JOURNAL D'YPRES DE L'ARRONDISSEMENT YPRES, Wimanche Cinquième année. N° 24. 16 Juin 1867. Élection pour le Sénat du 11 juin 1867. Paraissant le dimanche. ARRONDISSEMENT D'YPRES. PRIX R'AISOASEMEiXT POUR LA BELGIQUE 8 francs par an; 4 fr. 50 par semestre. Pour I'Etranger, le port en sus. Un Numéro 25 Centimes, PRIX RES AISOXCES ET DES RECLAMES XO Centimes It. petite ligne. Corps du Journal, 30 centimes. Le tout payable d'avance. Laissez dire, laissez-vous bISmer, mais publiez rotre pensée. On s'abonne a Ypres, au bureau du Journalchez Félix Lambin, imp.-lib., rue de Dixmude59. On traite a forfait pour les annonces souvent reproduces. Toutes lettres ou envois d'aryent doivent étre adressés franco au bureau du journal. Électeurs inscrits Èlecteurs volants (déduction des blancs) 1" BUREAU. (Salle Bleue.) Ypres, Saint-Jean et Zillebeke M. Mazeman a'obtenu 374 voix et M. De Vinck 186. 2" BUREAU (Palais de Justice). Zonnebeke, Passchendaele, Reninghelst, Poperinghe, Westoutre, Dickebusch, Ylamerlinghe et Voormezeele M. Mazeman a oblenu 225 voix et M. De Vinck 234. 3® BUREAU (Halles) Elverdinghe, HoDebeke, Gheluvelt, l.anghemarck, Zintvonrde, Woesten, Zuydschole, Bixschote, Beeelaere, Houlhem, Bas- Warnêion, Giieluwe, Ooslvleieren, Comines et Wervicq. M. Mazeman a obtenu 217 voix et M. de Vinck 301 Inscrits. Votants. 2,241. 2,052 593 572 Inscrits. Votants. 500 463 Inscrits. Volants. 567 521 4® BUREAU (Hötel-de-Ville, Salle du rez de-chaussèe). Brielen, Wytschaete, Kemmel, Messines. Warnêton, Dranoutre, Neuve Eglise, Wulverghem, Locre, W \stvleteren, Crombeke, Ploegsleert, Proven, Watou, Rousbrugge-Huringhe et Boe- singiie M. Mazeman a obtenu 317 voix et M. De Vinck 193. 513 Inscrits. 581 Volants Inscrits 2,241 Votants (déduction des blancs2,052 TOTAL M. Mazeman 1.133 voix el M. De Vinck 914. Au i" bureau il y a eu 10 blancs au 2", 2 id.au 3% 2 id.et au 4', 2 id. et 1 bulletin annulé Total 17. FEIJILLETO.1. Chapitre III de Paris-Guide. I ES MONUMENTS. L'lEAlrl de Ailie, par P. I.ANFREY. (Suite. Voir noire ndu 26 mat.) Tout le temps que siégea la Constituante, la Com mune de Paris b>rna son ambition a se faire I'inler- prête et I'exeeuteur des volontés lègislatives. Elle les devanca qnelquefois, mais elle ne les contrbria ja mais. La, se trouvait la viaie mesure et la vraie regie de son action revolutionnaire, et bien des malheurs eussent eté évitês si elle s'elait toujours conformóe a cette politique. Mais a peine la Legislative .pa rati-die sur la scène qu'on voit la Commune laisser percer I'intention de s'emparer de la haute direction des af faires publiques et d'imposer sa volonte a I'Assemblee qui représente ia nation. Elle ne recoit plus le mot d'ordre, elle pretend ledonner. Elle dechaine les pas sions popu'aires et precipite les événements pour en gager l'Assemblée malgrêelle. Le 20 juin, elle montre ses forces a ses ennemis et leur prouve qu'elle seule peut encore pousser ou relenir le peuple. Le 3 aoüt, Pétion vient en sod nom a la barre de l'Assemblée demander la deohéancele 10 aoiit, elle I'impose. Jusque-la toutefois il n'y a pas eu de sa part une reelle intimidation, car elle se trouve d'accord avec le vceu intime de la grande rr.ajorite de I'Assemblee. Mais la municipalitë insurreelionnelle qui est sortie du com bat ne connail plus aucun scrupule de légslitè elle