n'était plas aisé au parti libéral que de remplacer M. Vandevyver par un libéral, aiDsi que cela s'est fait du reste a la dernière heure? 3° N'est-il pas vrai qu'on eüt aisément trouvé dès l'abord uu candidat dans le canton même, comme on en a trouvé un dès qu'on l'a voulu'? 4° N'est-il pas vrai que, dans le parti clérical, le mot d'ordre a été donné pour engager partout la lutte contre les libéraux 5° N'est-il pas vrai, enfin, que M. Vermeesch est notoirement un clérical des plus dévots? Or, si toutes ces questions doivent être résolues par l'afiirmative, comment se fait-il 1° Que les chefs du libéralisme dans l'arrondisse- ment ont non-seulement accepté, mais appuyé la can didature de M. Vermeesch? 2° Que, d'autre part, les cléricaux ont appuyé la candidature de M. Garpentier? Pas de mots, s'il vous plait, pas de phrases, pas de faux-fuyants ni de dètours des réponses claires, nettes et précis es. Qu'on ne veuille pas l'oublier jusqu'ici on n'a donné a aucune de ces questions et autres que se posent tous les esprits sincèrement libéraux, aucune réponse satisfaisante. Tout Ie monde en est encore a se detaander pourquoi, si MM. Vermeesch et Carpen- tier sont libéraux, le clergé les a soutenus? Pourquoi, s'ils sont cléricaux, le Progrès les a appuyés? Com ment, si l'un est libéral et l'aulre clérical, ils ont été portés par les deux partis Pour quelle raison, dans cette dernière hypothèse, le parti libéral, de loin le plus fort, a d'abord bènévolement accepté et voulu faire triompher un candidat clérical, alors que les cléricaux sont déja en majorité dans le Gonseil pro vincial, et que le but hautement avoué du clergé est d'éliminer complétement les libéraux? Des explications précises sur tous ces points, s'il vous plaït, el comme complément la difference qu'il y a, ou qu'il pourrait y avoir, entre un simple clerical et un liberal qui, porte par les cléricaux candidat aux èlections, introduit par eux a la Deputation perma nente, et dépendant d'eux de toutes facons, ne peut dès lors agir et voter en toutes occurences qu'au gré de leurs desirs? Quand tout cela sera éclairci, expliqué et résolu dans le sens libéral, je me déclarerai satisfait, et reje- tant tout soupcon qu'on me prend, moi et lant d'au- tres, pour dupe, continuerai a voter des deux mains et de confiance pour tous les candidats du Progrès, présents et futurs. On me rendra cette justice, au moins, que je ne suis ni difficile, ni agressif. Un Abonné, Voici les chiffres de ('election du canton de Mes- si nes Electeurs inscrits 309. Electeurs presents 276. Majorité absolue 139. MM. Carpentier 190. Demeesler 141. Voibrecht 139. Vermeersch 82. Nous apprenons qu'une réclamation sera déposée contre la validité de cette élection. Elle se base 1° Sur le retard qu'a éprouvé le commencement des opérations. II parait qu'il était onze heures moins un quart au lieu de neuf heures. 2° Sur la présence des gardes-champêtres armes dans la salie des èlections. On prélend qu'ils y dislri- buaient des bulletins. 3° Sur la formation du bureau, exclusivement com- posé d'habitants de Messines, parmi lesquels deux ne sont pas electeurs. Voici un excellent article du a une plume exercée, aux principes duquel nous adhèrons entièrement. Quelques appreciations de détail provoquent seules nos réserves. Enseignement primaire. Monsieur Védileur du journal ^'Opinion. Monsieur, En parcourant tout récemment quelques numéros de l'exeellente feuille que vous publiez, je relus avec satisfaction un article intitule Instruction primaire, inspecteurs cantonaux, inséré dans les n°' 51 et 52 qui ont paru respectivement les 18 et 24 décembre 1865. J'en extrais les phrases suivantes Le Ministre 8 qui dirige actuellement les affaires publiques a beau- coup fait en faveur de l'enseignement, il lui reste pourtant considérablement a faire et je suis cou rt vaincu qu'il