LE CABINET BE M. ADLER CH1R URG IEN-DEN T1STE caux, arcbiépiscopaux et épiscopaux eff clifs, et 226 prélats pourvus de siéges inpartibus. Les cnnlréesoü la hiërarchie n'est pas encore régulièrernent élablie formenl 113 vicarials, 5 délégations et 22 prefectures, gouvernés par des prélats missionnairés. II est a remarquer que la péninsuleitaliennecomple a elleseule 235diocèses et fournit presque la moitiè des cardinaux. Une curieuse anecdote sur l'amour-propre des An glais hors de l'Angleterre, est celle que nous lisons dans Ie Siècle Quand M. Cousin mourut d'une attaque d'apo- plexie, Ie bal hebdomadaire du lundi fut conlremandé au cercle de Cannes. Dernièrement, un Anglais meurt subitenient. La colonie anglaise demande qu'on fasse pour Ie mort britannique ce qu'on a fail pour Ie mort francais et que Ie bal n'ait pas lieu. En vain on s'efforce de faire comprendre que M. Cousin élait quelqu'un eD France, et que l'anglais défunt élait a peine quelqne chose en Angleterre les anglais répondent que, l'un et l'antre ètant a morts d'apoplexie, la ligne de conduite doitétre Ia même, sous peine- de constituer un privilege au profil des francais. Le bal eut lieu, mais pas un anglais ne s'y montra. Le piquant de la chose, c'est que l'anglais n'était connu d'aucun de ses oompatriotes. Mais il élait mort d'apoplexie comme M. Cousin. Nous avons déja parlé du mariage de l'archiduc Henri d'Aulriche avec une cantatrice, Mile Hoffmann, mariage célébrécontre la volonté hautement exprimée de l'empereur Francois-Joseph et des autres mem bres de la familie impériale. Nous apprenons aujourd'hui, dit la Libertéde Pa ris, qu'on vientde retirer a l'archiduc Henri la plus grande parlie de ses revenus, et que l'èvêque de Trente, qui avait accordé les dispenses nécessaires, a été fortement réprimandé par les supérieurs ecclé- siasliques. La Correspondance italienne transmet quelques nouvelles du futurconcile oecuménique, que nous re- cueillons, a litre de renseignemenls, etavectoutes les réserves que commande la source naturellemenl sus pecte a laquelle nous les emprunlons. Done, d'après la Correspondance italiennela date du 8 décembre 1869 demeure loujours fixée pour la l'éunion des évêquesa Rome: elle ajouteque plusieurs prélats du rite gréco-russe auraient demandé a venif prendre part au concile el que la même demande au- rait étéadressée a Rome par des notabilitésde l'Eglise anglicane. Nous ne savons pas naturellemenl quelle sera a cel égard la décision du Pape el du sacré collége .mais il nous parait indiqué, par les précédents de la matière, que les évêques schismatiques ne peuvent pas venir siéger au concile au même titre que les évê ques catholiques, désignés, comme on le sail, sous le titre des juges de la foi. Comment on se marie en Angleterre. Une jeune fille charmante demeurail encore il y a hüitjmrsa Liverpool avec ses parents, qui sont trés-respecta bles. Elle élait couturière et avait déja une excellente clientèle. II paraft qu'un jeune ingénieur fit, il v a quelques mois, la connaissance de celte charmante personne, etdevinl amoureus d'elle. Lui aussi était fort estimé de ceux qui le connaissaient et possedait une cerlaine fortune. II offrit sa main a la jeune fille qui l'accepta et après les préliminaires voulus, Ie jour de la noce fut fixe. Ge jour arrive. II y a une semaine, un excellent déjeuner était préparé. Un ministre évangélique était de la fète et parmi les autres invités se trouvait un jeune Ecossais, second d'un navire et ami intimedu fiancé. On jase, on riten attendant l'ingénieur, inais il ne parait pas. La fiancée, les parents s'inquièlent; on l'envoie chercher, tout est inutile. Enfin, un billet est