LIVRES EN LECTURE WMT Brixellks, Imprimerie de V. Vebteneeil, 85, rue de Louvain. Kemmel, Ypres, Neuye-Eglise et Wulyerghem ADJUDICATION ADJUDICATION Des instrnctions détaillèes entourent chaque Bolte et Pot. Société des l'hoeurs. La Société des Chceurs vient de se signaler encore. Jeudi, 8 courant, elle a donné une soirée-concert de bienfaisance. II s'agissait de venir en aide a un brave et laborieux père de familie éprouvé par de rildes malheurs. Tous les membres avaient répondu a l'ap- pel de Ia commission il y avait salie pleine. On a en- lendu, comme toujours, de jolies voix et de délicieux morceaux. Mais, celte fois, les honneurs de la soirée ont été pour un étranger, M. Vanderdonck, de Gand. Quand nous disons un étranger, ce n'est qu'une ma- nière de parler. M. Vanderdonck, bienqu'habitant la cite de Van Artevelde, est un yprois, un né natif (ÉYprès, comme disent les naturels de Ploegsteert dans leur idióme hautement pittoresque. Cela impli- que déja, toute vanité de choses mise a part, que M. Vanderdonck. est un bon enfant. G'est de plus un véritable artiste, un comédien de première force. A vee quel art, quelle verve, quelle aisance de tons, quelle variété de gestes et quelle souplesse de mimi- que il a ehanté Le Père La Treille et Paillasse et Frise- Poulet! Avee quelle gravité émue et quelle onction il a dit le Modeste curé! Mais a quoi bon Ie depein- dre? C'est du badigeon. II faut le voir-et 1'entendre. Quels acces de fou rire il a provoqués et quels ap- plaudissements il a recueillis! Mais on n'a pas Settlement beaucoup ri,on a aussi, ce qui vaut mieux encore, beaucoup donné. Les deux quêtes ont produit prés de Irois cents francs. La Société a pris pour de vise Le progrès par l'arl; nous pouvons ajouler el par la bienfaisance. ACTES OFEICIELK. Institution de Messines. Un arrété royal du 7 fé- vrier.nomme membrede la commission administrative de l'institution royale de Messines, pour un nouveau terme de cinq ans, M. Merghelynck, échevin a Ypres, dont le mandat en cette première qualitè, était expire le 21 décembre 1865. FAITS IMYEKS. M. de Sorlus, colonel d'état-major de la garde-civi- que, est venu en notre vide pour inspecter Pemplace- ment du nouveau tir a la cible. On raconte qu'il s'est montrè très-satisfait des projets du Collége échevinal. Nos édiles ont-ils eu du moins l'imparlialité et le bon goüt d'indiquer a eet officier supérieur les deux ter rains FEsplanade et la courtine? Un violont orage a éclaté dimanchesur nos envi rons Les éclairs sillonnaient la nue sans interruption. La foudre a incendié une maisonnette, h Zonnebeke. Une épouvantable lourmente a régné pendant toute la nuit du 11 au 12. Plusieurs accidents sont arrivés. On parle d'une annexe de la fabrique de M. Devos et C", a Poperinghe, qui auraitété enlevé, paria force du vent. Le moulin a vent, situé a Watou-Abule, a étê aussi complétement ren versé. On a démonté eette semaine le moulin qui se trou- vaita proximitéde la slation, a Vlamertinghe. C'ètait un des plusanciens, si pasle plus ancien, de la contrée. Sa construction primitive datait, d'après les titres, de l'année 1128. Dans la soirée du samedi 10, un incendie s'est dé- clarédans Pétable d'une ferme situéedans la commune de Leysele et occupée par le sieur Loot voet. Le sur- lendemain la maison d'habitation prenait feu égale- ment, el il y a a peine sixsemaines que la grange a été completement consumèe. Oncroit que ces divers in- cendiés sont Ie résultat de la malveiilance. Le Hainaul annonce qu'un vétérinaire du gouver nement vient de consiater un cas de peste bovine au faubourg d'tlavrc, a Mons. La vache atteinte de celte funeste maladie a etè abatlue sur-le champ. On écrit de Grand-Rieu Le 28 décembre dernier, un homme de notre commune, ógé de quarante-huit ans, veuf sans en- fants, n'ayant ni vieux parents a secourir, ni eréan- citrs a satisfaire, s'est donne la mort par strangula tion, pour se soustraire aux atroces douleurs que lui faisail endurer une hydropisie incurable. a M. le curé de Grand-Rieu a rendu les honneurs funèbres au corps du défuni. b L'abondance des roatières nous oblige a remettre au prochain numéro la Circulaire concernanl l'épizoo- tie adressée par M. le Gouverneur de la province de la Flandre Occidentale aux administrations commu- nales, sociétés agricoles, etc., ainsi que Ie résultat du Concours des chevaux. 