ne demande qu'a, améliorer la situa- tion. Dans les conférences, il est nécessaire que l'ln- specteur puisse expliquer les diverses méthodes d'en- seignement; dans ses visites a l'école, il doit diriger i'instituteur dans 1'application, la mise en pratique des préceptes a enseigner, tant comme science que comme éducationetc. L'auteur de eet article avait pour but de démontrer que les inspecteurs de l'enseignement primaire doi vent être non-seulement des hommes très-instruits, mais avant tout des hommes pratiques, des hommes d'école, connaissant par expérience tous les secrets, toutes les difficultés de la profession si délicate et si multiple d'instituteur de l'enseignement primaire l'éducation de l'enfant, tout n'est-il pas la? L'article en question finissait par ces lignes Je conclus que pour être rationel et juste, il faut laisser 8 le peintre a son chevalet, le médecin a sa lancette, le prétre a l'église, le bourgmestre a l'hótel-de-ville, et nommer inspecteurs, directeurs d'écoles, des hommes 8 qui appartiennent a l'enseignement. M. Alphonse Vandenpeereboom, depuis qu'il occupe les fonctions de ministre de ['intérieur, a prouvé, dans toutes les occasions possibles, sa vive solliciludepour tout ce qui touche de prés ou de loin a ce sujet d'in- térêt majeur, l'instruction publique, ce phare de la société, océan toujours agité. L'honorable ministre a pris coeur de stimuler le zèle du corps enseignant, tant en améliorant sa posi tion matérielle qu'en prenant parmi ses membres les plus capables et les plus experts, les inspecteurs pro- vinciaux et cantonaux, qu'il lui a été donné de nom mer depuis qu'il dirige le Département de l'intè- rieur. Le pays a applaudi, quand au lieu de suivre les errements du passé, qui a appelé tour a tour aux fonctions d'inspecteur provincial de l'enseignement primaire dans la Flandre occidentale, M. le baron de Croeser et M. le baron de T'Serclaes, gens très- honorables et très-riches, nul ne le contestera, mais suffit-il d'avoir de l'honorabilité, des rentes et des quartiers de noblesse, en dépit de 1789, pour posséder les qualités requises aux fonctions dont ces barons étaient investis? Vous avez tranche la ques tion, M. A. Vandenpeereboom, et, je Ie repèle, le pays a applaudi en lisant au Moniteur que M. Kleyer, pro- fesseur a la section normale de Virton, M. Ghinigo- net, professeur d l'Athénée de Tournai, étaient nom- més inspecteurs provinciaux, le premier a Namur, le second a Liége. Oui, le pays a vu avec bonheur que les deslinées de ses enfants, au point de vue de l'éducation, se trouvent confièes a des mains fermes, honnêles et habiles. Continuez dans cette voie, M. le ministre, la Bel- gique vous en saura gré, vous aurez noblement rem- pli votre têche. L'enseignement primaire laisse considérablement a désirer dans la Flandre occidentaleune occasion se présente de le remanier, de lui imprimer une direc tion nouvelle et meilleure, la place d'inspecteur pro vincial y est vacante. Donnez-nous un titulaire jeune, instruit, énergique, capable d'initiative et Tiyant fait ses preuves dans l'enseignement, en qualité de pro fesseur. Que la recommandation, que la protection de n'im- porte qui, que l'intrigue dont on pourrait user pour aveugler le ministère et lui proposer quelque nullité bien rentée, n'exerce aucune action sur son choix. Donnez-nous, M. Vandenpeereboom, donnez a nos enfants, donnez a l'avenir, une garantie de plus, jus- tifiez une fois de plus la confiance que le pays a placée en vous, que la Flandre occidentale ait enfin pour inspecteur, un homme d'école, réunissant toutes les qualités qu'exigent les fonctions si importantes qu'il aura a remplir. Un homme de tête, de caractère et de cceur, voila ce qu'il nous faut pour relever nos écoles primaires. M. D...., inspecteur de l'enseignement moyen, qui pendant de nombreuses années a occupé avec