L'OPiNION, Journal d'ipres.
d'entre nous, k part une demi-douzaine peut-être, ne considère
pas comme une occasion de gros sacrifices les Elections parle-
mentaires Messieurs, le public, le premier venu, vous indi-
quera le budget électoral de chaque arrondissement. Ce bud
get est connu, il est quasi fixé, nous le savons tous. Lk il est
de 5,000 fr., Ik de 6,000, de 10,000, de IS,000, de 30,000,
ailieurs de 60,000 fr. Des membres du Sénat, des membres de
cette Chambre, m'ont donné lk-dessus des détails très-curieux
que j'ai recueillis avec soin pour mon instruction philosophi-
que. Je les interrogeais chaque fois depuis 25 ans au sujet des
dépenses électorales. Les chiffres que je viens d'indiquer ne
sont qu'approximatifs, mais ils sont aussi incontestables qu'ex-
cessifs et dangereux...»
Voilk, monsieur, ce qui a été dit k la Chambre, dans la
séance du 18 de ce mois, et sans soulever de protestation.
La Chambre n'a pas hésité, néanmoins, k ordonner une en
quête parlementaire sur les faits scandaleux de corruption qui
se sont accomplis k Bastogne, mais le vote sur cette proposi
tion est fort instructif.
D'abord, comme M. B. Dumortier avait accusé les agents du
gouvernement d'être les plus grands coupables et d'avoir
fourni les pièces de l'enquête, M. le ministre del'intérieur vit
l'honneur du gouvernement engagé et il importe de remarquer
qu'il appuya la proposition d'enquête au nom du gouverne
ment. Je demande formellement, s'écria t-il, que l'enquête
ait lieu, afin de constater en quoi les fonctionnaires du gouver
nement pourraient être coupables. C était done en quelque
sorte une question de cabinet. Or, voiei ce qui arriva au vote.
II y avait 113 membres présents sur 116 dont se compose
la Chambre.Les trois absents étaientMM. Guiilery, de la gau
che, et Vilain XIIII, de la droite, indisposés, et M. Grandga-
gnage,de la gauche,absent sans motif.
51 membres répondirent oui, 55 non, et le 113® membre,
M. Pirmez,de la gauche, s'abstint.
Gr&ce done k l'absence non justiflée d'un seul membre de la
majorité, et k l'abstention d'un autre, il s'en fallut du déplace-
mentd'une seule voix que la proposition füt rejetée parparité
de suffrage. Pourquoi? Paree que le rapporteur de la commis
sion de verification des pouvoirs, M. Frison, un membre de
la gauche s'était détaché de la majorité et avait voté contre
l'enquête avec la droite
On s'attendait, pourle lendemain,k une discussion violente
sur les élections de Bruges, mais le dossier de l'enquête judi-
ciaire vient k peine d'être remis k la commission, et il est
énorme, ce dossier. De plus, il est presque entièrement écrit
en flamand et il faut le faire traduire afin que tous les
membres de la commissionou tout au moins le rap
porteur, M. Nothombpuisse en prendre communication.
Or, tout cela prendra du temps, et comme la Chambre a or-
donné la publication de tout le dossier k i'appui du rapport,
il était impossible de prévoir quand ce travail serait terminé.
Dans ces conditions, la Chambre s'est ajournée indéfiniment,
laissant au bureau le soin de la eonvoquer en temps opportun.
On calcule qu'il faudra bien quinze jours pour que tout soit
terminé, de sorte que, pour peu que la discussion sur les élec
tions de Bruges se prolonge.il sera impossible d'aborder avant
l'époque des vacances de Noël la discussion de l'adresse en ré-
ponse au discours du Tróne.
Les discussions de la Chambre ont naturellement remis sur
le tapis la question de la réforme électorale, et 1 'Etoile beige
a reproduit,cette semaine,une proposition dont elle avait pris
l'initiative l'année passée et qui a été soumise k la Chambre
par voie de pétition.
