sport da fumier, des trois mois deux ans et peaux oa viandes. d'une amende de 100 ft'- a 1,000 fr. soil cumulati- vement, snil separement. (7 fevrier 1866.) II fut statue que lors- que quelque bêle serait attaquee de ta maladie contagieuse, ou d'une v autre maladie quelcon- que, les propriétaires b devraient ineessam- d ment en faire la dènon- ciation anx gens de loi b du lieu, qui feraient d'abord visiter la béte j) denoneée par des ex- pirts, avec ordre aux gens de loi, en cas qu'il t fut constate que la béte eut la maladie conta- gieuse, de la faire tuer incessammentavec tou- tes les autres béies de la même étabie, et de les faire enterrer Ie b plus prés de l'elable que faire se pourrait S. M. se réser ^ant de Art. 3. Une indemnité disposer dans la suite équivalente aux 2 tiers surledesinleressement de la valeur de l'animal du proprietaire, dont aba Hu sera allouée au les bêies, en vertu de proprietaire. ces dispositions, au- (9 fevrier 1866.) a raieut ete dans le cas de devoir être tuees... Les arrangements Art. 12. Les fermes qu'il a éte possible de étables, prairies et aulres a prendre duns cel etat lieux oü le typhus conta- desespèré, ont consiste gieux s'est manifesté, doi- aubandounercecanton vent être isoles de ma- aiusi desole par la ma- niere a empècber la con- ladie, et a le faire én- tagion. fermer dans l'enceinte (14 mars 1867.) a d'uu cordon trace pour empêcher la communi- b cutiondes lieux infestés s avec ceux qui se trou- vaieui encore intacts, a On pourrait pousser plus loin ce parallèle, mais cela nous dislrairait trop longtemps de notre sujet. Ajoutons cependant un deruier detail Le gouverne- menj beige se servit de l'armee pour établir le cordon sanitaire et notre brochure, de 1771, dit textueHe- tnentOn envoya en même temps des troupes sur les lieux pour appuyer les operations des commis- saires. Qu'on passé beaucoup une soif insatiable de dis tinctions, nous le voulons biea. Encore faudrait -il un peu plus de retenue et de décence quand il s'agit d'une calauiilè publique. Mais revenons au livre dés l'antiquité nous voyons tous les gouvernants, toutes les religions ehercher a fixer les lois générales de l'hygiène des peuples. L'etat acluel de la civilisation et de la science rend ce de voir plus imperieux encore. lei commence la parlie réellemenl pratique de l'ouvrage Pair athmosphériqne, sa composition, ses qualités nécessaires a l'existence de l'homme les moyens de le modifier, d'obvier ce qu'il a de vicié; les phénomènes de la respiration et de la circulation du sang, y sont traités d'une manière aussi claire qu'exaote. La question si intéressante des habitations, qui forme le chapitre 11, n'est pas moins intéressante. L'homme et son séjour habituel se confondent; l'un deteint sur l'autre. Ge principe que ['ex perience confirme chaque jour est développè de la manière la plus heureuse et prouvé par des fails puises aux sources les plus préeieuses. Voulez-vous étudier l'intluence de l'alimentation et les conditions essentielles qui la rendent utile ou pernicieuse. Le rftode dont les aliments s'iden- tifient ft l'homme par les phénomènes de la digestion? Autant de pages cnrieuses et instructives, enrichies de cilations historiques et de refutations des préjugés populaires. L'allaitement des enfants, question si grave et souvent si mal comprise, prend une large place dans ce chapitre. Enfin, les chapitres relatifs au repos, a l'exercice du cor ps et aux soins a lui donner, soins de propreté, entrelien des cheveux et de la barbe, toutes choses plus essentielles qu'on ne le pense a la conservation d'une bonnesante, sont autant de sujetsque l'auteur traite avee beaucoup de distinction. 