L'OPINION, Journal d'Vprcs. M. l,. Hvmans, inembre de la Ghambre des représentants. Je vous ai dit, pour ma part, ce que je pensais des renseigncments ®e mon honorable confrère, dont j'ai, s!il vous en souvient,ré- voqué en douto la vraisemblattce. Ainsi, il avait parlé du rappel d'un homme politique distingué, aujourd'hui k la iéte d un poste diplomatique, pour constituer une nouvelle admi nistration. II désignait très-elairement M. J.-B. Nothomb, notre ministre plénipotentiaire k Berlin, ou M. Van de Weyer, notre ambassadeur a Londres. J'avais cru comprendre, quantk moi, qu it s agissait de M. Nothomb, et j'ai fait observer que je ne comprenais pas que l'on eüt pu songer k eette éventualité. J ajoutais même que, si difficile que me parut la situation du Ministère de M. Frère, celle d'un ministère Nothomb le serait ftayantage encore. Mon sentiment personnel, expression d'une opinion fort répandue, était que la politique actuelle du cabi net dovait être poursuivie, et qu'il n'y avait place pour aucune autre administration devant les Chambres actuellss. On a lait, après cela, beaueoup de commentaires sur la situa tion du ministère, et l'on a rapporté diversement ce quis'était passé au conseil dos mmistres, jusqu'k ce que la presse minis- terielle, qui gardait k ce sujet le plus profond silence, prït en- parole par l'organe de YEcho du Parlement. Ce journal ne paria pas encore, cepcndant, du conseil des ministres, mais il s occupa des élections communales en termes qui donnèrent k penser qu'au moins mes renseignements particuliers étaient dune rigoureuse exactitude. II importe auxlibéraux, dit-il, de lutter dans les élections qui auront lieu lo 27 de ce mois, pour mainteni? la position qu'ils ont conquise et conquérir la majonté oh elle leur est encore disputée. Leur abstention se rait yne faute, leurs votes en faveur des adversaires de leur parti iun abandon de leurs intéréts, un aveu dHmpuissance x tIs exigent que le pouvoir central fasse respecter Vindépen dance de l'autorité civile, ils doivent a plus forte raison la faire respecter dans des affaires de la commune, oüelle est plus ex- posee, oil elle a desluttes de chaque jour iisoutenir. C'était évidemment poser les élections communales de eette année, comme celles de 1857, sur le terrain politique, et faire dépcndre du résultat de ces élections le maintien du cabinet au pouvoir. En eflèt, si les électeurs n'exigeaient pas que le pouvoir central fitrespecter l'indépendance de l'autorité ci vile, un cabinet présidé par M. Frère, et dans lequel se trou- vent des hommes comme MM. Tesch et Vandenpeereboom, n'aurait certes plus de raison d'etre. II semblait done que le ministère s'en rapportait au résultat des élections, et il était tout naturel de supposer que eette résolution importante avait été prise en conseil. Mais ne voilk-t-il pas qu'aujourd'hui un journal ministériel qui se publie k Arlon, 1 'Echo du Luxembourgorgane de M. Tesch, pretend qu'on n'a rien pu délibérer en conseil le 4 de cc mois,pour une raison bien simple, c'est qu'il n'y a pas eu de conseil des ministres? 11 y a plus; 1 'Echo da Parlement, qui s'étaittu pendant douze jours, reproduit eette correspondance, en disant qu' elle est aussi vraie que toutes les autres sont fausses i II n'y avait done pas eu de conseil de ministres, k la veille d'un long voyage que fait le Roi k l'approche de l'ouverture de la session législative. II est vrai que le correspondant de 1 'Echo du Luxembourgprétend que leRoi va rentrerk Bruxelles et qu'il ouvrira la session, k l'heure précise oü une dépêche té- légraphique annonce, par une fkcheuse coincidence, que S. M. est partie de Bade se rendant en Suisse, d'oü elle se ren- dra k sa villa du lac de Cöme, comme l'a annoncé le Moniteur universel en tête de son bulletin