ville d'Ypres. FAIT* ItlVEBSS. La coalition des marchands bouchers pour raainte- nir le prix de la viande a tin taux exorbitant, alors que Ie prix du bétail sur pied est relativeraent peu élevé, continue a faire I'objet de vives reclamations. La concurrence qui seule devait porter remède a cet état de choses réellement déplorable, surtout a l'é— poque actuelle de cherté des denrées alimentaires, cette concurrence, disons-nous, est devenue illusoire, du moins a Bruxelles, et ne donne que peu d'espoir d'amélioration. On parle, mais vaguement, de l'établissement de boucheries économiques qui, comme on sait, ont deja été établies pendant des époques de crise alimen- taire, mais qui, hélas! pas plus que les boulangeries économiques, n'ont apporté de remède efficace au mal dont se plaint toute la population et a trés-bon droit. Mais qu'y faire? Dans beaucoup de localités rurales des environs de Bruxelles, les dètenteurs de bestiaux gras ne pou- vant obtenir des marchands bouchers un prix raison- nable de ce bétail sur pied, eu égard au taux de vente de la viande dépécèe, se sont dècidés a faire abattre leurs bestiaux eux-mêmes, et a en vendre le produit en détail a prix réduit, ce qui leur procure déja un fort beau bénéfice. Nous citerons ce fait qu'a Nivelles, un particulier ayant installé une boucherie économique, la viande a immédiatement baissé de 20 centimes par kilo gramme. Etoile On nous écrit de Gand Le prix de la viande sur pied a considérablement diminué, les bouchers hésitent a diminuer les prix de vente, mais on annonce d'autre part la formation d'une société mutuelle ayant pour but de vendre a prix raisonnable et réduit les denrées alimentaires, notamment la viande et le pain. La société est a la veille de se constituer, les capi- taux sont fails. Les bouchers d'Arlon viennent d'informer leurs pratiques que le prix du demi kilogr. de viande est diminué de dix centimes. {Echo du Luxembourg Un journal libéral flamand qui se oublie h Bruges, le Westvlaming, avait publié une relation de certains incidents qui s'étaient produits dans le couvent des Carmes déchaussés. Les révélations du Weslvlaming avaient-elles pi qué au vif ces revérends? G'est ce que nous igno- rons. Toujours est-il qu'ils voulurent en arriver la suppression du numéro dans lequel il en était ques tion. lis firent connaitre a leurs habitués qu'une indul gence de 140 jours était attachée a chaque numéro du Westvlaming qui serait apporté au couvent. On comprend que cette invention eut un succès complet et que les bigotes s'empressèreat de faire la chasse au journal flamand. Les plus scrupuleuses d'entre elles n'osèrent cepeu- dant s'adonner au vol, quoique organisé dans une intention sainte, et elles se bornèrent a aller ache- ter le numéro. 10 centimes pour 140 jours d'indulgence, c'était réellement donné. Enfin, tout le monde'y trouva son compte, parait- il, puisque la demande fut si grande que notre con frère fut obligé d'imprimer une seconde édition du numéro pourchassé. On nous promet, deTubize, des renseignements circonstanciés au sujet de la crise communale. Voila prés d'un an, parait-il, que le Conseil réclame sans résultal prés du gouvernement contre son auto rité méconnue et sa dignité froissée par des actes brutaux de certain fonctionnaire, et que ni ses recla mations, ni celles des représentants de l'arrondisse- ment n'ont pu, jusqu'ici, determiner le gouvernement a intervenir. Le Conseil communal n'a pas encore donné sa dé- mission, mais il est unanimement résolu a deposer ses pouvoirs, s'il n'a pas obtenu, avant la fin de ce mois, la satisfaction qui lui est due. {Etoile.) Affaire Debuck. Nous apprenons qde l'enquête dans l'affaire