9,800 500] 300 )5,300 5501 150 2 000 ACTES OFFiCIELS. FA ITS DIVEllS. Le mini-tre de la just ice a tout récemment refusé stommer avouésaux tiibunaux de Neufcbateau et de Liége, les fbs des président et vice prés i- ilent, bien que ces csndidats fussent présentés en première ligne par ces tribunaux et qu'ils fussent certarnement dignes d'etre choisis. Ld. dessus, pas de diffccuUé, nul EJSséüIies'aes» ags»ie®2es». Parroi les industries agricoles qui sont la por tee de toutes les exploitations, la distillation oecupe !e premier rang. Dans beaucoup de fermes des départements fran cais voisins de la Belgique, le Nord et le Pas-de- Calais, l'alambic a pris sa place a cólé de la char- rue. L'aitondissement d'Ypres, dont le sol est si gé- nérenx n'a encore tenté aucnn effort poor intro- duire cliez lui, avec ('exploitation de la betterave, cetie industrie rurale productive de l'atcool. Et ce- pendant a quel dégré de prospérité s'élèverait riotre agriculture !e jour oü l'utilité de la distillerie serait appréciée conime elie doit l'êlre, et oü nos campa gnes posséderaient d'utiles usines produisant du travail pour tous les bras et a toutes les époques. Une distillerie n'est pas nnc cbose tellenient coü- tetisc que cbaque agriculteur rte puisse en ériger tine dans son exploitation. Un inveriieur francais, M. Kessler, ëtablit sinsi qu'il suil la dépense du materiel que nécessiie Tap- plication de son système de distillerie 1" Pour trailer, par 24 heures, 5,000 kilog. de betteraves on 2,000 kil. de pommes dc terre, ou 800 a 1,000 kil. de grains Appareil. Un générateurfr. Une colonne distiller Deux pompes et tnyaux TlnetSp'! Un iaveur et bacs Une t2ble de déplacement 000 J 2 000 200 200/3,000 250 50 Divers. ■4.500 Un manége Transmissions Cuves Robinets et divers 400 300>1.200 400 lOOJ Le personnel nécessaire est de trois ottvi iers un distillateur, un rapeur-fermenteur et un ar- roseur. 2° Pour trailer de 15 a 18,000 kil. de betteraves ou leur équivalent en grains et pommes de terre Appareil Un générateurfr. 1,200 Une colonne3,000 500 >4,500 !,a00s 500/ J'ompes et tuyaux KSpe Un laveur et bacs Trois tables Divers. Une machine de 4 ihevaux. Transmissions Gnves et accessoires Outillage et divers. Le uotnbre d'ouvriers nécessaires est de 5 Un distillateur, un rftpeur, un fermenteur, un arroseur et un aide. Le procédé Kessler n'est connu du public que dtpuis ie concours national francais de I860, oü une médaille d'or a été décernée a son auteur. En meltant sous les yéux des ogriculteurs Ie bas c-oüt d'tine distillerie du système Kessler, i! est pos sible que quelques-uns d'entre eux, mus par une louable initiative, essaient une industrie qui, chtz nos voisins, a enriehi beaueoup de fermiers. C est la ce qui nous a engage a publier ces quelquer lignes. SéStxloas <ct BiaxJcaes. La délicatesse, que Ton défintt on sentiment vif et habituei de la convenance des paroles, des actions et des procédés, tient a la fois a lVsprit et au coeur tile s- compose de finesse et de vertu, cei!e-ei formant la fond, celie-la prêtant la forme. 11 soit naturelle- ment de lè qu'un sot ne sera jamais un homme déii- catai nn égoïste non plus; ni un avare ui un ambitieux. I! y a toutefois des differences (ie l'un ct de i'autre ainsi, Tindébcaiesse d'un ignorant est grossièretc na tive et congéniale elle mérite quelque indulgence. Uelle de 1'homme instruit est fioid et inepte calcul elle n'admet pas d'excuse. II y a des geus indélicats qui se plaignent des pro cédés que leur indél catesse provoq-te ceux-lk font songer au larron pris dans un sac et criant au voleur'- lis ont attf-int les dernières lirnites de Teffronterie, et vont de pair avec ceux qui étaltnt b-urs indélicatesses au grand jour, sans se donnet' rnêrne la peine de sau- ver au moins les apparerices. La biographie de Turenne rapporte, de la vie de ce grand homme, le trait suivant qui est un niodèle de délicatesse. Après la bataiMe des Dunes, l'iilustre ca- pitainc avnit promu au grade d'aide dq camp le the- valier d'Anglas, simple cadet aux chevau légers, pour la belle conduite qu'il