officiel. Tkchons un peu de voir clair dans tout cela. D'abord le cor respondant du Journal de Liége, qui passe pour être le secré taire deM. Frère lui-même, écrivait k ce journal, le 2 de ce mois,les lignes suivantes Le Roi, dont la santé est parfaite, partira mardi prochain pour l'AUemagneet s'arrêtera enpremier litu k Bade... En effet, le Roi est parti le mardi, et c'est k Bade qu'il s'est d'abord arrêté. Le correspondant, on le voit, tenait ses ren seignements de bonne source, Avant son depart, ajoutait-il, le Roi a voulu s'cntretenir avec M. Frère-Orban, qui se trouve actuellement au Rond- Chêne, pres d'Esneux, et qui reviendra demain (dimanche) k Bruxelles. Le Roi a done fait revonir M. Frère k Bruxelles et il s'est en- tretenu avec lui. A quel sujet? Au sujet de la pluie et du beau temps,apparemment? J'ouvre lo Moniteur du'mardi 6, et j'y trouve les lignes sui vantes en tête des faits divers Le Roi est venu au palais de Bruxelles dimanche a midi. S. M., après avoir assisté au service divin dans la cbapelle du palais, aprésidéle conseil des ministres et a repu plusieurs per- sonnes de distinction, entre autres M. le baron de Maear, an cien gouverneur de Liége. Et voilkqu'après douze jours deréllexion, YEcho du Luxem bourg et celui du Parlement s'en viennent prétendre qu'on n'a pu prendre aucune résolution le 4 do co mois au conseil des ministres, paree qu'il n'y a pas eu de conseil! Si cc n'estpoint lk se moquer du public, je ne m'yconnais plus. Me prenant personnellement k partie, ces deux Echos ré- pètent ce qui suit J'ai trouvéun autre canard sur les rives de l'Yperlée. Le ministère ferait de la nomination du président de la Chambre une question de cabinet, c'est-k-dire qu'il provoqueraitun ren- versement de ministère au scrutin secret et,sans que larespon- sabilité d'unpareil acte puisse se fixer... D'abord, les deux Echos se trompent a'adresse c'est au correspondant de laMeuse, k M. Ilymansen personne, qu'ils devraient s'en prendre c'est lui qui a mis en circulation le bruit que je me suis borné k rapporter huit jours après. Mais j'accoptè l'interpellation, etjeréponds que les deux journaux ministériels outragent lamajorité parlementaire en supposant qu'un vote au scrutin secret,sur une question de cabinet, diffé- reraitd'un vote par appel nominal. Les Echos ajoutent II me semble qu'on a procédé de ccttc fapon en 1852,mais je crois aussi que peu d'hommes politiques ont approuvé eette marche. De la part d'un journaliste ministériel qui a la prétention de faire la lecon k ses collègues, il me se7nble est joli, lorsqu'il est k la connaissance du dernier venu qu'en 1852 M. Rogier, ahandonné par M. Frère-Orban, a posé la question de cabinet sur Ia nomination du président. Quant au trait final,il va droit k M. Rogier et il ne m'appartieut pas de le relever. Ce qu'ily a deplus curieux en tout ceci, c'est que, tout en prétendant pour le besoin de leur cause, et cela en niant l'évi- dence des faits les plus officio's, qu'il n'y a même pas eu de conseil des ministres, les deux Echos sont ebligós de confir- mer l'exactitude des renseignements que je vous ai transmis k savoir qu'«ilest tout k fait impossible qu'un homme sé- rieux puisse croire que le cabinet, qui a arrêté un programme il y a deux ans, quand il s'est reconstitué, se divise aujourd'hui quand il s'agit d'en continuer 1'execution, de lapoursuivrejus- qu'aubout Je n'ai jamais dit autre chose, et vraiment je in'étonne qu'un homme scrieux puisse se donner tant de peine pour vous démontrerk l'évidenee que je suisplus promptement et mieux renseignc que lui. Ün seul mot de nos élections communales. Le Meeting libé- ral s'est réuni hier soir k 8 heures au local de la Louve, sous la présidence do M. Schmidt, pour dresser la liste des candi- dats au conseil communal