L'OPINION, Journal d'Vpres. Voici le texte du discours prononcé par le Roi a l'ouverture de la session législative Messieurs, Après les témoignsges d'affection et de dévouement dont J'ai été l'objet et qui M'ont profondément touché, Je suis heu- reux de Me retrouver au milieu des représentanls de la nation. Je continue a recevoir des marques de confiance et de sympathie de la part deo gouvernements étrangers. Depuis la dermère session législative, le pays a vu s'ac- eomplir un événement qui était l'objet de ses legitimes et sé- culaires aspirations l'Escaut est irrévocabiement affranehi. Opérée de commun accord avec les Pays-Bas, la suppression du péage qui grevait la navigation fortifie nos bons rapports avec un peuple voisin et ami; la liberté compléte de notre beau fleuve, sanctionnée par toutes les puissances, fait désormais partie du droit public des Etats maritimes. L'abaissement des taxes perijues dans nos ports rend plus efficace encore Faffranchissement de l'Escaut, et une série d'arrangements internationaux stipulent des garanties et des facilités nouveiles destinées k accroftre nos relations avec la plupart des marchés du monde. Notre commerce et notre industrie nelaisserontpas stériles les avantages qui leur sont maintenant assurés. GrSce aux efforts intelligents de ceux qui s'y adonnent, ragriculture ne cesse de faire des progrès. Les produits de la terre qui servent k l'alimentation publique sont abondants. Ce résultat favorable est venu adoucir les épreuves que des évé- nements malheureux ont imposées k une partie de nos travail- leurs, qui les ont courageusement supportées. Nous pouvons espórer que les dernières traces de eette situation ne tarderont pas k s'elfacer par les développements de notre industrie,dont nous aimons a constater la féconde activité, et qui prend un plus vifessor sous l'intluence bienfaisante de la libre concur rence. Un projet de loi ayant pour objet de décréter d'application générale le tarif résultant de nos rócentes conventions interna- tionales et d'étendre encore les réformes de notre législation douanière sera soumis a vos délibérations. Les transports rapides et économiques ont une influence cbaque jour plus roarquée sur la prospérité des peuples. Les questions qui s'y rattachent ont constamment appelé la sollici- tude de mon gouvernement. Les dernières lois de concession de cbemins de fer continuent k s'exécuter. Parmi les lignes qui ont été décrétées, plusieurs seront livrées k l'exploitation dans un prochain avenir, et divers contrats ayant pour objet des extensions au réseau de nos voies ferrées seront déférés a la Legislature. Des modifications,favorablement accueillies,ont étéappor- tées aux tarifs des chemins de fer de l'Etat. Mon Gouverne ment s'occupe d'y introduire encore des réductions, en cher- ehant k concijier les exigences flnancières avec les intéréts du commerce et de l'industrie. La situation du trésor est d'ailleurs satisfaisante, malgré le surcroft considérable de dépenses occasionné par la néces- sité de mettre les traitements des employés de l'Etat, de la ma- gistrature, de l'armée et du clergé, en rapport avec le prix des cbos.es nécessaires k la vie. Afin de laisser de plus en plus sa libre expansion a l'acti- vité individuelle, il importe de mettre nos lois en harmonie avec les progrès que l'expérience a consacrés. Un projet da ré- vision du code de commerce, élaboré dans eet esprit,vous sera soumis, et en attendant qu'il ait pu étre sanctionné, des pro positions vous seront présentées, prescrivant de nouveiles régies pour la constitution des sociétés anonymes. La liberté du prêt k intérêt, implicitement admise dans la révision du Code pénal par la suppression des peines contre l'usure, sera définitivementconsacrée dans un projet dont vous serez saisis. Notre Constitution, ainsi que nos lois organiques, d'ac- cord avec nos traditions, ont assuré k nos communes une grande liberté d'action.' Toutefois, diverges mesures ontdéjk été prises pour simpüfier et accélérer la mareke des affaires adrmnistratives; de nouveiles dispositions vous seront