Des instrnctions détaillées entourent chaque Boite et Pot. saire politique. Est-il done permis de fausser aingi la portée d'un écrit public pour avoir raison de ses adversaires? L'article signalé ne dit rien de ce que |e Progrès lui fait dire d ns le but de cacher ses tripotages en nous rendant odieux. Laissanl de cóté la forme saisissante, qui plus que -tout le reste a mis en ébullition le sang des gros bon nets, nous nions qq'un homme de bonne foi puisse trouver dans notre artjculet 1'aecusation formulee par Ie Progrès. Nous avons écrit en substance que M Carpentier a reiju du parti liberal de grandes faveurs^ce qui d'après nous oblige celui qui les rccoit a ne pas trahir son parti et qu'il n'a pas craint cependant de se faire Dommer membre de la Députaiion permanente par les adversaires de ses bierifaiteurs. Cela est-il vrai? Toute la province en fut témoin; nous l'avons aflirinë une dizaine de fois dans nos co- loqnes, et Ie Progrès n'u pas osé nous cpntredire, noqs l'en défions encore aujourd'hui qu'il defend si ènergi- quement M. Carpentier. Nous ajoutions que Monsieur Carpentier a des sou- rires et des arnabilites pour les deux partis poiitiques. Ose t-on nous contredire après son vole pour M Ghes- quière, a prés son hosli.Iite aux bibliothèques popu lates, après le patronage qu'il recoit en ce. women t du clergé politique I Pour ces raiso,ns, et non pas narde qu'il est notfe adversaire, nous avons demao.dè, et nous demandons encore si M. Carpentier peut se targuer de probité politique. (Nous avions yjjoiitó le qualificalif, et dans son zèle Ie Progrès l'a supprinié nous ne dirons pas que cela n'est pas d'une poléinique honnéte, nous croi- rons a un oubli involontaire). La probité d'un houyme politique qui brigue les honneurs publics consiste a dèfendre son drapeau avtczèle et dévouement. Quel sera done le nom a Jonner a celui qui saerifie son drapeau aux conve nances de son intérèt ou de son ambition Nous le demandotis a tous les homines qui connais- sent la position et les tendances des deux partis poii tiques en présence dans notre pays, si M. Carpentier s'est condqil coanpe nous l'avons dit, si malgrè tout ce qu'il do't a.u parti liberal i| en a fréquemment trahi les interêt,s les plus sacrés, s'est-il conduit en homme politique honorable Que Ie Progrès lui-mè:ne réponde catégoriquement a eette simple question, el nous passons coodamna- tion. Myig, si cela est honorablepourquoi done M. Mqr- ghelynek eUiit-il si profondeiueni indigne de la con duite politique de M. Carpentier; et pourquoj, après l'avojr menapé de sa co.lere, lui a-t il pendant plus de §i,x mois refuse |es pelilcsges qui s'ecltangQBt entre gens bien élqvés Si cela est honorable, pourquoi Ie Progrèsen par lant de la conduite politique de M Schollaert,dont l'honneur privé vaut bien celui de M Carpentier, a-t il ecrit qu'il doitêire clouè aapiiori de l'opinion publique, serait-ce peut èlre la fucondu Progrès de temoigner son es,time envers un homuje politique Dans Ie n° même que nous relevons, après nous avoir accuses d'être irailre a notre parti, notre confrère nous v°ue a I'execralion publique. Est-ce pour nous faire honneur qu'il ecrit ces amènites. Puis en parlant des candidats liberaux de Thou- rout, il les sigpale coiume des homines a capables et intègres, mais il refuse ces qualifications aux can didats clericaux. Qu'il s'atlende aussi a une action en justice, elle serail fondee peut-èire celle la, puisqu'il s'attaque indirectemenl a i'mtégrilé d'adversaires po li liques. Non, nous n'avons pas écrit et nous n'a vons jamais pense que M. Garpealier fut sans honneur et sans probile parce qu'il est notre adversaire, uiais nous avons dil que la conduite publique de M. Carpentier n'est pas conforme