de Poperinghe vers midi, accident qui aurait pa avoir les suites ies plas désastreuses. Arrive non loin de Vlamertinghe, le train a dé- raillé. La locomotive, le tender' et tou.s Ies wagons, sauf celui des gardes, après avoir labouré la voie sur une distance d'environ 100 metres et l'avoir très- fortement endomrnagée, out été culbutés cóté de cette voie. Heureusement il n'y a eu aucune blessure grave. Le garde seul, jeLé cootre une vilre de son wagon, a été légèrement at teint a la tête. Le machi niste et le chauffeur avaient pu se sauver a temps. Des ouvriers sont arriyés a 4 heures de Courtrai ils ont travaillé toute la nuit a relever la locomotive. La voie était mise en état, nous dit-on, le mercredi matin Tant mieux. Mais cette grande célérité dans la reparation n'aura-t-elle pas nui du moins aux soins qu'exigent ces sortes de travaux? Espérons que non. Lundi matin, vers dix heures et demie, un incendie a éclaté dans les dépendances d'une maison située rue de Thourout. En peu d'instants toute la toiture était embrasée. Le collége échevinal était sur le théatre de l'hccident, ainsi que les sapeurs-pompiers avec trois potnpes. Grèee au zèle et au dévouement de ce corps secondé par un grand nombre de personnes qui for- mèrent la chaine, grace aussi a la grande abondance d'eau dont les puits de la rue de Thourout sont four- nis, les secours purent être promptement organisés et vers une heure le feu était circonscrit de manière a enlever toute crainte pour les habitations voisines. Outre les Pompiers, un grand nombre de per sonnes se sont distinguées. Nous en pourrions"citer plusieursnous craindrions d'en omettre un plus grand nombre; tout !e monde a rivalisé d'activité. On ignore la cause de l'incendie. Rien n'était as sure. üne soirée dansante a eu lieu lundi dernier chez M. Auguste Hynderick On dit que la garde-civique y était largement représentée. G'est un heureuxcon- traste avec d'autres soirees données chez des person- nages officiels et pour lesquelles les officiers de la garde-civique avaient étééyités avec une cour toisie parfaite. Un de nos abonnés nous adresse a ce propos des renseignements piquants sur un projet qu'auraient eóncu, dit-il, MM. les officiers de la garde- civique d'offrir a ces personnages une fête dansante et musicaleen téraoignage de leur reconuaissance. Se non vero, ben trovato. Le nombre des électeurs inscrits dans l'arrondisse- ment de Bruxelles est de 18,467. 2,162 ont pris part a l'élection du 12 février M Watteeu a été élu mem- brede la Cbambre des représentants par 1,829 suf frages. Et les doctrinaires ont la pretention de repré- senter le pays1 Ville d'Ypbes. Conseil communal. Séance publique du Samedi 17 Novembre 1866. Tous les conseillers sont présents. Le procés-verbal des précédentes séances nous ap- prend que M. le bourgrnestre a cru devoir convoquer Ie Conseil d'urgence afin de procéder a la nomination d'un surveillant admis a litre d'essai au traitement de 800 fr. plus le logement et la nourriture. Le Conseil a aulorisé M. Aimè Verschaeve a dres ser le comple de la ville, a ses risques et perils, en place de son père indisposé. Les pièces conimuniquées au Conseil sont A. Une lettre de M. Verschaeve-Ledure qui de- mande être remplacéen qualité de secrétaire-tré- sorier du bureau administratif du Collége communal et de l'Ecole moyenne. Renvoi a une prochaine séance. li. Une demande de l'église S Pierre a l'effet d'étre autorisée a accepter une donation de 1,000 francs, a charge de célcbrer 18 messes, faite par M. et Mm' Clé- ment-Froidure. Renvoi a i'examen de la lro com mission. C. Lettre de la fabrique de l'église S. Jacques ayanl pour objel le rachat d'une rente annuelle de 66 fr. 40 c., proposée par le proprjétaire de la mai son grevée de cette rente en vertu du testament de MUo Catherine Lesoone en date du 20 février 1860, moyennant le paiemeut d'un capital de 1,328 francs. Le conseil de fabrique demande l'autorisation pour L'abonilance des malières ne nous a pas permis de pu blier plus lót le compte-rendu de celte séance. recevoir ce remboursement et consentir a la main le- vée de I'hypothèque. Renvoi pour examen a la 1" commission. D. Une demande de subside de Marie-LouiseCIaeys a l'effet de suivre les cours d'accouchement a Bruges. Une sonirae de 100 francs a été précédemment accor- dée dans le même