cessent point. Annonce-t-on une faillite sur n'im- porie quelle place, les implacables adversaires de eet habile financier la prèsentent comme une nou- veile cause de désastres pour les sociétés Langrand. C'est ainsi que Von n'a pas rougi de colporter le a bruit que la dèbêcle des Magasins-Réunis porterait un rude coup a la Banque du Crédit foncier et in- v dustriel. II importait M. le comte Langrand-Dumonceau de donner un démenti a ces calomnieuses rumours c'est pour cela qu'il s'est empressé de faire parve-^ nir la dépêche suivante, ce matin, tous ses agents en province En annongant hier la faillite des Magasins-Réu- nis, les journaux qui nous sont hostiles disent que notre Banque possède la presque totalité des actions de cette Société. d Nous déclarons ne pas en posséder une seule. C'est cette nouvelle infatnie qui a amené la baisse sur nos actions. Langrand-Dumonceau. Voila un nouvel avertissement pour l'opinion publiquevoila une nouvelle preuve de la bonne foi et de la loyauté des adversaires passionnés de M. le comte Langrand-Dumonceau et de ses institutions finahcières. Le Progrès comprendra sans doute la nécessité d'expliquer d'aussi étranges revirements. Ces ex plications sont d'autant plus nécessaires ici, qu'è tort ou raison, l'opinion publique impute M. Langrand-Dumonceau d'avoir acheté, a beaux deniers comptants, la faveur de certains journaux et que les brusques volte-face de notre confrère autorisent des soupQons dont il doit avoir a cueur de se laver. Nous laissons done la parole au Pro grès et nous ajournons quinzaine les reflexions que nous a inspirées l'attitude plus que singulière que le journal doctrinaire a prise vis-è-vis des institutions de 1'HABILE FINANCIER BELGE. Erratum. A la lO ligne de la 1'= colonne de la I» page, au lieu de II n'est pas possible, etc., lisez II n'est pas impossible... Chemin de fer de Ia Flandre Occidentale. Depuis l'inauguration de la nouvelle ligne de Roulers, le mouvement s'est considérablement ac- cru dans la station -d'Ypres. Indépendamment des manoeuvres coutinuelles quedoivent faire les trains de marchandises et sans tenir compte de ceux qui sont spécialement organisés entre Ypres et Pope- ringhe et vice-versè, il entre journellement dans notre station six trains de voyageurs veriant de Courtrai, trois venant de Roulers, soit neuf, autant pour le départ, total 18. Quand on réüécbit que tous ces trains doivent passer §ur I'unique excentrique qui marque le point de raccordement des lignes de Roulers et de Cour trai, que, par conséquent, cet excentrique est sou- mis a une manoeuvre continuelle, on comprend le danger qui pourrait résulter d'un instant de dis traction de la part de l'ouvrier préposé sa garde. On nous assure que déja un train est venu donner dans la station au moment oü l'excentrique était abandonné... Heureusement il n'en serait résulté d'autre accident que le bris de l'excentrique. N'ayant pu contróler le fait, nous ne le garan- tissons pas. II nous semble néanmoins qu'il y a la un danger permanent, danger qui ne ferait que doubler le jour oü la ligne d'ypres S Roulers sera mise a double voie. Ce danger, la Société d'exploi tation a intérèt aussi bien que le public a le voir disparaitre. N'y arriverait-elle pas aisément en mettant a double voie la partie de la ligne de Courtrai qui s'étend depuis la station jusqu'au rac cordement de la ligne de Roulers Elle éviterait ainsi le fonctionnement continuel sur un même point. Cette question nous semble mériter examen. Tribunaux. Le conseil de guerre du Brabant s'est occupé de la prévention de bris de clóture, etc., mise a charge du sergent Janssens du régiment des carabiniers, en gar- mson a Bruxelles. Ce sous-ofiicier avail, le mois dernier, brisé un carreau de vitre pour s'emparer