LE LIBRE EXAMEN 6 Francs par An. Des instructions détaillées entourent chaque Boite et Pot. Une anecdote rncontée par 1'International, de Lon- dres Le docteur Ganz avait renvoyó a son tailleur un pantalon en lui faisant dire qu'il était mal fait. Le soir, nos deux hommes se rencontrent au cimetière, oü ils avaient aocompagne un des malades du doc teur. Ahdocteur, vous étes un homme bien beu- reux I Pourquoi cela Parce que, lorsque vous avez fait de la mau- vaise besogne, el le ne vous revient pas sur les bras I II..., qui serait un excellent tireur, s'il n'elait myope, racontait ainsi son premier exploit cyne- gelique J'étais a peine en chasse que mon chien tombe en arrêt sur un hèvre j'ajuste, je fais feu et je tue mon chien. Et Ie lióvre'? demanda un des assistants. Le lièvre? Parbieu, repondit b...., il rapporta le chien. Un malheurèux, dont la fierlé égalait la pauvreié, expirait ces jours derniers. Mulgre sa grande misère, il n'avait jamais tendu la main a un plus heureux que lui, i! n'avait jamais vouiu solliciter une protection quelconque. A ses derniers moments, un prêlre vint. Nous ne sommes que de miserables atomes, lui disait le prêlre, nos merites sonl pelils et le ciel est grand, II faut prier Jesus et Marie, saint Pierre et les aulres saints, afin que par leur toule puissante pro tection vous puissiez arriver au sejour des bienjieu- reux Le moribond sourit. Allons, dit-il d'une voix èteinte, il n'y a dèeide- tnenl rien a faire. Toujours des protections.... même la-ha ut 1 iCourrier des Ardennes.) Variétés. Le voyageura remarqué dansles cabaretsflamands ■un usage singulier l'hótesse et les servantes ne ser- vent jamais un vérre plein sans y tremper les lèvres. A voire sanlé disent-elles en vous remettant le verre oü elles vieunent de boire. Get usage remonte a la domination espagnole, et s'est continué pendant les guerres civiles qui ont si longlemps ravagé ce riche pays. Vous en-lrez. La bièreest versee,et la fille, buvanl a voire verre, dit graoieusement A voire santé, my nheer I Et cYst ainsi d. puis i'epoque oü Bruges luttait contre Gand el oü Gaud luttait contre les comles. Souvent alors le poison se cachait au fond du verre. Amsi, cette louchante et cordiale coutuine de boire avec vous, comme si l'hótesse voulaii livrer sa pensee au voyageur, est nee de la di fiance et des guerres ci viles. La mort de Jean Hyoens a prouve cepeudant que ia precaution pouvait être inutile. G'etait eu 1339. Le comte Louis do Flandre. après avoir marie sa tilie larguerite a Philippe de Bourgo gne e vin con iuisanl la biere a l'autel le comte Louis eprouva le besoiu de payer srs detlcs t.es Ganlois, qui avaieut eu déja l'insigne honneur de les p yer irois this, lui refusèreul absolutnenl cette satisfaction. Les Brugeois, ;iu contraire, ayant dunne a Louis de Flandre toot cequ'il voulut liion leur demander, ob- tinrenf la permission de creüsor un canal,afi de con- duire direclemenl les eaux le ia Lys de Deynze a Bruges. Les Gantois, frappes dans leur commerce, courent aux arines et ravagenl une grande partie des Flan- dres. Jean Hyuens, doyen des baleliers. se trouvaii a la tête des Chaperons blancs serie de confrérie ou plu lót de corporation militaire-, composee de geus deier- miues, et Jean llyuens tut puur les Brugeois un re- doulab e adversaire. il y avail alors, m dehors de la porte du Sas, une taverne tenue par Francois Royghem, vieux soldat, pere de sept tiiles. Le cabaret du Lion d'or etait re- nomme pour ia qualite de la biere et pour la beauté des commeres. Des sept filles, la plus êgée avait vingt-trois ans et la plus jeune seize. Elles étaienl toutes fian cees a des brugeois, car Francois Royghein était né a Bruges. Au retour d'une expédition, Jean Hyoens, suivi de six officiers des chaperons blancs. s'arrèta au Lion dor pour laisser souffler les chevaux. Sept verres de biere furent versés, et les filles échangèrent un regard. Jean Hyoens avait encore aux mains le sang des enfants de Bruges. Buvez avant nous, les belles dirent les offi ciers. A voire santé, messieurs •Chaque fille but en soüriant et lendit le verre a son voisin. Et