l'ouvrier a son enfant. VILLE D'YPRES. van i»e Notaris Ellebotdt, merits pontificaux et qui motive de nombreuses ré- clarrations. Souvent il arrive que des individus étrangers, Hol landais pour la plupart, envoyés par leurs curés au comité d'enrólement siégeant a Bruxelles, sont refusés par celui-ci et sout réduits a la plus grande misère. Ancune iiulemniié ne leur est allouée par les enró- leurs pour leur permettre de rentrer chez eux. Dernièrement encore, une espèce d'idiot est arrivé ainsi a Anvers, venant du fond de la Hollande avec un billet de son curé, la bénédiction ecclésiastique et une pièce de cinq francs. Les cent sous furent bientót dépensés. 11 mendie alors a Anvers pour gagner Bruxelles, et la, le comité d'enrólement ayant refuse ses services, il s'imagina d'aller en appeler Rome. On le ramassa dans les rues, demandant son chemin pour la ville éternelle et s'il en était encore bien éloi- gné. Des personnes charitabies durent se cotiser pour le renvoyer chez lui. Voici une curieuse annonce publiée, il y a quatre- vingts ans, dans la Gazette de Liége, et qui donne une idéé de la inanière dont on voyageait autrefois Une diligence a six places part de Liége tous les mardis etarrive a Bruxelles tous les jeudis au soir de chaque semaine. Elle repart de Bruxelles tous les sa- medis et arrive a Liége les lundis. Les prix de chaque place sont fixés a 20 florins Brabant-Liége (24 francs 31 cent.) Les carrosses et les charrettes de la messagerle arrivent de Liége a Bruxelles tous les vendredis et repartent Ie dimanche soir pour Gand. Lorsqu'il y a des places dans eette voiture, le directeur les donne aux voyageurs qui se présentent. Le prix est de 86 fl. Brabant-Liége (fr. 43 76). Et on appelait les voitures qui faisaient ce service des diligences On parle d'un nouvel ordre civil qui serait créé en Prusse, l'ordre du Gygne. Chacun des membres nom- més devra verser la caisse de l'ordre un minimum de 500 thalers, ce qui sera peut-êlre une fagon dé- tournée d'acheter Ia décoration. Que de gens vont être heureux qui courent depuis si longtemps après un bout de ruban I Comme ce personnage bien connu qui, a force d'in- trigues et de démarches suivies avec obstination pen dant plusieurs années, arriva enfin a intéresser a son sort le gouvernementon fit une enquête sur sa per- sonne et ses antécédents avant de lui donner l'ordre qu'on lui destinait et cette enquête se terminait ainsi II n'y a rien dire sur la personne et la moralitè du postulant qui s'est toujours très-honorablemeut conduit depuis sa sortie du bagne. VAlcazar a donné sous le titre de la Nouvelle Mar guerite une parodie de Faust, dans laquelle le roi de Thulé a troquó cette coupe d'or ciselé oü il buvait larmes et vin tout a la fois, contre une botte d'oignons qui ''émeuvent jusqu'aux larmes quand il les éptuche. Ecoutez plulöt Marguerite A toute sauce il les mettait Chaque fois qu'il les épluchait, Ses yeux se remplissaient de larmes. Cette 'bouffonnerie ,a inauguré un genre nouveau. L'auteur de la parodie n'a pas seulement parodié le sujet de Faust, mais encore la musique de Gounod elle-même. Purgation d'un roi.Le jour des Rois, un sculpleur du quartier Bréda avait invité plusieurs amis, parmi lesquels un ancien courtier retiré des affaires, dont l'avariceest proverbiale parmi ses connaissances. Bientót arrive le gateau des Rois; au moment du partage du gatèau, le peintre connaissant la crasserie de son hóte, s'arrange adroitemenl pour lui glisser la part qui contenait la royauté. Le pingre sentit la fève sous sa langue, mais, le souper qu'il fallait payer le lendemain effrayant son avarice, il ne broncha pas et avala sans mot dire. Etonnement des convives, quand, loutes les parts mangées, personne n'accusa la fève. Le peintre se léve, va fermer la porte de l'atelier pour que personne ne puisse sortir, et, mettant la clef dans sa poche, il revient se meltre a table en di- sant H y a parmi nous quelqu'un qui a triché pour n'avoir pas a payer sa royauté, mais, soyez trau- quilles, avant une heure le coupable se dénoncera lui-même. Effectivement, avant l'heure écoulée l'avare se tor- dait dans les convulsions d'une colique qui ne per- mettait aucun retard. II fut done obligé d'avouer sa supercherie, et il disparut aussitót. A la fève habjtueile, le sculpteur avait substitué une pilule purgative des plus énergiques. Un mot dröle de M. Alexis Couvier, dans le Cor- saire C'est au Marais, dans le salon, prés du feu qui ronfle, monsieur et madame se chauffent et font des projets d'avenir Vois-tu, ma chérie, fait Ie monsieur, quand l'un de nous deux mourra, je me retirerai a la cam pagne 1 Dans le salon d'un riche financier qui siége au Corps législatif, la partie jeune de la societé se livrait aux douceurs de ce jeu, fort la mode eet hiver, et qui censiste distribuer au hasard des réponses a faire a des questions déja posées. Or, le secrétaire chargé du dépouillement de l'urne trouva a cette interrogation délicate Quel est le secret du bonheur en mariage? la réponse sui- vante, dont l'écrilure fine trahissait une main de femme. Le bonheur en ménage consiste dans l'harmonie des pouvoirs constituès La