B1NQUE DEL'IIMON. JACOBS PRÉRES f. TRENTE MILLIONS. f tème Des instructions détaillées entonrent chaque Boite et Pot. le programme exposé es! suivi, pour ia plus grande parlie, depuis longtemps, dans plusieurs communes. M. Mortier propose qu'une demande soit faite par les administrations coramunales auprès du gouver nement dans le but d'obtenir que celui-ci distribue en prix aux écoles, des livres ayant trait Pagriculture au lieu de beaucoup de futilités qui ont cours aujour- d'hui. M. Carton insiste de rechef sur la difliculté qui s'op- pose h la création d'èeoles du «oir agricoles et qui ré- sulte du manque absolu d'ouvrages Oamands et M. Vanbiesbrouck ajoute que les élèves qui, a la campagne, seront le plus enclins A -suivre les écoles du soir, sontceux qui, ayant négligé l'école primaire, se trouvenl dépourvus d'inslruclion ce qui rendrait l'ecole du soir inutile pour eux. Ces deux messieurs ne sont pas heureux clans leurs objections, car M. Mortii r, en réponse au premier, cite divers ouvrages flamands traitant des élements de la science agricole, il réplique au second par l'exemple de plusieurs élèves de l'atelier d'apprentissage qui, eritres sans aucune instruction il y a quatre mois a l'ecole primaire d Ypres, sa vent lire convenablement aujourd'hui. Done, ou peut arriver a un resultat en peu de temps et e'est ce que fera aisément la méthode exposée par M. l'instituteur de Messines- M. Vanalleynnes confirme le fait cité par M. Mor tier et rend un hommage public au zèle de M. Mortier et de ses collègues de l'ecole primaire. Applaudisse- ments.) L'assemblée émet un vole de remerciinents et dé- cide que la commission qui vient d'étre nommée pre sentera, dans la prochaine seance, un rapport sur les idéés de M Mortier. M. Ie président donne lecture de deux rapports de M. ldngenieur Simon en réponse a la demande de ['As sociation agricoie, 'laquelle avail pour objet de voir ;prolonger les inondations de l'Yser. Le premier, date du 17 février, avoue que, lorsque les eaux sont trop relenues en amont, le trop plein de la rtvière cause de graves préjudices aux riverains en aval, ill exprime l'espoir que les reclamations, trop justes aujourd'hui, cesseront, lorsqu'on aura bouché la communication entre les branches oriëntale et oc cidentale. Mais ['administration ne saurait s'engager a O D donner cette année encore satisfaction aux voeux de l'Association, eile ne peut, sans de graves inconvé- nienlsinonder actuellement les Tiroecken. Le second rapport, qui porie une date subséquente (3 avri), confirme avec plus de developpemenls les conclusions du premier. La secheresse naturelle et les inesures rigoureuses de prudence sont les principales causes de la pénurie d'eau II faut espérer, continue- t-il, qu'a l'avenir on pourra inonder plus régulière- ment que par [e passé; mais il sera nécessaire d'a't- tendre que le régime de V Yser soit plus complet. II est bien vrai que M. I'ingénieur avertit ceux qu' ont convert! leurs prés en terres arables qu'ils ne se ront pas fondes a se p'aindre des inondations. Tout le monde est d'accord que l'intérét privé doit céder de- vant l'intérét général, ceux qui out pris la parole a l'Association ont, sans exception, proclamé ce prin cipe. Mais quand on se rappelle que la requête tén- dait a obtenir pour cette année méme une prolongation d:inondations, il devient évident que les deux remar- quables rapports de M I'ingénieur Simon sont un échec pour les prétentions de MM Carton, père et fils, Quiconque a assisté a la séance du 21 avril a pu remarquer les efforts lentés par M. le commissaire d'arrondissement pour en atténuer la portee, en fai- sant prendre a l'assemblée le change sur ce qui s'y trouve en réalitó. Personne n'a été dupe. M. Carton a proposé d'insérer le second rapport textuellement dans le bulletin de la société. Un mem- bre demande ['insertion des deux. Elevant alors la délicatesse a des hauteurs inusitées, M. Carton essaie d'etablir une subtile distinction entre les deux rap ports. Finalement poussé dans ses derniers retranche- menls, il s'engage a demander l'autorisation de publier l'un et l'autre. Nous avons la conviction que M. I'ingénieur Simon n'y verra aucun inconvénient, le second etanl !e dèveloppement du premier et que l'aulorisalian sera aisément accordée. Cependant nous n'avons nul es- poir de voir imprimer le rapport du 17 février. On salt que cette année les expertises de taureaux n'auront pas lieu au chef lieu d'arrondissement La Députation permanente a decide que la visite se ferait a dommile, du 7 mai au 10 juin, par un membre as sisté de deux véterinaires. De l'avis de tous lesculti- vateurs qui ont pris la parole, c'est un mois trop tard de plus, la visite de ferme en ferme est irréalisable, c'est a n'avoir jamais lermioé. M. le président se demande s'il y aurait danger réunir les taureaux par communes M. Vanalleynnes répond oui, d'autres, non. Après l'échange de plu sieurs observations, l'assemblée se sépare sans rien conclure. M. Capron avait fait observer qu'une idéé généra- ement rèpandue a la campagne et conlre laquelle il serail bon de prémunir les oultivateurs, met a la charge de ceux ci les frais de déplacement du jury d'expertise. M. Ie président répond que Ie reglement sera exé- cuté pour la visite a domicile comme pour l'expertise au chef lieu et que les dépenses notamment sont prises sur Tart. 69 du budget provincial. La séance est levée a midi un quart. ACTE5 OEFICSEB.S. Ordre judiciaire. Par arrêté royal du 11 mai, la demi>sion du sieur Desimpel (L.