L'INSTRUCTION DU PEUPLE, w EN YENTE Par PIERRE TEMPELS. vrière au lieu de cinq, et la somme de fr. 1,500 payée de ce chef est rédnite a fr, 1,150. Le Conseil adopte les conclusions du rapport, ap- prouve le compte et le projet de budget et vote des re- merciements a la commission directrice de l'Ecole gardienne. Le rapporteur ayant dü demander quelques expli cations, l'examen dé la complabililé du Bureau de tóienfaiSance est remis a la prochaine reunion. (La suite au prochain ri°.) Service Iclégraphlque. La négligence ou le manvais vouloir que l'on ren contre chez les employés de certains bureaux télé- graphiques est incroyable. On dirait vraiment qu'iis ne tienuent aucun compte des conséquences dont les erreurs de transmission de leur part pöurraienl être cause. Depnis quelques sèfnaihes, l'état du marché de notre ville, expédie régulièr. ment par le bureau télégraphique d'Ypres, est remis a destination a Bruxelies complètemenl bouleversé et tronqué; il en résulte par conséquent de grandes inexactitudes dans la publication. Comrne eet état de chosès pourrait ihduire Ie public en erreur, nous croyons devoir sus- pendre la publication de l'etat du marche de notre ville, jusqu'a ce que nos reclamations aient aboutis. Chemins de fer de Ia Flnndre Occidentale. Recettes du mois de Février. I860 1861 1863 50.430 32 49 014 27 48,136 32 49.521 78 56,470 90 46.044 17 Voyageurs et Bagag». Marchandises, etc. Total. 99,952 10 105,485 17 94,180 49 Recettes du 1" j. au 28 févr. 218,198 00 209,412 66 191,561 79 Da Carême. Voila le carnaval fini et la Mi-Carême arrivée. Après Ie mardi-gras est venu le mercredi maigre. II est pro bable que le jeune de ce jour et des suivants a élé pres ent par un médecin, a la suite d'une indigestion que certain pape a eue, après un diner gala. Le pape jeü- nant, tous les autres catholiques de Rome dörent le faire^et de la la coutume s'en est propagée dans la catholicité entière. Mais pourquoi la dêfense de man ger de la viande? et bien voici ce que l'on racontea eet égard Un souverain ponlife, d'un numéro quel- conqué, venait d'inventer la salaison de la morue et du stokfisch il fit apporter a Rome, tout ce qu'il put acheter de ces espèces de poissons et quand il en eut une énorme quantilé qui ne lui avait presque riencou- lè, il inventa le carêrae et fit défense de manger gras. La morue et le stoLfisch centuplèrent de prix et le pape fit fortune. L'appétit, dit on, vient en mangeant, et voyant qu'il avait si bien réussi avec le poisson, il imagina les indulgences dont ses successeurs abusè- rent a tel point que Luther n'eüt qu'a se montrer, pour que la réforme se répandit par toute la terre. Voila done l'origine du carême, il est vrai que certains théologiens pourraient l'expliquer autrement, pour la forme mais ce serail le mêrue pour le fond, c'esl- a-dire quec'esl toujours pour avoir de l'argent que les papes l ont ordonné. II ne peut y avoir d'aulre motif car quoi de plus adsurde, que de regarder, comme un crime, de manger de la viande en certains jours et comme une bonne oeuvre de se faire servir des soles et du saumon. Le riche qui aura sur sa table pour 500 francs de poisson sera sauvé et le pauvre, mourant de faim, qui aura mangé pour quatre sous de lard ou dë mouton coriace, sera damné. Et dire que l'on dèlend également ou que l'on ne permet qu'a certaine condition, souvent sonnante, de manger des ceufs, du beurre, du tallage, du fro- mage, etc., et oü voyons-nous que Jesus-Christ ait défendu des omelettes a sesapófres; ne leur dit-il pas au contraire Mangez ce que l'on vous donnera. Ët dire encore que jadis il y a eu des tribunaux as- sez imbéciles, assez laches, assez barbares, dit un grand ecrivain du siecle dernier, pour condamner a la mort de pauvres citoyens qui n'avaient commis d'autre crime que d'avoir mangé du cheval en ca rême? Prêlres cruéls, ajoute t il, et l'on peut encore le dire maintenantl a qui ordonnez-vous le carême? est-ce aux riches? ils se