s'empare onvertement de la dictature et vient dicier des lois a la représènlalion nationale terrifiee en em- ployantau besoin la menace et la violence Le peu ple est las de n'être pas vengé, disent ses orateurs, craignez qu'il ne se fasse justice lui-même I C'est ainsi qu'elle fait voter a I'Assemblee, le couteau pour ainsi dire sur la gorge, l'empri<onnement du roi dé- chu au Temple, l'abolition de la loi sur les citovens actifs, la reunion d'une Convention nationale, enfin I'institution d un tribunal extraordinaire, premier essai de la justice d'exception. Ge n'esl plus la Ie ci visme liberal el éclairé des patrioles de 1789. c'est l'absolutisme aveugle et fanatique de la democratie de la Ligue. Aussi le 2 septembre ne tarde-t-il pas a faire écho a la Saint-Bartliéleniy, massacre qui avait eu du moins l'excuse du fanatisme religieux, et dont les au teurs n'avaienl pas vecu dans Ie siècle de Volta reet de Montesquieu. On ne saurait contester aujourd'hui la part que prit la municipalité de Paris a ces deux Province de la Flandre Occidentale. LIBËRAUX. CLERICAUX. courtrai. F. J. de Bethune, 1,444 voix. F. Vergauwen, 1,447 En conséquence, MM. de Bethune et Vergauwen sont élus. dixmude. Billets blancs, 92. Nuls, 8. V® Bernard Du Bus, 574 voix. En conséquence, M. Bernard Du Bus est élu. OSTENDE ET FURNES. A. Du BusdeGisignies, 1.002 voix. Vanheule, 634. En conséquence, M. Du Bus de Gisignies est élu. ROULERS. M. J. de Robiano, 948 voix. En conséquence, M. de Robiano est élu. THIELT. M. J. d'Anethan, 748 voix. En conséquence, M d'Anethan est élu. YPRFS. M. Mazeman de Coutho- B°n J. De Vinck, 914 voix. ve, 1,133 voix. M. Mazeman de Couthove est élu. Province d'Anvers. Six sénateurs, sortant en 1875. ANVERS. J. Van den Bergh-Elsen, 2,611 Coaels-Osy. 2,612 E. Van Delft, 2,587 En conséquence, MM. J. Van den Bergh-Elsen, Co- gels-Osy et E. Van Delft sont élus. MALINES. Ducd'Ursel, 1,314 J.-C. de Cannaert d'Ha- male, 1,335 journées dignes d'une égale exécration on retrouvc- raii au besoin dans ses archives le relevédes salaires aceordés aux mnssacreurs de septembre comme on y a trouve taut de preuves de la cooperation a la Saint- Barthelemy; mais ce qu'on doit ajouter pour être juste, c'est qu'en septembre elle n'etait plus que I'in - strument d'une populace en delire gouvernèe par des hommes qui se nommaient Marat, Sergenl, Billaud- Varennes;Gollot-d'Herbois,Panis.Jourdeuil,etc.(1792). La réunion de la Convention, loin de metlre fin a la dictature que s'éiait arrogée la Commune de Paris, ne fit d'abo d que la fortifier. Dés Ie principe, la lutte s'eiabhl dans cette Assemblee entre ceux qui vou- laient une republique libérale, fondée sur la legalité, et ceux qui voulaient une démocratie dictatoriale et absolue Entre les uns et les autres il y avait tout le sang de septembre. Les partisans de la democratie unitaire etaient en minorité dans la Convention. mais la Commune, assuree de l'appui populaire, prit parti pour euxavecsa violence babituelle et n'hésita pas a engager de nouveau la lutte avec la representation nati male. Les Girondins sentirent promptement que c'etait la Commune qu'ils devaient frapper s'ils vou laient atteindre sürement leurs adversaires. Mais s'ils avaient pour eux la uiajorite dans l'Assemblée et dans

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 1