Ministère de la Justice. Ordrejudiciaire. No minations. Par arrété rcryal du 1 4 septembre 1867, sont nommés conseillers a la cour de cassation 1° Lesieur Corbisier, premier avocat général a la cour d'appelséanta Bruxelles; 2° Le sieur Pardon, conseiller id. 3° Le chevalier Hynderick, a vocal général id.; 4° Le sieur De Rongé, conseiller id. 5° Le sieur Bayet, conseiller a la cour d'appel séant a Liége 6° Le sieur Beckers, avocat général id. Ressort de la Cour d'appel de Gand. Par arrêtés royaux du 14 septembre 1867, sont nommés conseillers a la cour d'appel séant a Gand 1° Le sieur Mechelynck, juge au tribunal de pre mière instance séant en cette ville; 2° Le sieur De Ryckman, procureur du roi prèsle tribunal de première instance séant a Bruges. Avocat général a la cour d'appel séant a Gand, en remplacement du sieur Donnydémissionnaire, le sieur De Paepe, actuellement substitut du procureur géné ral prés la même cour. Substitut du procureur général prés la cour d'appel séant a Gand, le sieur Coevoet, substitut du procu reur du roi a Gand. Vice-président au tribunal de première instance séant a Gand, le sieur Fiers, juge d'instruction prés le même siége. a. Le sieur Van Acker, juge suppléant au même siége b. Le sieur Janssens, juge au tribunal de première instance a Termonde c. Le sieur De Hondt, juge d'instruction id. Substitut du procureur du roi prés le tribunal de première instance séant a Gand, en remplacement du sieur Coevoet, le sieur Lameere, actuellement substi tut du procureur du roi a Ypres. Juges au tribunal de première instance séant a Termonde a. Le sieur De Meulenaere, juge d'instruction a Courtrai b. Le sieur Dieden, docteur en droit, grefïier du tribunal de commerce a Saint-Nicolas; c. Le sieur Demulder, avocat a Gand. Substitut du procureur du roi prés Ie tribunal de première instance séant a Termonde, en remplace ment du sieur Van Ooteghem, appeléa d'autres fonc- tions, le sieur Simons, actuellement substitut du pro cureur du roi Audenaerde; Juge au tribunal de première instance séant a Au denaerde, en remplacement du sieur Massez, decédé, le sieur Roels, avoué, juge suppléant a la justice de paix du canton de Termonde. Procureur du roi prés le tribunal de première in stance séant a Bruges, en remplacement du sieur De Ryckman, le sieur Devos, juge au même siége. Juge au tribunal de première instance séant Bruges, en remplacement du sieur Devos, le sieur Van Ooteghem, substitut du procureur du roi a Ter monde. Juges au tribunal de première instance séant a Courtrai a. Le sieur Deblauwe, actuellement juge de paix du canton de Dixmude b. Le sieur Gondry, avocat a Gand. Juge de paix du canton d'Ostende.en remplacement du sieur De Grave, décèdé, le sieur Serruys, docteur en droit et juge suppléant a la même justice de paix. Juge de paix du premier canton de Courtrai, en remplacement du sieur Dubbelaere, démissionnaire, le sieur Llaus, actuellement juge de paix a Meulebeke. Juge de paix du canton de Dixmude, en remplace ment du sieur Deblauwe, appelé a un autre siege, le sieur Van Sieleghem, docteur en droit, juge suppléant a la justice de paix du lro;sieme canton de Bru°es. Juge de paix du canton de Wervicq, en remplace ment du sieur Godtschalck, démissionnaire, le sieur Christiaen, docteur en droit et juge suppléant a Pas- schendaele. Juge de paix du deuxième canton d'Ypres, en rem placement du sieur Vande Broucke, démissionnaire, le sieur Soenen, actuellement juge de paix du premier canton de cette ville. Juge de paix du premier canton d'Ypres, en rem placement du sieur Soenen, le sieur Carpentier, doc teur en droit et juge suppléant a la même justice de paix. Juge de paix du canton de Cruyshautem, en rem placement du sieur Van Erabandt, décédé, Ie