a la probite politique, et nous majfltepongjqjje pareille conduite n'est, pas honorable. A Coprtrai, MM. Vapdev.enne et Goethais, dont 1'hot i new et la probité; privés, sont éga|emtnl a. 1'abri du suupcon, se laissereut porter lundi dernier suj; la lisle des candidats clericaux. Aussitót I'Association liberale publia unp lisle de candidats liberaux, en tète de laqu.eile.oo lit en grands caraptères Honneur et probite poiitiques Le premier uoin sur la lisle est celui de M. Lhnneel, ancien bourgmest.re de Courlrai. Pense't-on que MM. Vandevenne et Goethais iutónle- ront a Mr Danneel une action en diffamation Aliens done, Progrès, relisez voire propre collec tion, vous y trouverez de quoi nppaiser votre suscep- tibilité. Faites mieux encore, prèsentez au nom du parti libéral des candidats dont les anlécédenls poii tiques ne viennent pas hurler contre vos rodomon tades liberates vous ne serez plus obliges alors, pour dèfendre les principes, d'appeler a votre secours les candidats iibéraux de Fames et de Thouroutau lieu de faire des tripots, faites arrêter une liste de candi dats par I'Association libérale, et alors I 'honneur s'ac- commodera mieux de vosecrits et de vos actes. Dans un but facile a deviner, Ie Progrès demande si nous n'aurons pas a rendre cornpte a la justice de I'un de nos derniers articles. Ces odieuses excita tions, celle facon d'exercer une vengeance a bon marehé nous étonnent d'autant plus de sa part qu'il a pendant vingt ans aliraenté sa politique de gros- sièretés et d'insultes et qu'il a même été traduit en Cour d'assises du chef de calomnie, si nous avons bonne mémoire. Nous maintenons le droit pour la presse de discuter les actes de la vie publique, d'examiner les tendances et les aspirations, de faire ressorlir les contradictious qui existent entre les actes et les paroles des hommes poiitiques. Or, il est évident qu'en parlant, a l'époque d'une election surtout et a propos d'un candidat, de conscience, de probité et d'honneur, il ne peut êtro question que de conscience, de probité et d'honneur P0L1TIQUES. Le bon sens Ie dit et nous l'avons exprimé. En affirmant que M. Carpentier a fait un pacte avec M. Vermeerseh, son adversaire politique, nous dènon- cions un fait patent, avoué par Ie Progrès. En énumc- rant les votes catholiques de M. Cnrpen'.ier a Bruges, lui le mandataire d'un canton libéral, nous signaiions une de ces compositions qui n'ont en vue que Ie suc ces d'une réèleelión. Nous ajoutions que voter avec ses adversaires, paetiser avec eux pluldt que desuc- comber honorablement, e'est manquer tie conscience politique, forfaire aux lois de l'honneur et de la pro bité poiitiques. Nous l'avons dit, nous le mainte nons. J| parait cependant que malgré cela quelques per- sonnes ont donné a nos paroles une interpretation qu'eLes ne comportaieut pas. II ne nous en cofite pas de declarer que nous n'avons pas entendu porter att.einte a la vie privée, ni suspecter en quoi que ce soit la conscience, l'honneur ou probite de M. Carpentier, soil comine homm.e, soit comine membre du barreau. Cette explication, toute spontanee de. notre part, nous la donnons parce qu'elie est la verité, en dehors de to,ule autre consideration, et afin, d'éviter une me- prise sur noS vèritables intentions. Nous ne craignons pas d'être dementis en affirmant que I'Opipion n'a ja mais péqétré da Us la vie privée. Cette déclaratio.n, nous avions pris la résolulion de la faire aussitót que nous avons suqu'on interprétait mal nos paroles; elle n'a rien de commun avec Par ticle du Progrès. Nous appn cions a sa juste valeur le triste róle qtmjoue ce journal en cette circonstnnce el, si ses menaces doivent prendre corps, nous en atten- drons la realisation sans crainte comme sans fai