propo- sées, qui, en étendant le pouvoir des députations permanentes des conseils provinciaux, rendront plus facile et plus rapide l'exercice des attributions des communes. üès que les Cbambres auront arrêté les principes qui doi- vent régler Forganisation judiciaire, partieulièrement en ce qui concerne la formation des cours d'assises, mon Gouvernement achèvera l'oeuvre qu'il a entreprise de la révision du Code de struction criminelle. Un projet de Code rural vous sera également présenté. Ce n'est pas seulement dans l'ordre matériol que nous constatons l'heureuse situation du pays. L'esprit national anime toutes les classes de la société, et se révcle dans les sentiments de patrrotisme qui règnent au sein de la garde civique et de l'armée. II y a partout une noble émulation pour contribuer au dé- veloppement intelléctuel et moral du pays. L'école beige a brillé'au premier rang k l'Exposition uni- verselle de Londres. Notre Exposition des beaux-arts, oft ce- pendant n'étaient point représentés plusieurs de nos princi- paux mattres, oecupés k d'importants travaux de peinture mo numentale, a inontré que les jeunes talents se multiplient. Le pays peut espérer que notre école, continuant k se perfection- ner, sera.de plus en pius digne dans l'avenir des glorieuses traditions du passé. L'enseignement public k tous les degrés répond aux vceux des populations. L'instruction populaire, qui excite I'intérêt in cessant des pouvoirs publics, se répand chaque jour davantage. Dans beaucoup de localités les écoles sont insuffisantes pour le nombre d'enfants qui s'y présentent. Cet état de choses com- mande des sacrifices constants de la part des communes, des provinces et de l'Etat. De nouveaux crédits voüs seront de- mandés pour aider k la construction et k l'ameublement d'é- coles. Les projets que Je viens d'énumérer et ceux dont Je vous ai précédemment entretenus sufliront k rendrevos travauxfruc- tueux. J'espère, messieurs, que vous accorderez k mon Gou vernement le concours loyal et efficace qui lui est nécessaire pour atteindre notre but commun. Cette année, la Saint-Crépin futfêtée k Poperinghe avec une solennité qui contraste singulièrement avec la sombre tristesse qui, aux annóes précédentes, couvrait le visage des cordon- niers. Après avoir assisté k la messe célébrée en l'honneur de leur patron, ces braves ouvriers ontinauguré deux jours de fête et de joyeux divertissements, par une promenade en corps par les principales rues de la ville. Sur leur banniore on lisait cette devise,qui devraitêtrecelie de tousles travailleurs Ordre, travail, indépendance. La première journée futcon- sacrée k des promenades, des jeux, des réunions et des amu sements divers. Le second jour, ils se réunirent k l'Hótel-de- Ville, oil un délicieux diner les attendait.Au dessert,M. Osteux, leur patron k tous, leuradressa en flamand une allocution cha- leureuse dans laquelle il les engagea vivement k entretenir parmi eux les relations d'une sincère amitié, d'une union par- faite, k travailler avec persévérance afm de procurer k leurs families une existence honnête et une modeste aisance qu'iis pourront être fiers de ne devoir qu'k leur propre activité. II leur rappela les hivers préeédents, oil bon nombre d'entre eux n'avaient dü la conservation d'une vie misérable qu'k l'humi- liation de l'aumóne. De longs applaudissements et une expression de profonde gratitude imprimée sur tous les visages, répondirent aux gé- néreuses paroles de M. Osteux. On se rendra facilement compte de la fête que nous venons d'analyser, lorsqu'on saura que M. Osteux, agissant pour des fabricants de France, donne du travail k quatre-vingt-cinq ou vriers cordonniers, dont 25 gagnent 3 fr. par jour, 40, fr. 2-50, et les 20 autres 2 fr. Nous signalons ee salaire comme tout exceptionnel, k Poperinghe surtout,oü l'ouvriergagne k peine en plein été un franc trente centimes par jour. Les bienfaits de l'industrie dontM. Osteux est le représen tant s'étendront insensiblement k toutes les localités de notre arrondissement. A Ypres, 45 ouvriers travaillant pour lui, ga gnent en moyenne fr. 