but. M. Beaucourt dit que c'est la une question de per- sonne et en demande la discussion a huis-clos. Le Conseil ne prête d'abord qu'une oreille distraite aux réflexionsdu spirituel conseiller, mais celui-oi revient si souvent a la charge qu'on est bien forcé de l'écou-> ter. Des questions de personnes se sont fréquemment présentées devant le Conseil sans qu'elles aient sug- géré aucun mouvement oraioire chez M. Beaucourt, mais peut-être eet honorable veut-il saisir désor- mais les moindres occasions pour faire oublier sa précédenle nullité. Nous lui souhaitons borne chance. Le second objet a l'ordre du jour est le reglement du comple communal pour 1865. Ce compte, d'après le rapport de M. Beke présenté au nom de la 1r° commission, se clót avec un boni de fr. 22,096 02. Les conclusions du rapport sont ap- prouvées. M. le bourgmeslre expose au nom du Collége que, par arrêté royal du 11 décemhre 1852, approuvant la délibération du Conseil communal du 80 juin de la même année, la ville a élé autorisée A percevoir, pendant une période de quaiorze années ii partir du lor janvier 1853, dix centimes additionnels au prin cipal des contributions foncière et personnelle. Le terme expire le 31 décembre 1866. Le Collége propose de demander l'autorisation pour une nouvelle période de 14 années. II imporle de savoir que, dans l'ori- gine, cette contribution extraordinaire fut créée pour le payement des dégêts occasionnés par le pillage cette detleest éleinle depuis longtemps. mais, cornme il arrive toujours, l'impöt détourné de sa destination primitive n'en continue pas moins de subsisler. Ap- pliquè successivement aur besoins de la crise alimen- taire en 1846 et 1847, puis a la construction de routes, i! sert aujourd'hui au paiement des intéréts de la dette. De la dette, interrompt queiqu'un l'organe officieux de l'Hótel-de-Ville n'a-t-il pas dit que la ville n'avait pas de dette? Oui, eneffet, le Proqrès a écrit, quelques jours avant les elections, que la delte avait été réduite de neuf cent et quelques mille francs a O. Ecoulez ce que dit de son cóté M. le bourgmeslre qui doit en savoir quelque chose. La ville contracta un emprunt de 58,000 francs en 1834, en 1861 6.000 francs furent remboursés aux Hospices. Depuis lors, aucune reduction n'a été opé- rée. Plus tard, un nouvel emprunt fut conlracté pour la construction de l'Abattoir. Bref, M. le bourgmestre avoue une dette de 90,000 fr. et M. Becuwe, renché- rissant encore sur eet aveu, dit que sans les 10 cen times additionnels F administration de la ville ne peut pas marcher. Voici done par le fait le Proqrès eon- vaincu de mensonge, non par nous, mais par M. le bourgmeslre. Nouvelle preuve de la naïveté de ceux qui ajoutenl encore quelque créance auxassertions de cette feuillc. Nous avons prédit avant les éleclions que de nou- veaux sacrifices seraientdemandésauxcontribuables. Ceci n'est que le prélude. 10,000 francs imposés rien qu'en centimes additionnels depuis plus de 30 ans le seront pendant 14 nouvelles années encore et, faute de ces 10,000 fr., de l'aveu des ocnseillers, l'adminis- tration ne peut marcher. Aucune économie ne se rea lise, aucun des grands travaux d'utilité publique ne se fait. La ville est sans eaux potables, détestablement pavéeses principales places ressemblent a des mares d'eau l'hiver. On n'a pas d'argent pour ces ameliora tions indispensables, mais on consacre des milliers de francs a couronner d'une flèche la tour de S. Pierre, a couvrir nos Halles de peintures. Non pas que nous soyons hostile aux travaux d'art, loin de 15, mais, dans une petite ville dépourvue de gvandes ressour ces, il faut pourvoir au nécessaire avant de songer au luxe. Or, c'est ce qu'on ne fait pas. Et cetle incurie journalière nécessilera avant peu la creation de nou velles ressources qu'on ira puiser de nouveau, sous une forme ou l'autre, dans'la poche du contribuable. Nous l'avons déja dit, nous le repétons, bien persuade qu'un avenir tres-proche nous donnera raison. M. Vanalleynnes avait demandé le renvoi de cette question a Vexamen de la 1*> commission. M. le bourgmestre répond par une proposition d'urgence, sous le prétexte que Ies deuiahdes doivenl être adres- sées au gouvernement avant le ler deeembro. Cette raison n'est pas sérieuse, car, si le 1" decembre est une dale fatale, Ie collége, qui n'a