Communes de moins de 300 aincs 200 fr. de 300 a 400 250 de 400 a 500 300. de 500 a 600 350 de 600 a 800 400 de 800 a 1000 450 A de 1000 a 1250 500 de 1250 a 1500 550 do 1500 a 1750 600 de 1750 a 2000 650 de 2000 a 2250 700 de 2250 a 2500 750 de 2500 a 2750 800 de 2750 a 3000 850 de 3000 a 3250 900 de 3250 it 3500 950 de 3500 a 3750 1,000 de 3750 a 4000 1,050 de 4000 a 4500 1,100 de 4500 a 5000 1,175 de 5000 a 5500 1,250 dé 5500 it 6000 1,325 de 6000 a 7000 1,400 de 7000 a 8000 1,500 de 8000 9)00 1,600 de 9000 a 10,000 1,700 de 10,000 a 11,000 1,800 de la société de S. Sébnsfien'de Proven, qui faisaiefit une suite d'honneur (sic) a leur Bourgmestre, nous annoneèrcnt au loin, a la couleur moptagnarde de leurs couvre chefs, que le moment elait venu de faire explosion de nos sentiments sytripathiques el de notre patrio/isme envers l'élu du 11 Juin, CELUI QUI TIENT DE SI PRËS A LA GLOIBE ET A LA PROSPERITE DU PAYS. Impossible de citer lous les passages de ce bri lant article, dignes de meditation. C'est pourquoi dous renvoyons le lecleur a l'article lui-même. fn ïi Dans son compte-rendu de la cérémonie d'inahgu- ration du tir a la cible, le Progrès écrit ce qui suit Tout le monde ne tarissait pas (sic) d'éloges sur la situation et les bonnes conditions dans lesquelles le champ de tir se trouve etabli lis sont bien vengés ceux contre qui on avait dressé un échafaudage de critiques, paree qu'ils avaient choisi l'Esplanade comme emplacement le plus convenable I II serait inopportun de recommencer en ce moment la discussion. Constatons pourtant que le Progrès, qui n'a pas trouvé un mot dire lorsque le projel était en discussion, aurail lort de se rejouir deme- surément aujourd'hui. Car, outre que nous savons par les devis ce que ('établissement de ce tir a coüté et qu'il est probable que dans les comptes définitifs nous verrons la somme encore majorée, le resultat consiste en une baraque pour abri et un champ de tir de 80 a 100 mètres, distance tellement ridicule en presence de la transformation des armes a feu, qu'un conseiller communal, quoique partisan de ('emplace ment actuel, prévoyait, Ie jour même de la discussion, le cas ou le tir devrait être déplacé. Mais au moins la situation et les conditions d'éta- blissement sont-elles bonnes? Le Progrès I'affirme. S'il est dans le vrai, qu'il nous disc done Pourquoi il a fallu posier des agents de police pour interdire la circulation sur une des plus belles parties de nos promenades publiques? Pourquoi des ouvriers campagnards, entendant les balles sillier autour d'eux, out dü interrompre leur travail? Pourquoi, dès Ie lendemain de ('inauguration, des plaintes out été adressées de ce chef a qui de droit? Nous attendons impatiemment sa reponse. Nous remarquons depuis quelque temps que les communications émanant de I'etat-majer de la Garde civique, adressées a certains jours, ne nous par- viennent plus ll en a été notamment ainsi pour les avis concernant I'inauguration du local de tir, i'ex- cursion de Wimbledon et tout récemment le banquet a off ir a la Familie Royale. Cette omission dont nous nous plaignons, non dans notre intérêt mais dans celui du public,est d'autant plus etrange que la publication des journaux a été, dans ces circonstances, le seul avis offieiel. II nous semble que l'élat major ne devrait pas montrer des prefe rences et qu'il ferait bien d'envoyer ses publications indistinctement a lous les journaux de la localité. En ce qui nous concerne spëcialement, nous n'o- serions supposer que, par ses procédés, il veuille pu- nir ceux qui nous lisent; nous croirons done encore cette fois a un onbli involontaire jusqu'a ce que le contraire nous soit clairement démontre. a litre d'initiation. Elles sont la grande ecole de la vie publique Eiles seules peuvent former ce premier et indispensable élément de tout état hbre le citoven. Ce rapide apercu des vicissitudes du gouvernement municipal de Paris nous le monlre plus jaloux de pré- sider aux