sieur Giet, docteur en droit, avoué et juge suppléant a la justice.de paix, a Audenaerde. Juge de paix du canton de Deynze, en remplace ment du sieur Bouvy, décédé, le sieur Martens, avocat et conseiller communal, a Gand. Ï9JVE86S. Mercredi, dans l'après-midi, la veuve Verleure, êgée de 76 ans, .marchande de poissons, a été ren- versée dans la rue de l'Anguille, par une charrette attelée de trois chiens. La victime de eet accident a recu des contusions si graves que son transfert a l'hópilal a éte jugé nécessaire. Le Conseil communal s'est occupé a diverses re prises, sans succes, de la réglementation des altelages de chiens; M. le bourgmestre prit même un jour pu- bliquement, devant ses collègues, l'engagement för- mel de saisir le Conseil provincial d'une proposition ce sujet. Nous demandons, après plusieurs mois d'attente, ce que toutes ces belles promesses sont devenues? Le 8 courant, dans l'après-dinée, une petite fille de 8 ans a été victime d un attentat, a Vlamertinghe, par un ouvrier de 32 ans, occupé avec les parents de la jeune fille, a la cueillette du houblon. Le coupable a pu être arrêtè et livré a Injustice. Un vol de linge a été commis dans la nuit du 9 au 10 de ce mois, a Stavele, au préjudice du sieur Van der Bruggen, marchand. Les objets volés avaient une valeur d'une cenlaine de francs. Le 11 courant, vers 4 heures de relevée, un in- cendie a consumé deux meules de foin, appartenant au cultivateur Samien, Louis, a Locre. Ce sinistra est attribué a l'imprudence des jeunes enfants de ce cultivateur qui ont joué, prés de ces meules, avec des allumettes chimiques. Les pertes sont évaluées a deux cents francs. Rien n'élait assuré. Pendant la nuit du 13 au 14, un vol de linge a été commis, dans une blanchisserie, a Comines, au préjudice du nommé Heire, tailleur. Ce linge est évalué a fr. 83. Le 13 de ce mois, vers midi, un incendie dont les causes sont encore inconnues, a complétement détruit en peu d'instants, une grange avec tout ce qu'elle renfermait, au préjudice du nommé De Prince, ou vrier a Bovekerke. Les pertes s'élèvent a 500 fr. Rien n'était assuré. Dimanche passé, entre dix heures et minuit, le sieur Fr. Poiriez, cultivateur a Warnêton, étant dans un état d'ivresse, a été attaqué sur la voie publique a Ploegsteert, par deux ou trois individus inconnus jusqu'ici, qui l'ont battu d'importance et lui ontocca- sionné plusieurs blessures peu dangereuses. On écrit de Menin qu'un chien enragé a mordu un facteur et une femme. Lorsque celle-ci apprit que Ie chien qui l'avait mordue était enragé, elle fut prise d'une telle frayeur quelle mourut deux jours après. Quant au facteur, sa morsure a été cautérisee, et on espère le sauver. Un fait grave s'est passé au commencement de ce mois a Moorseele et dont l'auteur principal est déja eutre les mains de la justice. Le 3 de ce mois, le sieur Dnégociant Me nin, se rendait chez le sieur A. M., cultivateur a Moor seele, pour y acheter de la.graine de colza. D., étant monté sur te grenier, M. le saisit a la gorge, en lui disant qu'il l'épiait déja depuis 3 mois et qu'il ne le lacherait pas aujourd'hui avant qu'il ne signat une quittance d'une sommede 1,347 fr. que l'agresseur devait a D. Une lulte s'engagea entre les deux per- sonnes, mais bientót le fils de M., qui se tenait caché derrière la cheminèe, se présenta el aida son père. Etant descendu, le père dicta une quittance a son second fils ègé de 13 anscette quittance portait libé- ration de la somme de 1,400 francs; sous la menace de mort, D. signa. Au depart de ce dernier, M. renouvela sa menace de l'assassiner si jamais il révélait les scènes qui ve- naient de se produire. La justice est saisie de l'affaire. M. le lieutenant général baron