2-50 par jour. Un nouveau dépot sera ouvert k Wervieq, oü bientöt 50 ouvriers trouveront un travail largement rémunérateur. Nous attirens l'attention des administrations des localités voisines sur la source d'abondanee que M. Osteux vient d'ou- vrir. Peut-être bien dans cbaque commune pourrait-on rencon- trer plus d'un ouvrier capable de gagner pour lui et sa familie une honnête existence.Ce serait dégrever, au moins en partie, les bureaux de bienfaisance et les communes de cette terrible charge des pauvres, qui amène l'appauvrissement et la ruine dans les caisses publiques. Faits divers. On nous apprend qu'k la prochaine réunion du Conseil com munal plusieurs conseillers émettront le voeu que le collége échevinal fasse placer un réverbère k cóté de la botte aux let tres située sur la Grand'Place. Nous enregistrons avec plaisir cette nouvellecar ce travail saiisfera les légitimes exigences du public yprois. M. Auguste Ilynderick et M. Gustave De Stuers se sont présentés dernièrement pour remplir k l'aeadémie de dessin k Ypres les fonntions d'administrateur-secrétaire, en remplace ment de M. Arthur Mergheiynck, démissionnaire. M. De Stuers l'a emporté sur son eompétititeur. L'abondance des matières nous empêche d'insérer dans nos colonnes une vigoureuse réponse k la mercuriale pronon- eée par M. De Bavay, procureur général prés la cour d'appelde Bruxelles k l'audience de rentrée de cette année. Nous la pu blierons dans notre prochain numéro. Lamusique du corps des sapeurs-pompiers de Poperinghe donnera ce soir, k six heures, et la salie de Régence, un bril jant concert auquel seront admis, conformément aux statuts, les membres honoraires ainsi que les dames de leur familie et les étrangers sur présentation. On annonce un prochain meeting k Bruxelles pour la revendication des droits eonstitutionneis de la presse. Les journalistes de toute opinion y seront appelés. On lit dans XIndépendance Une députation de'la presse libérale bruxelloise, agissant k la fois en son nom et en celui de nos confrères de la pro vince, s'est rendue ce matin chez M. Orts pour lui exprimer les sentiments de gratitude qui lui sont dus. M. Orts a répondu aux membres de la députation qu'il ne pouvait consentir k ac cepter aucune espèce d'honoraires dans une affaire du genre de celle qu'il avaitplaidée k la demande de ia presse, et il a're- vendiqué l'honneur d'etre de nouveau choisi parelle cbaque fois qu'il s'agira de défendre ses libertés. Cette conduite et ces paroles n'ont pas besoin de commen- taires. Nous avons enregistré, il y a deux jours, l'arrêt de cassa tion qui prcclame l'inconstitutionnalité de l'arrêté-loi de 1814, et nous avons fèlicité la presse de l'initiative k laquelle il faut faire honneur de ce résultat. II nous reste sujourd'hui un devoir k remplir, et nous sommes certains, en l'accomplissant, d'interpréter fidèlement la pensée de tous nos confrères c'est de romercier publiquement M. Orts du gécéreux empresse- ment qu'il a mis k prendre en main la cause de la liberté, et k nous prêter le concours de son éloquente parole. Pour défendre les grands intéréts mis en jeu a propos d'une affaire qui n'avait par elle-même qu'une importance minime, il fallait une voix autorisée et connue de longue date par ses sympathies pour la liberté. Nul, k ce double titre, n'était plus nettement indiqué que M. Orts dans le barreau de la capitale c'est pour cela que la presse est allée droit k lui, c'est pour cela aussi qu'il a fait k sa demande un si cordial accueil. Qu'il reooive done en retour Fhommage de la gratitude de la presse libérale elle n'ou- bliera pas le service qui vient de lui être rendu. Indép On écrit d'Ostende, le 40 novembre Après une longue période de mauvais jours, pendant lesquels une tempête per manente a désoié nos cötes, voici enfin venir un peu' de calme et de beau temps. C'est principalement dans la nuit de aimanche k lundi der nier que la tempête a sévi avec le plus de furie. Les sinistres ont dfi être nombreux cette nuit-lk. Notre population maritime a eté encore cruellement éprouvée. Un pilote nommé Jean de Graeve, qui