Confection des listes. réclamations. procédu res. 1Les listes électorales sont permanentesau- cune inscription ou radiation ne peut être faite que lors de la revision annuelle. Elles sont publiques en tout temps, on peut en prendre copie au commissa riat d'arrondissement (ioi électorale, art. 15.) 2. La révision est faite tous les ans,du 1" au 15 avril, par le collége des bourgmestres et échevins. La liste ainsi revisée est affichée le dimanche qui suit le 15 avril et doit rester affichée pendant 10 jours. Les réclamations peuvent se faire dans les 15 jours a dater du jour de l'affiche, laquelle doit iudiquer le jour oü ce délai ex pire. 8. Peuvent réclamer ceux qui ont été omis, rayés, ou induement portés sur la liste. La réclama- tion est remise contre récépissé. Les arrêtés du col lége des bourgmestre et échevins statuant sur ces ré clamations, peuvent être portés par la voie de l'appel devant la députation permanente du conseil provin cial. La Ioi n'a pas lixé le délai de eet appel. 4. A l'ex- piration des 15 jours accordes pour ces réclamations, les listes accompagnées d'un double des róles de con tributions et de toules les pièces qui ont servi a la révision, sont envoyées dans les vingt-quatre heures au commissariat d'arrondissement. Un double de la liste reste au secrétariat de la commune. Chacun peut prendre inspection de ces listes, des róles de contri butions, et des autres pièces. (Loi électorale, art. 10). 5. Tout individu jouissant des droits civils et polili- ques peut réclamer alors auprès de la députation contre chaque inscription indue. Ces réclamations doivent être faites dans les 10 jours de la réception de la liste au commissariat d'arrondissement. nel4° les faillis ou ceux qui ont fait cession de leurs biens 5° les condamnés pour vol, escroquerie ou at tentats aux mceurs; 6° les individus notoirement connus comme tenant maison de débauche et de pro stitution; 7° céux qui ont perdu la qualité de Belre, soit par un établissement en pays étranger sans es prit de retour, soit par acceptation non autorisée du service militaire a l'étranger. Des fraudes. Pour être é'ecteur, il faut non-seu- lement payer le eens, mais encore en posséder les ba ses. II arrivera bien parfois, 1" Qu'un élranger se fasse inscrirejéomme Beige; 2* Qu'un citoyen domi- cilié dans une commune parvienne figurer sur la liste d'une autre commune3° Qu'on négligé deraycr le nom d'un incapable ou d'un indigne.Mais la fraude la plus facile et la plus en usage porte sur l'attribu-^ tion de contributions dont on ne possède pas les ba ses. Ainsi, 1° un mari se fera compter les impöts de sa femme quoique son contrat de mariage exclue la communautè2° Un père se fera compter les impöts sur les biens de ses enfanls, alors que la jouissance légale a cessé; 3° Un co-propriétaire ou associé se fera passer pour propriétaire unique; 4° Le débiteur de la contribution personnelle declarers pouralteindre au eens électoral, un plus grand nombre de portos et fenêtres, foyers, qu'il n'en existe réellement5° Un individu déclarera un cheval qui ne lui appartient pas, ou un domestique qui n'est pas a son service, 6° U prendra une patente pour un commerce ou une profession qu'il n'exerce pas réellement. Elles doivent être notifiées, par exploit d'huissier, aux personnes contre iesquelles elles sont dirigées. Celles-ci ont dix jours pour y répondre, après quoi la députation doit statuer, par décisions motivées, dans les cinq jours. Ces décisions doivent être immédiate- ment notifiées aux parties intéressées. Celles-ci ont cinq jours, a partir de la notification, pour se pour- voir en cassation. Le pourvoi se fait par une simple déclaration a la secrétairerie du Conseil provincial et doit être notifié dans les cinq jours a celui contre le- quel il est dirigé. 6. Tout individu jouissant des droits civils et politiques peut aussi réclamer auprès de la députation contre chaque radiation indue, dans le même délai de 10 jours. Mais alors, en notifiant la reclamation a la personne que l'on prétend avoir été induement rayée, on doit faire déposer dans les 24 heures, au secrétariat de la commune oü cette per sonne a son domicile, une expédition des pièces rela tives a l'appel. Le collége des bourgmestre et éche vins fait afficher immédiatement les noms des intimés du chef de radiation. Cés noms resteDt affichés pen dant 8 jours. Pendant ces huit jours, chacun peut prendre inspection des pièces et intervenir dans l'in- stance, en notifiant son intervention aux intéressés. La députation doit statuer comme il est dit ci-dessus, et on peut se pourvoir en cassation de la raêmema- nière. 