WOORDENBOEK. Bruxelles. Imp. V. Verteneuil, rue de Louvain, 85. PRÊTS HYPOTHÉCAIRES Placement de Fonds. <111 KA DE CHASSE. C'esi dans l'art. 12 de la loi sur le domicile de se- cours qu'il faut, dit le rapport, chercher la solution decetle question. Un domestique en service ne sau - rait être oonsidéré comme un indigent et le maitre ne peul lui refuser, en cas de maladie, les secours que son état.réclame. En outre, il serait nuisible a l'inté- rêt des malades eux-mêraes d'accorder trop facile- ment l'admission, dans les institutions charitables, des personnes étrangères a la commune, a cause des inconvénients qui en résulteraiont. Ces inconvé- nients, et ceux surïout qui dérivent du retnbourse- menl des frais, ont été clairement exposes dans les commentaires auxquels a donné lieu la discussion de l'art. 13 de la mêrne loi. Le rapport entre ici dans de longs développements et conclut en disant que les Hospices ne sonl pas tenus de recueillir les domes- tiques malades. Sur la seconde question les Hospices peuvent-ils exiger des maitres le paiement des frais de traitement de leurs domestiques II répond oui. lis peuvent même exiger une caution. II n'est possible d'admettre une exception a ces régies que dans le eas oü ie maltre se trouverait 1 ui - même dans une situation peu brillante. Quand le maltre est gêné, le domestique est indigent. II est évident aussi que la durée du caulionnement doit être stipulée, attendu qu'on ne saurait prétendre que le maltre soit oblige de payer indéfiniment. Par ces motifs, le rapporteur propose d'approuver la ma- nière dont les Hospices appliquent le reglement. Tel est le point de légalitè, le cöté juridique, le seul dont le Couseil avait a s'occuper. Mais on remarquait facilement, même a une simple audition, que l'hono- rable rapporteur ne cherchait pas a dissimuler sa propre appréciation. Une vive peinture des condi tions de la domesticité et des devoirs des maitres en- vers leurs inférieurs, de frequents appels aux senti ments d'humanité et de justice et tant d'autres choses qui perdraient a être séparées de l'ensemble du tra vail qui les compléte, exposaient d'une facon fort transparenle sa pensée intime. Et cette pensée, il faut bien le dire, est, au point de vue de l'humanité, une motion de blame pou,r l'un comme pour l'aulre des deux partis en presence. M. Vanheule est plus explicite encore. Toutes les lois intervenues en la matière, dit-il, abandonnent la solution des questions qui nous occupent aux senti ments de justice et d'humanité. II s'agitdone plutöt d'une question de fait que de principe. II est impos sible de prévoir tous les cas. Et l'on doit avoir con- fiance dans les inspirations charitables des adminis trateurs. II est telle circonstance oü il serait équitable de faire participer a la bienfaisance publique des per sonnes qui ne seraient pas tout-a-fait indigentes, telle autre oü repousser les domestiques d'une ma- nière absolue serait un acte de cruelle inhumanité. Pour sa part, il adhère aux conclusions du rapport. M. Beaucourt dit qu'habitueilement les communes paient pour les domestiques; c'est une preuve qu'elles les considèrent comme indigentes. II cite l'exemple de Gheluvelt. Ici la discussion devient très-confuse. Plusieurs conseillers parient a la fois et M. le président a quel- que peine a rètablir le silence. M. Vanheule réplique qu'il s'agit de savoir quel est le principe qui doit guider les administrations et non pas si l'on fait bien ou mal a Gheluvelt. Le décret de Ia Convention nationale dit Tout malade qui sera sans ressource, et cependant sous l'empire de ce dé- crêt, le plus large, qui ait paru, on voyait les malades abandonnés a la porte des hópitaux. Aujourd'hui on ne les abandonne plus a la porte, on les met au milieu de la rue. Aujourd'hui vaut-il mieux qu'autre- fois? Encore une fois, dit en terminant M Vanheule, c'est dans les circonstances et dans leurs propres sen timents que les administrateurs doivent puiser leur régie de conduite. M. Vandenboogaerde. Aucune réclamation ne s'est faite jusqu'a présent contre la manière dont les Hospices