-J.), de ses fonc- tions d'avoué prés le tribunal de première instance séant a Ypres, est acceptée. Administration centrale. Par arrêté royal du 28 avril, est nommè premier commis a ('administration centraie des contributions directes, douanes et acci- ses, le sieur Lameere (A.-R.-J.-E.), actuellement deuxieme commis. Subsides. Par arrêté royal du 8 mai, les subsides ci-apres sont aecordés aux commissions administra- tives des ateliers d'apprentissage de la Flandre Occi dentale dont les noms suivent, pour les aidera'cou- <vrir les dépenses de ces etablissements Becelaere, fr. 891-38.Passchendaele, fr. 1,000. Sociétés anonymes. Un arrêté royal du 7 mai, approuve les changemeuts apportes aux statuts de la Societe anonyme dite Compagnie du chemin de fer de Lichtervelde a Furnes, tels qu'ils résultent de l'acte public recu, le 23 avril, par M" Martha, no- taire a liruxelles. EAITS UIVE1&S. A minuit sonnanl, même quelquefois unpeuavant, notre ville est plongée dans une obscurité compléte. La precaution des petites lanternes signalant les ob stacles et les dangersaux passants, excellente precau tion prise pendant quelque temps, est deja tombée en désuétude; il y a beaucoup de décombres, quelques- uns dans la rue, d'autres sur les trottoirs, conlre lesqueh rien ne prémunit, II serail difficile d'ailleurs a la police d'exiger des particuliers i'observation des règlements, lorsque le mauvais exemple vient d'en haut. N'y a-t ii pas deja plusieurs semaines que les paves de ['administration sont entassés sur la Place, en face de l'böpital, au risque d'accidents qui peuvent arriver facdement dans eet endroit tres-frequente Mercredi dernier, dans l'après dinée, la gendarme rie de Warnêton arrêta a Comines Jean-Baptisté X., ouvrier, qui depuis plus d'une année assouvissait une brut.de passion sur une enfant de dix a onze ans. Jeudi passé, un individu des plus scrofuleux, qu'on surnomuiait non sans raison le lépreux, a été arrêté par la gendarmerie de Warnêton. 11 est convaincu de viol sur une enfant de huil ans. Poperinghe. Prixmoyen du marché du 18 mai. 1866. Froment, l'heclolitre18 59 Se'gle 12 00 Avoine8 35 Pommes de terre, les 100kilog6 00 Beurre, le kilog2 60 Houblon, les 50 kilog000 00 E T AT indiquanl les quanlités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles vendus le 19 mai 1866, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE BES MARCHANDISES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOYEN BE t'hectol. Froment. 1.600 24 00 80-00 Seigle 5,900 17-12 73-00 Avoine 600 25-25 44-00 400 24-00 80-00 1,000 20-00 80-00 CAPITAL, MOCIftL L'assemblée générale du 3 avril 18< 6 a décrété l'émission de dix mille actions, dont cinq mille sont rnises it la disposition du public moyennant une prime de so fr. au minimun par action. Le montant de ces primes «era porté il la réserve. Les actions au porteur sernnt exeraples <1< prime. Les actions aurnnt droit au dividend? a partir du tri- mestre social qui suivra leur verse 111 ent obliga toire, uliai|U« trimeslre calcule A raison de 1/a dedividetide de l'exercice dont il fail par lie. Les actions sont de MILLE FRANCS, sur lesquels 200 fr. sont exigibles comme premier versement. Le dividende de l'exercice I860 sera rendu ble a partir du 1*r juin 1866. paya- Slépots en compte-coiirant a cheques. Intérèt actuel 4 p c- I'aii Obligations A S, 4 1/2 et 5 p. c. selon lerme. A Ypress'adresser a M. C. Van Ackeiik. 1 Pilules Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efificace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'impureté du sang, lequel est la source de la vie. Cette impureté est promp- tement rectifiée par l'usage des Holloway ([ui agis- sent sur l'estomac et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sang don- nent du ton et de l'éuergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la faijon la plus saine et la plus efficace sur le Foie et les Eeinselle regula rise les sécrétions, fortifie le sys- nerveux et réconforte le corps entier. Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. He vendent ehez les Phnrraaclens fr. 50 e., S fr. 9 S c. et O fr. le Pot oa la Boite. Pour la Ventc en gros,s'adresser ehezleproprlétalee,lcPROFESSRijnHOI.E,OTVAY,2a4,Htrand,&I'Oiidrea. (No 1.) DÉPOSÉS. Bill XBLT.ES. I.MIMUMEHIE UI! V, VEBTENKLIL, 80, HUE UE LOUYAIN.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4