destinées de la France entière que d'ac- croitre et de développer ses proprés priviléges. Cette ambition a fait tout a la fois sa gloire et son malheur. II y aurait de I'ingratitude a ne pas reconriaitre les services qu'il a rendus a la cause des libertes natio nals par son infatigable initiative, mais il y aurait de Timprévoyance etde I'aveuglemerrt a nier le mal pro fluit par des pretentions dictatoriales qui ont si sou- vent mis Paris en antagonisme avec 11 France elle- même. II est a remarquer, en effet, que, chaque fois qu'il a étendu la main pour s'emparer de eel empire tant convoité, il en a été dèposséde par une reaction qui, partie du pays tout entier, I'a puni chaque fois de sa tentative en lui enlevant que'que parcelle de son pouv' ir municipal. II ne lui en resle plus rien aujourd'hui. C'est ainsi que de diclature en dictature Les capucins a Bruges. De jour en jour nous apprehons de noüveatix dé tails sur les moyens odieux mis en usage par le parti clerical, non-seulement pour nuire a la candidature de M. Boyaval, mais pour lui faire perdre les sympa thies de notre population. Voyez cette procession des capucins, Personne n'a songé a y mettre obstacle et quoique ces bons Pères n'eussent nullement requis, et pour cause, I'as- sis'ance de la police, celle-ci se trouvait cependant sur Ie parcours pour proléger, au besoin, ceux qui n'avaient d'aulre but que de provoquerau désordre et de se poser en victimes de la persécutiou des libé- raux. Et pour que le peuple y crCit, que n'bnt-ils pas fait lis ont fait connaitre eux-mêmes quelles etaient les rues que la procession allait parcourir en ajoutant qu'ils etaient obliges de se rendre a leur nouveau couvent par des rues detournées, M. le bmrgmestre leur ayam défendu de traverser la Grand'Place. C'é- tait la un odieux mensonge, joint a tant d'autres, mais auxquels la petite classede notre population, dans son fanatisme, a ajouté foi, n'osant douter de la parole d'un capucin. Une parei I Ie conduite a exaspéré dans nos petites rues les gens les moins éclairés dont on s'etait etforcé de réveiller Ie fanatisme et qui ignoraient que MM. les capucins, pour operer ce petit déménagement, avaient recu la somme d'uN demi million. Aussi des curieux ou des passants qui ne mettaient pas assez d'empressement a se découvrirou même s'agenouiller a l'approche des pères capucins ou des images en bois ou en argent qu'ils portaient, ont eu maille a partir avec la popu'ace fanalisée. Ainsi, on nous ra- conle qu'un homme voyant passer la procession sans se dècouvrir, il lui fut enjoint non seulement d'óter son chapeau, mais même de s'agenouiller. Ne voulant pas satisfaire a cette injunction, cet homme fut apméhendé au corps, frappé et jete sur Ie pavé. On l'avait maltraité avec tant de violence que le sang jaillissait de sa figure. Voila, gróce au parti clerical et aux capucins, com ment le peuple apprend a respecter les libertés oc- troyées par noire Constitution Et cependant on sait quel tapage fait la presse cléricale el coinme el le crie a la violation de la Constitution quand celle-ci n'est pas interprêtée selon ses desirs. On peut done appré- cier quelle est la valeur du prélendu respect des cléri- caux pour notre pacte fondamental. Quoi qu'il en soit, le fait que nous venons de rap- porter a été porté a la connaissance de la police et nous espérons bien que la justice apprendra a des crétins fanatisés que la liber ié des cultes existe en core en Belgique. Impartial de Bruges Voici les bases proposées par la députalion perma nente du Gonseil provincial, pour la fixation du mini mum des traitements des secretaires communaux V A A i> i> A B P s 1) b 9 -A il en est arrivé a n'avoir plus aucune influence sur ses propreS affaires, qui sont considérées comme élant a lout le monde et a personne. Paris a voulu absorber la France et c'est la France qui a absorbé Paris. II est tombé dans le domaine public de la nation, a pen prés comme Ruïne dans celui de la