fontexécuter le règlement. H. Beaucourt. Aucune réclamation ofiicielle, du moins. Les conclusions du rapport mises aux voix sont adoptees a l'unanimité des membres présents. MM. Vandeuboogaerde, Vandenbroucke el Beau court s'abstiennent. La séance est levée a 5 heures 3/4. Ine question. On se rappelle que le cahier des charges de Ia vente des terrains des fortifications de notre ville, imposait aux acquéreurs certaines conditions qui pour la plu part sont restées jusqu'a ce jour a l'ètat de lettre- morte, surtout pour ce qui regarde les chemins d'ex- ploitation Voici comment s'exprime l'art. 5 des con ditions parliculières, relatives a cette vente Les chemins réserves pour Sexploitation des biens dont il s'agit, ne seront pas considérés comme chemins vicinaux, tombant sous l'application de la loi du 10 avril 1841. Les propriélaires riverains acquéreurs seront tenus d'entretenir ces chemins a leurs frais el de maintenir leur largeur fixée 5 mètres. Après la vente, l'administralion communale fit borner tous les terrains cédés a la ville par Ie gouver nement, excepté cependant unchernin situé a droite en sortant de la porte de Menin, et conduisant direc- tement a l'étang de Zillebeke. Sur le plan figuratif des lots a vendre, ce sentier est compris entte les lots 76, 75, 72 el 71et les con ditions de vente ainsi formulées «.Les acquéreurs des parcelles n° 76, 75, 72 et 71, devront laisser un sentier de la même largeur et allant rejoindre le sentisr de Zillebeke, tel qu'il est indiqué au plan. Or, ce sentier est bien loin d'avoir aujourd'hui la largeur légale. Lespropriétaires riverainsayant plantc de chaque cóté une haie qui, d'après la loi, doit se trouver a 50 centimètres du chemin, celui-ci, au lieu de 4 mètres, ne présente plus que 2 mètres 40 ceuti- mètres de large. Pourquoi l'autorité a-t-elle négligé de borner ce chemin et de faire observer les conditions imposées par le cahier des charges? C'est la un état de choses exceptioneel qu'on croit utile de signaler a ['attention de qui de droit. Communique ACTE» OFFICIEUS. Un arrêté royal du 10 mars porte L'encaissement des quittances par Ia poste sera opéré jus- qu'è concurrence de trois cents francs, moyennant une re mise qui est réduite 5 un pour cent, sans pouvoir être infé rieure vingt centimes par quittance. Par arrêté royal du 12 mars, Ie sieur Garnier est nomraé commissaire de police de la ville de Poperinghe, province de Flandre occidentale, arrondissement d'Ypres, en remplace ment du sieur Colbert, dont la démission a été acceptée. FAITS DIVFKS. L'ouverture de notre foire n'a certes pas été favorisée par le temps. La pluie, la neige et Ie froid ont causé aux mar- chands forains un tort immense. Pauvres Bilboquets, tristes Zépbirines, qui loin de pouvoir sauver la caisse, ne peuvent se sauver eux-mêmes des intempéries de la saison! II serait vivement 5 souhaiter qu'un ciel clément vint les consoler des misères qu'ils endurent. La troupe de M. Lalanne poursuit le cours de ses représen- tations avec succès, et tous les soirs de riombreux spectateurs se pressent dans l'enceinte du Cirque. Tous les artistes rivali- sent de talent dans les exercices les plus difficiles que nous offre l'équilation. De nombreux clowns aux costumes bizar- res et rhomme l'échelle, excitent toujours l'étonnement et l'admiration en ajoutant un nouvel intérêt a ces charmantes soirées. Dimanclie la gendarmerie a écroué en la prison de notre ville, une jeune fille aceusée d'infanticide. L'instruction ju- diciaire est commencée. Voici le résuitat des fêles musicales organisées par MM. les officiers dans les difFérentes villes de notre province, au pro- fit des families des victimes de la catastrophe de Dour Bruges, fr.5,lt)0; Ostende.fr. 1,884 50; Ypres, fr. 1,549 16; Courlrai, fr. 5,554 95; Menin, Fumes et Poperinghe fr' 1,610 25 total, fr. 15,478 84. Dans sa séance de vendredi dernier, le tribunal correction- nel de Courtrai a condamné l'ex-nolaire Verbeke, de Wevel- ghem, pour différents chefs d'escroqueries et d'abus de con- fiance 0 5 ans. de prison et 5 50 fr. d'amende. YPRES. Etat-civil du 10 