se trouvait de quart, au port, a été enlevé par le vent, et précipité dans le bassin, oü ótaient échoués nos bateaux pêcheurs. Hier soir, on a re- pêchc le cadavre du malheureux marinil laisse une jeune veuve et deux enfants en bas age. Dans cette même nuit de dimanche k lundi, une collision a eu lieu, k trois lieues environ de la cöte, entre deux de nos bateaux pêcheurs, les numéros 59 et 136. Ce fut le numéro 59 qui regut le chocles marins qui le montaient, sans cber- cher k se rendre compte du plus ou moins de gravité des avaries reoues par leur bateau, et obéissant, avec une préci- pitation peu louable, k l'instinct de la conservation person- nelle, s'empressèrent de sauter k bord du bateau abordeur. Cet exercice de périlleuse gymnastique n'était malheureuse- ment pas a la portée de chacun un vieux pêcheur, paralysé par une obésité extréme, et le mousse, trop jeune et trop faible pour réussir dans une telle manoeuvre, furent abandonnés dans le bateau 59 k la merci des éléments. La chaloupe 436 rentra hier soir au port d'Ostende, por- tant, outre son équipage, quatre hommes de l'équipage du n° 59. Ce dernier bateau était considéré comme définitivement per- du, et les families désolées des deux absents priaient déjk pour le repos dc leurs ames, quand ce matin des cris de joie, de formidables hourras retendirent sur la diguele bateau 59 était Ik en vue de la cóte, cinglantvers le port, portant le mal heureux vieiilard et le pauvre enfant que i'on croyait depuis longtemps noyés. Peu après, la chaloupe accostait le débar- cadère, et les deux naufragés tombaient dans les bras de leurs families. Si l'abandon de ces infortunéshonorepeu certains de nos ma- rins, leursauvetage, en revanche, fait trop d'honneur k d'autres de nos compatriotes pour que je ne vous donne pas quelques détails k eet égard. Le vieux pêcheur abandonné en mer se nomme Billiaert,. Le vieux brave avait immédiatement forcé de voiles autant qu'il avait pu le faireaidé du mousse, il avait, du mieux que possible, manamvré le bateau en danger. Vers le jour, ils firent, avec un pavilion beige, des signaux de détresse qui restèrent longtemps sans résultat.Enfin, dans l'après-midi, ces signaux furent aperpus par le bateau pilote n° 2, d'Ostende, qui se trouvait de station en mer. On était alors k plusieurs lieues des cótes. Les pilotes mirent aussitót le cap sur le navire en détresse; maisla mer roulait des vagues sqformidables et me- nap,antes qu'il était impossible de mettre le canot k la mer pour aller recueillir les naufragés. Que faire? Nes braves pilotes pri- rent alors une résolution qui demandait autant d'habileté que de courage. Voici l'étonnante manoeuvre qu'iis exécutèrent avec un plein succès un pilote nommé Marcel Fontaine se dévoua; il monta dans les haubans du bateau-pilote, et l'on manoeuvra de manière k cingler sous le vent, en passant le plus prés pos sible du bateau en détresse au moment oü le bateau-pilote rasait, avec la rapidité d'une llèche, la chaloupe 59, Marcel Fontaine, posté, nous l'avons dit, dans les haubans, prit sou élan, s'élanpa dans l'espace et alia tomber dans le gréement du bateau pêcheur. Le bateau-pilote recommenpa ensuite la même périlleuse ma noeuvre, avec le même succès ce fut cette fois l'élève pilote Edmond Gobin qui se placa dans les haubans et alia rejoindre son camarade Fontaine. Aussitót on fit de la voile, et le ba teau de pêche, escorté par le bateau-pilote, qui ne le perdit pas un instant de vue, put reprendre la route d'Ostende, oü il est arrivé heureusement, comme nous l'avons dit, aujour- d'hui vers midi. II est k remarquer que le bateau 59 ne fait pas d'eau et n'a pas d'avaries apparentes. La conduite des marins qui l'ont quitté dans les eirconstances que je viens de signaler est l'ob jet ici de nombreux commentaires. Indépendance On écrit de New-York, le 34 octobre Vendredi, 23 de ce mois, aeulieu k Aylmer (Canada), l'exécutiondu nommé Ladé- route. Cet individu avait été condamné k mort pour avoir as- sassiné un de ses voisins dont il croyait avoir k se plaindre. Armé d'un fusil chargé k balie, il avait