distinc tion une chaire l'Athénée de Bruges, ne serait pas embarrassé de trouver l'inspecteur provincial qu'il faudrait a la Flandre occidentale, il pourrait être homme de très-bon conseil en cette occurence. C. C. Postes. Avis. Le Ministre des Travaux Publics fait connaitre qu'il peut être fait des envois de fonds, au moyen de mandats-poste, de la Belgique pour la France et l'Algérie et pour les Pays-Bas, ainsi que de ces divers pays pour la Belgique. II sera percu sur ces envois une taxe calculée a raison de 20 centimes par 10 francs ou fraction de 10 francs. Le maximun des mandats est fixé A 200 francs pour ceux émis ou payables en France ou en Algérie et a 211 francs 64 centimes (100 flo rins) pour ceux échangés avec les Pays-Bas. Ces mendats peuvent être endossés sans frais un tiers. L'émission et le payement des mandats interna- tionaux ne pourront provisoirement s'effectuer que dans certains bureaux de poste, spécialement dèsi- gnes pour le service. Ges bureaux sont les suivants Alost AelstAndenne, Antoing, Anvers Antwer penArlon, Ath, Aubel, Audenarde, Barvaux, Bas- togne, Beaumont, Beauraing, Beveren, Binche, Blan- kenberghe, Bouillon, Braine-le-Comte, Rrua,es{Briigge), Bruxelles {Brussel), Charleroi, Chêtelineau, Chimay, Giney, Courtrai KortrijkCouvin, Deynze, Diest, Dinant, Dison, Dixmude, Dour, Ecaussinnes, Eccloo, Enghien, Erquelinnes, Florenviile, Frameries, Furnes {Veurne), Gand {Gent), Gedinne, Gembloux, Gheel, GosselLs, Grammont {Geeraerdsbergen), Hal, Has selt, Heer, Herbesthal, Hérenlhals, Herve, Houffalize, Huy, Jemappes, Jodoigne, La Louvière, Lanaeken, Lessines, Leuze, Liege {Luik). Lierre [Lier), Lokeren, Louvain {Leuven), Maeseyck, Malines {Mechelen), Manage, Marche, Marchienne-au pont, Meriin (Meereen), Messancy, Mons {Bergen), Mouscron, Namur {Namen), Neufchateau, Nieuport, Ninove, Nivelles {Nijvel), Ostende, Pepinster, Péruwelz, Philippeville, Poperin- ghe, Pdturages, Quiévrain, Renaix {Ronsse), Roche- fort, Roulers {Rousselaere)St-Ghislain, St-Hubert, St-Nicolas, St-Trond {St-Truiden), Selzaete, Seraing, Soignies, Spa, Stavelot, Termonde {Dendermonde), Thielt, Thourout, Thuin, Tirlemont (Thienen), Ton gres, Tournay {Doornijk), Turnhout, Verviers, Viel- salm, Visé, Virton, Walcourt, Warneton, {Waesten), Wavre, Wetteren, Ypres Yperen ACTE* OEEICIEES. Juges suppléanls. Nomination. Dé missions. Par arrêté royal du 20 mai 1866, le sieur Goucke, avoué, juge suppléant a la justice de paix du premier canton de Courtrai, est nommé juge suppléant au tribunal de première instance seant en cette ville, en remplacement du sieur Debbaudt, décédé. Par arrêté royal du 22 mai 1866, le sieur Rembry, docteur en mèdecine a Menin, est nommé juge sup pléant a la justice de paix de ce canton, en remplace ment du sieur Van Elslande, décédé. Un arrêté royal du 22 mai, porte Art. 1". Est inlerdit jusqu'a disposition ultérieure le marché au bétail de la ville d'Auvers, en tant qu'il a pour objet l'exposition en vente ou la vente des bêtes bovines de toute espèce. Art. 2. Les infractions au présent arrêté, qui sera obligatoire a dater du 24 mai, seront punies des peines comminées par la loi du 7 février 1866. igDfflOBia— EAITS 1MYEKS. Le bruit court que, conséquent avec lui-même, M. Demeester n'accepte pas le mandat que vient de lui confórer Ie canton de Messines. Cette determina tion serait regrettable. Un vol d'habits, de bijoux et de 55 francs a été com- mis vendredi a Wytschaete, au préjudice du nommé H. Baertier, journulier en cette commune. Les voleurs sont inconnus. A dater du 16' juin prochain, l'administralion des chemins de fer de l'Etat recommencera a dèlivrer des coupons pour les voyages dits voyages circulaires. La Compagnie du Luxembourg, dit I'Echo, d'Arlon, vient d'abaisser considérablement ses tarifs du trans-

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 3