Nous sommes de i'avis de V Ami de l'Ordre qui affirme que o'est une eloquente réponse aux in- i) veclives de la presse voltairienne de la province n du Luxembourg, qui a osè, devant la représenta- tion provinciale, trainer dans la boue eet établis- sement si digne des sympathies des bons catho- liques. Le prix des dépêches telégraphiques vient d'être réduiten Suisse a 50 centimes. Le nouveau tarif sera appliqué a partir du 1er janvier. Un insliluteur de Laufon (Suisse) a fait avec les ca- pucins de Dornach un conlrat par lequel il s'engage a leur fournir 10,000 escargots pour le prochain ca- rême. On écritde Rome, le 25 aoüt Le choléra continue ses ravages dans certairis quar- tiers. Vendredi, il y a eu soixant.e cas dans les envi rons d'Alpollo el dans le Borgo. Hier on signalait une diminution mais nous avons eu ce matin un orage qui, je le crains, aura détrempé la terre et sera fort nuisiblê a la santé publique. Vous n'avez pas idee de la bêtise du peupie. Le con- seil municipal a defendu ['introduction dans la villle des meions, cocomeri (pastèques), et autres légumes de ce genre; eh bien on les introduit par centaines, en cachette, et pendant la nuit, on va porter toutes les écorces devant le sénateur. Jeudi, le Pape traversait le Borgoil a été presque insuité par une mêgère, qui est sortie de la maison avec une énorme grappe de raisin a la main et a crió au Pape Vede, Santo Padrela povera gente man- gio pure l'uva!Voyez, Saint-Père, les pauvres geus ne mangent que des raisins. Des gens pretendent que le gouvernement veut leur faire des dispetti (laqui- neries) en les empêehant de manger ce qu'ils aiment. Enfin, hier on a affiché dans les rues une ordon- nance qui prescrit la fermeture, aujourd'hui diman- che, de tous les cabarets situés hors des portes, et dans lesquels on allait faire des orgies de pomi d'oro et de cocomeri. On craint une petite émeule populaire a ce sujet, et toute la gendarmerie a cheval et les dragons doiventêtre, a l'heure présente, en patrouille sur les routes de Ponte-Molle, de Porta Pia et de S. Paolo. En se conduisant d'une maniëre aussi intelligente, le peupie de Rome prouve combien lejgouvernement papal est impropre a le civiliser. Peht-être aussi trouve l-il fort étrange que Ie Pape ne daigne pas, dans sa propre capitale, faire'miracle, pour préserver ses sujets de l'épidémie. Une révolution se prépare en Angfeterre; voila les femmes admises d'emblée au nombre des electeurs L'International établi ainsi leurs droits le fameux Acte de 1850, connu sous le nom d'Acte de lord Brou gham, fait la déclaration suivanle ■s. Afin d'alléger le langage parlementaire de redites inutiles, il est décidé que dans tous (es actes les inots se rapportant au genre masculin s'étendront égafe- menl aux femmes, moins qu'on ne declare le con traire en termes explicites. o Or, qu'est-il arrivé? C'est que M. Disraéli, dans le bill de réforme, n'a pas pensè a limiter aux hommes le droit de vote. Done, devant la Ioi, les femmes peu- vent, si elles veulent, prendre légalement part aux èlections. II n'y a rien a répondre; Pargument est ir refutable. Qui se serail imagine que la crinoline fut un engin de ehasse des plus efïicaces G'est pourtant un fait dont la découverte nous vient encore d'Angleterre. Ainsi, nous lisons dans le Field, journal de la vie aux champs, une appréciation très-sèrieuse des services que eet appendice de la toilette feminine peul rendr# dans le tir au lapin Si vous avez une femme, une soeur ou une fitte dit cette feuitle essentiellement eynégètique em- menez-la avec vous sous bois elle sera pour vous le meilleur de tous les rabatteurs le frólement de ses jupes coutre les feuilles et les broussailles, le cadence- ment moelleux et léger de sa marche a travers fes bruyères, sont comme une sorte de fascination qui agit agréablemeul sur Ie système nerveuxde l'animal, qu'il met bebout, mais n'effaroucbe pas au point de lui Jaire|gagner rapidement son terrier. II chetnine lentement et roule sous votre piomb avant d'avoir pu se reconnaitre et prendre un parti. Le procédé