11 n'est pas jusqu'aux vêtements qui ne fassent l'objet de judicieuses remarques et de conseils im portants. Le chapitre des faux besoins erabrasse l'usage du tabac sous ses trois formes et le séjour dans les esta- minets. Quelques considerations sur la prophylaxie nous mènent au dernier chapitre traitaut de ['influence des parents sur leurs enfants. Nous lerminons cette rapide analyse en félicitant M. le docteur Cornette d'avoir su, avec un talent réel. mettre a la portée de tous une science si utile. II a produit un livre qui faisait dèfaut jusqu'a ce jour et qui, contrairement ce qu'il pense dans son post scriptum, convaincra bien des personnes, dissipera bien des préjugés. Du reste, M. Cornette n'est pas seulement un médecin distinguè et un bon écrivain, il est en outre un hornme dévoué a la science comme a l'humanité. ACTES OEE1CIELS. Par arrêlé royal du 4 avril, le sieur Vanden Bo- gaerde,E., docteur en droit, avoué.juge suppléant a la justice de paix du deuxième canton d'Ypres, est nommègreffierdu tribunal de première instanceséant en cette ville, en remplacement du sieur Vanden Bo- gaerde, T., démissionnaire. Par arrêté royal du 4 avril, le sieur De Boo, candi- dat-notaire a Ypres,estnommé nolaire a la residence d'Oosivleteren, en remplacement du sieur Poupart, décédé. Emprunls commumux. Un arrêté roval du 30 mars 1868 approuve 1° La deliberation du bureau de bienfaisance de Reninghelst, décidant d'aliéner des obligations de ,1a delle publique beige 4 1/2 p. c., d'une valeur nomi nale de 3,900 fr., pour prêter a la commune qui de- vra supporter toutes les pertes éventuelles, cette somme produisant le même inlérêt et remboursable en 3 annéesa partir de 1870 2° La délibération du conseil communal de Renin ghelst, décidant A. d'accepter, pour la construction d'une route le prêt précitéde 3,900 fr.; B. d'emprun- ter, dans le même but, une autre somme de 2,800 fr., portant intérêt a 4 1,2 p. c. et remboursable en 4 annèes, a partirde 1869. Juge de paix. Nomination. Par arrêté royal du 5 avril 1868, lesieur Garpentier, docteur en droit, avoué prés le tribunal de première instance séant Ypres, est nomrnéjuge de paix du canton d'Haringhe, on remplacement du sieur Van Alieyones, appelé a d'autres fonctions. I A IT* IIBVEÏSS. On s'entretient beaucoup, depuis quelques jours, d'un établissement gigantesque qui va être fondé a Roubaix par une compagnie anglaise. De vastes ter rains viennent d'être achetés sur les bords du canal, mais les bruits sur la constitulion et le but de cette entreprise sont encore vagues et inconsistants. Selon les uns, ce serait un établissement de teinturerie et d'apprêtselon les autres, cette maison comprendrait en outre un peignage et une filature de laine dans d'enormes proportions, plus un tissage mécanique de mille métiers. On écrit d'Anvers Depuis deux jours des étrangers mettent en circu lation de fausses pièces d'un franc de la République francaise de 1850. Ges pièces parfaitement imitées ne se reconuaissent qu'au son. V a rié tés Les oeufs de Paques. D'oü nous viennent les xufs de Paques II n'est pas facile d'en trouverla signification exacte, surtout dans le sens que nous y atlacbons aujourd'hui. Faut il en faire remonler l'usage a l'établissement du christianisme Quelques auteurs Ie croient et donnent pour raison que, du xiv" au xviii" siècle, l'Eglise, ayant interdit l'usage des oeufs pendant un long jeüne de quarante jours, et surlout pendant la sernaine sainte, il se trouvait qu'une énorme quantité d'oeufs ayant eu le temps de s'amasser dans les pro visions du menage, on n'avait pas trouvé de moyen plus expèditif pour en tirer parti que de les prodiguer au profit de la jeunesse. Cette raison adoptée, on comprendque l'idée soit venue tout naturellemenl de teindre des oeufs de di verses couleurs, de les orner de diverses figures et de les offrir ensuile en cadeau a l'enfance. M. Désiré Monnier, dans ses Traditions populaires comparéesun ouvrage très-remarquable et infini- ment curieux, refuta cependant cette raison d'une fa- con péremptoire. Comment admettre cette version, dit-il, quand nous voyons en Perse, par exemple, oü il n'y a pas de Carême pour les