faitsTmveks. Quelques explications a eet égard nous semblent miles. Lorsqu'il s'agit de nornmer un membre du bu reau de bienfaisance, quatre candidats sont pré- sentés deux par le bureau lui mème et deux pat- te collége échevinal. Les candidats dn bureau dc bieufaisance étaient MM. Edtrond Vandenboogacrde. Frangois Letnaire. Ceui du collége échevinal MM. Felix Vandtn Ptereboom. Ivveins Storm. Conformémeiu aux precedents, leconseil a nom- mé le premier candidal présenté par Ie bureau de bienfaisance. Mais n'est-ee pas la unsingulier usage? Cornmeutvoila le collége échevinal qui fait des propositions pro furmd et qu'il sait d avance ne pas devoir ètre agréées par son conseilchaque nou velle présentaiion, sa dignité recoil un nouveau oroe-en jambes et ilse relève toujours avec un cou rage nouveau, digne d un meilleur sort! Mais il y a plus. Quelle est la conduite du collége au sein du con seil? Vote t il pour ses candidats? Vote-t-il pour les candidats du bureau de bienfaisance? S'abstienl- il? S'il vote peur les candidats du bureau de bien faisance, ou mème s'il s'abstient, il opère une volte face peu courageuse, il fait preuve d'inconsé- quence et, dans ce cas, mille fois mieux vaudrait pour lui ne faire aucune presentation. S'il vote pour ses candidats, comme son honneur lui en fait une loi, unefacbeuse divergence s'établit entre lui et la majorité du conseil, dont la decision fait échec h l'influence morale du premier. Voila la situation singulière dans laquelle notre collége éche vinal s'est irouvé, situation qui provoque une foule de commentaires. Nous ne dirons pas c.ux que nos réflexions ont fait naitre en nous. Nos lecleurs sup- pléeronl a notre silence. Depuis prés d'une année, l'attention publique est tenue en éveil, dans l'arrondissement d'Ypres, par divers projets de ehemins de fer devant amener dans notre contrce une ére de prospérité eommer- eiale et industrielle. La ligne de Courtrai Popeiinghe ne sufiit plus aux besoms que réclament un sol fertile et une po pulation aciive. Celte voie, se dirifreant de l'Est a l'üuest, dessert, il est vrai, nos villes les plus iin- portantes; mais les cantons de Messines, de Pass- ehendaele, d'Hoogieedeet de llousbrugghe sont en core aujourd'hui privés de ces communications rapides et faciles qui sillonnent la Belgique et amè- nent avec elles le bien étre. En outre nos rapports avec le Nord et Ie Midi souffrent du manque de re lations directcs. Aussi avons noos été beureux de voir paraitre la loi du 51 mai 181)3 autorisant le gouvernement a concéder un chernin de fer de Poperingbe a la ligne du nord-frarcais et avons-nous applaudiaux études d'un chemin de fer d'Armenlières a Ostende qui traverserait notre arrondissement du Sud au Nord et passerait par Warnèton, Messines, Ypres, Lan- ghemarcq, Iloosebekeet Iloogleede. Si ces deux projets s'exéeutaient, tous les désirs de notre population seraient accomplis, tous ses besoins satisfaits et notre arrondissement se trou- verait dans une position vraiment enviable. Cependant la société de la Flandre-Occidentaie arrive encore avec un troisième projetcelui d'une ligne d'Ypres a lloulers dont la concession sera de- mandée sous peu de jours. Ce deruier tracé dont la presentation nous a sur- pris, n est que la copie plus 011 moins fidéle de la deuxième section d'Armentières a Ostende. Son exécution aurait, selon nous, pour effet d'empèeher MM. Marchal et Hei la de donner suite a leurs tra- vaux. Comment, en effet, pourrions nous supposer possible l'existence simulianée de deux voies fer- rées, l'une de lloulers a Ypres, l'autre de Licbter- velde a Ypres? Ou bien on conslruira la ligne d'Ar mentières a Ostende par lloulers, sans aucune in tervention de la société de la Flandre Occidentale, ou bien celle-ci exécutera son projet et en ce cas on privera le canton de Messines de ce chemin de fer, qu'il attend avec line impatience febrile. Les pre mières idéés sont les oiciileures; la dernière venue ressemble a un bloc enfariné qui ne dit rien qui vaille. II y a tout lieu de croire qu'on essaie un moyen de faire avorter une oeuvre qui pourrait cau ser quelque géne a une puissante Compagnie. Quant