fBtHISTEHIE. DE GESCHIEDENIS DER WERELD, EIKEN BOOMEN PSwSiösi^ï COLLÉGE COMMUNAL 65 Koopen Ville d'Ypres. l'École moyenne de l'Etat. Boekhandel Willem Rogghé, Kalanderberg, 8, Gent. Men kan ook inschryven by den drukker Félix LAMBIIV, INTEEKEN1NG OP VAIÏIÊTÉS. LE CARÉME. Institué l'imitation du jeüne de Jésus-Christ pen dant quarante jours dans Ie désert, le carême était ri- goureusement observé dans les premiers temps du chrislianisme. Peu a peu, l'esprit de la chair, un mo ment vaincu, reprit ie dessus, et le clergé, s'éloi- gnanl de la grande tradition que son sage légistateur avait établi en donnant lui-même l'exemple, sacrifia aux passions, comme les chrétiens renégats aux faux dieux, et, après avoir chargé sa table des poissons rares et fameux élevés dans les rivières abondam- ment pourvües de ses abbayes, ajouta des viandes succulentes que proscrivait la pénitence. Ge fut la un desgriefs de l'Eglise oriëntale, contre l'Eglise romaine, lors du grand schisme. Dans leurardeurdenéophytes, les premiers Francs, dominés par les saints de la vieille France et le pou- voir ecclésiastique, soumirent leur rudesse primitive aux lois austères du jeüne et de l'abstinence. Charlemagne declare par un capilulaire daté de 787, punisSable de mort quiconque enfreindra l'ab stinence du carême sansun motif legitime. Cecapitu- laire, que le clergé laissa dormir pendant tout le ?moyen-Age, fut remis en vigueur au XVI" siècle par Henri IV, qui cependant avait signé l'édit de Nantes et combattu pour la libertéde conscience. Le 7 fèvrier 1593, le mardi gras, il y eut masca rades et folies par les rues de Paris, et le soir, furent publiées les défenses de manger chair en caresme sans dispense, sous peines corporelles et aux bouchersd'en vendre ni étaler sous peine de vie. Les troupes étaient tenues de s'y eonformer. Au temps de la Ligue, les catholiques observaient le Carême avec une grande sévérité, pour se distinguer des huguenots qui affec- taient, au contraire, de faire bombance dans les ta- vernes. Des donations de harengs frais, faites en 1215 par Thibaut, comtede Blois, et, en 1260, par Louis neu- vième a des maladreries, léproseries, ainsi qu'un état des dépenses de l'Hótel-Dieu le constate, prouvent qu'on soumettait les malades aux mêmes abstinences. Les frissures et les tripes des animaux étaient consi- dérés comme des aliments maigres, et l'Eglise en per- mettait l'usage les samedis. Anciennement en Pologne on arrachait les dents a ceux qui étaient accusés et convaincus d'avoir mangé de la viande en Carême. Charles V introduisit cetto pénitence en France, ainsi que celle des calomniateurs, qu'il condamnait a se mettre a quatre pattes et a aboyer comme les chiens pendant un quart d'heure. Cette pénitence s'exécutait dans la cour du palais, a carême-prenant, et incommodait beaucoup les bour geois des environs qui entendaient des aboiements prolongès pendant les premiers jours de Carême. En 1549, Henri II autorisa les bouchers a vendre de ia viande en Carême aux personnes pourvues d'un certificat du médecin. Charles IX défendil d'en vendre mêrne aux huguenots. Plus tard, il en attribua la vente exclusivement aux hótels-Dieu pour les ma- lades; mais le Parlement exigea encore une attesta tion du médecin. Le boucher devait prendre le nom et l'adresse des malades. Plus tard, il fallut joindre un certificat du cure. Alors, les Parisiens qui voulaient faire un repas gras, se rendaient a Charenlon, oü il y avail autour d'un temple protestant célèbre, des boucheries qui vendaient de la viande, et des guin- guettes oü on la consommait. L'usage du beurre était rigoureusement interdit, et si en 1429, on mangea du beurre en Carême, ce fut paree