de Bruxelles. Après le discours du président il a été donné lecture d'une lettre adressée par le comité du meeting aux membres de l'as- sociation libérale de Nivelles pour les félieiter de l'élection de M. Ad. Lehardy de Beaulieu. M.Demeur a" critique la conduite de YAssociation libérale,qui, d'après lui, entrave Ia liberté de l'électeur, en obligeant ses membres k ne voter que pour les candiaats qui l'emportent au poll et en interdisant k ceux k qui le poll a cté défavorable de solliciter les suffrages du corps électoral en dehors de l'Asso- ciation. II a proposé la candidature de M. l'ingénieur Spiingard, k cause de son travail relatif k l'assainissement de laSenne,et celle de M. Lacroix, conseiller sortant, en défiant ceux qui ne veulent pas de ce candidat de citer un seul de ses votes ou un seul de ses discours qui puisse lui être reproché, et en rappe- lant que plusieurs fois il a pris l'initiative de mesures utiles et libérales. M. E. Le Hardy de Beaulieu a proposé, pour remplacer M. Fontainas père, ancien bourgmestre, son fils M. Charles Fontainas, avocat. Les candidatures des conseillers sortants ont été soumises au vote de l'assemblée, qui les a adoptées provisoirement, sauf celles de MM. Vanderlinden et Walter. Les noms de MM. Tiele- mans et Lacroix ont été accueillis par les applaudissements de l'assemblée. La candidature de M. Mersman, avocat, proposée par M. Houtekiet, et combattue par MM.Franqui et Demeur, n'a pas été admise. II en est de même de celle de M. Lamal, entrepre neur. En revanche, la candidature de M. Altmeyer, professeur k l'université libre, proposée par M. Finoelst,a été adoptée par acclamations. M. E.Le Hardy de Beaulieu a proposé de porter sur la liste M. Corr-Vandermaeren. Voici la liste provisoire adoptée par le meeting MM. Ans- pach, Watteeu, Vandermeeren, Devadder, Cappellemans, Ja cobs, Maskens, Tielemans, Goffart, Lacroix et Leclercq, con seillers sortants; Spiingard, ingénieur; Ch. Fontainas, avocat; Godefroid, entrepreneur; Corr-Vandermaeren, ancien négo- ciant; Altmeyer, professeur k l'université. Un second meeting sera convoqué au commencement de la semaino prochaine pour arrêler la liste définitive des can- didats mais je metrompefort ou la liste de 1'Association libé rale tout entièro passera au premier tour de scrutin telle qu'elle sera arrêtée k la suite de l'assemblée générale de sa- medi. C'est-k-dire que M. Altmeyer, qui ne voit k l'Association que des libéroulles selon sa pittoresque expression, et M. Lacroix, qui a refusé le patronage de eette association, ont beaueoup de cbances de ne pas être élus. L'entente cordiale entre la Hollande et la Belgique est au jourd'hui hcureusement assurée. M. Rogier, le fauteur prin cipal de la involution de 1830», comme l'appelle le Nieuw Dagblad, de La Haye, a étc visiter les ports de la Hollande sur le yacht royal qui est venu le prendre k Anvers avec le minis tre de la marine, et il a été regu k la Cour de La Haye avec des honneurs extraordinaires. M. le baron de Malaret, ministre deFrancefk Bruxelles, vient d'etre désigné pourl'ambassade de Turin. II sera remplaeé ici par un diplomate dëpourvu de tout caractère politique, M. le marquis Ferrière le Vayer. P. S. L'Ostdeutsche Post annonce que le roi des Beiges est attendu k Venise, et que notte ministre ii Vienne, M. !c comte O'Sullivan, s'y est rendu pour le recevoir. Élections communales a Ypres. Lcs conseillers communaux sortants qui solliciteront de nouveau les suffrages de leurs coneitoyens sont MM. Van den Bogaerdo Théod.ore, Cardinael Edouard, Beeuwe Charles, Van Allcynes Louis, Van Heule Louis. On nous assure que dans sa réunion tenue mardi soir le co- mite de l'associalion libérale a décidé de proposer a l'assemblée générale MM. Brunfaut Auguste, négociant en dentclles, et