gardent bien de l'observer, ou s'ils l'observent, ils savent, de ces jours de maigre, faire des jours de bonne chère; est-ce aux pauvres? e'est inutile, ils font carême toute l'année. Le mal- heureux paysan ne mange presque jamais de viande et n'a pas de quoi acheter du poisson. Fous que vous êtes, quand corrigerez-vous vos lois absurdes. Quand? Quand ils auront troUvê le moyen de gagfier de l'argent d'une autre maoière 1111 ACT ES «EEICIEE». Un arrêté porte Art. I". A pirtir du 1" raai prochain, les man- dats d'articles d'argent pourront étre rendus nomi- natifs ou au porteur selon la volonté des expédi- teurs. Les raandats nominatifs de 800 francs et au-des- sous serónt payes au domicile des destinataires, a moins que les déposanls n'en décident autrement. Ceux depassanl 300 francscomme aussi tous les mandalsau porteur, quel.que soit leur import, sont de rigueur touchés a un bureau determine. Art. 2. Les mandats, payables domicile, doivent indiquer, d'une manière précise, les nom et demeuro du destinataire. Lorsque cette dernière indication ne peut être fouruie, ils sont payés a bureau deter mine. Art. 3. Le payement a domicile s'effectue par les facteurs de l'administration. Art. 4. Les bureaux d'origine des mandats don- nent, chaque jour, avis au bureau de destination, des sommes versées, et, s'il y a lieu, du mode de payement choisi par les envoyeurs. Art. 5. Lorsque a première présentation du fac teur, il ne peul être fait remise, pour quelque cause que ce soit, du mandat acquitté en echange des fonds, l'obligation de payement a domicile cesse et le desti nataire est tenu de toucher ou de faire toueher le mandat au bureau indiqué. Art. 6. L'administration tient pour valableraent payé tout mandat nominatif rentré en sa possession et signé par le destinataire ou, pour lui, par une tierce personne. Aucune signature n'est requise pour le mandat au porteur. Art. 7. II est facultalif au public d'acheminer par la voie télégraphique des mandats nominatifs ne dé- passant pas 1,000 fr., et ce moyennant payement de la taxe d'une depêche simple, outre le droit propor tioneel dü pour l'arttcle d'argent. La transmission télégraphique est strictement limi- tée aux indications que comportent les mandats. Art. 8. Les mandats telégraphiques sont adressés directement au bureau de posle de destination, lequel en fait opérer le payement a domicile, s'il s'agit de sommes ne dépassant pas 300 francs. Si les sommes sont supérieures a 300 francs, le bureau de poste avise immédiatement les destinataires. Les envoyeurs peuvent reclamer l'emploi d'exprès pour la transmission de ces avis, pourvu que les frais qui en dêcoulent soient payés au départ. Art. 9. Les mandats cessent d'ètre valables après un délai de deux mois, a partir du jour du versement des fonds a ia poste. Les mandats dont Ie délai de payement est expiré, comme aussi les mandats perdus ou dètruits, peuvent être renouvelés après trois mois. Art. 10. Le droit proportionnel dont les articles d'argent sont passibles, est acquitté au moyen de timbres-poste apposes sur les mandats. Art. HLe public est autorise a confier aux fac teurs, contre recu provisoire, les sommes de trois cents francs et moins a expèdier de la poste. Dans ce cas, le mandat et le recu dëftnitif sont remis a la tour- née suivante, contre retrail du recu provisoire. Art. 12. Rien u'est modifiè aux règlements exis- tanls, en ce qui concerne des mandats d'articles d'ar gent au profit de militaires. Art. 13. Le directeur-général des chemins de fer, postes et télégraphes est chargé de l'exécution du pré sent arrêté. Un arrêté royal du 14 mars 1865 approuve l'arrêté de ladé- putation permanente du conseil provincial de la Flandre oc cidentale, autorisant l'ouverture d'une chaussée vicinale destinée 5 relier entre el!es les communes de Messines et de Neuve-Eglise, en passant par Wulverghem. Un arrêté royal, en date du 14 mars 1865, taulorise Ia commission administrative de la chaussée vicinale