qu'on ne put trouver de l'huile mais l'ardeur de la penitence était telle, qu'un siècle plus tard, en 1555, lorsque Jules III, a la sollicitation dequelques- uns, permit de mangèr des ceufs, sa bulle fut brülée en place publique, tant a la requête des gens du roi que par ordre d'Henri II et du Parlement. L'huile, surtout celle d'olive, était fort rare au XV" siècle un concile d'Aix-la-Chapelle permit aux moines de Bour gogne d'user en Carême d'huile de lard pour apprêter leurs aliments. Annede Bretagne, femme de Charles VIII, ayant demandé au pape la permission pour elle et sa mai- son seulement de faire usage du beurre, a cause de la rareté de l'huile en Bretagne, elle lui futoctroyéeü condition qu'elle et ses gens feraient quelque oeuvre pie pour lerachat de leurspèchés. Peu de jours après, le même pape permit au roi, sur l'avis de ses méde- eins, de manger en carême du beurre, des mufs et toules sortes de laitage, a la charge de dire tous les jours trois fois le Pater et de faire les aumónes que lui indiquerait son confesseur. De 1532 a 1573, les papes permirent tout le dio- cèse de Paris d'user en carême de lait et de beurre les pauvres,en retour, devaient réciter trois Pater et Ave, et les riches faire l'aumöne pour leurs paroisses, les hótels-Dieu, les filles pénitentes et les cordeliers du Faubourg Saint-Marceau. Enfin, les Marguilliers de loutes les paroisses firent tant qu'ils obtinrent la permission pour tous, a condition d'aumönes pour les églises. C'est la l'origine du tronc pour le beurre que l'on met dans toutes les églises au commencement du carême. En 1775, les délinquants étaient punis par Ia con fiscation de leur repas au profit des hópitaux. Mais les Parisiens, pour tromper l'odoratdes limi§rs de la po lice, faisaient griller des harengs sur le pas de laporte, afin que leur odeur déguisót celle de la viande qui cuisait frauduleusement a l'intérieur. Avant 1789, le jour qui précède le mercredi des cendres, il y avait grand conseil du Parlement et, après l'audieuce, la cour jouait aux dés sur le bureau même du grefïier, et en présence de tout le public. Le premier huissier apportait le cornet au premier pré sident qui commencait. Le premier président passait ensuite les dés au magistrat qui venait après lui, et ainsi de suite. L'origine de cette cérémonie, en appa- rence assez futile, était tellement ancienne qu'on en avait perdu la date. C'était une allegorie, un avis salutaire pour dire aux plaideurs voici comment sontjugés vos procés. Le hasard décite tenez-vous done tranquilles, ce qui équivalait a cette phrase si souvent répétée En fait de procésle meilleur ne vaut rien. Avec 89 sonna la liberté de conscience et celle de l'estomac. Aujourd'hui le Carême est bien déchu de son anti que rigueuril consiste pour beaucoup, en quelques sermons écoutés d'une oreille seulement, car l'autre est toujours au service du diable. ET AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 31 mars 1866, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCHANDISES VENDUES. PAK MOYEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. 19,900 22-75 80-00 Seigle 8,600 17-00 75-00 Avoine 1,400 22-00 44-00 1,000 25-50 80-00 4,500 24-00 80-00 m- fP^Ka-Tn i ii 1PRES. Etat'Civil du 23 au 80 Mars 1866. NALSSANCES. Sexe masculin 6. Sexe féminin7. MARIAGES. I-emeire, Pierre, charpentier et Fauvarl, Catherine, jour- nalière. Huys, Charles, brigadier au l«r rég'. d'arlillerie et Jonckheere, Colette, dentellière. DÉCÈS. Debacker, Edouard, 45 ans, tonnelier, êpoux de Jeanne Tahon, Sl-Nieolaslez Ypres. Dcbouek, Marie. 59 ans, den tellière, épouse de Louis Duflou, rue des Trèfles.Danse, Pierre, 79 ans, journalier, veuf d'Amélie Festinel, rue de Dix mude.