femme représente le Corps législatif qui discute et qui vote, et le mari est le Senat qui ne s'oppose jamais. Si c'est une jeune fille, avouez qu'elle promet. Trop d'espril et d'expèriencej trop tótl (Figaro.) La scène se passe a Paris, et... ailleurs Un chiffonnier et une chiffonnière devisent des choses du jour et des ordures de la nuit. Pas de loques, pas de vieux souliers, rien qde des pannes. Fichu métier I dit l'un. Son camarade essaie de le remonter. Hein! tu me dégoütes, reprend le misanthrope t'es toujours content t'as l'air d'un député. Poésie. Dans ton berceau d'osier, dors, mon beau petit ange, Ma main qui t'a bercé va travailler pour toi Que Ie bruit du marteau jamais ne te dérange Pour te nourrir, vois-tu, je n'ai que cela, moi l Oh 1 viens sur mes genoux, dès que tu te réveilles, Petit enfant chéri... Tu ne sais pas combien, Après mon labeur rude et mes pénibles veilles, Ta vue et ton sourire a mon cceur font de bien. Tu grandiras un jour pour soulager ta mère, Pour aider de tes bras mon vieux bras fatigué; Tu connaitras alors ia douleur, la misère I... Mais jusque-la, du moins, sois heureux, libre et gai 1 Quand je t'aurai quitté (car l'homme passé vite), Au monde oü je vivais, tu me remplaceras, Si tu vois des méchants, que ton cceur les évite Ne fais pas d'envieux, mon fils, fais des ingrats. Pour ta vie, mon fils 1 si tu veux un modèle, Ouvre un livre sacrè, choisis les vieux chrétiens 1 La couronne du juste est la seule immortelle, Et l'ame vertueuse est le plus grand des biens. Onguent et Pilules SEollovvuy. Blessures, brülures, échaudures et plaies irritantes. La propriété, particulièrement douce, rafraichis- sante el calmante de eet Onguent, en recommande fortement l'emploi toutes les personnes qui ont des enfants sous leur direction. Avec les enfants, il sur- vient des accidents, malgré la plus grande précaution et la plus minutieuse vigilance. Les égratignures, les brülures ou les échaudures, pansées immédiatement avec eet onguent, ne prennent aucun mauvais aspect et ne torturent jamais, pendant longtemps, le petit ma lade dont chaque cri excite la compassion de celui qui l'écoute et perce le coeur de ses parents. Chaque bonne d'enfant doit regarder ce précieux On guent comme indispensable. II s'applique sur chaque plaie, quel que soit son caractère. 11 ramène a la santé avec la même précision que l'aiguille de la boussole se porte au nord. VPRES. Etal-civil du 31 Janvier au 7 Février 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 7. Sexe féminin 5. DÉCÈS. Verhelle, Frangoise, 44 ans, sans profession, épouse de Théodore Saelens, St-Nicolas lez-Ypres. DuHou, Colette, 36 ans, dentellière, épouse de Théophile Beirnaert, rue de Thourout. Rabau, Isabelle, 64 ans, propriétaire, veuve de Jean Van Acker, rue de Lille. Simoens, Justine, 42 ans, dentellière, épouse de Charles Didier, rue de Menin. Cat- teeuw, Lueie, 16 ans, dentellière, rue St-Jean. Deconinek, Rose. 78 ans, dentellière, veuve de Joseph Wenes, rue de l'Höpital St-Jean. Vereecke, Joséphine, 73 ans, sans pro- fession, veuve de Frangois Deroo, place St-Pierre.— Devogel, Mathilde, 19 ans, journalière, célibataire, St-Jacques lez- Ypres. Monflu, Julie, 27 ans, dentellière, épouse de Cons tants Moniez, rue de Menin. Labeeuw, Jaan-Baptiste, 77 ans, journalier, veuf de Marie Vanooslveen, rue de Dixmude, Enfants au-dessous de 7 ans t Sexe masculin 4. Sexe féminin 2. poperinghe. Etat-civil du 31 Janvier au 7 Février 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. MARIAGES üauspie, Charles-Louis, 25 ans, ouvrier, célibataire, et Verhaeghe, Philomène, 26 ans, célibataire, ouvrière. Deswarte, Thomas, 41 ans, domestique, célibataire, et Bou- thé, Léonie, 23 ans, célibataire, dentellière. DÉCÈS. Lefever, I.ouis-Frangois, 78 ans, tisserand, veuf de Sophie Maes, rue de Boeschepe. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 0. Popcringtae. Prix moyen du marché du 7 Février 1868. Froment, l'heclolitre31 74 Seiglé 00 OP Avoine11 50 Pommes de terre, les 100 kilog. 10 50 Beurre, le kilog2 80, Houblon, les 50 kilog95 00 ET AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et aulres produits agricoles vendus le 8 Février 1868, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES AP.CHAND1SES VENDEES. PAR MOYEN DB VENDEES. Kilogrammes. 100 kilogram. l'hectol. Froment. 24.500 24-00 80-00 Seigle 2.7C0 30-50 73-00 Avoine 800 24-50 44-00 1,600 27-00 80-00 1,600 28-50 80-00 STUDIE te LANGEMARCK. Maendag 10 February 1868, om 2 ure na middag, ter Herberg iik Zwaen, te Boesinghe, Venditie van 7 Hectaren Taillis met 650 zeer schoone en zware Plantsoenen en 2 Eiken Boemen groeijende te Boesinghe. L'Administration locale prévient tous les habi tants que le róle pour le recouvrement de la taxe provinciale sur les chiens est provisoirement ar- rêté et déposé au Secrétariat Tinspection des contribuables. Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire valoir leurs réclamations devant le Conseil com munal. Fait 1'Hótel-deVille, le 3 février 1868. Les Bourgmestre et Échevins, P. BERE. Par ordonnance Le Secrétaire, J. DE CODT.

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3