Biixellfs. Imprimerie dr V. Veptenkuil, 83, rue de Louvain. COMPTOia D'SSGOMPTE F E HMES MAISIIN A LOUER, d'Fpres. a vendre. Vente d'une belle Ferme d'une bonne FERME Avec écurie et beau jardin, Des instructions détaillèes entourent ehaque Boite et Pot. 4. occupé seulement de la quantité et de la pureté da métal. De tous les Dieux qui sont ici, Anubisest, s.ids contesle possible, celui sur lequel on prêterait la plus forte somme au Mont-de-Piété. Un dieu de pierre, un Neptune de marbre, ou- vrage d'Alcanène, cbef-dceuvre longtemps admiré, sorlitde la foule et dit: «Et quoipasserai-je après ce dieu-bloc, ce dieu-lingot moi, le chef-d'oeuvre d'un grand artiste, moi dont Ia beauté a inspiré si 1 mgtemps aux peuples du respect et de l'admiralion pour la divinité! Parfaitemeul, mon cher, lui répondit Mercure Alcamène ne t'a fait que de mar bre tandis qu'Anubis est d'or pur. Pour recon noitre l'élógance, la perfection de tes formes, il fa ut être connaisseur, et encore sur ce point les dieux ne sont-ils pas toujours d'accord entre eux. Tan dis que pour ce!ui-ci,c'est bien différentAnubis est contróló par la Monnaie il ne peut y avoir deux opinions A son sujetil faut done qu'il passé le premier, de méme que toi, qui est de marbre, tu passeras avanl les dieux en pierre et en bois mais aussi, de même qu'Anubis, prendront place avant toi eet Apis en argent. Ce sera entre ces deux divinités la plus lourde, la plus massive qui aura la préséance. Une Vénus prit la parole a son tour, et dit d'une voix mélodieuse Je conserverai done une des premières places, car un de mes pères, le vieil Ho- mère, m'appelle quelquefois dorée. Non! non! repondit Mercure; les poëfes ont si peu l'habitude de manier l'or que ce sont de piètres essayeursle poincon de cesgens-la ne sufïït pas pour donner cours a un métal. Dorée est une mièvre- rie, une épithète caressante qu'Homère le besacier aura imagine un soir qu'il n'avait pas diné il n'y a rien comme un estomac a jehn pour faire faire des rêves magnifiques. Enfin ton autre père, Vénus, ton père Praxi- tèle, de qui tu es le chef-d'oeuvre, ne t'a faite que de marbre de Paros. Gontentez-vous done, belle déesse, de la place que vous assigne la matière dont vous êtes pétrie et laissez passer devant vous ce dieu Terme: il est informe, c'est vrai, l'artiste mé diocre qui l'a ébauché n'a pas pris la peine de lui donner un dernier coup de main, mais il est en bronze, et le bronze vaut et vaudra toujours trois francs la livre. Quand a vous, Venus, vous passerez avant les dieux de bois, fussent-ils sculptés dans du poirier par Alcmédon, leur valeur ne pouvant s'ap- précier qu'au stère mais eux-mêmes auront le pas sur les divinités sur papier. Tenez, voici la Chimène de Corneille, eh bien eile sera désor- mais reléguée au bas-bout de la table avec ses pareil- les,car du papier $a ne peut servir, après avoir passé par la hotte du chiffonnier, qu'a faire d'autre papier qui, lorsqu'i! est bien blanc et non gAté, noirci, taché par des vers ou de la prose ne se peut vendre tout nu plus qu'une vingtaine de sous la main, s En ce moment la porte s'ouvritet donna passage Apollon et a Irminsul. Ces dieux se disputenl le pas et secoudoient. Apollon.Ehl quoi? souffriras-tu, Mercure, puisque chose étrange c'est toi, Dieu des mar- chands et des voleurs, qui es ici-haut le maitre des cérémonies, puisque c'est toi qui fixes entre nous les rangs et les préseances souffriras-tu que ce rus- lique Gaulois, taillé a coups de serpe dans un tronc d'arbre, passé avant l'une des plus belles oeuvres de Phidias? Mercure. Oui, certes, je le souffrirai, fils de La tone et de Phidiaset d'ailleurs je t'engage a parleravec plus de moderation de tes supérieurs. Irminsul passera avant toi, c'est la nouvelle loi Irminsul n'est qu'un tronc d'arbre, c'est vrai, un tronc d'arbre taché de sang hutnainmais on a accrochè a son écorce tant d'anneaux d'or des cheva liers romains tués par les Gaulois que sa valeur en est devenue incontestable; et non-seulement tu pas sera après Irminsul, mais encore après cel autre Apollon, a la lyre duquel l'artiste a mis des cordes en or. Apollon. Mais c'est absurbe les cordes en or nerésonnent pas mieux que les cordes en boyau I au contraire 1 Mercure. Je te l'ai déjh dit, Apollon, il ne s'agit plus aujourd'hui de nos inutiles chansons dis moi en quoi tu es el ce que tu pèses, dans le cas oü tu serais d'une matière qui vaudrait la peine d'être pesée, et je te dirai ce que tu vaux. Ce- pendant, afin de vous laisser le temps de vous habi- tuer par degré au nou vel ordre de chosrs, nousavons établi qu'è métal égal, ce seront encore la beauté et le mérite qui auront la préséance. Cela restera