Messiaen, juge au tribunal de première instance, comme can- didats en remplacement de MM. Legraverand, cécédé, et Van denpeereboom Alphonso, ministre do l'intériour, qui n'accepte pas de nouvelle candidature. TVs/is important. Le collége des bourgmestre et échevins de la vfile d'Ypres, Flandre occidentale, fait connaltre qu'une place de surveillant au collége communal deladite ville estdevenue vacante. Les avantages attachés k eet emploi sontla table, le loge ment et un traitemcnt de 800 francs. Les aspirants sont invités a envoyer leur demande sans le moindre retard-. Faits divers. Mardi dernier MM. les officiers de la garde civiquc d'Ypres ont procédé k la désignation des candidats au grade do major- commandant, devenu vacant par la démissiondcM. A. Vanden Boogaerde. On nous assure que M.Polydoro Boedt a rcuni l'unanimité des suffrages. Le soir une brillante sérénade fut donnée par la musique des sapeurs-pompiers k M. Boedt, qui regut avec une grace parfaite les félicitations des officiers, d'un grand nombre de gardes et de beaueoup de ses amis. Lundi dernier, la société royale de Saint-Sébastien d'Y pres donna une fète charmante. A trois heures commen^a le tir, auquel ont pris part cinquante-huit amateurs. M. Stoffel abattit le maitre-oisoau et regut pour récompense de son adresse six cuiüers k café en argent, prix offert par le chef-homme, M. Alph. Vandenpeereboom. Vers les six heures, les tireurs, auxquefe étaient venus se jolndre un grand nombre de confrè res, se rangèrent autour d'une immense table, oü les attendait un souper qui pour etrc froid et modeste n en était pas moins excellent. Pendant trois heures,la plus grande gaielé et la plus franche cordialité regnèrent aütour de eette tables. Après un toast porté par M. de Codt, vice-ehef-hommc de la société, au ehef-homm3, ce dernier répondit par uri chaleureux appel k l'union et k la fraternité entre tous Jes confrères do la société, et en exprim.mt l'espoir que, dans un avenir plus ou moins prochain il lui serait donné do vivre encore au milieu de ses anciens amis. Bientót après, les confrères se quittèrent en- chantés d'avoir passé une excellente soirée. Voici pour l'année 1860, par province, Ia répartition des miliciens inserits en deux grandes catégories, la première comprenant ceux qui no savaient pas lire, l'autre ceux qui sa- vaient lire et ceux ayant recu une instruction plus eonsidé- rable. Nous négligeons les 689 miliciens pour lesquels aucun renseigncment statistique n'est fourni La province la moins favorablement partagée est celle de la Flandre oriëntale; or, sur 7,448 miliciens, 3,074 ne saventni lire ni écrire, c'est-k-dire 41 p. c. Le Luxembourg peut ctre pris pour exemple; sur 2,022 mi liciens inserits en I860, il ne s'en trouvait que 224 ne sachant pas lire, soit 11 p. c. Encore ce ehiffre tend-il k diminuer tous les ans et bientót dans eette province l'enseignement primaire sera-t-il donné k tous les enfants. Cet exemple ne saurait manquer de stimuler les autres pro- vinces, qui tiendront k honneur d'obtenir bientèt les mêmes résultats. On lit dans le Propagateur du Nord On célébrait ces jours-ci, dans une pension bourgeoisc de Lille, la Sainl-Fran- gois, patron d'un des ponsionnaires de la maison. En galant homme, il voulut arroser dignement le bouquet que lui avaient offert ses commensaux. Le bourgogne et le champagne ne fu- rent pas épargnés. Le repas se prolongea. La conversation fut tres-animée. Néanmoins, k trois heures, les convives, tous gens raisonnables, se sóparèrcnt pour aller quelques heures plus tard reprendre leur besogne respective. «Deux jouvonceaux, R... et M..., employés de commerce, renvoyèrent au lendemain, comme les tyrans de Thèbes, les affaires sérieuses. Les voilk done partis en ville, échangeant bientöt dos queues