— Schoreel, Marie, 56 ans, journalière, épouse de Théo- phile Lesage, rue des Boudeurs. Joos, Marie, 84 ans, den tellière, célibalaire, rue de Lilie. Odou, Frangoise, 75 ans, rentière, veuve d'Ange Verhack, rue de Dixmude. Van Eecke, Catherine, 80 ans, dentellière, célibataire, rue de la Boule. Dubois, Catherine, 46 ans, sans profession, épouse de Frangois Dumenil, rue du Temple. Araeel, Jeanne, 81 ans, rentière, veuve de Pierre Vermeulen, rue SL-Jacques. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. M. Charles DECQ, chef d'institution Bruges, a l'honneur d'informer Ie public qu'il vierit d'ouvrir un Pensionnat spécialement destiné aux jeunes gens qui désirent suivre les cours de l'Athénée royal de Bruges. Le nombre des pensionnaires est limité a vingl-cinq. L'instruction religieuse fera l'objet de toute la solli- citudedu Directeur. Dix-huit années de pratique et la bonne réputation de son école, fréquentée par les enfants des premières families de Bruges, tels sont les litres qu'il ose offrir a la confiance des parents ou tuteurs. Le prix de la pension, minerval compris, est de 1,000 francs par année scolaire pour deux frères, 1,600 francs. Pour de plus amples renseignements, s'adresser au Directeur, rue Wallonne, 33, prés du Pare. Kantoor van den notaris ELLEBOUD T, te|Langemarck. Woensdag 11 April 1866, om 12 ure s' middags, in het bosch van Houthulst, onder Langemarck, langs de Dixmude dreef, op kleinen afstand van den Steen weg van Poelcapelle, na Dixmude, VERKOOPING van juist Zware en langstammige benevens 10 Koopen Plantsoenen, voor onderbe- scheide Molenpestels, Kruisplaten, Einden en Billen voor den Yzerenweg. DU ET DE La place de surveillant interne est vacante au dit établissement. Inutile de la postuier si l'on ne possède pas les connaissances suffisantes pour don- ner des cours élementaires d'arithmetique, d'his- toire et de gèographie. Les aspirants sont invités a se présenter en per sonae a l'autorité communale ou, en cas d'empê- chements, a lui envoyer leur demande avec les pièces a i'appui sans le moindre retard. Les avantages attachés a eet emploi sont la table, le logement et un traitement annuel de 850 francs. Etant en relation avec les meilleurs spécialistes de la Belgiqueetde l'étranger, le sieur Allewaert, ébê- niste, demeurant rue des Chiens, 38, a Ypres, se charge d'entreprendre, et de fournirdans un très-bref delai, toutes sortes d'ameublements riches et simples, de la meilieure fabrication, a des prix en-dessous de toute concurrence. On trouve également chez lui toutes sortes de ineu- bles fabriqués au dernier goüt. AAN HET VOLK VERHAALD door ADOLPH STRECKFUSS. Naar het Iloogduitsch bewerkt door B. Ter Haar, Bz. Deze GESCHIEDENIS DER WEP.ELD, met de meeste zorg in het Nederduitsch overgebracht, wordt nu onder het bereik gesteld van allen, die hunnen tijd wenschen te begrijpen, zonder zich met afgetrokken studiën te kunnen inlaten. Dit is de beteekenis der gebezigde uitdrukking: aan het volk verhaald. Ten einde de verspreiding zooveel mogelijk te bevorderen, is dit werk verkrijgbaar bij afleveringen van 80 bladzijden druks, a 50 Crntimen, waarvan er jaarlijks 10 verschijnen. Ilel work is met 40 afleveringen compleet en zal 5 of 6 fraaie detlen uitmaken. De Inteekenaren ontvangen, gratis, eene groote prachtige Premieplant, bestaande in eene fraaie li- thographie, hoog m. 0 61 c. en breed m. 0.82 c., ter waarde van 5 francs, naar eene schilderij van den grooten historieschilder YVON, voorstellende Me Verovering van den Malakofl*. D1XMUDESTRAAT, tf, YPEREN. Bruxelles. Imprimerie df V. Verteneuil, 85, ree de Louvain.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4