De Buck vient d'être prorogée d'un roojs. Les témoins sontnous assure-t-ontrés- précis dans leurs dépositious et les faits dont le demandeur a été admis a faire la preuve sont sura- bondamment établis dés présent. (Opinion.) On lit dans 1'Echo du Nord, du 18 novembre Le train express a déraillé ce matin, vers 7 h. 30 m., entre Pérenchies et Lille, par suite d'un rail coupé. La machine se trouve dans le fossé Immédia tement, un service spécial a été organisé pour trans border les voyageurs et leurs bagages sur le lieu de l'accidgnt. Aucun voyageur n'a été blessé, le conducteur du train seul a quelques contusions a la face. Les journaux de Paris nous apprennent qu'un nouvel accident a eu lieu hier sur la ligne de Pa ris a Lyon. Par une incroyable fatalité, dans laquelle pourtant on ne peut voir un pur hasard, ce malheureux événe ment s'est produit sur le même point de la ligne oü sont arrivés lts deux précèdents, en aoüt et en oc- tobre, c'est-a-dire aux environs de la station de Fleur- ville. C'est le train de voyageurs n° 54, parti de Lyon a 4 heures 5 minutes du soir, qui a tainponné un train de marchandises. On annonce une vingtaine de voyageurs blessés ou contusionnés. Pas de morts. On écrit de Dunkerque, diinanche soir, 17 novem bre, au Précurseur Lesteamer-poste beige Rubis, commandant Hehn, vient de relacber dans ce port, fuyant devant une très-mauvaise nier et un vent soufïlant en tempête du nord-est. Le Rubis avait quitté Douvres pourOstende, avee la correspondance et des passagers, ce matin vers 6 heures. Nos pêcheurs rentrant au port nous font une description assez triste de l'ètat de la mer dans le détroitil y a eu la nuit dernière une tourmente très- forte sur tout notre littoral On lit dans une correspondance de Paris Les journaux de Marseille donnent des renseigne ments intéressants sur les arrivages de céréales; de- puis le jour oü le déficit de la récolte a été accusé, c'est-a-dire depuis le commencement d'aoüt, le port de Marseille a regu 2 millions 500,000 hectolitres en aoüt 563,520, en septembre 699,040, en octobre 919,040, dans la seconde semaine de novembre, le total s'est elevé a 407,600 hectolit. Malgré cette af fluence de blés importès, on craint toujours que les approvisionnements ne répondent pas entièrement aux exigences de la situation. C'est ce qui explique le maintien des hauls prix. D'après les lettres adressées au Times et au Stan dardle sójour de Rome n'esl guère agréable en ce moment poür les dames étrangères. A tout moment la gendarmerie et les soldats font des perquisitions daus les domiciles des families anglaises, et quoique les formes soient observées, des invasions a main armée ne sont guère agréables au milieu de la nuit. Malgré le prix élevé des huitres, la consummation dece bivalve esténorine a Paris. Eile s'ólève a 8,000 et 9,000 paniers par jour. Or, chaque panier con- lient douze douzaines d'huitres, soit 150; c'est done de 1,200,000 a 1,450,000 huitres qu'il faut journel- lement a Paris total, 36 millions par mois, et, en comprenant dans cette nomenclature les huit mois qui ont un R, on arrive au chiffre formidable de 228 millions. On va commencer la vente de la charpente en fer du bêtimentde l'Exposition universelle. Cette charpente comprend 13 millions 500,000 ki logrammes de fer de fonte dont 10 millions de kilo grammes pour la galerie des machines et ses annexes, et 3 millions de kilogrammes pour les autres gale ries. La loiture des ga'eries d'archéologie et des beaux- arts a exigè 500,000 kilog. de fer. II entre dans la charpente totale environ 6 millions de rivets pour le passage desquels il a dü être percé prés de 15 millions de trous. Le chevrounage des