au chemin de fer de Poperinghe a II ze- brouck, on y mettra la main dans quelque temps. Nous émetlions cependant, en passant, une idee; c'est qu'il convieridrait prutèire mieux d exéeuier le trace de Popermglie a Watten en passant par le canton de Ilousbrugg-fte. De ceite facou Poperinghe auia 11 ee qu'il désuc, il serail sur la voie directe de Courtrai a Calai3, et un earitou important dc notre arrondissenient jouirail tie la locomotion a vapeur. lin décret de l'Empertur des Frangais nomine M. Carton, commis-aire d'arrondissemeut a Ypres, che valier ue la Légion-d'Honn-'Ur. I.e gouvurn* mem beige avait désigné M. Carton pour faire parde du jury internauon.il «1 l'exposition agr cole de Lille, en 1863. Keaucoup ar personn. s exprimaient alors leur élon - nuneiu de voir préférer M. Canon, s mpie président d'oro* Association agricole, lui qui u'avait jamais élevé ci une vache, 111 un wan ou cutivé le niomdre arpt nt de terre, k M. Peers d'Oustcamp, président de la eorti- niisvion provinciale d'ü'gricul ure, doiit la longue et laborieuse carrière, tonsaorée aux expé.riencs agri- coles, a éiabh la réputaiion; ces personins ajouiaient que, si M. le couimissairede l'arrondissement d'Ypres était nommé inspi cteur des caroues, ce 11'éiaii pas, comme on dit vulgairetuem, pour des prunes. Ceux qui s'expnmaii lit ainsi aoiit evidemuieut des bouil lons. Par conlre, ses amis aft'u-ment aujourd'hui que ce qui faitle principal merit - de la distinction qui imest contérée, c'est qu'il ne l'apas sollicitée. Cela ue nous eiowne pas. Nous croirions sans peine qu'obéissant aux pre- m ères inspirations de sou désintéressement habituel, l'nonorabie M. Carton vouliit r fu-n-r cetie nouvelle faveur et mème nous ne somiues pas bien certain qu'en ['acceptant, il ne s'iiicliite pas devant la violence qu'on s'ïppiètait* lui faire. Cela ne nous éionnerait pas da vantage. Les autorités ei-elésiasiiques ont oarfois permis, en temps d'épidemie, l'usage de ia viauile, les jours défendus. Cette mesure hygiénique serait aujourd'hui un grand bienfait pour la populaiiou Yproise, qui Ira- verse une malheureuse crise de mortabté. Le earème, époque de jeune et de macerations, affaibiit les corps et doune d'autant plus de prise aux lièvres et autre-i maladies. II faudrait dans un mtorèt public que Mgr l'évê- que de Bruges, permit aux habitants de notre vilie, 1 emploi do la viande jiw|u'au moment ou tout germe de la variole aura disparu Ce serail la, croyons-nous, employer un remède ellicace, et faire acte d'humauite saus blts>er les idees reli- gieuses. Nous lisons dans le Journal de Bruges du 1" uiars t Des plaintrs continuelles nous parviennent de toute part de nos abonnés du dehors, sur les retards et l'irrégularité qu'ils éprouvent dans la remise du journal; nouseti avens regu particulicrementces jours derniers, de Gand, de Cortemark, de Dadizeele et hier encore on nous écrivait d'Anvers Jene.sais k quoi l'attribuer, mais depuis une huitaine de jours la feuille me parvient trés irrégu- lièrement. Ainsi aujourd'hui dimanche a midi, je regois seulement celle de vendredi. Vous comprenez que c'est désagréable et vous m'obligeriez beaucoup de faire en sorte, qu'elie me parvienne dans la matinée du iendeuiain comme je I'ai toujours regue. Nousavons souvent, mais toujours vainement, ré clamé contre ces irrégularités qui sont le fait de la poste, et qui comproinettent gravemrnt nos intéréts. Force nons est done d'appeler encore une fois l'atten tion de i'administrationsupérieure sur les négligences du service. Nous ne pouvons que joindre notre faible voix celle de notre confrère brugcois. II ne se passe pas une semaine que nous ne rece- vions des plaintes de l'un ou de Pautre de nos abon nés, et particulièrement de ceux qui habitent les communes rurales. Comme lui, nous avons sou- vent, mais toujours vainement, réclamé contre ces irrégularités. Serons-nous plus beureux cette fois? Espérons le de nommer dans sou sein une commission cliargée de rédiger une pétition a la legislature, ou plulót one protestation contre la pétuion que le clergé ca- tholique fait circ'uler dans la capitale, et de proela- mer une