établi entre vous et vos pareils, dieux de marbre, de toile et de papier <on vous laissera vous amuser A créer etétablir de puériles distinctions que vous seuls jugerez; mais vous ne devrez pas vous aviser d'attaquer, méme en paroles, la suprématie vénérée des dieux poinconnéset contrólés. En ce moment il s'éleva un grand tumulte dans l'Olympe, si grand que je me réveillai. Vraiment, rne dis-je, ces dieux d'IIomère ces dieux d'Apelles et de Praxitèle ont un bien mauvais caractère; ne sommes-nous pas plus faciles a vivre, nous autres, les hommes. N'avons-nous pas laissé tranquillement s'établir parmi nous cette loi nouvelle? et quelqu'un ici-bas se permet-il Ia moin- dre critique sur ce sujet? Voila bien du vacarme 1 Et pourquoi? je vous le demande?... Paree que la matière prime et absorbe l'idéal Vraiment I la belle affaire! Ne savent-i!s pas qu'aujourd'hui Ia valeur vénale est tout et la valeur morale rien Tas de ganaches Eric Monnier. M. Charles DECQ, chef d'institution Bruges, a l'honneur d'informer le public qu'il vient d'ouvrir un Pensionnat spécialement destiné aux jeunes gens qui désirent suivre les cours de l'Athénée royal de Bruges. Le n.ombre des pensionnaires est limitè a vingtcinq. L'instruction religieuse fera l'objet de toute la solli- citudedu Directeur. Dix-huit années de pratique et la bonne réputation de son école, frèquentée par les enfants des premières families de Bruges, tels sont les litres qu'il ose offrir a la confiance des parents ou tuteurs. Le prix de la pension, minerval compris, est de 1 000 francs par année scolaire pour deux frères, 1 600 francs. Pour de plus arnples renseignements. s'adresser au Directeur, rue Wailonne, 33, prés du Pare. sssmsmcuBmxsK^ Le Comptoir d'escompte de la Banque nationale, éta bli a Ypres, a commencé ses opéralions le 13 Mars 1866. Le Comptoir escomptera aux taux ofïiciels de la Banque nationale, les valeurs sur la Belgique. Les administrateurs se réuniront tous les jours (les jours fèriés exceptés) a 9 1/2 heures du matin, au lo cal de l'Agence de la Banque nationale, pour l'accepta- tion des effets présentés a l'escompte. Pour plus arnples renseignemenls, s'adresser chez M. Felix Vanden Peereboom, agent de la Banque na tionale a Ypres. ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 17 Mars 1866, sur le marchéde la ville d' Ypres. NATURE DES MARCHAND1SES VENDl'ES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN par 100 kilogram Froment. Seigle Avoine Pois Fëves. 22,000 11,800 1,100 1.900 5,400 22-75 16-75 25-00 24-00 24-00 POIDS MOVEN DE l'hectol. 80-00 75-Ofr 44-00 80-00 80-00 Etude de M" VAN EECKE, notaire, a Neuve-Eglise. Mercredi 21 Mars 1866, a 3 heures, en l'étude de M° Boutemy, notaire a Lille d'origine patrimoniale et 26 hectares 55 ares en pAtures, prés et labours, Situés A RUBROUCK (Nord) prés du village. Cette Ferme, aciuellemenl occupée par le sieur Leurs, sera libre d'occupation le 1er Octobre 1866, et l'occupeur aetuel offre de passer bail au fermage annuel de 3,200 francs, une demi-année de pol-de- vin et les impóts. MERCREDI 28 M4Z?S, a 3 heures, en l'étude de M" Boutemy, a Liile -• ADJUDICATION de Ia contenance de 22 hectares 74 ares 26 cent., en patures, labours et pres, Siluée d Noordpeene et Zuytpeene (Nord). Cette Ferme, dont le manoir touche au ermetière de Noordpeene, est occupée par le sieur Beyaert, a 2,023 francs l'an et l'impót, suivant bail finis- sant le 1" Octobre 1868. S'adresser, pour tous renseignements, aux dits Notaires VAN EECKE el BOUTEMY et a M" BO- GAERT, Nolaire a Rubrouck- HUE DU LOMBARD, h Ypres, Occupée par M. le capitaine MAGLUT jusqu'au 1fr avril. S'adresser au bureau du journal. Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efficace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'iinpureté du sang, lequel est la source de la vie. Cette impureté est promp- tement rectifiée par l'usage des Pilules Hollowayqui agis- sent sur l'estomac et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sang don- nent du ton et de l'énergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médeeine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la faqon la plus saine et la plus, efficace sur le Eoie et les Reinselle regula rise les sécrétions, fortifiele sys tème nerveux et réconforte le corps en tier.Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent ehaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. «<e vcmlent chc», les Phnrinaclens 1 fr. SO c., 3 fr. 9 5 c. et O fr. Ie Pot on Ia Roitc. Pour Ia Vente en gros,s'adresser chez Ie proprlétalre,IcProfesskur IIOLLO W.\V,2A4,mrand, ii Xontlrc». (no 1.) DÉPOSÉS.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4