D'après ce projet de réforme, il s'agirait, afin de préve-
nir une grande partie des abus dont on se plaint depuis plu-
sieurs années, d'apporter les modifications suivantes aux ar
ticles 5, 19 et 25 de la loi électorale
A l'article 5, on placerait, en tête de ceux qui ne peuvent
être électeurs ni en exercer les droits, les Beiges qui ne savent
pas lire et écrire.
A l'article 19, on ne composerait plus les sections électora
les des citoyens habitant les communes ou portions de commu
nes les plus voisines, mais, après avoirclassé tous les électeurs
d'un arrondissement par ordre alphabétique, on placerait dans
la première section les électeurs des premières lettres de l'al-
phabet jusqu'k concurrence de 200, dans la deuxième les élec
teurs des lettres suivantes, etc., etc.
A l'article 25, on ferait l'appel des électeurs d'après l'ordre
alphabétique général indiqué k l'article 19.
II parait bien évident que si la Chambre, voulant couper
court k la corruption, adoptait ces- réformes, on obtiendrait
infailliblement les résultats suivants
De relever l'électeur k ses propres yeux
De l'affranchir d'une tutelle dangereuse, en le dispensant de
recourir k une plume étrangère pour écrire le bulletin.
De lui permettre de voter en connaissance de cause, c'est-
k-dire de vérifier par lui-même si le bulletin qu'il dépose dans
l'urne porte bien les noms des candidats de son choix
Enfin de le soustraire aux obsessions de ceux qui, dans sa
commune, exercent sur lui une autorité quelconque.
II est bien entendu qu'il n'est jamais entré dans l'idée de
personned'enleverl'exercice des droits électoraux aux citoyens
qui en jouissent actuellement et que, par conséquent, la ré
forme dé l'art. 5 n'aurait d'effet que pour l'avenir.
Dans ces conditions, la proposition de réforme émise par
1'Etoile est chaudement appuyée par 1 ePrécurseur et YEscaut
d'Anvers, la Meuse et 1 'Echo de Liége, la Gazette de Mons
et un grand nombre d'autres journaux libéraux qui se sont
prononcés antérieurement, tels que le Journal de Gand, le
Journal de Bruges, la Vedette du Limbourg, le Journal de
Charleroi, YOrgane de Namur, etc.
Mais, dira-t-on, peut-on constitutionnellement priver une ca-
tégorie de citoyens beiges de leurs droits politiques pour cause
d'ignorance
Voici ce qu'il yak répondre k cette objection
Si l'électeur ne sait pas écrire, que devient le secret prescrit
par l'art. 25 de la loi communale, et s'il ne sait pas lire k quoi
peuvent servir les affiches prescrites par l'article 22
Comment l'électeur illettré peut-il savoir pour qui il vote
Comment peut-il vérifier si i'on n'a pas changé son bulletin?
Comment peut-il choisir, devant l'urne, entre deux papiers
qu'il a dans sa poche et dont l'un est un bulletin d'élection,
l'autre un bon pour un diner?
Evidemment la Constitution n'a rien k voir dans les causes
d'indignité des citoyens pour être électeurs, car elle aban-
donne k la loi le soin de les déterminer.
En effet l'article 49 de la Constitution porte que la loi élec
torale détermine les conditions requises pour être électeur, et
c'est en conséquence de cette prescription que l'article 1 de la
loi électorale dit
Pour être électeur, il faut
4° Etre Beige de naissance ou avoir obtenu la grande na
turalisation -,
2° Etre ügé de 25 ans accomplis
3° Payer le eens.
Et que l'article 5 ajoute
Ne peuvent être électeurs ni en exercer les droits
Les condamnés k des peines afflietives ou infamantes
Ceux qui sont en état de faillite déclarée ou d'interdiction
judiciaire, ou qui ont fait cession de leurs biens, aussi long-
temps qu'ils n'ont pas payé intégralement leurs créanciers
Les condamnés pour vol, escroquerie, abus de confiance
ou attentat aux moeurs
Les individus notoirement connus comme tenant maison
.de débauche oude prostitution.