d'une caricature de la Cigale a l'étalage da libraire Sacré-üuquesne, rue des Fripiers; cette caiicature représentait le comte et la comtessede Flandrj dans un théêtre causant avec Ie directeur. II y avait foule compacte dans 1'auditoire. Le conseil était prtsidé par un major du 3m0 lan- ciers, M. Groetaers, e composé en outre de trois offi ciers subalternes des carabiniers, un des grenadiers, un du 8me de ligne etun du régiment des guides. M. Tempelsauditeur militaire de la province, oc- cupait le siége du miristère public. Me Vanderlinden était au banc de la défense. Après l'audition dts témoins, le plaignant et un agent de police qui oit constaté les faits de la pré vention, M. l'auditeur militaire a exposé três-impar- tialement les circonsönces se rattachant a cette re grettable affaire et il a conclu, vu les circonstances atténuantes, a une condamnation de huit jours de prison, minimum de la peine. M. l'auditeur, tout en faisant la part des circonstances atténuantes, dans cette cause,*a reconnu que, d'un autre cólé, le ser gent inculpé, cédant a un sentiment d'indignation, avait eu tort cependaat, paree que i'armee, comme toutes les institutions du pays, doit avant tout pro tection au droit et Ia liberie. Me Edouard Vanderlinden a commence par remer- cier le ministère public de sa haute impartialité et a plaidé la question intentionnellepuis il a soutenu que dans l'espèce, ce que le conseil a admis du reste, il n'y avait pas bris de clóture comme l'eo- tendent la loi pénale et és criminalistes. Après de courtes répliques de part et d'autre, le conseil est entré en délibération. Au bout d'une demi- heure, il est rentré avec cn jugement qui déclare non établie la prévention de brn de clótureacquitte le pré- venu de ce chef en le renvoyant a la discipline du corps pour le surplus. II est done permis un militaire qui, en sa qua- lité de gardien de l'ordre, devrait donner avant tout l'exemple du respect au droit et a la liberté, de briserun carreau de vitre pour s'emparer d'une caricature, quand cette caricature met en scène un haut personnage, sans encourir d'autre peine qu'un simple renvoi d la discipline du corps mais l'ouvrier sans travail qui, dans un moment de dé- sespoir, brisera la devanture d'un boulanger pour soustraire a la mort une femme et des enfants af- famés, sera condamné a plusieurs mois, k deux ans de prison même, le fait est récent. Quelles pénibles réüexions suggère ce simple parallèle 1 ACTE» OFFICIE ES. Pararrêlé royal du 30 mars, M. Vandenbergh, re- ceveur des contributions directes et des accises, Gheluwe, est appelé en sa qualité actuelle au bureau d'Iseghem. Un arrêté de M. Ie ministre de l'intérieur porte que la chasse a tir a la bécasse dans les bois est autorisée jusqu'au 5 mai prochain a minuit. Aécrologie. M. G.-L. Rénier, inspecteur des ateliers d'appren- tissage de la Flandre occidentale, chef de division au gouvernement provincial, est décédé a Bruges, le ven- dredi 17 avril 1868. M. Arthur Merghelynck, président de la commis sion des hospices, est decédé le 13 avril a Ypres, a 1'êgedeSl ans. FAITS OIVEICS. Le Meeting coDvoqué dans le but de protester con- tre la suppression du budget des fêles décrétée par la deputation permanente, a eu lieu dans la salie du Ca sino, a Menin. On y a décidé l'envoi d'une pétition au Roi, dénon- cant cet arrêté comme une atleinte a la liberté com munale. Avant la fin de la séance, elle était couverte de plus de trois cents signatures. L'administration communale a été invitée a se rendre auprès de M. le ministre de l'intérieur pour soutenir les droits de la commune. Dans sa séance du 18, la députalion permanente de la Flandre occidentale a procédé a la désignation de trois candidats pour la place de greffier. Ont été normnés 