens absolu de l'exclusion du prêtre de l'éeole, ft titre d'autorité, n'est pas actuellement possible. Je vous ai entretenu dernièroment d'une défense d'afficher faite ft un sieur Van Pée par le magistral de Bruxelles, qui a al- légué, pour motiver son refus, un règlement communal de 4854, sur les affiches et les affleheurs. Non-seulement ce rè glement serait inconstitutioneel, et par conséquent inapplica ble, s'il existait, mais on a découvert ces jours-ci qu'il n'existe plus il a été abrogé par une ordonnance communale du 3 mars 4860. Aussi M. Anspach est-il fort peu ft l'aise en ce moment. II comptait, pour se justifter devant le Conseil, sur le règlement de 4854, et il se proposait, dit-on, d'en demander lui-même l'abrogation. Mais voilft que ce règlement n'existe pas. II devra done se borner ft reconnaïtre son erreur, et ce sera au sieur Van Pée de voir quel recours il lui reste contre lui. On est fort mécontent, en province,des dispositions arrêtécs pour le tir national entre le gouvernement et la commission di rectrice. On n'a, en effet, ouvert qu'un concours pour la garde civique, et la garde civique a deux sortes d'armescelles qu'on a rayées d'après le système Janssen, et celles qui ne le sont pas. II est vrai que les fusils rayés sont plus inoffensifs que les autres. Mais ft 100 mètres (la distance du eoncours)ils tirent avec beaucoup de précision. Passé cette distance,par exemple, ils ne sont plus bons ft rien la balie fait la culbute et file ft droite ou ft gauche, en cabriolant capricieusement. N'importe, ft 400 mètres les nouveaux fusils tirent trés juste, il n'y a plus de recul,etil est impossible que les gardes des provinces viennent lutter d'adresse avec les tireurs de Bruelles. On dit bien, il est vrai, qu'on mettra ft leur disposition de nouveaux fusilsmais ces fusils,les gardes de la province ne les connaissent même pas de vue, tandis que les Bruxellois s'exercent depuis plu sieurs mois. II est évident que les chances ne seront point les mêmes et qu'il y aura beaucoup d'abstentions.La garde d'Alost a déjft décidé ft l'unanimité qu'elle ne prendra pas part au con cours. A qui la faute? A l'armurier Janssen, qui avait pris Fengagement de transformer l'armement de tous les gardes pour le 31 aoüt, et qui ne Fa point term. On attend ft la cour l'arrivéa deS. A. 1.1'archiducMaximilien d'Autriche,qui vient, sans aucun doute, s'entendre avec notre roi, son beau-père, sur la réponse qu'il devra faire au gouver nement francais,qui lui offre la couronne du Mexique. Je vous ai dit, dans ma précédente correspondance,que le Roi lui avait eonseilló de poser des conditions inacceptables. II parait que pour déjouer cette manoeuvre ie gouvernement francais aeeepte toutes les conditions, ce qui met l'archidue dans un singulier embarras,ear le gouvernement autrichien ne se soucie pas plus que lui et notre roi de la couronne du Mexique. En effet, éeou- tez YOstdeutsche-Post Un archidue d'Autriche, Ie plus proehe agnat du souverain régnant.doit abandonner son pays natal, dans lequel il possède, d'après les réglements domestiques de la familie impériale, de grands droits et a ft remplir de grands devoirs, pour monter, dans une partie du monde éloignée,sur un tróne qui est encore ft fonder, qui a été conquis par des armes étrangères, et au main- tien duquel l'Autriche ne peut pontribuer en quoi que ce soit, quelque grande que soit sa force militaire... «Ce qui est certain,c'est quo l'empereur des Francais est le seul protecteur sérieux de cette création et que, quelle que soit la personne appelée ft ce tróne, elle sera obligée de gouverner et d'administrer dans l'intérêt francais. Protégé par une gar- nison francaise, et puisant ses ressources dans un emprunt francais, quelle position pour le nouvel empereur! Notre vieux roi a trop de sagesse pour vouloir jamais d'une pareille position pour son gendre, et vous pouvez considérer comme certain que jamais la princesse Charlotte de