GAISSE D'EPARGNE VEIE ES. Etat-civil du 23 aoüt au 1cr septembre. Etat-civil du 25 aoüt au septembre. E TA T indiquanl les quanlités et le prix moyen des grains, fourrages et aut.res produits agricoles vendus le 2 Septembre 1865 sur le marché de la ville d} Ypres. DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE. Le service de la Caisse d'Epargne, Ypres, confié actuellement l'Agence de la Banque Nationale, sera transféré, partir du le' Sep tembre, chez l'Agent de la Société Générale, M. Augustin Struye, Vieux Marché-au-bois6. Par ordre de la Direction Augustin STRUYE. Ypres, 23 Aoüt 1865. Bruxelles. Imp. V. Vertbneuil, rue de Louvain, 85. allouee une indemnité de fr. 13,244-61, tandis que la valeur de ces emprises est, d'après les Hospices, de fr. 16,930 81 done, une difference en moins de fr. 3,706-20. M. Yandebroucke dit que les propriétés voisines de celles des Hospices onl été estimées davantage. M. Vandenboogaerde entre dans quelques détails a ce sujet. II cite d'abord une propriélé silué Ie long de la route de Kemmel, laquelle il a été alloué une in- demnite plus forte qu'a celle des Hbspices, quoique celle-ci soit un fonds batieusuite a Hollebeke, une partie de bois,bien inferieure, d'après lui, aux böisdes Hospices, a été payee 4,000 francs, au lieu que ces derniers n'ont obtenu que 2,500 francs. II fait en ou tre ressortir Ie danger qui pourrait se produire par la suite, si l'administralion acceptail ce précédent. II pa- ralt d'ailleurs que les constructeurs du canal procè- dent singulièrement au lieu de faire leurs expropria tions sur une ligne continue, ils choisissent des terrains par-gi par-la et, sans s'aboucher avec les pro- priétaires, provoquent ('expropriation par voie judi- ciaire. Espèrent-ils arriver par ce moyen a des prix uniformément raisonnables M. Vanheule pense que le Gonseil doit s'en rappor ter, en celte circonstance, a l'appreciation des Hospi ces et prendre immédiatement une dècision. M. Boedt appuie cette proposition qui est votée a l'unanimité des membres présents, a l'exception de MM. Vanalleynnes, Vandenboogaerde et Vandebroucke qui s'abstiennent, le premier en qualité de commis- saire de l'administration du canal, les deux derniers comme membres de la commission des Hospices. La séance est levée a 5 heures 3[4. ACTES OFFICIALS. Par arrêté royal du 17 aoüt 1865, est approuvée la délibé- ration par laquelle le conseil provincial de la Flandre occi dentale a autorisé l'administration communale de Poperinghe tl établir dans cette ville un marché au houblon, qui aura lieu Ie vendredi de chaque semaine. Par arrêté royal du 12 aoüt 1865, le sieur Ronse, est con tinué dans les fonctions de régisseur de la grande wateringue de l'Ouest. Par arrêté royal du 27 aoüt, Ia médaille de la vaccine est décernée, savoir Dans la province de Flandre occidentale. Au comité de vaccine de Bruges lsacq, officier de santé et accoucheur Poperinghe Comein, chirurgien et accoucheur Zonnebeke. Comptabilité provinciale. Des arrêtés royaux du 17 aoüt 1865 approuvent La résolution du conseil provincial de la Flandre ociden- fale, portantqu'il sera prélevé, par forme de rappel, sur Part. 41 du budget provincial des dépenses de 1865, une somme de 10,000 fr. due au sieur Gersle, entrepreneur 5 Ypres, du chef des travaux des dévasement de trois parties du bief supérieur du canaid'Ypres l'Yser. Emprunts communaux. Un arrêté royal du 17 aoüt 1865 approuve la délibération du conseil communal de Crombeke (Flandre Occidentale), tendante obtenir l'aulorisation d'emprunter du bureau de bienfaisance de la dile localité, pour le payement de dépenses communales extraordinaires, une somme de 5.000 francs, l'intérêl annuel de 4 1/2 p c. et remboursables en 5 années par fractions de 1,000 francs. Par arrêté ministériel.en daledu 24aoüt 1865, sont admises en qualité d'élèves-institutrices et suivront les cours de la troisième division (première année d'éludes), la section normale de Thielt, les jeunes personnes donl les noms suivent Loppens, Elisa, de NieuportRubbrecht, Louise, de Rous- brugge Van Neste, Eudoxie, de Reninghe Woestyn, Eu- génie, de Zonnebeke Gerste, Octavie, d'Ypres. Enseignement primaire. Par arrélé ministériel, en date du 28 aoüt 1865, sont admis, en qualité d'élèves-institu- teurset suivront les cours de la troisième division (première année d'études) la section normale de Bruges, les jeunes geils donl les noms suivent