parties couvertes en zinc a employé 1,100 mètres cubes de bois. La surface de volige recouverte en zinc s'elève a 53,000 mètres. Le Morning-Slar est en veine d'espritil adresse a la population parisienne une plaisauterie qui atteint aussi par ricochet la plupart des souverains qui sont veuus visiter l'Exposition universelle. La feuille anglaise annonce, en effet, sur un ton moitié sérieux, moitié comique, que la population de Paris a l'intention d'ouvrir une souscriplion pour élever une statue équestre a l'empereur d'Autriche, avec cette inscription <i A l'empereur Francois-Joseph, le seul souverain étranger qui, pendant sa visite a l'Exposition uni verselle, n'a pas été voir la Grande Duchesse de Gé- rolstein au théatre des Variétés. La nature prise sur le fait, tout prés de Saint- Etienne Un négociant convoque ses créanciers, leur ex- pose sa situation embarrassée, et leur propose 25 p. c. Ohl non, oh! non, jamais! Mieux vaut tout perdre. On discute, on s'échauffe, on se calrre, on échange de gros mots, des menaces, des injures; enfin, le moderateur de l'assemblée prend la parole Voyons, vous pouvez bien aller jusqu'a 30 p.c.? A 30, nous signons un concordat. Vous signeriez?... Eh bien! soit. Mais, fran- chement, c'est pour vo'us obliger; car, ce prix, ma parole d'honneurje ne gagne pas un liarJ. Onguent et Pilules llolloway. Consomplion. Cette maladie est tellement fré quente et le noinbre de ses viclimes est, chaque an- née, si grand, qu'il est de la plus haute importance de ne pas négliger les mesures préventives. La pro portion des décès est attribuée pour un tiers a la con- somption. Si le lecteur le préfère, il peut être son propre médecin, en se mettant en garde, lui et sa familie, contre cette maladie. Quand les premiers symptómes annoncent que la consomplion est sur le point de se développer, que Ie patient se fomente bien la poitrine et le dos, deux fois par jour, avec de l'eau tiède salèe, et qu'il s'es- suie avec une serviette de grosse toile. Qu'il se fric- tionne ensuite avec mon Onguent, comme on sale la viande pour la conserver, et l'ennemi sera vaincu. YPKES. Etal civil du 15 au 2i Novembre 1867. NAISSANCES. Sexe mascuiin 5. Sexe féminin 5. MARIAGES, Hocke, Eugèue, candidat nolaire, et Muylaert. Marie, sans profession. Frangois, Léopold, ébéniste, et Deweerdt, Ma rie, teinlurière. DÉCÈS. Leleu, Justine, 62 ans, sans profession, épouse de Jacques Fertinel, rue St-Jacques. Glioosen, Marie, 75 ans, sans profession, veuve de Francois Spons, rue de la Boule. Vi sage, Marie, 54 ans, couturière, célibataire, rue de Menin. Bouden, Caroline, 66 ans, dentellière, célibataire, rue de Me nin. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe mascuiin 5 Sexe féminin 3. IMIPEKIYlilli:. Etat-civil du 15 au 22 Novembre 1867. NAISSANCES. Sexe mascuiin 3. Sexe féminin 4. MARIAGES. Border, Jules. 24 ans, célibataire, cordonnier, et Zeghers, Sophie, 22 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. Pyck, Bibiane, célibataire, 30 ans. servante, Ilöpital. Rooms, Charles, 68 ans, ouvrier, veuf de Sophie Couttenier, Hópital Halfmaerten, Benoit, 70 ans, cultivateur, époux de Marie Bossaert, Marebé aux Chevaud. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe mascuiin 4. Sexe féminin 0 mb—a—"i™«ni«—a—nwin—imw E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 23 Novembre 1867, sur le mwctié de la NATURE l)ES ARC.HANDISES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogra mm es. PRIX MOYEN PAK 100 kilogram POIDS MOVEN DE l'liectol. Froment. 50.800 43-25 80-00 Seigle 10.700 30-75 73-00 Avoine 400 25-50 44-00 1,200 27-00 8U-U0 800 28-50 8C -00

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3