Belgique ne sera impératrice du Mexique. Actes officiels. Fètcs de Gand. Inauguration de Ia statue de Jacob "Van Artevelde. Voici le texte du discours prononcé par M. de fverkhove de Limon, bourgmestre de Gand La cité comme l'Eglise connatt ses jours de fête, oü elle ho- nore la mémoire de ses héros et de ses martyrs. C'ést une solennit ayant ce earactère, Sire, qui vaut ft la ville de Gand l'honneur et la joie de vous posséder dans ses mursqui procure ft tout, ce peuple, ft ces représentants de la plupart des communes de la Belgique, l'oeeasion de vous tó- moigner une nouvelle fois,et notre amour et notre inébranlable attachement ft votre dynastie. Oui, SireC'est une fête vraiment patriotique qui nous réu- nit ici. En élevant une statue ft Jacques Van Artevelde, en célébrant eet événement par des réjouissances publiques, le gouvernement et la ville de Gand ont voulu honorer celui fpii fut, on peut le dire, le précu'rseur de la nationalité beige; et, en même temps, venger sa mémoire de l'ingratitude et d'un trop long oubli. Artevelde ne fut pas comme des écrivains étrangers Font dépeint un de ces agitateurs que 1 histoire flétrit du nom de démagogue, dont le pouvoir ne s'élève que par la tyrannie et ne se maintient qu'en flattant et en excitant les passions mau- vaises des masses soulevées; météores pauois brillants, mais toujours éphémères, qui traversent le ciel des nuits orageuses pour tomber aussitót dans la poussière et dans l'oubli. Non! tel ne fut pas Jacques Van Artevelde. J'en atteste tous ces historiens, ces savants qui, depuis un demi-siècle, ont consacré leurs veilles ft ressusciter sa grande figure J'en atteste ces poètes dont la lyre n'a jamais vibré qu'en l'honneur des belles actions et des nobles caractères et qui Font exalté dans leurs chants I J'en atteste ces ouvriers gantois parmi lesquels le nom d'Ar- tevelde est si populaire et qui, par leur calme,leur résignation au milieu des plus dures épreuves, viennent de donner un nou veau gage de leur esprit d'ordre et de leur éloignement pour tout ce qui a le earactère de Fagitation. Bruxelles, 17 septembre. Un arrêté royal d« 8 septeobre 1863 approuv* la deliberation du con seil communal de Wervicq (Flandre occidentale), tendante a obtenir l'au- torisation 1« D'etabiir une cotisation personnels extraordinaire dc 10,000 fr. pour ètre a même de couvrir des dépenses communale» So De prendre pour base dc repartition de cette taxe la fortune présu- mée des habitants. Par arrèté royal du S4 aoüt 1863, sontnommé? membres du jury chargé d'examiner, sous la présidence du directeur des études, ies jeunes gens qui, se destinant au service des armes spéciales ou ft celui de l'jn- fanténë et de la cavalerie, se pre'senteront au concours du mois de sep tembre ou du mois d'octobre prochain, pour être admis a l'Ecole mili taire Le major d'artillerie comte Vander Straeten-Ponthox, officier d'ordon- nance du Roile capitaine en premier du génie Montegnie, id.; le capi- taine en second d'artillerie Leman, répétiteur a l'Er.ole militaire. Sont nommés membres suppléauts Le capitaine commandant d'artillerie Jacmart, aide de camp du lieute- nant-général de Liem, adjudant-général, chef de la maïson militaire du Roiles capitaines de S" classe du corps d'état-major Gérard, adjoint a l'état-majór de la 4« division territoriale, et Adan, répétiteur a l'Ecole mi litaire. Par arrèté royal du 14 aoüt 1863, il est formé trois nouvelles brigades de gendarmerie, dont i'une, compósée d'un maréchal-des-Iogis et quatro gendarmes a cheval, est placée ft Oostroosebeke (Flandre occidentale), et les deux autres, d'un brigadier et quatre gendarmes ft cheval chacune,sont établies respectivement dans les communes d'Eeghem et d'Oostvleteren, même province. L'effectif du corps de la gendarmerie est, en consé- quence, augmenté d'un maréchal-des-logis,de deux brigadiers «t de douze gendarmes ft cheval. Siee!

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 2