Denecker,Charles, de Beeelaere VaneIslane,Jean Baptiste, de Proven. EASTS SHVESSS. Un chapelier de Londres vient d'obtenir un brevet pour des chapeaux lumineux. Ceux-ci préserveraienl, dit-il, leurs porteurs du danger d'être écrasés la nuil par les cabs et per- mettraient d'effectuer une économie sur l'éclairage des rues L'invention de ces chapeaux lumineux constitue aussi un véritable bienfait pour notre ville, oü 1'administration com munale laisse la plupart du temps les rues plongées dans la plus compléte obscurité, et effeclue ainsi une économie plus réelle sur l'éclairage des rues On lit dans 1 'Organe de Courtrai du 22 aoüt: L'ouverture de ('exposition de tableaux a eu lieu avec le cérémonial usité dimanche dernier Le président de la société des Beaux-Arts, M. Henri Conscience, a prononcé 5 cette oc casion un discours très-remarquable, et qui a été vivement applaudi. Le nombre des tableaux est de prés dequatre cents, parmi lesquels il y en a de très-beaux. L'exhibition de photographies se compose d'une centaine de numéros. Sans être aussi belle ni aussi nombreuse que celle de 1859, l'exposition de cette année réunit des ceuvres de mérite dignes d'un examen al- tentif. A cöté des Bossuet, des de Gronkel, des Fourmois, de Gudin, des Huysmans, des Roelofs, des Schelfhout, des Wil- helmi, nos artistes d'origine courlraisicnne M Robbe et les deux Verwee, et nos peintres courlraisiens, les deux Depra- tere, les Velghe, les Wautermaerlens, les Vermote, J. Dave- loose,Verheust, etc.. brillent sans trop de désavantage. 1U. Ed. Depralerea exposé des tableaux remarquables sous plus d'un rapport, entre autre ses Vuei de plage el ses Pêcheurs de crevettes qui ont obtenu tant de succès au dernier salon de Paris. MM. E. Wautermaertens et V. Devos ont aussi exposé des ceuvres d'un mérite sérieux et sur lesquelles nous revien- drons. En somme, l'exposition est belle et mérite d'être vue. On lit dans Ie Mémorlal de Courtrai L'aéronaute Godard, arrivé Roulers, a été conduit im médiatement Moorslede, pour réclamer son ballon qui s'é- taitaccroché 5 un peuplier dans le verger du fermier Vers- traeten. Déjè l'on avait déeroché l'aéroslat et on l'avait plié tant bien que mal en attendant l'arrivée de son propriétaire. M. Godard, parfaitemenl accueilli par M. l'échevin Buck et M. Verstraeten, récompensa généreusement les personnes qui s'étaient chargées de inettre le ballon en lieu sür. L'appareil aérostatique transporlé 5 la station de Roulers, a été dirigé immédiatement sur Paris. Les succès de Ia mélhode Hendrickx poür l'enseignement du dessin, viennent d'être con'sacrés par une mesure impor tante prise en France. Notre compalriote est appelé 5 donner un cours 5 Paris M. Duruy, ministre de l'instruetion publi que, qui a pris l'initiative de cette mesure, a décidé que 25 ouvriers de l'association philotechnique seraient admis 5 ces legons, et qu'un cours special serail donné aux instituteurs. II a fallu trois jours pour décider lout cela. et, dans le courant de eette semaine, M. Hendrickx, aidé de son tils et de M. Bourson, fils du directeur du Moniteur, va commen- cer la démonstration pratique du nouveau syslème. En Bel- gique, l'administration supérieure, n'est pas encore bien convaincue de i'effieacité de la méthode Hendrickx, mais soyons sans crainte, on va l'adopter maintenant, quand elle nous reviendra de Paris. Les saints ne sont pas houorés dans leur pays. On lit dans Ia correspondance de 1 'Economie M. Charles Hugo, fils de l'auteur des Misérablesse mariera dans un mois, St-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. Ils s'éla- blira ensuile définitlvement 5 Bruxelles. M. Hugo el ses deux fils font, en ce moment, une excur sion dans le Luxembourg et sur les bords du Rliin. Madame Hugo, de son cöté, a quitté provisoirement sa de- meure de la rue de l'Astronomiepour aller en France s'occu- per des formalités préliminaires au mariage de son fils. Un nouveau journal, la Propriélé, a vu le jour Bruxelles la semaine dernière Tout ce que je puis en dire, e'est que ce journal s'imprime rue de la Sablonnière. Degrandes fêtes ont eu lieu 5 Huy l'autre semaine. II y a eu. comme d'usage, un grand banquet officiel, auquel a as- sisté le due de Brabant. Outre le prince héréditaire, il y avait parmi les convives, leprocureur du roi, le président du tribunal. Ie lieutenant commandant la gendarmerie, toutes les autorités enfin qui poursuivenl