BANQUE DEjLTNION. EBÉNISTERIE. AU CORNET D'OR, BASQUE de CRÉDIT COMMERCIAL. JACOBS FHEBES tr IJ. FLORIMOND BARTIER, AVIS. THEN TE MILLIONS. 19, Rue au Beurre, 19, nature SUCCURSALE D'YPRES. RETOUR JE PARIS. peur, 011 bien agissait-il peut-être dans l'intérêt des moeurs; nous ne le savons pas. Maintenant, M. Ie curé, le Fait le plus grave que vous puissiez impuler a nous tous fabricants, c'est que nos fabriques sonl des foyers d'imrnoralité et de corruption. C'est une accusation grave, a laquelleje vous donne le démenti le plus formel. Dans toutes les fabriques et filatures de la ville de Courlrai, la discipline la plus sévère est observèe. Les cris, les chants sonl strictement défendus; je vous défie de démontrer le contraire. Je vous entends dire le plus grand mal n'arrive pas toujours dans les fabriques même, mais a la sor tie, quand lajeunesse des deux sexes se réunit et se confond. A cela je réponds que la fille qui veut se perdre, se laissera séduire tant en sortant de nos fabriques, qu'en sortant de vos congrégations et de vos écoles dentellières. Vous trouvez bien des religieuses qui se laissent enlever de leur couvent par un policier. Des exemples récents et fréquents affirment ce que j'avance. Dans votre memorable sermon, vous engagez Ia jeunesse ouvrière, mais principalement les jeunes filles, a quitter les fabriques et en même temps vous vous chargez de leur placement, dans une école den- tellière. Cela devient question de boutique, M. lecuré, et compromet tant soit peu votre caractère et votre dignité. Les filles des ouvriers désertent vos écoles dentellières, paree qu'après 15 heures d'un travail assidu, sans air, ni exercice, ni repos, elles ne gagnent non pardon elles ne resolvent, veux-je dire, •qu'un salaire de 20 a 30 centimes par jour, tandis que dans les fabriques, après un travail sain etsalu- bre, elles recoivenl au moins un franc cinquante par jour. Voila, je crois, le motif de votre colère et de votre courroux contre les filatures, II faudra cependant en faire votre deuil, vous résigner, car Ie temps n'est plus oü l'ouvrier réd uit a la misère, était obligé de se courber devant vous et de souscrire a toutes vos pre tentions sous peine de se voir ravir une aumóne. L'ouvrier est émancipé de cette tutelle intéressée. Le temps n'est plus oü l'on Mtira des couvents splen- dides, avec les bénéfices de la fabrication de dentelles. Ce terrain est brülant, M. le curé; j'aurais encore beaucoup de dures vérités a vous dire. Mais je finis et espère que vous serez plus circonspect a l'avenir. Agréez, etc. Opsomer, ACTES OFFICIES.*. Par arrêté royal du 12 avril, M. H. Elleboudt est nommé bourgmestre Langemarck. Un arrêté royal du 10 avril autorise le conseil de fabrique de l'église de Houthein (FL Occ.) a faire re- conlruire cette église. FAIT» DIVE1SS. L'autorité communale a donné des ordres cette se- mainepour faire enlever Ie montde terresboueusesqui encombre une partie de la ruedeLille. Qu'ellefasse ob server ses règlements, rien de mieux mais une fois sur cette voie, il faudra aussi qu'elle tienne la balance égale et qu'elle ne tolère plus chez les favoris ce qu'elle défend au commun des mortels. La lune rousse a commencé le 15 avril pour finir le 14 mai cette année. Le ministre des travaux publics fait savoir que, prochainement, il sera procédé a l'adjudication pu- bliquede l'entreprise des travaux a exécuter en vue de l'amèlioration du régime de l'Yser et ayant pour objet 1* La démolitionde l'ancien déversoir encharpente 2° la démolition du batardeau militaire; 8° la défense des abords du nouveau deversoir et 4° l'enlèvement de l'ilot du Duivelshoorn et la rectification de Ia ri- vière en eet endroit. Le détail estimatif s'élève a 27,400 fr. Le cautionnement est fixé a 1,400 fr. M. Ie gouverneur de la province de Flandre occi dentale, par devant qui cette adjudication aura lieu, en annoncera ultérieurement le jour et l'heure. Un philosophe a dit, en parlant des femmes II y a Irois choses auxquelles une bonne femme doit res sembler sur un point et auxquelles elle ne doit pas ressembler par un autre; ainsi, qu'elle ressemble au limapon, qui garde constamment sa maison;mais qu'elle ne mette pas, comme lui, sur son dos tout ce qu'elle possède. Elle doit ressembler a un écho, qui ne parle que quand on l'interroge; mais elle ne doit pas, comme Vécho, chercher a avoir le dernier mot. Enfin, elle doit être, comme Vhorloge de la ville, d'une exac titude et d'une régularité parfaites; mais elle ne doit pas, comme Vhorloge, faire assez de bruit pour être entendue de toute la ville. M. Charles DEGQ, chef d'institution Bruges, a l'honneur d'informer le public qu'il vient d'ouvrir un Pensionnat spécialement destiné aux jeunes gens qui désirent suivre les cours de l'Athénée royal de Bruges. Le nombre des pensionnaires est limité a vingt-cinq. L'instruction religieuse fera l'objet de toute la solli- citude du Directeur. Dix-huit années de pratique et la bonne répulation de son école, fréquentée