11 i '.nrvflxifa Onguent et Pilules Holloway. Ie bonheur sincere. Exposés comme nous le sommes aux plaies et accidenlsqui, journellement, met tent la santé en dan ger et entralnés par l'appèt des plaisirs que rious offrent, non-seulement les grandes villes, mais encore la province, il est de la plus grande importance d'avoir sous Ia main quel- que médecine qu'on puisse employer en toute assurance, pour chaque dérangement auquel riiumanité est sujette. Les médicamenlsHolloway parent A ce grand besoin; ils se ven- dent partoul A très-bon marché. lis sont tout prêts A être employés, et sans danger même dans des mains inexpérimen- tées, ils sont d'une entière efficacité, comme curatifs et dépu- ratifs. L'Onguent et les Pilules Holloway guérissent les in- flamations, les abcèS, les ulcérations avec une facilitéjusque la inconnue. Ces nobles médicajuenis cliasseront effective- ment toutes les maladies de la peau, quelque soient leur durée ou leur induration. YPRES. Etat-civil du 9 au 16 Février. NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe férainin2. MARIAGES. Vanlfoeyen, Louis, sans profession,et Grevenstein, Sijlvie, dentellière. Parnijs, Pierre, tisserand et Dezilter, Adéle, dentellière. Mailliard, Florimond, cordonnier et Depuijdt, Clémence, dentellière. Coppens, Jean Baptiste, journalier, et Debreijcr, Virginie, dentellière. Andries, Théoiiore.cou- vreur, et Schoonheere. Marie, dentellière. Van Ee, Jean- Baptiste, casquettier, et Braem,Rosalie, dentellière. Labit, Constantin, tisserand, et Hof, Philomène, dentellière. Du- Mon,Louis, tisserand, el Dehollander, Amélie,dentellière. DÉCÈS. Sinaeve, Marie, 46 ans, dentellière, célibalaire, S* Jacques- lez-Ypres. Vandercruijsse, Fidéle, 53 ans, ménagère, veuve de Frangois Staessen, rue des Boudeurs.—Mansijs, Théophile, 27 ans, garjon boueher. célibalaire, rue de Menin. Scher- lijnck, Jean-Bapliste, 60 ans, journalier, époux d'Amélie En- gillie, euede menin. Vervierde, Anne, 67 ans, boutiquière, épouse de Placide Smidt, rue au Beurre. Maerleri, Charles, 56 ans, couvreur, époux d'Isabelle Lamvijck, rue de Moscoli. Beschrijver, Pierre, 74 ans,sans profession, Veuf de Cécile Bau, rue des Roses. Santij, Joseph, 65 ans, musicien, veuf de Mathilde Segard, rue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe maseulin -. 1. Sexe féminin 0. ET AT indiquanl les quanlités et le prix moyen des grains, fourrages et aulres produits agricoles vendus le 17 février 1866, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QÜANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCBASDISES VENDUES. PAR aOVEN DE VEfiDCES. Kilogrammes. I00 kilogram I'hectol. Froment. 23.700 25-12 80-00 Seiglc 6,500 16-75 75-00 Avoine l,4i 0 25-00 44-00 Pois 1,500 25-50 80-00 3,000 24-00 80-00 Etudes des notaires BOUTEMY, a, Lille, et UAtV EECKE, a Neiive-Eglise. Mardi 27 février 1866, 2 heures, au cabaret le Vuerstraet, a Kemmel des blens ei - après désignés t Section du Vuerstraet. V Une bonne FERME et 8 hectares, 55 ares, 76 centiares. Occupés par la veuve Vermeersch, sans droit de bail a 600 francs Fan et l'impót, Portes 30,200 francs. Hors la parte de Menin, prés du cabaret la Citadelle. 2° Un hectare, 84 ares, 81 centiares de LABOUR, S. B., nn 196 du cadastre. Occupés par Yves Castel, avec droit de bail jus- qu'au 1" oètobre 1866, a 264 fr. I'an et l'impót, Portés a 12,000 francs. 3° Un excellent PRÈ a faucher, de 92 ares 06 cent., S. C., n° 6 dn cadastre. Occupe par Joseph llamelis, avec droit de bail jus— qu'au D' octobre 1869, a 150 fr. I'an et l'impót, Porlè a 6,700 francs. prés du Zwynebak. 4° Un hectare, 32 ares, 29 centiares de PATURE et FONDS basé en deux parties; S. A. et R., uM 15,. 16 a, 17 a, 19 bis, 458 a et 459 du cadastre. Occupés parDuthois, a 150 fr. Fan et l'impót, Portés a 4,250 francs.. Jeudi ler Mars, h 2 heures, en l'Hótel des Mes*- sageries, Warnêton tie 1° 73 ares, 23 centiares de LABOUR propres pour- terrains a bótir, a Wervicq-belgique, prés de la ville. S. C, n° 724 du cadastre. Occupés par le sieur Therry, a 150 fr. l'au et l'im pót. 2° Un PRÉ de Lys, de71 ares, 20 centiares, S. D, N6* 719 et 719 bis. Occupée par M. Six-Gardt, a 170 fr. Fan et i'im- Chez FÊLIX LAM BIN, imprimeur55, rue de Dixmude, a, Ypres. Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efficace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'impureté dut sang, lequel est la source de la vie. Cette impureté est promp- tement rectifiée par l'usage des Pilules Hollowayqui agis- sent sur l'estomac et les intestins comme Ie dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sangdon- nent du ton et de l'énergie auX nerfs ainsi qu'aux Mill llll muscles et fortifient le système entieï. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la faqon la plus saine et la plus effieace sur le Foie et les Reinselle régula- rise les sécrétions, fortifie le sys tème nerveux et réconforte le corps en tier.Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boltc. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si hien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contraetées, les rhttma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. Se veilden» Che* les Pharmaelens fr. SO e., S fr. S3 c. et O fr. le Pot on la Botte. Pottr lafente en graSjO'adreaaer ehc* le proprlótalre.le PnorEssecn HOLLOWAY,244, Strand, U Londrea. (N0 DÉ POSÉS.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4