et répriment verlueuse- ment le braconnage. Ces gardiens de la loi ont mangé publiquement et officiel- lementdes salmis de perdreaux.du cbevreuil saucepoivrade, des faisans et des cailles. Cela se passait douze jours avanl l'ouverture de la chasse. Ce qui n'aura pas empêclré ces personnages de dauber avec indignation.le lenderaain, sur les pauvres diables qui auront lué un malheurenx lièvre, vendu au restaurateur, pour don ner un morceau de pain 5 leurs enfants. Le tribunal civil de Bruxelles, par jugement rendu récemmment, a decide 1Que les officiers publics ont seuls qualité pour procèder aux ventes mobilières, que loute ingérence directe des particuliers dans de pareils ventes est1 prohibée. 2. Que celui qui, soit a l'aide d'un concert fraudu- leux avec un officier public, procédé a des ventes de celte nature, est passible de dommages-intéréts. 3. Que l'huissier qui, lors de ces ventes, ne prête aux particuliers qu'un concours imparfait, leuraban- donnant Ie soin des êcritures, la direction, les prèpa- ralifs de la vente et les recettes, est également passi ble de dommages-inlérêts. Le Moniteur universel publie la lettre suivante Paris, le 24 aoüt 1865. Monsieur le directeur, d Vous savez que par suite de l'ouragan qui a passé sur. Rouen le jour de la fête de l'Empereur et de ('inau guration de ia statue de Napoleon 1", j'ai dü, a quelque distance de la capitale normande, abandonner mon aerostat, heureux encore d'en être quitte a si bon coinpte. Mes deux ancres a vaien t été cassées et la corde elle- même de la soupape rompue; je montais et descendais comme mü par une pompe aspirante et refoulante, et la nacelle tourbillonnait semblable a une toupie d'Al— lemagne. Jamais, depuis vingt ans que je navigue dans l'air, je n'avais éprouvè pareils effels de tempête. Voyant que tous efforts humains et toute science aérostatique étaient impuissants, je profitai d'une se conde oü l'aéroslat se debattait avec la ciine des ar- bres pour in'élancer a terre. i> A peine avais-je touché le sol que le ballon se dégageant des branchages de pommiers qui l'étrei- gnaient prit sa volée dans la direction du N.-N.- É.-N. pour aller se prendre captif dans les environs d'Oslende. Une dépêche télégraphique m'annoncant cette nouvelle, je partis immédiatement pour la Belgique. Je fus cordialement recu par M. Van Ecke, l'éche vin de Moorslede, prés de Roulersil me conduisit chez Mm° Verstraete mon aérostat se trouvait prison- nier dans l'enclos de cette dame, laquelle me permit avec une bonne grêce charmante de me ressaisir de mon vagabond aerien. )i Aussi, monsieur le rédacteur, viens-je vous prierde vouloir bien, par Ia voie de votre journal, re- mercier en mon nom ces deux dignes personnes, ainsi que tous les habitants de la commune de Moors lede, pour le concours intelligent qu'ils m'ont prêlé dans cette circonstance. Agróez, etc. Louis Godard, aéronaute. NAISSANCES. Sexe masculin: 4 Sexe féminin 1. Total 5 MARIAGES. Callens, Charles, meunier et Desmedt, Amélie, journalière. Staes, Frangois, journalier et Paryen, Mélanie, dentel lière. DÉCÈS. Gisquiere, Julienne, 35 ans, dentellière, épouse de Louis Duffon, rue de Menin. Roy. Rosalie, 56 ans. sans profes sion, célibalaire. rue de Menin —Mortier, Anne, 76ans, dentellière, veuve de Jean-Baptiste Flamand, rue de Lille. Vanschyndel, Antoine, 65 ans, barbier, époux de Mélanie Devos, Grand'place. Duquesne, Hubertine, 41 ans, sans profession, épouse de Jean Sieber, rue du Temple Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin 3. Total 3. POPEESIAttSBE. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 2. Total 6. MARIAGES. Maes, Pierre, Jacques, 44 aus, célibalaire, scieur de long, avec Soubry, Marie-Thérèse, 44 ans, cabaretière, veuve de Ferdinand Monteyne. DÉCÈS. Sergier, Charles-Louis, 47 ans, ouvrier, époux de Rosalie Moerecant, Iiagebaerlhoek St-Jean. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 3. Total 4. POPERINGHE. Prix moyen du marché du 25 Aoüt 1865. Fromcnt, l'hectolitre18 52 Seigle12 60 Avoine8 50 Fommes de terre, les 100 kil7 00 Beurre, Ie kil2 90 Houblon, les 50 kil110 115 NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIHS DES MARCHANDISES VENDUES. PAR MOYEN VENDUES. KILOGBAMMES. CENT KII.OGR. l'rectol. 19,200 8,200 2,200 412 824 24 00 14-62 19-00 18-44 18-44 Kil. 80-00 73-60 45-00 82-40 82-40

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1865 | | pagina 4