Done,la loi électorale détermine, en vertu de la constitution,
les conditions requises pour être électeur, et il est impossi
ble de soutenir sérieusement que la législature n'a pas le droit
de réviser l'art. 5 de la loi électorale et de ranger, k cóté des
faillis matériels, les faillis de l'intelligence, de placer en tête
des indignes quiconque ne sait pas lire et écrire.
Au reste, M. Rogier lui-même a écrit dans la loi d'institution
des conseils de prud'hommes
Nul ne peut être électeur s'il ne sait lire et écrire.
Et cette disposition a été admise par les deux Chambres et
promulguée dans la loi.
11 n'est done pas si extraordinaire que l'on songe sérieuse
ment k la faire passer dans la loi électorale.
Actes officiels.
Monsieur le rédacteur,
Je viens de lire,dans le journal Opinion du dimanche 45 de
ce mois, un article concernant certaine nomination d'adminis-
trateur secrétaire k l'académie de dessin de la ville d'Ypres, ar
ticle dans lequel mon nom se trouve prononcé.
Désirant présenter le fait dans toute sa vérité, j'ai l'hon
neur de vous faire connattre que je ne me suis nullement pré
senté comme candidat pour remplir ces fonctions, que je n'ai
pas fait la moindre démarche pour eet objet, attendu que j'igno-
rais totalement qu'une place d'administrateur k l'académie füt
vacante. II est possible que dans la réunion de la commission
administrative mon nom ait été mis en avant k mon insu, mais
vous devez parfaitement comprendre, monsieur le rédacteur,
qu'en présence d'une candidature appuyée par certaine influence
toute autre candidature doit nécessairement échouer.
a Je vous prie, monsieur, d'insérer ces quelques lignes dans
votre prochain numéro.
Nous obtempérons volontiers au désir exprimé par M. Hyn-
derick, dont la lettre confirme, tout en l'expliquant, le fait
avancé par 1'Opinion. La présentation des deux candidats eut
lieu en effet, mais le nom de notre correspondant fut mis en
avant k son insu.
Nous faisions erreur en disant que M. Arthur Merghelynck
est démissionnaire. Cet honorable administrateur a eonservé
ses fonctions, et.M. Gustave De Steurs a pris la place de M. Van-
dermeersch-Vandaelg, qui de son cóté succèdek feu M. Le Gra
verand en qualité de simple administrateur.
Cette explication donnée, nous appelons l'attention de nos
lecteurs sur le dernier paragraphe de la lettre de M. Hynderick,
oü il affirme qu'en présence d'une candidature appuyée par
certaine influence, toute autre candidature doit nécessaire-
ment échouer.
Ecrites par M. Hynderick, dont le dévouement k la cause li
bérale est k l'abri de tout soupgon, ces paroles ont une portée
qui n'échappera k personne. Elles dénoncent un mal profond
et peut-être incurable qui, semblable k une mortelle gangrène,
ronge visiblement le coeur du libéralisme dans l'arrondisse-
ment d'Ypres.
La lettre de M. Hynderick mérite bien qu'on y réfléchisse.
On nous écrit de Poperinghe les lignes suivantes
La cléricomanie et le collége de Poperinghe.
Monsieur le rédacteur, vous trouverez peut-être quelque
utilité k livrer k la méditation des pères de familie la curieuse
statistique des élèves de rhétorique sortis depuis l'année 1857
du collége épiscopal de Poperinghe
En 1857, élèves de rhét. 3 dont séminarist. ou religieux 3
En 1858, 3 3
En 1859, 9 9
En 1860, 4 0
En 1861, 6 3
En 1862, 5 2
En 1863, 3 3
Total 33 23
En sept années, sur 33 jeunes gens,23 se sont sentis appelés
k la vie religieuse, k l'abstinence, k la pauvreté évangélique,
au célibat et k tout ce qui s'ensuit
Vous voyez que le bon Dieu donne une préférence bien pro-
noncée aux élèves formés dans cette sainte institution; k peine
en laisse-t-il un sur quatre k ses parents, k la familie, k la so
eiété. Voulant sans doute féconder plus encore un sol déjk si
fertile, Mgr Malou, après avoir ajouté une aile au bêtiment prin
cipal du collége,vient deconstruireunechapelle, coütantk elle
seule environ quarante mille francs, et qui regut lundi dernier
la bénédiction de Mgr Bruneel. Le collége est k 100 mètres de
l'église paroissiale.