par les enfants des premières families de Bruges, tels sont les titres qu'il ose offrir a la confiance des parents ou tuteurs. Le prix de la pension, minerval compris, est de 1.000 francs par année scolaire pour deux frères, 1,600 francs. Pour de plus amples renseignements, s'adresser au Directeur, rue Wallonne, 33, prés du Pare. YPRES. Etal civil du 13 au 20 avril 1866. NAISSANCES. Sexe masculin 7. Sexe féminin 3. MARIAGES. Seghers, Frangois, tisserand et Tytecat, Catherine, dentel lière. Hanspie, Fréderic, journalier et Beun, Amélie, den- tellière. Dewulf, Auguste, journalier et Masscheleyn, Barbe, domestique. DÉCÈS. Decrock, Caroline, 68 ans, journalière, épouse de Fidéle Vuylsteke, Brielen-lez-ïpres. Duhayon, Charles, 65 ans, avoeat, veuf d'Hortense Birot Dernelle, rue au Beurre. üe- bouek, Amélie, 63 ans, dentellière, épouse de Frangois De- breyer, rue des Trèfles. Bossaert, Jean, 61 ans, voiturier, époux d'Amélie Deraneé, S'-Jean Iez-Ypres. Vuylsteke, Fidéle, 69 ans, journalier, veuf de Caroline Decrock, Brielen- lez-Npres. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1. Un morl-né du sexe masculin. POPEIUtOIIE. Etat-civil du 13 au 20 Avril 1866. NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe féminin MARIAGES. ItosseeI,Ives,40 ans, cultivateur, célibataire, avec Pieters, Marie-Thérèse, 31 ans, veuve, cabaretièreBulteel, Charles, 24 ans, domestique, célibataire, avec Boidin, Catherine, 22 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. VandenbusscheBarbe, 61 ans, célibataire, religieuse, Overdam.— Bruneel, Pierre, 64 ans, tisserand, époux de Vir- ginie Mantel, bópital. Versaevel, Edouard, 38 ans, ouvrier, époux de Louise Gryson, Hipshoek. Polley, Sophie. 39 ans, particulière, célibataire, rue de Cassel. Duria Barbe, 79 ans, ouvrière, veuve de Jean VervischVuylsteker, Pierre, 67 ans, journalier, époux de Thérèse Nys, décédé 5 Gand. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin :2. ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus le 21 avril 1866, sur le marché de la ville d'Ypres. DES MARCHANDISES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOTEN BE t'hectol. Froment. Seigle Avoine Pois 20,200 6,400 0,000 800 1,800 23-12 17-25 00-00 25-00 26-00 80 00 75-00 00-00 80-00 80-00 - - Poperinghe. Prix moyen du marché du 20 avril 1866. Froment, l'hectolitre17 60 Seigle00 Avoine00 Pommesde terre, les 100 kilog6 00 Beurre, le kilog2 60 Houblon, les 50 kilog00 00 Messieurs les actionoaires de la Banque de Crédit Commercial et de la Société Commerciale beige, qui n'auraient pas recuavisdirectdes Administrations,sont informésque les dividendesde leurs actions sont paya bles a la Succursale de la Banque de Crédit Commer cial, a savoir: 1" des actions de la Banque, a partir du 20 avril courant,et a raison de 7% sur les versements opérés 2° des actions de la Société Commerciale beige, a partir du 4«r mai prochain, et raison de 8.24 o/° sur ces mêmes versements. Le public est également informé que des actions des deux sociétés ci-dessus, ainsi que des obligations di- verses, pouvent s'obtenir dans les bureaux de la Suc cursale. Ou s'y charge aussi de tous achats et ventes, pour compte de tiers, de fonds publics el autres valeurs financières du pays et de l'etranger. Le Directeur C. Vanacker. CAPITAE SOCIAL L'assemblée générale du 3 avril 1866 a décrété l'émission de dix mille actions, dont cinq mille sont mises S la disposition du public moyennant une prime de 50 fr. au minimun par action. Le montant de ces primes sera porté 5 la réserve. Les actions au porteur seront exemples de prime. Les actions auront droit au dividende a partir du tri- mestre social qui suivra leur versement obliga toire, chaque trimestre calculé raison de 1/4 de dividende de l'exercice dont il fait partie. Les actions sont de MILLF] FRANCS, sur lesquels 200 fr. sont exigibles comme premier versement. Le dividende de l'exercice 1865 sera rendu paya ble a partir du 1 "juin 1866. Depots en compte-couranl a cheques. Intérét aetuel 4 p. c- l'an. Obligations 4, 4 1/2 et 5 p. c. selon terme. A Ypres, s'adresser a M. C. Van Ackere. Etant en relation avec les meilleurs spécialistes de la Belgiqueetde l'étranger, le sieur Allewaert, ébé- niste, demeurant rue des Chiens, 38, a Ypres, se charge d'entreprendre, et de fournirdans un très-bref délai, toutes sortes d'ameublements riches et simples, de la meilieure fabrication, i) des prix en-dessous de toute concurrence. On trouve également chez lui toutes sortes de meu- bles fabriqués au dernier goüt. A YPRES. MERCERIES et QU1NCA1LLERIES Fines en gros et en détail. CHOIX considerable d Ombrelles et Encas, NOUVEAUTÉ. ARTICLES OPT1QUE. Lunettes, Pince-Nez, Lorgnons, J umelles, Baromètres, Thermomètres, Pèses, Longues-Vues, etc. Haute nouveauté en Passementerie et Boutons pour Robes et Confections. Prix fixes marqués en chilfres. BRUXELLES. iMPRIMERIE DE V. VeRTENKUIL, 85, RUE DF. LOUVAIN.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 2