pas l'inlention sans douled'escamoler la discussion,devait porter sa propo sition plus tót devant leConseil. Nous croyons que nos concitoyans sauront gré a M, Vanalleynnes de u'avoir pas votè cette contribution a la légère et avons le re gret de voir que tous les autres couseillers aieut vote ia somme d'ui'gence, e'est-a-dire sans le moindre examen. Le Conseil doune un avis favorable a differeutes demandes de radiation d'bypolhèques pour prêts fails par les Hospicesil approuve ['adjudication des travaux du nouveau Tir a la cible. Tros soumissions ont été faites a 9 p. c. au-dessous des prix du cahier des charges, 8 p. c. et a 6 p. c. L'estimation est de 4,120 fr. seulement pour les travaux de terrassement et quelques maconneries pour le but et les mnr- queurs. Le kiosque cofilera une autre bagatelle de 4,000 fr. Ceci est la partie substantielle du repas, gare le dessert I Une location de biens apparlenant au bureau de bienfaisance adonne une augmentation defr. 2,694 28. Une vente de taillis et de sapins sur los propriélés desHospicesa produit, pour les taillis fr. 4,769 50, pour Ies sapins fr. 6,647 00, pour les arbres èpars fr. 3,620 00. Le Conseil accorde une dispense d'indigénat pour admission a I'hospice du Nazareth en faveur du notnmé Vangraefscheepe, né a Lucre et demeurant a Ypres depuis 1837. M. Beaucourt prend la parole pour la cinquièine ou sixième fois. Quand il s'agit des hospices, on ne sait quel aiguiilon le pique. Malheureusement pour l'au- ditoire, heureusement peut-être pour 1'orateur, per- sonne ne le comprend el le Conseil léve la séance au milieu d'un rire Liomerique, après avoir arrêté pro- visoireineut a la somme de fr. 2,892 37 1c róle de recouvrement des trottoirs depuis la rue du Temple jusqu'a la porta de la Station. La station de Coinines, quelque peu distante de l'agglomérè de cetle localité et de la route de 1'Etal de Gheluwe a Warnêton, est reliée a cette route par un troncon de pavé, long d'une centaine de mètres, fesant partie de la route de Comines a Ypres par Houlhem et Hollebeke. Dernièrement, lors de la fermeture des barrières, Ie roulage n'a éte toléré sur ce troncon de route que six a sept jours après l'ouverture des barrières sur la chaussée de Gheluwe a Warnêton. Si l'on eut permis le charroi, de l'agglomérp de Gommes a la Station, en même temps que sur celte dernière route, on n'eut pas. au dire d'hommes compétents, pu occasionner de dégats a ce bout de pavé et l'on aurait évité et l'encombrement de la Station et des désagréments inutiles au commerce. Dos plainles nombreuses se sont produites au sujet des difficultés qu'a présentées la defense de circula tion et l'impossibilité, par la même, d'aller conduire ou chereher des marchandises a la station deCornines. Nous nous en faisons l'ècho, espéranl qu'ainsi elles parviendront aux autorités qui, l'occasion, dans l'intérêl public, pourront ouvrir les barrières sur le pavé de l'agglomérè de Comines a la Station, eu même temps que sur la route de Gheluwe a Waruêton. {Communiqué.) Èpizootie. Le Gouverneur de la Flandre occidentale fait con- naitre que l'arrêté royal du 3 du courant, inséré au Moniteur du 3, n'interdit pas les marchés de bélail gras de Bruges et de Courtrai qui continuerout a avoir lieu hebdomadairement aux jours et aux heures accoutumés. Bruges, le 8 février 1867. ACTE* OFFICIELS. Par arrêté royal du 12 fevrier 1867, le baron Peers, a Oostcamp et le sieur Demade, a Comines, Sont nom- més delégnés pour representer la commission de la Flandre occidentale au Conseil supérieur d'agricul- ture. Un arrêté royal du 4 fevrier 1867 accorde 1° Un subside de 9,000 fr. a l'administration com munale d'Ypres, pour la restauration des Halles el de la salie du Magistral 2? Un subside de 1,100 fr. a la même administra tion, pour la decoration extérieure du baliment des Halles, TAST* HÈBVKaï!». Un incendie a éclaté a Passchendaelo le 11, vers 5 1/2 heures du matin. Le feu a détruil les baiiments d'une petite ferme appartenanta M. J. Vandendriesch de cetle ville. La grange seulé est restée debout, dit- on le mobilier et la plus grande partie des récoltes du fermier sont devenus la proie des Hammes Ie bé- tail a pu être sauvé. La perte est évaluée pour le propriétaire a euvirou 3,000 francs. Rien n'était assure.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3