rerais au père de la jeune fi le, il est de la main de l'ingénieur, qui annonce trés Iran- quillement qu'il n'a pas envie de se marier pour le moment. Tableau, consternation générale. Saisissant la balie au bond, le jeune écossais offre devant toute l'assemblée de remplacer son ami, el d'épouser la jeune fille. L'offre est immédiatemenl acceptée par celle ci et par ses parents et amis. II se présente un léger ob stacle. Quoique par la publication des bans la demoi selle eüt le droit de se marier de suite, ce n'était pas avec l'Ecossais. On s'empresse de demander une licence (permission) que l'on oblient sans peine, vu les circonstances et deux heures après, le marié improvisé élait uni a la jeune fille et on fêtait le déjeuner. Un des chefs de la riche et puissanle maison Oppen- heim, de Cologne, vienl de recevoir du gouvernement prussien le titre de baron. II y a quelques années, un Oppenheim est-ce celui qui vient d'être fait baron on l'ignore lisait la carte d'un banquier qui, après avoir ajouté a son nom celui de la ville oü il était né, avait tout douce- ment réduil le premier a une initiale. Encore un confrère qui s'anoblit, dit en sou- riant le financier. Si cela continue, je'serai le dernier rolurier de la banque. Anoblissez-vous aussi, dit quelqu'un. Comment cela V demanda Oppenheim. Eh parbleu I comme le confrère. C'est bien sim ple mettez sur votre carte O. de Cologne. Quels peuples s'écriele Charivari M. Train, simple correspondant d'une feuille américaine, le World, arrive a Londres, lundi soir. La police anglaise, qui pour le quart d'heure voit tout en fenian, prend M. Train pour un fenian el lui met la main dessus sans se soucier de Fhabeas corpus. M. Train réclame, M. Train proteste, M. Train fait un train du diable. Or, tandis qu'ailleurs un ciloyen fourré au violon ne peut donner de ses nouvelles a sa femme, même en offrant de payer lecommissionnaire, a Londres on permei a M. Train de communiquer avec le président de la République. Le cêble transatlanlique est mis a la disposition de M. Train. Dépêche de M. Train au citoyen Johnson. Or, landis qu'ailleurs une lettre écrite a un employé de ministère reste parfois plusieurs semaines sans ré- ponse, le citoyen Johnson répond courant par courant a M. Train, et M. Train est mis en liberté mercredi matin avec force excuses. Or, tandis qu'ailleurs un individu illégalement ar- rêlé, de l'avis même de ses arrécants, se voit, bête- ment debouté de sa plainte, avec les frais de justice sur le dos, M. Mrain réclame purement et simple- ment au gouvernement anglais deux millions et demi d'indemnité. Le Messager du Sui-Ouest publie une lettre de Ml. Sauvage, qui raconte que le garcon d'un café de Xaintrailles n'a voulu lui laisser lire devant le café ni la Gironde ni Ie Temps. Ce garcon lui a donné les explications les plus satisfaisanles a Ce matin, lui a-t-il dit, les gendarmes sont venus chez M. le rnaire pour savoir si l'on ne colportait pas dans la commune la Gironde, le Temps, le NainJaune, le Charivarien s'en allant, ils out donné l'ordre a l'appariteur, puisqu'il n'y a plus de garde-champêtre, de saisir les journaux que le public lisait devant les cafes, et d'en faire le rapport, Ces gendarmes, interprétant avec une intelligence toute répressive l'arrêlé qui intprdit la vente de cer tains journaux sur la voie publique, ont jugé que l'on ne pouvait commettre qu'en secret le crime de lire la Gironde el autres feuilles mal pensantes. Gendarmes, vous avezraison: vous méritezde passer brigadiers pous voire zèle, sinon pour votre connais sance de la loi. Un maire des environs de Fontainebleau devait marier, l^té dernier, un vigneron et sa vigneronne. La