avail tenue danscetl» rencontre. Presqu'au mème moraeut le chevalier se fianqa la jeune marquise de Roqutbrune, cousine dc Turenne par les femmes. Celui-ci n'eut pss plus tot appris la nouvelle de cette alliance qu'it rcttra le,grade oc- t'oyé, tte voulant pas, disait-il, pour Thonneurde son l'utur parent et lo siea propre, que, aüx \e.tx de quelqucs-uns, une recompense nobtement mériLée par la bravoure put passer pour une injuste faveur accor ded a des préférecccs de familie. mi La lecutre du Moniteur du 12 dc cc tno'S nous ré- vèle les prétendus progrès réatisés dans ia position des insiituteurs pumures. La commune dc iNaadriu (Liége) abotie ft l'institu- teur oil iraii' m ut ue i,05u francs, pius le logumcut 11 un jardin. A Bo telaere (Flandre oriëntale), le trailement n'est q ,e de IV. 7-jÜ, toujours avec logem-nt et j u'din. Mais on ue promet pas les meines avamag s a Lou vain, oü ie tiaiieinem dc Ihnsii oteur dc I ecole n° 1 est ue iiiiiie Irancs, ui k DnzkzGitz ÜOiceau (Üra- barit), oü ie irauemsiil est le mém y compri», dn le Alonueur, i'indeuiuué dc log-weui; ni a Avenue (Liége), oü le trattement est de 950 a 1,000 francs. Quant aux sous-iustitu-uirs, ou leur promei de 800 ii 85u francs, sans le logement. 11 scra.t curieus de suvoir cumbien la vi le de Lou- vain uotine de óaueuient, non pas a un counmssaire de police (on a ass< z iLt aux ïusiitotcurs qu'iis doi- vent étre uiodestes), mus a un a jjoiut de police ou k un simple agent de vdle. li est regr«u.,bie q ie Al. Ie ministre de Tintérieur, avec ane pcrséveiauce digue duno uiei.leuro cause, ait tnaiuteuu le cüill're des ahocat ous leiatives aux iustnuteuis priara res dans soil b rdget de 18i>4. Ajouioüs a cola que, malgié les uoaibreuaes réc.ama- tions qui se tont p,oduite> J la tribune et taalgie les promesses ministerielies, les mmms irrégulantés et les monies retards coutinuont a cue stgualés dan» le pait nient de ces moJtques traitmneuts. (Etoile.) C'est du i"r au 15 du inois prochain qu'il sera pro cédé, dans ies bureaux des administrations cuuiiau- naies, a la rév.swn dés hstes electuralos. Les ci oyens qui paieraient le c ns éiec oral, 42 fr. 32 centim- s, ét qui jusqu li ce jour n'auraient pas fi- guré sur c. s Bstes, peavenl réciamer leur inscriptiou on p oduisaut leurs tares pour étaoixr qu'üs p ueut le eens. Un comprend pour le cms élecloral les contribu tions foncieres, p«rsonneilt.s et patentes, et ies cenü- nics adiiaionrieis payés au proüt de TEtat. Le re»te ue compto pas pour la formation du eens electoralles 42 francs 52 centimes do.vent étre mtègralement payés au pioli; de l'Etat. Pir arrê;é royal du !"r mar mirs, le sleur E. Van- denbogaerde, avoctt, avoué prés le tribunal de pre mière instance a Ypres, est nommé jugs suppléant la justice de paix dn 2' canton d'Ypres, en remplace ment'du sieur Coevost, appeié a d'autres fonctioas. Lundi dernier on a troavé, Si Warneton, le cada- vrc d'un enfant i.ouveau-né dont la mort est attribué un crane. Heureuses nouVelles! Jeu li d irnier !.i Chambrs a vote, k Tunanimué lecbemin de fer d'Ostcnde s Ar- mentières. Mercredi, M. ie ministre des travaux pu blic» a déposéun projet deloi t ndanta donner au gou- vernement le droit de concéder M. Chan treil un chemiu de fer d'Ypres Roulers. Les cantons de Mes ines, de Moorslede, d'Hoogleede et les villages de E'oesingbe et do Langhemarcq seiont heureux d a- voir ces chemins de fer. Un agriculteur francais èuiingué, M. Ponsard, président du cornice deCh&ious, a publié un mémotre oü il croit avo:r troavé le reraède a la maladie des pommes de terre. Tout le secret consiste a es plan ter après le I"juiu, au lieu d t les planter au'mois d'avrilde manière le fruit évite les gelée.s d'avril, les givres de mn. et la tige n'est pas exposée k bniler en juillet. Or, la gelée, le gtvr>, la chaleur; qui affec tent sucesS'Vement la potnme de terre, occasionnent seutes, par tenrs influences opposées, ia maladie et e[ corruption du fruit. Les expériences faites par M. Ponsard depn:s plu- sieurs annéesont pleinement reussi. Les fruits sont magnifiques