Sans oser précisóment scruter les intentions de l'Etre-Su.
prême, qui, tous les ans, s'abat comme un vautour dans le
sens le plus tendre et le plus affectueux du mot sur la jeu-
nesse poperinghoise, je confesse que cet étrange phénomène
m'a fait souvent réfléchir. Vous-même, M. le rédacteur, vous
m'en demandez les causes
Eh bien, j'avoue que je n'y puis rien comprendre; dans l'in-
certitude qui me trouble, je crois et dis avec les personnes
pieuses de Poperinghe« Dieu le veut»c'est une vocation en masse.
Mais les libéraux, qui prétendent tout discuter, tout exami
ner,affirment que la familie est la véritable destinée de l'homme
allez et multipliez que si quelques natures d'élite sont
comme marquées pap le doigt de Dieu pour vouer leur exis
tence k ia piété et k l'abnégation, il n'existe pas de pays oü ces
natures naissent par groupes et par bandes. Si, continuent-ils,
ce qui se remarque k Poperinghe se répétait dans les autres
villes et villages, bientót la Belgique ne serait qu'une immense
capucinière possédant des légions de prêtres et de moines.
OrDieu ne l'a point voulu ainsi. A entendre les libéraux la clé
ricomanie dés jeunes Poperinghois n'est que le fait de leurs pa
rents et de la direction donnée aux études.
Les parents se préoccupent fiévreusement de l'avenir de
leurs enfants. Cela est louable autant que naturel. Ont-ils
plusieurs fils, leur embarras redouble, car un seul pourra suc-
céder k la profession du père dès lors que deviendra le se
cond, le troisième Les parents ne sont pas riches, ils n'ont
pas les moyens d'établir tous leurs enfants.
D'ailleurs quel commerce,quelle industrie pourra leur assurer
une honnête existence dans une ville exclusivement livrée k
l'agriculture S'adresseront-ils aux professions libérales Mais
les études universitaires ou spéciales sont de longue durée,
elles exigent de trop grands sacrifices, et les succès sont si
incertainsQuelle impasse, grand Dieu
Tout compte fait, une seule profession répond victorieuse-
ment k tous ces embarras, c'est la profession ecclésiastique.
Pour y arriver les sacrifices seront rnoins considérables et au
besoin quelque üme pieusequi refuseraituneobole au jeune
homme se destinant k une profession libérale prêtera géné-
reusement son concours pour faciliter l'accès k la profession
ecclésiastique.
Par ces considérations les libéraux expliquent qu'k l'Sge de
42 ans bien des enfants sont destinés par leurs parents k la
profession de prêtre; la mère en informe les amis de la familie;
les dévotes trouvent dans l'enfant un modèle de piété, un pro-"
dige d'intelligence. Dès ce moment on ne cesse de lui montrer
la voie qui s'ouvre devant lui; il sait que,bien jeune encore, on
l'appellera M. le vicaire, qu'il sera puissant-et peut-être même
honoré dans un village, et que sa soeur attend avec impatience
le jour oü elle ira se placer avec lui.
En vérité, M. le rédacteur, si j'osaisje croirais que les libé
raux ont raison, et je me sens portó k m'écrier avec eux
Pauvres parents, pauvres enfants qui confondéz la vocation
avec la profession, et qui demandez k une religion de pau-
vreté et d'abnégation le moyen de vous créer une existence
aisée et de satisfaire vos instincts vaniteux!(A continuer.)