drinkmynheer les officiers et les filles rendaient l'ême quelques instants après. Bruges était debarrassé de ses ennemis les plus acharnés. Onguent et SMiules Holloway. Guérison parfaite. Une maladie qu'on ne soigne pas, peut, chaque jour, elevenir c irontque ou dange- reuse. Les purifiantes, adoucissantes et for iüantes Pilules Holloway ennviennént tout-a fait pour chasser les irrègularites du système elles devront être prises quand l'eslotnac est dérangé, le foie dèsorganisé, et que les reins sont inactifs, les intestins torpides et toutes les facultès endormies. Au moyen de cette mé- dêcine, chacun peut se guerir soi-même et les per- soniïes taibles ou infirmes, par suite de mauvaise di gestion, peuvent regagncr leurs forces et leur vigue.ur, grêce aux excellerues Pilules Holloway. Quelques doses miligent les symptómes les plus désolants, cau ses par une nourrilure indigesle, degagent le canal alimenlaire et restaurent complètement aux facultes primitives. =Bjg>£)qSrg—i ÏPItES. E tal civil du 9 au 16 Novembre 1866. NAISSANCES. Sexe raasculin 7. Sexe féminin 4. MARIAGES. Cerf. Ange, écrivain, el Rainant, Therèse; repasseuse. Gheeraert, Jean, boulanger, et Lalour, Flavie, modiste. DÉCÈS. Erigon. Amélie, 58 ans, boutiquière, épnuse de Philippe Vulsbke, rue des Chiens. Dutlioo. Ionise, 54 ans. den- tellière, eélibataire, Marché-au-Bétail. Ugille, Dominique, 64 ans, cultivateur, eélibataire, St-Pierre lez Ypres. De- erock, Marie, 7<i ans. journalière, veuve de Francois Wille- niol, rue de Menin. Eoudrynghen, Frédéric, 74 ans, ruba- nier, eélibataire, rue de la Meute. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 5. Sexe féminin 1. POPEKIïUHE. Etat-civil du 9 au 16 Novembre 1866. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 3. MARIAGES. Debaene, Pierre-Charles-Benoit. cultivateur, eélibataire, et Weens, Calherine-Rosalie-Marie, 51 ans, cultivalrice, eéliba taire. DÉCÈS. Dequid, Louis, 76 ans, particulier, veuf de Marie-Thérèse Logie, Overdam. Dutton, Louis, 32 ans, ouvrier, eéliba taire, Hipshoek. Charlet. Rosalie, 40 ans, marchande, épouse de Edouard Sabbe, rue d'Ypres. Burlier, Amélie, 62 ans, ménagère, épouse de lienuit Vanloot, Overdam. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. Poperinglie. Prix moyen dumarché du i6 Novembre 1866. Froment, ['hectolitre25 71 Seigle00 Avoine. 8 75 Pornmes de terre, les 100 kiiog8 00 Beurre, le kilog2 90 It on bio ij, les 50 kilog. 000 00 E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 17 Novembre 1866, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX moyen POIDS DES MARCH A PI DIS ES VENDUES. PAlt MOVEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram li'hectol. Froment. 45 400 53-50 80-00 Seigle 6.200 21-87 75-00 Avoine 500 22-00 44-00 1.600 25 50 80-00 Fèves 400 36-00 80-00 Journal philosophique, politique et littéraire, Paraissant les l"r, 10 et 20 de chaque mois. Abonnements, payables d'avance Le Libre Examen est envoya litre d'essai GltATIS, pendant un mois, a toute personne qui en fait la demande. S'adresser, par lettre affranchie, 8, rue de la Sa- bjonnière, a BRUXELLES. Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efficace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'impureté du sang, leqnel est la source de la vie. Cette impureté est promp- tement reetifiée par l'usage des Pilules Holloway «tui agis- sent sur l'estomae et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sangdon- nent du ton et de l'énergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la faijon la plus saine et Ia plus efficace sur le Foie et les Reinselle regula rise les sécrétions, fortifie le sys tème nerveux et réconforte le corps entier. Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. Se Tenricnt ch«i le» Phnrniuclen» fr. SO c., S fr. 9 5 c. et O rr. le Pot ou la Botte. Pour Ia Teute en ero».s'adrc»»er ctaez le proprlétalre,le Profbssker HOLLOIVAV,244,«lrand, 5 Loudre». i\ t „n 1 n F n A Bm~xrLi.ES. birr.iMiiuï ce V. Vertin,ui85, rite de Lol va in.

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L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4