de billard et des chopescontre le journal et le grand-livre. A huit heures, ils ne voyaient plus les billes, et quittèrent le billard pour aller se réeonforter chez un restau rateur du Marché-au-Poisson. Lk, on prit des huftres, du cham pagne, puis Ie café, si bien qu'k dix heures, ce ne furent plus sculement les yeux qui refusèrent le service les jambes se mirent aussi de la partie. Cependant les deux compagnons essayèrent de se retirer, l'un soutenant l'autre, et se promettant de faire de mutuels ef forts poursuivre lalignedroite. Ils étaient k peine arrivés sur le marché au Fil-de-Lin, que D... s'étend de tout son long sur le pavé. M... lui adresse une harangue des plus pathétiquos pour l'engager k se relever; D... y reste insensible. L'orateur et son impassible auditeur sont bientót entourés d'une quin- zaine de personnes, dont deux, plus officieuses que les autres et prétextant connaltre los deux amis, s'offrent de les recon- duire k destination. M... accepte la proposition; on arrive k domicile. Les deux officieux recoivent les remerclments des gens de la maison mais, un instant après, on constate que D... n'a plus sa chalne do montre, d'une valeur de -160 fr. Elle avait été coupée.Quant LM..,, l'épinglc garnie d'un diamant d'une valeur de 200 fr., qui ornait sa cravato, avait aussi disparu. Le souvenir de la fête de Saint-Franeois ne peut manquer, k plus d'un titre, de rester gravé dans la mémoire de nos jouveneeaux. Iftï5)I5ogi*iïplsïc. Nous extrayons d'une correspondance de Paris Partiele sui- vant II en est des ceuvres de mérite comme de certains astres resplendissants, qui, longtemps avant leur apparition, s'annon- centpar une vive iueur, qui illumine leur horizon, et annonce leur venue. Tel est le Maudit, livre dont l'auteur est un prê- tre, aussi distingué par son talent querecommandable par son caractère et la position éminente qu'il occupe. Ce volume est encore sous presse chez MM. Lacroix et Ce, k Bruxelles etdéja l'opinion publique s'en préoccupe; l'on discute son mérite, sa valeur, l'importance que lui donno le caractère de son auteur; YIndépendance beige, dans sa Revue littéraire du dimanche, 27 septembre, lui consacre une place importante, en en faisant le plus bel éloge, en lui attribuant une grande valeur morale et en lui prédisant un beau suecès. Nous avons voulu juger par nous-mêmes eette oeuvre ori ginate, dont nous nous sommes procuré les bonnes feuilles, que nous avons lues, et. franchement, nous avons trouvé l'é- loge de YIndépendance beige justifié par le mérite de l'oouvre, car non-seulement c'est une étude consciencieuse du prêtre, faite avec un tact exquis, par un juge des plus compétents, mais encore c'est un chef-d'oeuvre de style, dé bon goüt. L'intérêt dans la forme attrayante du roman qu'a prise l'auteur va toujours croissant; les personnages sont tous dans la réalité, dont l'auteur n'est jamais sorti. 1! rend Injustice la plus impar- tiale k la plus grande partie du clcrgó, tout en faisant ressor- tir les inconvénients et les vices de certaincs institutions roli- gieuses et en indiquant les réformes qu'il faudrait y apporter pour les mettre en harmonie avec la société civile et l'esprit du siècle et.combler ce fossé profond qui se creuse chaque jour davantage entre l'Eglise et le siècle. Espérons que ce livre important sera lu, que les conseils qu'il donne seront entendus, que les réformes qu'il conseille seront appliquées et que les heureux résultats que nous en attendons seront rcalisés. C'est dans cc but d'utilité que nous lui prêtons nos moyens de pubüeité. Non instruits. Instruits» 989 2950 2225 4490 Flandre occidentale 1753 4435 Flandre orientate 3074 5400 3298 4616 -1298 3403 5-18 1344 Luxembourg 224 1768 Namur 568 2355

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3