nous parait raide, ajoute le Sportaussi doutons-nous que nos Francoises, qui sont générale- ment douées de sensibilité, consentent se faire les complices de ces fusillades par ruse et par surprise. Dans beaucoup de pays on mange des fourmis. Au Brésil, on aocommode celles de la plus grande espèce avec une sauce de résine. En Afrique, on les cuit a l'étuvée avec du beurre. Dans les Ihdes-Orientales, on les fait gritler avec soin comme le café, et on les mange ensuite par bouchées. M. Smeathman dit J'en ai mangé plusieurs fois accommodées de cette manière, et je trouve que c'est un manger délicat, nourrissant et sainelles sont un peu plus sucrées, bien que pas aussi grasses ni aussi visqueuses que la chenille ou la ^arve de l'escorbot a bec du palmier, que l'on sert comme une friandise des plus estimées sur tuutes les bonnes tables des Indes-Occidentales. Les ceufs de fourmis soul a Siam un mets trés-recher ché et très-coüleux, et a Mexico, depuis un temps immemorial, on mange les ceufs d'un insecte d'eau qui se trouve dans les lagunes de cette ville. A Ceylan, les habitants, les ingratsmangent les abeilles, après leur avoir enlevé leur tniel. Les bush- men d'Afrique mangent toutes les chenilles qu'ils ren- contrent. Un bushmen serail une prócieuse acquisition pour un maraicher qui aurait des champs de choux. Les Australiens sont renommes comme mangeurs de larves, et les Chinois, qui ne laissent rien se perdre, mangent la chrysalide du ver a soie, après avoir re tire la soie du cocon. On dit que les Indians de l'Amé- rique du Nord ont l'habitude de manger des saute- relles. Les bushmen d'Afrique et les sauvages de la Nouvelle-Caledonie ont un goftt très-vif pour les arai- gnées grillèes. Un des jolis canards de l'année 1867 est couvé par la Liberté II s'agit d'un étranger qui court les villes d'eau avec un oeil fascinateur, bien qu'il soit de verre. Dans l'oeil factice il a enchassé une petite montre dont les aiguilles sont portées sur un pivot de diament, et c'est le mouvement continuel de ces aiguilles qui donnea son regard ce scintillement brillant qui séduit tant de femmes. Une complainte manquait a ('affaire Frigard en voici quelques vers, entre deux informations politi- ques, dans le Nord Trois centimètres d'insectes Le couvraient de toutes paris, Et eet ange aux doux regards N'était plus qu'un affreux spectre Seule son ombrelle au soleil Avait fait croire au sommeil. Dans le Hanneton de cette semaine nous emprun- ,l.ons a M. Amédée Blondeau un mot d'enfant ter rible Le jeune Alfred K..., êgé de six ans, est un moulard élevé a l'école de Fanfan Benoiton. Hier matin il s'est levé de très-bonne heure, éprou- vant le besoin de contempler sa bonne au lit. Julie dormait encore. I.'un de ses bras pendait hors desa couche; la couverture, un peu dégagée, laissait a decouvert la gorge de la grosse Normande. Alfred s'avance sur la pointe du pied, et se jette sur le bras, puis sur le cou de Julie, qu'il dévore de baisers. Soudain, nn bruit de pas relentit. Le miocbe se retourne, et voit son père, en chemise, dans la chambre Que fais-tu la, polisson?... s'écrie cetui-ci, fu- rieux 1 Alfred regarde fièrement l'auleur de ses jours, el répond Et toi, papa?... Un mot de M. Emile Blavet, de la Situation Le doux et terrible Villiaumê dine quelquefois au café des Folies-Dramatiques. Quel est done ce monsieur? demaodait l'autre jour a l'un de ses habitués M. Valy, le propriétaire de 1'établissement. G'est un économiste. Ah V c'est done pour cela qu'il ne prend jamais de café Finissons avec le mot d'un quart d'homme de let tres qui a quelque parente avec le célèbre Galino Oui, disait-it a un de ses amis, j'ai l'idée de faire un journal, un journal très-original, enfin un journal quotidien qui par ai trait trois fois par se. maine. (■arde civique d'Ypres. Tlr national de 1867. Le Major commandant la Garde civique d'Ypres porie a la connaissance des officiers, sous-officiers, caporaux, brigadiers et gardes du bataillon et de la demi-batterie, que le Tir national qui aura lieu a Bruxelles pendant la celebration