attendu la victime au moment oü elle rentrait chez elle, et avait accompli sa ven geance. Arrêté quelques jours après son crime, Ladéroute dé- elara qu'il regrettait seulement une chose, c'était de n'avoirpas pu donner la mort k la femme du malheureux qu'il avait tuó. J'avais juré que ee couple infame périrait de ma main; la fa- talité a seule empêché l'exécution de mon dessein En présence des aveux de l'accusé, le jury, après une courte délibération, rendit un verdict de culpabilité contre Ladéroute. Je me moque de la mort, répondit-il au juge qui venait de prononcer la sentence capitale, et qui lui conseillait de se pré- parer k parailre devant Dien. Et quant kDieu,j'y croiraissi j'avais pu tirer vengeance entière de mes deux ennemis. Pendant une partie de sa détention,iI a fleet a ie cynisme le plus révoltant. II tenait les discours les plus immorauxil entonna une chanson obscène Ia première fois qu'un prêtre se présenta dans sa celluie pour lui apporter les consolations de son mi nistère. Mais k mesure que le jour fatal approchait, le con damné perdit peu k peu de sa forfanterie. Saisi de terrtjr, c'é tait enproie aux plus cruelies défaillanees morales qu'il voyait venir l'heure de son exécution. 11 se iivrait aux appels les plus pathétiques. 11 demandait qu'on lui fit grkce de la vie. II ne voulait pas mourir. 11 vouiait avoir le temps de réparer ses fautes. Le prêtre qui lui prodi- guait les secours de laireligion parvenait k le calmer avec beau coup de peine. La nuit, son esprit était tourmenté par d'horri- bles hallucinations. Ladéroute se croyait au pouvoir du diabie. II criait avec effroi qu'on vlnt l'arracher des mains de l'ennemi du genre bumain On crut un moment que la raison du con damné était profondément altérée, mais on s'apergut bien vite que dans toutes ces scènes de terreur il cherchait k donner k ses craintes et k ses remords les apparcnces de la folie. Pen dant les derniers jours de son existence, il ne cessa de pleurer et de prier. Qu'on me fasse la grace de la vie, s'écriait-ii, et je serai le plus heureux des hommes Mais en. raison des antécédents déplorables de Ladéroute, Fautofité refusa de commuer sa peine. Le jour de l'exécution arriva enfin, etle condamné, plutót mort que vif, futportésur l'échafaud. Un immense concours de spectateurs assistait k cette triste cérémonie. La matinée était sombre et froide, et l'autorisation d'emprmiter, 4 I'intérêt annuel de 4 4/2 p. c., tine somme de ö,000 fr., remboursable en vingt années, pour être a même de couvrir sa quote-part dans les frais de construction d'un batiment d'dcole primaire La deliberation du conseil communal de Thielt, tendante a obtenir l'au torisation d'emprmiter, a I'intérêt annuel de 4 4/2 ou S p. c„ une somme de 23,000 francs, remboursable en dix annéesau plus, pour le paysment des frais de construction des batimenls destinés k la tenue du collége pa- tronné par cette ville l'n arrêté royal du 11 novembre accorde un subside de 400 fr. la société De Vlaemsclie Ster d'Ypres, afin de l'aider 4 continuer ses repre sentations. Dans sa séance du 45 octobre 4S63, la députation permanente a ap- prouvé 1» le projet de cahier do charges et conditions arrêté le 22 septera- bre 1863 par la commission des hospices de Neuve-Eglise. pour l'adju- dication des travaux de construition d'un hospice-hopitai en ladite com mune 2» le procés verbal, en date du 8 octobre 1863, de l'adjudication publique, par-devant MM. les bourgmestre et échevins de Wervieq, des travaux de construction d'un b&timent d'école communale en ladite ville Le devis s'élevait a fr. 28,141-99. Le sieur Henri Batteau, charpentier k Wervieq, a été déclaré adjudicataire au prix de &,125 fr. Ce collége a décidé qu'il n'y a pas lieu d'appuyer auprès du gouverne ment la demands du curé-doyen de Thouront, tendant a pouvoir organiser une tombola dans le but d'éiablir, dans un bütiment privé a lui apparte- nant, une cliapelle dans laqueile il donnerait l'instruction et enseignerait la morale aux différentes classes de la population pauvre.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3