Usage de l'eaü bénite de Saint-Ignace pour se preser ver DU CHOLÉRA OU POUR EN GUÉRIR. O Saint-Ignace, priez pour nous, afin que nous deve- VENDR LLTMEFIAMRN LIVRES EN LECTURE Deux CHIEMES de chasse, 6 Francs par An. Des instructions dètaillées entonrent chaque Boite et Pot. On peutdès mainlenantadresser les demandesd'in- scription a M. Ladrey, secrétaire du comité, a Dijon. Le délai pour ces demandes est fixé au 15 septembre. L'Académie royale de médecine de Paris, dans une de ses instructions concernant l'étude des épidé- mies, a attiré spécialement l'attention des médecins sur les avantages des plantations qui avoisinent et qui entourent les habitations. L'autorité, disait ce corps savant, négligé peut-être tropdeux sources importan- tes de salubrité les promenades publiqnes et les jar- dins enclos dans ('intérieur des villes. II faut empê- cher de détruire les plantations qui existent dans les grandes cités et qui sont sisalubres. Plus les assembla ges de maisons et de rues sont considérables, plus il devient nécessaire d'y multiplier les promenades et les jardins. II est du devoir des médecins de signaler aux gouvernernents ces utiles amélioralions Lesjésuites d'Arlon se livrent a d'abondantes dis tributions de flacons d'une eau appelée Eau de Saint-Ignace, eau qui, d'après les pieux charlatans, doit guérir tous les maux en général et le choléra en particulier. Chaque flacon est arcompagné d'une notice en al- lemand dont voici la traduction 1° Boire tous les jours avec une pleine confiance quslques gouttes de celte eauen verser également dans les aliments et en asperger les chambres et les malades en récitant cette prière NIONS DIGNES DES PROMESSES DU CnRIST I 2° Réciter chaque jour en commun ou en particulier, trois Pater et trois Ave en l'honneur de Saint-Ignace. 3° Renouveler souvent la promesse de consacrer dorénavant sa vie a servir Dieu au lieu de l'affliger par de nouveaux péchés. Nous a vons fait analyser l'eau en questionl'analyse chimique a fait reconnaitre qu'elle n'étaitque de l'eau claire, tout aussi claire que les manoeuvres des révé- rends Pères Ie sont peu. (Echo du Luxembourg.) A Luxembourg, le transport des morts au cime- tière se Taisait encore bras d'hommes. Le conseil, reconnaissant les inconvénients ce ce mode, proposa d'employer dorénavant un corbillard. Cela déplut a l'évêque de celte ville qui écrivit a M. le bouramestrepour combaltre la mesure en ques tion non-seulement au point de vue religieux, mais encore au point de vue financier, comme constituant un nouvel impót. Malgré cette opposition, la mesnre proposée fut adoptée a l'unanimité. M. Antoine Glesse, notre chansonnier national, pu- blie en ce moment iacollection compléte de sesceuvres. C'est son ami M. Adolphe Delmée, de Tournai, qui est chargé de l'exécution de eet important travail. L'oeu- vre du poëte-armurier formera un volune de grand formal, avec portrait el airs notés, et sera divisée en 2 parties premières chansons et chansons nouvelles; ces dernières, au nombre de 90 environ, n'ontjamais été réunies en recueil. Nul doule que les nombreux amis que Antoine Glesse compte parmi nos concitoyens ne s'empresseronl de souscrire ces chants populaires, si chers au coeur de tous les patriotes Beiges, Le 21 aoüt, au soir, un train spécial du chemin de fer du Nord est parti pour Berlin avec les 20 millions de thalers montanl des frais de guerre payés par l'Ao- triche a la Prusse. Cet envoi était accompagné de 10 employés de la Banque, de 12 domestiques et de 30 chasseurs. L'argent est ren ferme dans d'énormes tonnesil a faltu six jours pour les compter pt 20 employés étaient occupès a ce travail. Elie Howe, l'invenleur breveté de l'aiguille de la machine a coudre, annonce qu'il ne demandera pas le renouvellemeut de sa patente, puisqu'elle lui a déja fait réaliser la somme d'un million et demi de dollars, ce qui lui parait être une fortune suflisante. Au moment oü l'on se félicitail en Angleterre de Ia dispariiion presque entière de l'épizootie bovine, les feriniers d'East-Riding sont alarmés par suite d'une maladie qui s'attaque aux cochons et aux moutons. Cette maladie a quelque analogie avec celle qui a dé- cimé les bètes a cornes Plusieurs fermes de Woolds ont élé atteintes. On craintque le mal ne se propage. La responsabilité des entrepreneurs des messa- geries s'étend aux sommes d'argent et aux bijoux con- tenus dans la malle que leurconfie le voyageur, sans quecelui-ci soil astreint a faire une déclaration qui n'est nulle part exigée par la loi. II doit en être ainsi surtout dans Ié cas oü les som mes et