et très-saints. Cette combinaison offri- ratt, en outre, aux cultivateurs un précieux avan- tage, celui de tirer d'une terre d;ux récoltes par au. [/invention récente de i'huile de pélroie purifié et mise a la disposition de» plus humbles ménages sou- léve dans le monde ecclésiastiq ie une question de li turgie fort sing'tliè-e. Peut ou dans les églises em ployer pour les lampas I'huile uouvelle, au lieu de i'hude d'elive, I'huile sajnte, J'hutle consacrée? Af faire bien grave, n'est-ce pas? C'est l'baile d'ulive, laseule qui soit dtgne de Dteu, qui doit étre mise dansles iampes dn sanctuaire. l'ie IX se déso'e beaucoup que les Francois, qui sont. si riches, emp'oient dans leurs égbses des éiolfes de colon au iieu ü'étoff;s de lin, et se servent de bou gies au lieu de cire. Les feuiltes religieuses nous rap portent sur cela les plaintes au digne pontifp. Ver- rons nous aussi bientöt ie scandale d'égiises éclairées par huile de pétiolê, commeil y e;i a d'écbirées au gaz Tout est perdu: les innovations pénèireht par- tout. C'est vramieut k désespérërde ce monde impie. Avant 1789 ilexistaitü Paris le jour du mardi gras de» comumes qui n'ont été abolies qu'au moment de la Revolution. L'uti de es usages était dps plus sin guliers. II y avait ce jour la g and conseil du l'arle- ment, et après l'audience, la t.ourjouait aux dés sur le bureau mème du grpflier, et en presence de tout le public. Le premier huissier apporiait le cornet au premier président, qui commengait. Le président passait ensuite les dés au magistral qui venait après lui, et ainsidesuite.lt paraii quo 1'origine de cette cérémonie, en apparence assez tutite, était tellemeni. ancienne qu'on en avail perdu la date. C'était une allégorie, un avis salutaire pour dire aux plaideurs Voici comment sont jugés vos procés. Le hasard déc d», tenez vous done tranquille. Ce qui j tivdait a c-ute phrase si so ivent répétée En fait de procés, le meiileur ne vaut rien. ÏÖSBE A U bÉTCABl, Isitsiü-ïié p«r a«rêté roynl «Sia 25© tsoui 5 85-3. CONCOURS POUR LA RACE BOVINE. CROcatAxaxsB dc eoxrcoiirs Cette Foire aura lien le mercredi, 23 mars 186 L au Marché-aux liêtcs, k Ypres; elle commencera a hait heures du matin; aucune retribution ne sera exigée pour drott de places; a cette occasion 1'Association agrieole donnera un Concours pour ie bé.tail répro- duct-uir, Ce concours commencera k onze h -ures pré- cises dn matin. Gtecosic®!0ï»s pojttü» le jsleSsa. I" coxcOors. Vaches pleines élevées dans l'.n-on- disseuierii adm nist-atif depuis six mots au moms. Ur prix Une médaille en argent et 1 prime de lOdfr. 2« pr x Une médaille en argent et 1 prnn de 70 fr. 3" prix Uce médaille en argent 11 1 prime de 4-0 fr. 4" prix Une médaille en bronze et 1 prune «ie 30 fr. 2« concours. Génisses pleines comptant plus de deux dents et élevées dans ['arrondissement adrai- nistratif depuis six mots au moins. 1«' prix Une médaille en argent et 1 prime de 100 fr. 2" prix Une médaille en argent et i prime de 40 fr. 3C prix Use médaille en bronze et I prune de 25 fr. 3' concours. Génisses pleines n'ayant que deux dents ou moins de deux dents, élevées dans l'arron- dissenr nt administratif depuis six mot» au moins. l«r prix Une médaille en argent et 1 prime de 100 fr. 2>- p'ïx Une médaille en argent et 1 prime de 40 fr. 3e prix Une médaille en bronze et -1 prime de 30 fr. 4-e cor couRS. Ckèvres (boucs). Ur prix Une médaille en bronze et 1 prime de 15 fr. 2C prix Uiie prime de 10 fr. 5° concours. Chèvres. 1prix Une médaille en bronze et 1 pr'me de 10 fr. 6C concouks. Lapins. (Pour le plus beau lot composé dé c nq lapins au moins). Piix Une prims de 40 fr. Les primes devtont ên e réclamées dans le mois pariir du jour oü les animaux auront vèié elies ne seront payees que sur la production d'un certiGcat débvré p.if le bourgmestre d'une commune de cette province et constaiautque i'animal a réelletnent vèlé. Les prim, s serost payées alors même que les veaux sont morts nés ou arrivés avant tenue.

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L’Opinion (1863-1873) | 1864 | | pagina 3