réserves, les gens s'offrir des plats d'oeufs peints et dorés le premier jour de l'an Quand nous voyons lesRusses et les Juifs (qui n'ob- servent pas plus les uns que les autres les abstinen ces de l'Eglise latine) se donner mutuellement des oeufs au temps de Pêques? L'usage des xufs de Pdques ne remonte done pas a l'établissement du Christianisme leur usage tientin- contestablement a des mystères théogoniques remon tant a la plus haute antiquité. On sait, en effet, que chez les Phéniciens, le Créa- teur, principe de toute existence, était adoré sous forme ovoïde que pour eux l'amour et le genre hu- main ètaient sorlis d'un oeuf pondu par la nuit. Un tableau indien montre le Créateur ayant devant lui un oeuf ouvert par le flanc, dans lequel on aper- coit des êtres vivants. Sur la coque de eet oeuf est l'homme qui vienl d'être formé. Enfin, dans ces mystères religieux du Japon, on remarque parrni les images sacrées un oeuf sortant d'une surface d'eau contenue par un rivage, et un taureau qui se précipite dessus pour le briser d'un coup de corne. N'est-il pas naturel, d'après ces faits incontestables, puisés a bonne source, de faire remonter l'usage de se donner des oeufs en cadeau a une époque de beau coup anlérieure au christianisme Si l'on nous demande pourquoi on se donne des oeufs en cadeau a Paques, et non pas le jour de l'an, ['explication est aisée. Le renouvellement de l'année a été de tout temps et chez tous les peuples un motif a étrennes or, on sait que pour les enfants de Romulus, comme pour les Francs, jusqu'aux premiers Capétiens, l'année commencait a Pêques, e'est-a-dire au commencement du printemps. Ongucnt et Pilules Holloway. Jouissance de VexistenceQuand le sang est pur, sa circulation parfaite et que les nerfs sont en bon état, nous sommes bien portants. Ces Pilules pos- sèdent les merveilleux pouvoirs d'assurer ces grands secrets de la santé, en purifiant et régularisant les fluides et en fortifiant les solides. Les Pilules Hollo- way peuventen toute assurance être recommandées a toutes les personnes qui souffrent de fausses diges tions, ou qui sont délabrées par des atlaques nerveu- ses ou des soufïVances névralgiques. Elles corrigent l'acidité et la cardialgie, dissipent les mauxde tête, excitent 1'aclion du foie et agissent comme des altera- tifs et de doux aperitifs. Que les faibles et lés dèlicats soient sans crainte. Les Pilules Holloway sont émi- nemment serviables a ceux qui souffrent par suite d'un tempérament nerveux, paree qu'elles élèvent Paction de chaque organe a son naturel étendard, et qu'elles exercent universellement une action douce et calmante. YPltES. Etal-civil du 3 an 10 avril 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin s 9. M ARIAGES, Vantroeyen, Emile, maréchal-ferrant et Ramant, Félicie, dentellière. DECÊS. Verheylewegeri, Louis, 42 ans, brasseur, rue de Lille. Anspie, Marie, 80 ans, journalière, rue de Menin. Devrière, Anne, 36 ans, journalière, rue de Thourout. Mahieu, Pierre, 63 ans, peintre, rue de Menin. Itegryse, Henri, 24 ans, journalier, Rrielen-Iez-Ypres. Talon, Isabelle, 39 ans, dentellière, rue des Veuves. CardinaeJ, Edouard, 64 ans, brasseur, veuf de Rosalie Rabau, rue des Chiens. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin s 3. Sexe féminin 1. I»01#EKIA4iSIE. Etat-civil du 3 au 10 avril 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 1. Sexe féminin 3. MARIAGES. Voet, Auguste, 25 ans, célibataire, gendarme, avec De- clerck, Métanie-Stéplianie, 27 ans, célibataire, particulière. DÉCÈS. Tonneau. Louise, 11 1,2 aus, dentellière, Hamhoek. Hfindeghem. Martin, 53 aus, ouvrier,époux de Rosalie Dem in, hópital. Vergelde„CI,émence,34 ans, ménagère, épouse de Fran{ois Leleu Hipshoek. Mostaert, Jlarie-Eugénie, 76 ans, cultivatrice, époux de Ferdinand Lazoore, Hamhoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin t.

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3