bijoux ne sont pas d'une importance telle que l'entrepreneur n'ait pu supposer qu'ils fussent ren- fermées dans la malle. (Cour de Liége, 13 novembre 1865.) ®nguent et IMlules Ho Ho way. Diarrhée et Maladies d'fnlestins. Ces maladies domi- nent actuellementet, si oti les négligé, el les se terminent sou vent d'une fafon fatale. II est reconnu partoul que le choléra et la diarrhée provfennerit de la présence de quelque sub stance indigeste dans l'estomac, ou les inlestins, ou bien de quelque matière délétère dans le sang; mais les Pilules Hollo- way peuvent les chasser avec facilité et promptitude. Elles concentrenth un suprèmedegré leurs purifiantes, allératives, régulatrices et forlifiantes propriétés et elles exercent ainsi sur chaque organe interne une influence remarquable pour régulariser chaque function. Les médecines Holloway peuvent être avantageusement prises pour conserver le sang pur et le corps frais le seul moyen praticable de maintenir la santé, pendant la jeunesse, la virilité et la vieillesse. YPKES. Etal civil du 31 Aout au 7 Septembre 1866. NAISSANCES. Sexe masculin i. Sexe féminin 4'. MARIAGES. Delbecque. Edouard, tourneur et Claeye, Élodie, dentellière. Struyg, Léopold, voiturier et Labacre, Rosalie, journa- lière. DÉCÈS. Coulier, Amand 26 ans, domestique, célibataire, rue de Thourout.— Üumoujin, Marie, 86ans, sans profession, veuve d'Ambroise üepoorter, RuedeMenin. Maesen, Amélie, 66 ans, dentellière, épouse de Clément Duloit, Esplanade. Decart, Jacques, 66 ans, rempailleur, veuf d'A.raélie Vandaele, Rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 4. POPEBtl^GIlG. Etat-civil du 81 Aoüt au 7 Septembre 1866. NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe féminin 5. MARIAGES. Vandenameele, Louis, 55 ans, charpentier, célibataire,avec Veranneman, Marie, Malhilde.29ans, bonnetière, célibataire. Suffys, Edouard, 26 ans, particulier, célibalaire, avec Colbert, Hélène, 25 ans, dentellière, célibataire. Terrier, Erancois-Louis, 57 ans,ouvrier, veuf avec Caeyseele, Amélie, 50 ans, servante, célibataire. Bruneel, Henri, 28 ans, do mestique, célibataire, avec Sergier, Marie-Thérèse, 20 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. Decaluwé, Amand, 61 ans, ouvrier, épouse de Jeanne Van- tomme, hópital.— Debeer, Blondine, 75 ans, particulière, cé libataire, rue de Furnes. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 6. Poperinghe. Prix moyen du marché du 7 Septembre 1866. Froment, l'hectolitre21 45 Seigle go Avoine8 75 Pommes de terre, les 100 kilog. 725 Beurre, le kilog-.2 90 Houblon, les 50 kilog160 00 ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et aulres produits agricoles vendus le 8 Septembre 866, sur le marché de la ville d^Ypres. NATURE DES MARCHANDISES VEN DDES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX SlOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOYEN DE l'nectol. Froment. 41.800 28-50 70-00 Seigle 5.400 16-78 75-00 Avoine 1,000 19-00 44-00 2,100 21-00 8(1-00 000 00-tO 00-00 Parfaitement dressées, race Zetter, agées de 3 et de 5 ans. S'adr'esser au garde-chasse Louis MAIIIEU, a VLAMERTINGHE Journal philosophique, politique et littéraire, Paraissant les le', 10 et 20 de chaque mois. Abounements, payables d'avauce Le Libre Examen est envoya titre d'essai, GRATIS, pendant un mois, a, toute personne qui en fait la demande. S'adresser, par lettre affranchie, 8, rue de la Sa- blounière, a BRUXELLES. Chez FÊLIX LAM BIN, imprimeur55, rue de Dixmude, a Ypres. On donne également en location Le MauditLa Religieuse. Le Aloine. Le dé- suite. Vie de Jésus. Un Divorce. Le Ma- riage d'une Espagnole. Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efficace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir Fimpureté du; sang, leqtiel est la source de la vie. Cette impureté est promp- J tement rectifiée par l'usage des Pilules Hollowayqui agis- sent sur l'estomac et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sang don- nent du ton et de l'éuergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la fapon la plus saine et la plus efficace sur le Poie et les Reins; elle regula rise les sécrétions, fortifiele sys- =tème nerveux et réconforte le 'corps entier. Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. 8e vendent chri les Phariuaciens f fr. SO e., 3 fr. 9 S c. et S fr. Ie Pot ou la Boite. Poor Ia Vente en gros,s'adresser chez le proprlétalre,le Profksseir HOLLO WAY,2A4, Strand, tondres. (no 1.) DÉPOSÉS. Bkixelles. IjIPRIMERlE DE Y. VerTENEUIL, 85, RUE DE LOUVAIN.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4