7. II résulte de ces dispositions que les intéres sés seuls ont le droit de réclamer auprès du Collége des bourgmestre et échevinset que les tiers ne peu vent réclamer qu'auprès de la députation et seulement contre les radiations ou inscriptions indues. Un tiers n'a done pas le droit de requérir ['inscription d'un nouvel èlecteur. Mais les tiers peuvent adresser au Collége des bourgmestre et échevins des observations ofïicieuses relativeraent a toutes les erreurs que peu vent renfermer les listes et il est bon qu'ils profitent de ce droit chaque fois que l'occasion s'en présente. 8. Toules les réclamations et tous les actes y relatifs pourront être sur papier libre, et seront dispensés de l'enregistrement ou enregistrés gratis. (Loi électo rale, art. 13). Pour les pourvois en cassation, ilya exemption des frais de timbre, d'enregistrement, d'a- mende et d'indemnité. (Loi du 1or avril 1843, art. 9.) Des êlecteurs provinciaux. Les mêmes conditions sont requises pour les êlecteurs aux Chambres, sauf les deux points suivants 4. La naturalisation ordi naire suffit. 2. La mère veuve peut dèléguer a un de ses fils agé de 25 ans et possédant les autres condi tions, les contributions directes quelconques qu'elle paie pour ses propres biens ou pour ceux de sesen- fants êgés de moins de 18 ans. La délègation a lieu par une simple déclaration a l'aulorité communale. Elle peut être rèvoquée a chaque revision des listes, mais il u'est pas necessaire de la renouveler chaquo année. Si la veuve vienl a décéder avant la confection des listes, la délégation prend fin. Pour les réclama tions, c'est la même chose que pour les êlecteurs aux Chambres. Des êlecteurs communaux. Les conditions sonten- core les mêmes, sauf ce qui suit1La naturalisation ordinaire suffit. 2. L'êge requis de 21 ans au lieu de 25ans. 3. Le eens varie de 15 francs a 42francs 32c. suivant les communes. 4. II faut être domicilié dans la commune non-seulement a l'époquede la confection des listes, mais depuis le 1janvier précédent. 5. Le drojt de délégation existe comme pour la provinceen outre, a défaut de fils, la mère peut delèguer ses con tributions a l'un de ses gendrès. 6. Le mari profile des contributions payées par sa femme, sans qu'il soit nécessaire qu'il y ait communautè. 7. Le tiers de la contribution foncière d'une exploitation rurale est compté au fermier, sans diminution des droits da pro priétaire. 8. II n'est pas nécessaire d'avoir payè la contribution personnelle pendant les deux annèes an- térieures, mais bien pendant une année. Pour les réclamations, ilya quelques differences 1. Tout habitant de la commune jouissant des droits civils et politiques peut réclamer contre la formation de la lisle. 2. Cette réclamation doit être adressée au conseil communal et non plus au Collége. 3. Elle doit être remise dans les 15 jours a dater du jour de l'af fiche, avec les pièces a l'appui, contre récépissé du secrétaire ou d'un membre de ('administration com- muuale. 4. C'est l'administration communale et non plus le réclamant, qui doit la faire notifier aux inté ressés; ceux-ci ont dix jours pour y répondre. 5. Le Conseil communal doit statuer dans les dix jours qui suivent la réclamation ou dans les dix jours qui sui- vent le délai accordé pour répondre. Sa décision doit être motivée et notifiée aux intéressés dans les trois jours, a la requête du bourgmestre et par un agent de police locale. Les intéressés ont dix jours a dater de cette notification, pour en appeler a la députation. La procedure devant la députation el la Cour de cas sation est la même que pour les êlecteurs aux Cham bres, Dans la séance publique du tribunal de première instance de Bruges, du 23 de ce mois, M. le président a tiré au sort les noms des jurés, appelés a siéger pen dant la 2m6 série de la2,n® session de la Cour d'assises, dont l'ouverture aura lieu le 13 mai prochain, sous la présidence de M. le conseiller Verbaere. jurés titulaires. 1 Lecluyse, Jean, médecin, Poperinghe. 2 Delaveleye, Jules, propriétaire, Gheluvelt. 