calholicité. Et I'on a rendu cetie singulière expropriaiion tellement com pléte qu'on n'y veut pas même souffrir Ie contró e lé- gislalif. A ceux qui réclament Ie contróle legislal'if, on objecte que Paris est une mumcipalitéa ceux qui reclament Ie coniróle municipal, oh objecte que Paris appariient a la France. La vérite est qu'on ne veut pour lui de coutróle d'aucun genre. II n'a plus ni vie individuelle ni caractère propreil travaille lui inême a detruire son ancienne physionomie extérieure, et l'ardeur singuliere qu'il porte dans cette oeuvre de démolition est le seul trait par lequel il luiconvienne de rappeler ses goüts révolutionnaires. Enfin ses ha bitants semblent lout resignés a cette abdication on ne les a pas enlendus protester lorsque leur premier magistral les a qualifiés, j'allais dire - Hst risdu nom A 9 D 9 X> A 9 9 9 A 9 A 9 9 A 9 A 9 9 A 9 D n A 9 i) 9 X) 9 A 9 9 Analyse snccinctc <les affaires qui seront sou- iuises an Couseil provincial dans la session de ïses. 1Verification des pouvoirs d'un conseillerélu pour le canton de justice de paix d'Oslende, en remplace ment de M. Guillaume De Brouwer, nommé a des fonctions judiciaires. 2. Nomination d'un membre de la commission char- gée du coniróle et de la vérification de la caisse géné rale de retraite, aux termes de l'article 21 de la loi du 8 mai 1850. 1Commission. 3. Requête de l'association les Amis du Progrès, de Bruges, tendant a obtenir un subside en faveur de la bibliothèque populaire qu'elle a créée. La dite asso ciation demande en outre qu'il soit inscrit au budget provincial un crédit spécial destiné a vemr en aide aux bibliothèques populaires. 4. Rapport sur la requéte de plusieurs habitants de Poelcapelle, tendant a ce que ce hameau soit distrait de Langhemarck, et érigé en commune disiincte. 5. Requête de plusieurs habitants de Breedene, tendant a ce qu'il soit établi entre cette locadté, mere, et le hameau de Molendorpune delimitation sous le rapport civil, coinme il en existe déja une sous le rap port spirituel. 6. Rapport sur l'offre du D' Warlemont, a Bruxel- les, defjurnir.moyennant un subside de 1,500 francs, sans frais et en toule saisnn, du vaccin animal, a tous les médecins des pauvres de la province. 2n,° Commission. 7. Rapport sur le mode des expertises des tau- reaux prescrit par la deputation permanente pour 1'exercice 1867. 8. Riquêie de la Société Royale protectrice des animaux domestiques tendant a obtenir un subside sur les fonds de la province. 9. Même demande du Cercle profèssoral pour le progrès de l'arboriculture en Belgique. 10. Demandes de subsides des Sociétés de cour ses d'lseghem et de Menin. 11 Rapport concernant la réglementation du mode de circulation des voitures sur les chemins publics et du mode d'altelage des chiens. 12. Rapport concernant le projet de revision du réglement provincial sur les fonds d'agriculture. de population nomade. Est-ce la done l'arrêt du des- tin, et Paris doit-il, toute proportion gardée, finir comme Rome Entre son ancien rêve de domination absolue et son état actuel de sujétion et d'anéantisse- ment, n'y aurait-ïl aucune place pour un róle plus vrai, plus vivant, et d'une plus durable grandeur? Non, ce n'est pas sur ce rivage stérile qu'il est destiné a échouer le beau navire aux voiles dé- ployees. Quand on a si longtemps poursuivi Ie fan- lóme de la royauté universelle, on ne se résigne pas a n'einbrasser que la servitude. Le problème qui sem ble si difficile sera tout rèsolu le jour oil Paris, renon- cant a son róle de diclature illimitée et n'aspirant plus qu'a se gouverner lui même, se contenlera de régner au dehors par son admirable puissance d'opinion et par la settle force de sa propagande intellectuelle. Ce jour-la l'Hótel-de-Ville cessera d'èlre le siége d'une agence miuisterielle décorée du nom de raunicipalité, mais ce sera pour devenir un foyer puissant de vie et de lumière. P. Lanfrev.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 2