des fêtes anniver- saires de notre indépendance, commencera le Diman- che 22 Septembre pour être clóluré le Mardi 1" Oc- tobre 1867, a six heures du soir. Les membres de la Garde qui désirent prendre part au Tir, sont prévenus que ['inscription se fait au bu reau de l'Etat-Major, Marché-aux-Fripiers, 23, du 27 aoül au 8 Septembre inclus, de midi a une heure de relevée. ©nguent et Pilules Ifolloway. Estomacs deranges, Migraines. Notrebien-être, notre bonheur et notre tranquillité résultentdela con naissance que nous avons que la plupart des maladies proviennent de causes qui paraissent insignifiantes l'origine, mais qui empirent. si l'estomac n'est tenu en bon état. Le Professeur Holloway a fait tourner ses connaissances mèdieales au profit de chacun, en com- posant ses médecines qui guérissent, sans exception, les suites d'une mauvaise digestion Elles dissipent également les énervantes migraines. Frictionnez-vous bien, deux fois par jour, avec eet Onguent sur l'es tomac, le foie et les'intestins, il y pénélrera, et se- condé par les pilules, il opérera immédiatement una telle revolution, qu'il établira une digestion parfaite. YIM5ES. Etal-civil du 30 Aoül au 6 Septembre 1867. NAISSANCES. Sexe masculin 8 Sexe féminin 7. MARIAGES, Lan terwyn, Ferdinand, journalier et Verdoolaege, Marie, dentellière. Decoster, Auguste, commis de commerce et Baerl, Valérie, sans profession. Degryse, Louis, journalier et Cnockaert, Julienne, dentellière. Jammes. Pierre, maré- chal-des-logis au 2« Régiment d'artillerie, et Vanaerde, Sté- phanie, domestique. DÉCÈS. Leroy, Blondine, 17 ans, Momestique, rue de Menin. Spinneroyn, Pierre, 32 ans, barbier, célibataire, St-Nieolas iez-Ypres. Voisin, Delphine, 41 ans, dentellière, veuve de Louis Verhaeghe, Placede la Prison.—Vanoverschelde, Fran- goise, SI ans, dentellière, épouse de Jean Vanhée, rue de Me nin.—Waeselynck, Pauline, 30 ans, dentellière, épouse de Ba- ziie Garrein, rue de Menin. Verduyn. Virginie, 22 ans, den tellière, célibataire, rue Longue de Thouroul. Windeis, Barbe, 18 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Du- cher, Edouard, 43 ans, commissaire-voyer, célibataire, rue desChiens. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 2. POPEKIIGIIE. Etat-civil du 23 Aoül au 6 Septembre 1867. NATSSANCES. Sexe masculin 8. Sexe féminin 8. MARIAGES. Bossaert, Benoit, 44 ans, cultivateur, célibataire avec He- nnebel, Catherine-Thérèse, 72 ans. veuve, cultivatrice. Ghesquiere, Henri, 28 ans, charpentter, célibataire, avec Ou- zeel. Marie-Thérèse, 19 ans. célibataire, ouvrière. Desa- gher, Benoit, 31 ans, domestique, avec Lebbe, Marie, 26 ans, servante, célibataire. Lahaeye, Charles-Louis, 29 ans, tisserand, célibataire, avec Vanioot, Julienne, 20 ans, céliba taire, ouvrière. Vaquier, Jules, 29 ans, potier, célibataire, et Quaghebeur, Virginie, 23 ans, célibataire, modiste. Peel, Charles, 48 ans, gargon tanneur, célibataire, et Teus- saint, Sophie, 35 ans, célibataire, ouvrière. Wicke, César, 51 ans, veuf. cordonnier,et Vangheluwen, Julie, 50 ans,den tellière.— Delepiere, Léopold, 54 ans, domestique, célibataire, et Breyne, Julienne, 24 ans, célibataire, servante. DÉCÈS. Barat.Eugénie,69 ans,ouvrière, épouse de Frangois nume lie, Eekhoek. Lefever, Jean-Charles, 68 ans. boueher, épouse de Pauline Vandezande, rue de Cassel. Millecamp, Joseph-Jacques, 65 ans, tisserand, épouse de Barbe Lebbe, rue de Messines. Boone, Louis, 45 ans, écrivain, épouse de Julie Bouleangier, rue de Dunkerque. Dumortier, Luc, 85 ans, ouvrier, veuf de Frangoise Boudringein, de Baeschepe. Lefever, Charles-Louis, 4l ans, ouvrier, épouse de Eugénie Degroote, rue des Pots. Houdeghern, Francois, 68 ans, ou vrier, épousede Colette Lefever,Hagebaerlhoek-Notre-Dame, Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin fi. Sexe féminin 2. Poperinghe. Prix moyendu marché du 6 Septembre 1867. Froment, ['hectolitre 28 70 Seigle00 00 Avoinelo 00 Pommesde terre, les 100 kilog10 00 Beurre, le kilog2 90 Houblon, les 50 kilog155 4 160 00

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3