blesse. L'espace nous manque pour analyser la lettreque M. iweios vient d'adresser au Progrès. Nous nous en occuperons après les elections. Hécrologie. U.n de nos confrères de la presse de province, M. Adolphe Delmée, directeur de I'Économie, d.e Tour- nai. vient d'être cruellement eprouve; il a eu Ié malheur de perdre son plus jeune fils, Antojne, qui a succoinbè jeudi a une courte maladie. ACTUS OTFICIELS. l)es arrêlés royaqx du 12 mai 1866 accordent aux administrations cominunales ci-après désignées les subsides suivants pour l'execution de travaux d'assai- nisseinent Vlisseghem, 2,148 fr. Zandvoorde, 425. Clemskerke, 514. Un arrêté royal du 12 mai, approuve l'ari êtè de la deputation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale aulorisant I'ouverture d'un che-. min vicinal destiné a relier entre el lea les communt s de Boesmgheet de Laugemarcq. Un arrêté ministeriel du 17 mai porte que,Jes eaux du canal de Bossuyt a Courtrai,serontbaissées pendant 18 jours, du 5au 22 juillet prochaio mclusiveraent. FA ITS IUVFBCS. Nous avons la satisfaction d'annoncer que la vi'le sera bientót pourvue de trois nouvelles bornes-poste, placees dans les quartiers les plus éöa' tes. L'adminis- ti-ation des pastes a reeonnu avec un louab'.e empres- sement la justesse de nos reclamationset nous sommes heureux d'avoir pu coutribuer pour une faible part a cefle anielioration si utile. II circule a liége, dit la Gazette, de fausses pièces de deux francs, a I'effigie de Louis-Philippe. La eon- trefacon est aisèe a reconnaitre a I'aspect cointne au son de ia pièce, composèeen majeure partie de plomb. La Loi d'Existence. La saison acluetle fst Irès-proplce pour appeter t'alteution sur quel(|ut;s points sur les(|uels repose la santé. Toutes les iinpuietés doivent èlre chassées du système, aussitót qu'ou en découvre la présence. Pour remédicraux faligues dm coeur et au lieu de se laisser aballre, qu'on preiiue une limine nourrituie qui, se digéiant bieu, enrichil le sang de ses cléinenls riutrilifs. Les propriétés ai- téi'alivis, exercées par les purifianies Pilules Uolloway. ré- poiideHt xarleui' nl alou> ces besoms et inêuie, elles exerceut un' you voir spécial, en fortihant les pérfs, règularisant la circulation et rétabtissanl ainsi couiplètement les. sécrétions el excrétions. Cis excellentes Pilules lieiinent toutes 1,es fonetioiis naturelles si bie.il en ordre. qu'elles eijipêclienl, ou dissipeut p'roinptement les maux de tète, les ébiouissements, les nausées, les affections bilieuses, les tiévres,. les diarrliées. la dyss.enteri.e et au.tres seifiblables maladies. Ce remède est universellc- ment recopnu comme le plus efficace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'impureté dus sang, lequel est la source de la vie. Cette impureté est promp- tement rectifiée par l'usage des Pilules Hollowayqui agis- sent suf l'estomac et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sang don- nent du ton et de l'énergie aux nerfp aiusi qu'aux mus.cles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la fa?on la plus saine et la plus efficace sur L le Foie et les Reins; elle régula- rise les sécr.étions, fprtifie le sys- i tème n.erveux et rcconforte le corps entier. Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en règularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et gucrit toute espèce de plaies et d'uleères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. vendent chee les Pharmnoiens fl fr. SO c., 3 fr. 9 5 c. et 6 fr. le Pot on la Botte. Pour lafentt en gros,«'adresserche* le proprlétalre,Ie Pkofessf.ir 1IOI,LOWstrand, Londre» (no 1.) DÉ POS ÉS. Brixflles. Impiumïrie de V. Vertexklil, 85, rle de Louvalx.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4