L'exemple donné par le Meeting libéral de Bruxelles trouve
de l'écho en province, et partout on commence k comprendre
que les associations libérales n'ont pas été créées pour faire les
affaires d'une petite coterie, mais pour éclairer les électeurs sur
leurs droits et leurs devoirs, pour les familiariser avec la con
naissance de toutes les grandes questions politiques et sociales
que leurs mandataires sont appelés chaque jour k résoudre au
sein du Parlement, k la province et k la commune.
Ils doivent pouvoir, avec connaissance de cause, demander
k leurs mandataires compte de leur gestion, de la manière dont
ils ont rempli le mandat qui leur a été confié par le corps élec
toral.
A Bruxelles, le Meeting établit des conférences, oü chacun,
k son tour, jurisconsulte, publiciste, économiste, artiste, ne
gotiant, etc., pourra exposer ses idéés, ses griefs et les faire
apprécier par l'opinion publique.
L'Association libérale de Huy et quelques autres entrent éga-
lement dans cette voie, et nous ne doutons pas qu'avant peu
toutes les associations libérales qui ont plus k coeur le triom-
phe des principes que celui des coteries ne suivent cet exem-
ple. Bulletin du Dimanche.)
Faits divers.
Nous apprenons avec plaisir que le Roi vient de faire don
d'un drapeau au corps des sapeurs-pompiers de notre ville.
Un attroupement considerable s'était formé il y a peu de
jours devant une maison de la rue de Lille. Voici k quel propos
Une servante malade, envoyée d'abord k l'hópital, puis ren-
voyée de l'hópital par suite de difficultés soulevées, parait-il,
pour le paiement des frais, se trouvait abandonnée au milieu
de la rue.
Voilk le fait, que nul ne contestera. Pourtant nous serons
sobre de commentaires.et ne prendrons parti ni d'un cóté ni de
l'autre; nos réflexions d'ailleurs ne pourraient qu'affaiblir le cri
de la réprobation publique. Nous ajouterons seulement que,
quels que soient les prétextes que l'on invente, les règlements
que l'on invoque ou les certificats que l'on produise, on ne réus-
sira pas k faire prendre le change k la conscience publique
indignée. Poüs nous, comme pour tous les hommes de coeur,
le fait d'avoir exposé une pauvre fille malade et sans asile aux
intempéries de la saison est un acte de cruelle inhumanité et
notre blame frappe au même titre et celui qui a mis la malheu-
reuse dehors et celui qui a refusé de lui donner asile. Nous
ne distinguons pas. Les deux font la paire.
Choses quelconques.
Veiller mieux sur sa réputation que sur sa vertu, c'es
avoir plus de soin de sa chaussure que de son pied.
II se noie plus de gens dans les verras
Que dans toutes les rivières.
Un gentilhomme sans argent est un castel sans créneaux.
Dans un village de la Campine, le curé faisait un sermon fort
touchanttous les assistants pleuraient, k l'exception d'un
paysan.
Au sortir de l'église, on lui demanda pourquoi il avait été
insensible k un discours si émouvantJe ne suis pas de la
paroisse, répondit-il.
l'n arrêté royal du 44 novembr« 4863 accorde un subside de 400 fr.
la soeiété Dc Vlaemsche Ster, d'Ypres, afin de l'aider a continuer ses re-
présentatïons.
Un arrêté royal de la même date autorise l'admission, a l'institutipn
royale de Messines (province de la Flandre occidentale), de trente six
filles de militaires morts ou devenus invalides au service de l'Etat.
Par arrêté royal du 42 novembre, la médaille de seconde classe est
accordée aux travailleurs industriels dont les noms suiventP. Floren-
tyn, ouvrier charpentier, a Ypres; T. Lylon, ouvrier tanneur, a Alvertn-
giiem J.-L. Ceuninck, ouvrier ferblantler et zingueur, k Ypres.
Ypres, le 46 novembre 4863.
(Signé) AUGUSTE HYNDERICK.