au 17 mars. NAISSMNCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. Total 7. DÉCÈS. Vanlatestyn, Liévin, 54 ans, soldat au 2« Régiment d'ar- tillerie, décédé 5 Anvers. Cardoen, Léon, 57 ans, scieur époux de Marie Scieuw, rue des Trèfles. Holleheke, Marie' 8 ans, Brielen-lez-Ypres. Roscamp, Francois, 66 ans, jour- nalier, époux de Joséphine Maerten, rue de Menin. Van- limbeek, Jean, 75 ans, gargon brasseur, célibataire, rue de Dixmude.Depledt, Lucie, 25 ans, dentelière,célibataire, rue au Beurre. Verhaeghe, Emérence, 20 ans, domestique, cé libataire, rue de Thourout. Christiaen, Colette, 76 ans, dentellière, veuve de Pierre Durnez, rue de Lille. Rosselle, Louis, 56 ans, journalier, époux d'Eusebie Dejonkheere, rue de Thourout. Dooghe, Henriette, 45 ans, domestique, céli bataire, rne de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans Masculin:!.Féminin: 5. ET AT inaiquunt les quantités et le prix moyen des grains, four rages et autr es produits agricoles vendus le 18 Mars 1865 sur lemarchë de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCHANDISES VENDUES. PAR MOYEN DE VENDUES. KILOGRAMMES. CENT KILOGR. l'hectol. Froment19.800 Seigte 10.000 Avoine18,00 Pois82,40 Fèves Pommes de terre Beurre POPERINGHE. Prix moyen du marché du 17 Mars 1865. Froment, I'hectolitre16 70 Seigle12 00 Avoine8 25 Pommes de terre, les 100 kil7 00 Beurre, le kil2 80 Houblon, les 50 kil120 5 000 ET La Compagnie knmobilière de Belgique, Société anonyme, étabiie a Bruxelles et approuvée par Arrêté royal du 28 Juillet 1863, effectue des ou vertures de credit et des prêts remboursables par annuités, moyennant garanties hypothecaires. La Compagnie ne prête que sur première hypo- thèque et jusqu'a concurrence de 50 de la valeur des immeubles donnés en gage. Elle émet des Obligations de 100, de 500 et de 1,000 francs, rapportant un intérêt annuel de 4 1/2 °l„. Ces Obligations sont créées a toute échéance de 3 a 15 ans, au choix des preneurs et ómises a un taux variable suivant leur échéance. S'adresser pour renseignements A M. F. VANDERMEULENagent de Ia Com pagnie, a YPRES. II a été perdu un Chien'de chasse male, a poils ras. Le propriétaire peut le réclamer auprès de M. Veys- Lagrange, brasseur, a Vlamerlinghe. MEN SCHRIJFT IN Bij Roggiié, boekhandelaarKalanderberg8, te Genl, en bij den drukker-boekhandelaar Félix LAMBIN, Dixmudestraat, 55, te Yperen, op het Franseh nederlandsch en V'edcrlandsch fransch DOOR J.-F.-J. HEREMANS, Professor aan de Hoogeschool, te Gent. De uitgevers denken in eene algemeen gevoelde behoefte te voorzien met de uitgave van een nieuw Fransch - Nederlandsch en Nederlandsch - Fransch Woordenboek. Dit Woordenboek, door den heer Heremans naar de besle bronnen bewerkt, bevat, wat het Fransche Gedeelte betreft, de vertaling der verschillende be- teekenissen niet alleenlijk van al de woorden, die in den Dictionnaire de VAcademie voorkomen, maar bo vendien van eene menigte andere, welke in dit werk el vergeefs worden gezocht. Voor het Nederlandsch Gedeelte werd eene bijzon dere zorg toegewijd aan de Spelling, voor welke de heer Heremans de regels heeft in acht genomen, on langs door de Koninglijke Commissie,'waarvan hij verslaggever was, voorgesteld, en bij koninklijk besluit van den 21" november laatstleden aange nomen voor den Onderwijs der Vlaamsche Taal in de Scholen en Athenaea van den Staat, voor de Be stuurlijke briefwisseling, de vertaling der Wetten en Besluiten, en in het algemeen voor al de Openbare Acten, die van eene wettige aangestelde overheid uitgaan. Voorwaarden van Intcekening Het Franscli-ftederlandsch en Aederlandsch- Fransch Woordenboek, door J.-F.-J. Heremans, zal twee boekdeelen uitmaken, en in afleveringen van 80 bladzijden, gr. in-8<\ op twee kolommen, verschijnen. Het getal afleveringen is op 24 geraamd, die elkander om de zes weken zullen opvolgen. De eerste aflevering ligt ter pers, en zal op den 15» fe- bruarij 1865 worden verzonden. Fr ijs der aflevering i 1 frank. 22 62 Kil. 80 00 15 25 73 60 45 00 19 41 20 58 7 75

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1865 | | pagina 4