3 Brunfaut, Auguste, conseiller communal,Ypres. 4 Deruyter, Jean, sellier, Bruges. 5 Renard, Léon, notaire,Courtrai. 6 De Cloedt, Philippe, cultivateur, Assebrouck. 7 Rodenbach-Vlergaert, fabricant, Roulers. 8 Gheysens, Camille, avocat et conseiller com munal, Harlebeke. 9 Vandermeersch, Adolphe, échevin, Menin. 10 Reyntjens, Henri, notaire, Courtrai. 1.1 Dewulf, Iienri, médecin, Poperinghe. 12 Deruysscher, Florimond, propr., Alveringhem. 13 Dierycx, Henri, orfèvre, Ostende. 14 Lambin, Adolphe-Auguste, notaire, Ypres. 15 Rembry, Charles-Edouard, échevin, Dixmude. 16 Descamps-Peirsegaele, médecin, Wervicq. 17 Van Zuylen-Peers, Hector, propr,, Bruges. 18 Feys-Kesteloot, négociant, Dixmude. 19 Vanden Bogaerde, Jules, propr., Ingelmunster. 20 Decraene, Louis, médecin, Courtrai. 21 Thooris, Jean, négociant, Bruges. 22 Lucq, Louis, arpenteur, Bruges. 23 Wante, Jacques, brasseur, Assebroucke. 24 Deleyn, Louis, particulier, Bruges. 25 Verhoost, Jean, marchand de toiles, Courtrai. 26 Vancleempoel, Jacques-Pierre, boutiquer, Os tende. 27 Vanackere, Constant, notaire, Menin. 28 Vande.npeereboom, Félix, agent de la Banque, Ypres. 29 Deschietere, Edouard, notaire, Kerkhove. 30 Vanngste-Nisse, conseiller communal, Wervicq. JURÉS SUPPLÉMENT AIRES. 4 Bover, David, louageur, Bruges. 2 Hoste, Louis, aubergiste, id. 3 Roger, Julien, avocat, id. 4 Cabooler-Vanhacke, Joseph, marchand, id. Cour d'assises de la Elandre Occidentale. Le vingt-trois de ce mois, a comparu devant cette cour le nomrné Pierre Ermy, chaudronnier-mécani- cien, agé de 82 ans, né a Ingelmunster et ayant de- meuré en dernier lieu a Paris, accusé de vol qualifié a Wervicq, au mois d'octobre 1866. Cet ouvrier travaillant vers cette dernière époque a Wervicq, y contracta des relations avec la femme d'un nommé Louis Delmotte, marchand colporteur. Cette femme d'une conduite peu édifiante, profita de l'absence de son mari, pour quitter le toit conjugal et se retirer avec Ermy, son amant, a Paris, en empor- tant une somme d'environ 1,400 francs, et en faisant disparaitre plusieurs pièces de toile appartenant a la communautè. Elle vècut avec l'accusé, Paris, pendant un cer tain temps, et après y avoir dissipé avec ce dernier la somme soustraite, elle l'abandonna. Dénuée de res sources, elle retourna seule dans son pays, et fit des démarches pour que son mari consentit a l'accueillir de nouveau au domicile conjugal. De son cöté, Pierre Ermy, a la suite des faits révé- lés a sa charge, fut I'objet d'une demande en extradi tion de la part de l'aulorité beigeet il fut mis en état d'arrestation, a Paris, l'instruction établissant que le vol en question avail été perpétré a 1'aide d'une fausse clef et que le dit Ermy s'en était tout au moins rendu complice. Pendant qu'il était provisoirement lenu en arres- lation Paris, Pierre Ermy, dans I'espoir d'obtenir sa libéralion, fit proposer par des membres de sa fa milie, au susdit Louis Delmotte, de lui restituer la moitié de la somme soustraite. Cette proposition ne pouvait avoir aucun succes. La Chambre des raises en accusation de la Cour d'appel deGand, saisie de l'affaire, tout en mettant la femme Delmotte hors de cause, par application de Particle 380 du Code pénal, renvoya Pierre Ermy seul devant les assises. Les debats dans cette cause ne se sont terminés qu'hier dans la matinée. M* Constant Lauwers, chargé de la défense de l'accusé, s'est acquitté de sa mission avec beaucoup d'habileté. Cependant, malgré tous ses efforts pour faire admettre la non-culpabilité de son cliënt, le jury par son verdict a déclaré cedernier complice par récel du vol tel qu'il se trouve qualifié dans l'acte d'accu- sation. La Cour, toutefois admetlant en faveur de l'accusé des circonstances altènuantes, l'a seulement con- damné a 3 ans d'emprisonnement. de Bruges ACTE» OEFIC1ELS. Par arrêté royal du 5 avril 1867, le capitaine com mandant Castelein, du 2e régiment d'artillerie, est nommé adjudant-major. Par arrêtés royaux du 22 avril, sont nommês Juge au tribunal de première instance séant a Bruxelles, en remplacement du sieur Dedobbeleer, le sieur E. Demeure, actuellement substitut du pro cureur du roi prés le même siége; Substitut du procureur du roi prés le tribunal de première instance séant a Bruxelles, en remplacement

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3