1ercandidat, M. Fl. Roels, membre de la députa- tion permanente; 2° candidal, M. Van Elslande, id.; et 3"candidat, 11. Sheridan, chef de division au gou vernement provincial. Nous engageons le public a ne pas perdre de vue qu'aux termes de la convention mouétaire internatio nale, les anciennes pieces de 20 et de 50 centimes, ainsi que celles de 1 el de 2 francs, doivent être dé- monélisées Ie ler janvier 1869, etqu'on doit, par con séquent, s'en défaire avant cette date. Plusieurs chefs de la garde oivique ont soumis a M. le ministre de l'intérieur la question de savoir s'il serait apporté prochainement des modifications l'uniforme réglementaire de l'infanterie de la garde, afin que dans l'affirmative il puisse être accordé aux gardes de la nouvelle levée une dispense momentanée pour s'èquiper. M. le ministre, par sa dépêche datée du 10 avril, informe MM. les chefs précites que, pour le moment, la tenue de la garde civique ne subira aucune modifi cation et qu'il n'existe, par conséquent, aucun motif pour dispenser les gardes de se pourvoir immèdiate- ment d'un uniforme. Une lettre de Bruges adressée au Beurzen Courant de Gand anonce que les trois candidats liberaux pour la Chambre seront M. De Vrière, membre sortant, M. Ch. Van Caloen, ancien président du tribuual de 1" instance, et M. Jooris. La lutte parait devoir être vive surtout dans la Flandre occidentale fes libéraux sont décidés a dis- puter divers siéges occupés aujourd'hui par nos ad versaires; c'est ainsr que M. Desmedt, de Furnes, et M. Van Renynghe, de Poperinghe, seront combattus. Le candidat de l'arrondissement de Furnes sera M. ■Bieswal, conseiller provincial. M. le chevalier de Goninck, membre de la Chambre des représenlants, vient d'annoncer a ses électeurs l'intention de ne pas accepter Ie renouvellement de son mandat. M. Greppo, ancien représentant du peuple en 1848, s'est conslitué jeudi a Sainte-Pèlagie pour subir la peine de l'emprisonnement a laquelle il a été con damné, a Lille, pour avoir introduit en France un numéro de VEtoile beige. Un propriétaire du Hainaut a découvert le moyen de traiter cette maladie épizuotique, connue sous le nom de choléra des poules, qui fait depuis un an taut de ravages dans les basses-cours. Pour arriver a ce résultat, dit-il, après avoir ob- servé par l'autopsie que le sang des poules atteintes se portait généralement aux poutnons et que cette congestion les tuait souvent le dixième jour, il a re- cours a la saignée de la veine la plus apparenie sous les ailes el il entaille la crête sur cinq milimètres de profondeur et trente ou quarante de longueur. Laissée ensuite en liberté, la poule reprend bien vite le sang qu'elle a perdu et ainsi toute sa santé. Cette méthode bien simple ne présente aucun in- convénient les propriétaires de volailles feront done bien de la mettre en pratique. Les cas d'hydrophobie n'ont pas encore cessé dans la Flandre oriëntale. Un enfant du faubougde la porte de Bruges a Gand, qui avait éte mordu, il y a six se- maines, par un petit chien dont on ne soupconnait pas l'état rabique, vient de mourir a l'hópital de la Byloque, avec tous les symptómes de la rage. On nous assure que la morsure avait été tellement légère que l'épi- derme seul se trouvait atteint Les frères du malheu- reux enfant, qui a vaient également été en contact avec le chien, viennent de partir en pèlerinage pour Saint- Hubert. I Bien public.) Encore des mines d'or!... Un voyageur allemand, nommé Mauch, vienl d'arriver a Natal (cap de Bonne- Espérance). II dit que dans I'interieur de 1'Afrique existent des mines d'or, qu'il croit être plus riches que celles de la Californie ou de l'Australie. Voici comment le Natal Mercury s'explique a ce sujet

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 2