d'Ypres Pelekem, continuer, pendant 19 aruiées consëculives, la perception du droit de péage établi sur cette chaussée, aux conditions fixées par l'arrêté royal du 8mai 1855. EAU ris DIVESfiS. Le printemps a comm encé raardi dernier, au milieu de la neige et des frimas. C'es t une rareté 5 cette époque de l'an née. Nous entrons dans I a saison des lilas et nous n'avonsque des perce-neige. La moirt de Kathieu (de la Drörae) mettra peul-êlre fin 5 ces plaisa.nteries que l'on commence prendre de trèi-mauvaise part. Aujourd'mu aura lieu, Ia Salie de Spectacle, l'occasion de la Mi-Carême, le deuuième bal masqué, paré et travesti. Avis aux pierrolS et pier<ettes, Le Conseil communal d'Ostende, appelé 4 se prononcér ent re deux projets de ch einin de fer de cette ville vers Nieu- port, l'un proposé par MM. Dezwarte et C« et l'autre par M H. Popp et Franqois, a décidé de donner son appui ee der nier qui, au lieu de longer les Dunes, favorise lrs communes de Stène, Lrffinghe, etc- Theatre. Dimancfae a eu li< u une representation ex traordinaire au hénéfice de MM. Silvy et Henrius et de MM™" Silvy et Verteuil.L'attrait du programme n'avait goère pu dé- terminer le public donner la préférence au théêtre sur les plaisirs de la foire, aussi les spectateurs étaienl peu nom- breux. Après feuve Lariftaqui servait de lever de ridfeau', nous avons eu l'opérette Jobin et Nanette ou Pieter en hyn de Ia troupe Van Doeselaer d'Anvers. On ne pent certes pas exiger de M. et Mme Silvy loutes les qualités musicales des artistes d'opéra, et encore -dans Jobin et Nanette ont-ils fait grand plaisir. Les intermèdes musicaux ont été parfailement remptis par l'excellente inusique du 6* de ligne et par MM Sivy et Hen rius. La comédie: tllm' Bertrand el Af11' Raton a clöturé la soirée. M"e Verteuil,sous les trails de la veuve du larobour- major du 7« léger, nous paraissail trop jeune et Irop co quette C'est un róle de duègne. ItlmB Silvy a élé une fine Raton et M. Silvy Archibald-"- Télard a chaudement interprêlé le personnage du poêfe tragique, ex-rédacteur en chef du Cra/iaud. Nöus avons apprls le départ de ces artistes non sans quel ques regrets. L'Associalion libérale de Dixinude a eu la semaine dernière son assemblée générale aunuelle. Nous venons de recevoir, comme nouveauté en librairie, de MM. Lacroix, Verhoeckhoven et C», éditenrsrue Royale, Bruxelies, Fouvrage ayant pour litre L' Instruction du Peuple, par Pierre Tempels. (Voir aux annonces YI'RES. Etat-civil du 17 aw 24 mars. NAISSaNCES. Sexe masculin 3 Sexe fémioin 6. Total 9. DÉCÈS. Vancostenoble, Conslanlin, 52 ans, lieutenant pensionné, célibataire, rue du Temple. Bryon, Barbe, 67 arts, sans profession, rue des Trèfles. Vandemooi lel, Philippe, 53 ans, mapon, rue de Menin. Pelgrim, Jean. 45 ans, char- penlier, Marché-au-Bétail. Breyne, Jeanne, 70 ans, den- tellière, rue St-Jacquex. Biseyne, Séraphine, 67 ans. den- lellière, célihataire, rue de la Boule Lahaire, Thérèse, 74 ans, denlellière, célibataire, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans: lUasculin 1. Féminin 3. POPERIAGIIE. Etat-civil du 17 au 24 mars. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 6. DÉCÈS. Vanhove, Colette, 57 ans, denlellière, épouse de Pierre Temperville, rue de Furnes. Vollebout, Marie-Thérèse, 58 ans, ouvrière, épouse de Jean Lietaert, rue de Messines. Mahieu, Thérèse, 62 ans, cultivalriee, épouse de Joseph Billiau, llelliot k. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin -. 4.— Sexe féminin 1. Total 5. POPERINGHE. Prix moyen du marché du 24 Mars 1865. Fromènt, ['hectolitre17 59 Seigle12 00 Avoine8 25 Pommes de terre, les 100 kil7 00 Heurre, le kil2 80 Houblon, les 50 kil,115 laB Chei l'imprimeur Eélix Laiubin, libraire, rue de Dixmude, 55, 5 Ypres Beau vol. format in-8°—cont. 550 pages— imp avec soin. PRIX 4 FRANCS. BlliXILI.M. I»P. V. VsBTÏNElUL, RUS DS I.OCVitM, 811. I HM

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1865 | | pagina 4