noce arrive. Mais dans quel état I Bacchus avait été fèté outre mesure par le marié, el le chasselas venait dejouer au paysan un vilain tour. Esl-oe que je peux marier un homme ainsi dis posé fit le maire. Allez-vous en, vous reviendrez quand il aura sa raison La noce se retire et revient quatre jours après. Eh bieuètes-vous mieux, cette fois, demanda le maire. I.e marié ne répond pas. II balbutie, et puis, tout è- coup, avec exaltation, il entonne un refrain èvidem- menl dicté par la fumée de Jean Raisin. Comment! s'écriale maire, vous moquez-vousde moi 1 c'est encore un fiancé titubant qu'on me pré sente Et vous n'avez pashonle, vous mademoiselle, de nous amener ici, devant les tables de Ia loi, un homme ivre T Eh monsieur le maire, répond la fiancée, je ne demande pas mieux que de vous le présenter sans coup de vin. Mais voila la difficulté quand il n'est pas ivre il ne veut pas venir. Onguent et Pilules Holloway. Blessures, brülures, échaudures el plaies irritantes. La propriété, particulièrement douce, rafraichis- sante et calmante de eet Onguent, en recommande fortement l'emploi a toules les personnes qui ont des enfants sous leur direction. Avec les enfants, il sur- vient des accidents, malgré la plus grande précaution et la plus minutieuse vigilance. Les égratignures, les brülures ou les échaudures, pansées immédiatement avec eet onguent, ne prennent aucun mauvais aspect et ne torturent jamais, pendant longtemps, le petit malade dont chaque cri excite la compassion de celui qui I'écoute et perce le coeur de ses parents. Chaque bonne d'enfant doit regarder ce précieux On guent comme indispensable. II s'applique sur chaque plaie, quel que soit son caractère. 11 ramène a la santé avec la même précision que l'aiguille de la boussole se porie au uord. YPItES. Etal-civil du 6 au 13 Mars 1868. NAISSANCES. Sexe raasculitiB Sexe féminin 4. DÊCËS. Vliege, Clément, 49 ans, maréchal-des-logis l'école de cavalerie, époux de Mathitde Vermeer, rue des Bouchers. Decock, Désiré, 37 ans, cultivateur, célibataire, rue de Thou- rout. Ramskindl, Marie, 24 ans, dentellière, célibataire, rue du Quai. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1Sexe féminin 1 POPEHIIGHE. Etat-civil dn 6 att 13 Mars 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 7. Sexe féminin 1. DÉCÈS Lancke, Marie, 13 ans, dentellière, Hipshoek. Van- dromme, Jeanne, 61 ans, rentière, épouse de Francois Mal- brancke, rue de Cassel. Brabandts, Jean, 81 ans, particu lier. veuf, rue du I'oivre. Lacour, Louis, 48 ans, tonnelier, célibataire, décédé Dunkerque (France). Waeynburg, Louis, 62 ans, ouvrier macon, époux de Marie Dieryck, dé cédé S Armenlières. Vandermeerscli, Edouard, 33 ans, cé libataire, employé, décédé Paris. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 1. Poperinghe. Prix may en du marché du 13 Mars 1868. Froment, l'heclolitre32 00 Seigle00 00 Avoine12 00 Pommes de terre, les 100 kilog. 11 00 Beurre, le kilog5 00 lloublon, les 50 kilog90 00 E T AT indiquanl les quantités el le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le Mi Mars 1868, sur le mwché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOTEN POIDS DES ARCHANDlSES VENDUES. PAR MOVEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. 13.900 44 12 80-00 Seigle 5.6"0 32-00 73-00 Avoine 1,900 27-00 44-00 2,500 25-00 80-00 4,000 32 00 80 00 est transfèré Place de Louvain, 3, a Bruxelles. M. ADLER est le seul dentiste ayant obtenu uue mention honorable de la Facultè de Médecine pour ses dentiers arlificiels. On peut le consulter tous les lundis chez Mu* Jaspin, libraire, Grande Place, a COURTRAI.

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3