Goethals, ministre de la guerre, s'est rendu auprès du Roi, a Oslende, pour soumettre a S. M. le nouvel uniforme a intro duce dans une partie de l'armée. On lit dans une correspondance générale autri- chienne Nous apprenons que M. le baron de Krauss, an cien président de la Cour de cassation, a été chargé, de concert avec M. Tesch, ministre d'Etat de la Bel- gique, des affaires de succession de feu S. M. l'empe- reur Maximilien, et que S. M. l'empereur sera repré- senté par S. A. I. I'archiduc Charles-Louis. La retraite, cette vieille rengaine de garnison qua nous avail léguée le beau temps du militarisme bou- ton de guêtre, vient d'être supprimóe partout en Bel- gique; on a pensé avec raison qu'un homme, qu'il soit habillé en soldat ou en bourgeois, n'a pas besoin du tambour pour se rendre a son devoir a l'heure voulue. Une trentaine de soldats et plusieurs officiers de l'ancienne légion beige du Mexique viennent de ren- trer dans leur patrie. On écrit d'Anvers que le vicaire d'une paroisse extra-muros a été surpris en conversation trop in- time avec une jeune pénitente, dans un confessionnal de verdure erigé dans un petit bois des environs de la ville. On écrit d'Assche, le .13 septembre On a commencé ici en grande partie la cueillette des houblonsdéja une armée d'ouvriers des deux sexes s'est installée dans notre commune et les envi rons. La qualité du houblon est généralement bonne et le rendement sera satisfaisant. Nous recevons, dit I 'Echo du Luxembourgdu nord de la province les meilleurs renseignements sur la rentrée des récoltes encore un jour ou.deux, et toutes les avoines seront regrangées ou mises en meule, car on ne voit que meules partout. Une foule de petits cultivateurs qui, les autres an- nées, remisaient facilement leurs recoltes a l'intèrieur, sont obliges de les laisser passer I'hiver en meule. La qualité répond a la quantité, L'épeautre seule laissera un peu a désirer. Quant au seigle et a l'avoine ils seront de bonne revenance. La maladie des pommes de terre a complétement disparu, on aura une bonne provision de ces précieux tubercules. Dans une partie de la population, on pense qu'on ne peut détacher un pendu ou retirer un noyé de I'eau qu'en presence de la police. Ce préjugé vient encore très-probablement d'amener la mort d'un individu, le nommé Louis Debecq, qui avait été trouvé pendu au hameau du Trieu, prés de Péruwelz, Au lieu de cou- per immédiatement la corde, les voisins allèrent d'a- bord chez le commissaire, puis chez le médeein, qui constata que le pendu venait justement de rendre l'ême, et qu'il aurait pu être sauvé s'il avait été de suite détaché. Vérilé II y a six mois, une maison de Boston a expédié au Japon une cargaison de 500 crinolines. Les Japo- uais les ont recouvertes, garnies d'un manche et en ont fait des parapluies. II n'y a pas d'apparence, dit le Scotsmanque la grève des tailleurs a Londres soit prés de finir. Les maitres tailleurs n'ayant adressé aucune réponse a une lettre écrite par le comité des ouvriers, le cpmité croyant que les maitres menacent de détruire l'asso- ciation, a résolu de continuer la grève. II a aussi ré- solu d'envoyer des délégués en Irlande, en Ecosse, sur |e continent el dans les colonies, pour recueillir des fonds afin de continuer la grève jusqu'a la saison pro- chaine. Ge qui prouve l'ètendue du mouvement, c'est que dans 69 boutiques, qui employaient 2,800 ou vriers, il y a quatre mois, il n'y en a plus que 410. Comme c'est ['ordinaire dans les grandes grèves, une parlie des ouvriers non employés ont ómigré 400 sont allés en Amérique. Le Times dit, ce matin, qu'après bien des alterna tives de crainte et d'espérance, il est heureux d'an-

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 2