fois de plus les droits de la commune sur les cimetières. Indépendancc Partout le 1 béralisme se reconstitue L'association libérale de Charleroi h voté, k l'nna- nimité, la dissolution de ceite Société, en décidant qa'une Association nouvelle sera créée sans délai. line commission nommée séance lenante est chatgée de eonvoquer lous les libéraux de l'arrondissement et dn leur soum ittre un projet d'organisanon du libé ralisme, Ce piojet pourra êire discuié le 13 mars pro- chaiu. ACTES OFFICIELS. I'ar arréié royal du Ier mars, sont nommés dans le conseil des prud'hommes d'Ypres. Président tl. Van Alleynes Schorkeel. Vice PrésidentV. Navez, chevalier de i'ordre de Léopu d. Dms le concours général de I'enseignement moyon de 1863, l'élève Leboucq Hector du collége communal d'Ypres a ontenu 83 1/2 pointe sur l'cnsemble des épreuvt s. Mercredi dernier, la cour d'assises de la Flandre Occidentale a prononcé l'acquittement de quatre jeuiit-s geus de Dickebusch, accusés de vioi. S-imedi, un inspecteur de la police liégeoise é!ait arrivé k Narour, en compagnie du compiable de l'Ilötel de Snéde, k Liége, pour rechercher un siqur J. L., se disant négociant a Ypres, lequel devait se trouver dans bos murs. Après une visite minutieuse dans tons les établissr-mems publics, il a éié démon- tré que eet étranger n'avait pas paru k Namur. Après avoir logé deux jours h l'hötel de Snèdp, eet ind.vidu a payé son eompte. en disant qu'il partait vendredi, a cinq heures du maiin, pour Namnr. Vers sept heures, les gargons ont remarqué que phisieurs portes étaient ouverie-, et un officier d'ar- t ilerie prussinn s'est apergu qu'on lui avait volé une bourse conienant loO fr. et une magnitique montre e-i or qui lui avait été donnée en cadeau par son ré- g'mern ei da is laquelle était gravé le nom au proprié- iaire, M. Funck. li est présuuier que eet airoit filou se sera fait inscrire sous un faux nom. (Organe.) fonrrages etautres prodn.its agricol.es vendus le 5 mats 1864 sur le marr.hé de laville d'Ypres. Le conseil communal de Bruxelles a adopté une proposition deM. Ch. Fontainas, qui luidemandait -■ —"I I -ygj lin—,1,1 w— ^SSSSSSSSSSSSIËSSSSSSSËÊSÊSSSSSSSÊSSSSSSSÊSSSSSÊË Eiat indiquant les quantüés et le prix moyen des grains, NATURE QUANT ITÉS PR1S MOV EN POJDS des VENDUES. Pi" MOYEN TIK MMlCHAKDlSES VSXDCES KILOOItAMMKS. CENT .„DOCSAM. l'iiectod. Fromeiit 54.6 00 23 50 Kil. 8» (10 Seigle 8.800 t f> 3" 73 60 2, li'O 17 t) i 46 0> 17 23 82 40 Fèvcs I!) 6 82 4j Pomines de terre 5 52 Beurre ""'i ,-v--s IR 18 L2 Sn 7 2.S 18 7 U 75 1 l 2 id 130 (O POPERINGHE. Prix mnvrn du marciié du l mars 180.' Fi'onient, Phectolilre Seiglu Avoine Ecves Pois Pommcs du lerie, les 100 kil liëurre, lu kil Houblon, les üO kil l'oPEiiixcnr. Klat—civil du 46 au i niars 186 NAISSANCES sexe masculin, 8.sexe féniinm, DECKS. Verliaeglir, Alphonsa-Corneilc, 1 jour, Eckhoek.Gesnuierc, Isidore-Curneilc, 5 mois, Ilargebaerthocck-ilnze-Lieve-Vronw. Ilabau, l'iei re-.leau, 64 ans, cordtimiier, célibalaire, Marcbé- aiix-Clievaux. Demon. Itegine, 1 inois, Eduwaei-hork. Brecht, Marie-Pheloiiièuc-Corneliö, 2 mais, Edewaci-bpck. IlemiTio, Cornelie, 14 inois, rue au Ohien. Vandewywktl, Ilomaiiie Pbélicitée, ltf mois, Hagebaei tlioek-St-Jean. VI'KES. Elat-eivil du 26 au 5 mars 188L XA1SSANCES sexe maseulin,4. sexe féininin,0.—Total, 4. M ARIAGES. Mesxre, Ilenri, journalic-r et Ramskindt, Stephanie dcnti 1- lière. DËCES. Deheere. Evar-iste, 28 ans, garcon bonc'ier célibataire, rue de Mmin.Voisiu. Antoinette 4 ans, denteliière, célibataire, rue de Lille. Pledt, Jeanne, 65 ans, denteliière, épouse de Pierre Verbey.de, rue au Beurre. Robaeys, Peiagie, 46 an^, lavandière. épouse de Frédérie Henghebaert, rne de Menin. Doncker. Sophie, 74 ans, denteliière, veuve de Charles Morel, rue de Menin. Haescbaert, Sylvie, 25 ans, denteliière, céli bataire, rue de Menin. Iloydonckx, Jeanne, 82 ans, sans pro- fession, veuve de Benoit Lieven, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe raasculin, 5.Sexe feminin, 1. Total, 4. l'n mort-ués sexe inasculin, 2. Sexe feminin, 1. Total, 3.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1864 | | pagina 3